Jehan_
[Grand salon - Helvalia, Soare, un ressuscité, mort en sursis]
Il suffit dun mot, dun souffle, dun nom pour ouvrir sous leurs pieds les abîmes.
Montparnasse.
Il ne le connaît pas.
Montparnasse.
Le sang boue dans les veines, la vue se trouble, haine et colère enflent, débordent.
Montparnasse.
Il a suffit dun souffle de la Renarde pour abattre le contrôle du colosse, la haine et les pleurs étouffés depuis des semaines. La culpabilité qui lui tord le ventre et vrille les tempes, de navoir pas été là.
Montparnasse.
Il a suffit dun aveu, dun regard pour que le Duc mette un visage, un nom sur celui qui a souillé sa femme, forcé lêtre aimé, en pleine rue, aux Miracles. Pour celui qui a osé toucher un corps que seules ses mains peuvent parcourir, causé des plaies que lui seul a été autorisé à bander.
Alors, le corps se redresse, mains fines abandonnant la chemise. Sous le loup blanc, regarde du fauve sest allumé, dardé sur le courtisan, ressuscité parmi les morts pour mieux y être renvoyé.
Je vais te tuer.
Pas même déclat de voix. Juste une froide colère, une assurance, un fait. Ce soir, il tuera Montparnasse, il tuera celui qui a violé la Renarde. La chose est limpide, claire, et tous les Ost royaux ne suffiraient pas à protéger Montparnasse contre cette réalité.
Peut-être que dautres tentent de sinterposer. Peut-être que déjà Bertrand accourt, pour empêcher son collègue daccomplir sa sinistre besogne. Il ne sait pas. Le regard est braqué sur lhomme, le prédateur qui sera sa proie, ce soir. Un poing fermé se lance, il ne sait trop ou, brutalement, puis un autre. Chance pour le courtisan, haine froide vrille les tempes, altère lesprit et coups se font moins précis quils ne devraient. Un craquement, toutefois, sous les pognes lancées à pleine vitesse.
Je vais te tuer.
Et si tu survis, Montparnasse, je lâcherai tous les chiens dAnjou et de Brissel à tes trousses.
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Bannière par Mélissandre de Malemort
Il suffit dun mot, dun souffle, dun nom pour ouvrir sous leurs pieds les abîmes.
Montparnasse.
Il ne le connaît pas.
Montparnasse.
Le sang boue dans les veines, la vue se trouble, haine et colère enflent, débordent.
Montparnasse.
Il a suffit dun souffle de la Renarde pour abattre le contrôle du colosse, la haine et les pleurs étouffés depuis des semaines. La culpabilité qui lui tord le ventre et vrille les tempes, de navoir pas été là.
Montparnasse.
Il a suffit dun aveu, dun regard pour que le Duc mette un visage, un nom sur celui qui a souillé sa femme, forcé lêtre aimé, en pleine rue, aux Miracles. Pour celui qui a osé toucher un corps que seules ses mains peuvent parcourir, causé des plaies que lui seul a été autorisé à bander.
Alors, le corps se redresse, mains fines abandonnant la chemise. Sous le loup blanc, regarde du fauve sest allumé, dardé sur le courtisan, ressuscité parmi les morts pour mieux y être renvoyé.
Je vais te tuer.
Pas même déclat de voix. Juste une froide colère, une assurance, un fait. Ce soir, il tuera Montparnasse, il tuera celui qui a violé la Renarde. La chose est limpide, claire, et tous les Ost royaux ne suffiraient pas à protéger Montparnasse contre cette réalité.
Peut-être que dautres tentent de sinterposer. Peut-être que déjà Bertrand accourt, pour empêcher son collègue daccomplir sa sinistre besogne. Il ne sait pas. Le regard est braqué sur lhomme, le prédateur qui sera sa proie, ce soir. Un poing fermé se lance, il ne sait trop ou, brutalement, puis un autre. Chance pour le courtisan, haine froide vrille les tempes, altère lesprit et coups se font moins précis quils ne devraient. Un craquement, toutefois, sous les pognes lancées à pleine vitesse.
Je vais te tuer.
Et si tu survis, Montparnasse, je lâcherai tous les chiens dAnjou et de Brissel à tes trousses.
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