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[RP] Même le diable fut un ange... (soirée Décembre 1467)

Jehan_
[Grand salon - Helvalia, Soare, un ressuscité, mort en sursis]

Il suffit d’un mot, d’un souffle, d’un nom pour ouvrir sous leurs pieds les abîmes.


Montparnasse.

Il ne le connaît pas.

Montparnasse.


Le sang boue dans les veines, la vue se trouble, haine et colère enflent, débordent.


Montparnasse.


Il a suffit d’un souffle de la Renarde pour abattre le contrôle du colosse, la haine et les pleurs étouffés depuis des semaines. La culpabilité qui lui tord le ventre et vrille les tempes, de n’avoir pas été là.


Montparnasse.

Il a suffit d’un aveu, d’un regard pour que le Duc mette un visage, un nom sur celui qui a souillé sa femme, forcé l’être aimé, en pleine rue, aux Miracles. Pour celui qui a osé toucher un corps que seules ses mains peuvent parcourir, causé des plaies que lui seul a été autorisé à bander.

Alors, le corps se redresse, mains fines abandonnant la chemise. Sous le loup blanc, regarde du fauve s’est allumé, dardé sur le courtisan, ressuscité parmi les morts pour mieux y être renvoyé.


Je vais te tuer.


Pas même d’éclat de voix. Juste une froide colère, une assurance, un fait. Ce soir, il tuera Montparnasse, il tuera celui qui a violé la Renarde. La chose est limpide, claire, et tous les Ost royaux ne suffiraient pas à protéger Montparnasse contre cette réalité.

Peut-être que d’autres tentent de s’interposer. Peut-être que déjà Bertrand accourt, pour empêcher son collègue d’accomplir sa sinistre besogne. Il ne sait pas. Le regard est braqué sur l’homme, le prédateur qui sera sa proie, ce soir. Un poing fermé se lance, il ne sait trop ou, brutalement, puis un autre. Chance pour le courtisan, haine froide vrille les tempes, altère l’esprit et coups se font moins précis qu’ils ne devraient. Un craquement, toutefois, sous les pognes lancées à pleine vitesse.


Je vais te tuer.

Et si tu survis, Montparnasse, je lâcherai tous les chiens d’Anjou et de Brissel à tes trousses.
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Bannière par Mélissandre de Malemort
Alaynna
{ - Solitude, au milieu d'une foule , puis un Dacien camouflé et enfin, Sabaude - Grand Salon - }


Quelque chose avait changé en moi depuis la mort du Serbe. Je m'interdisais d'aimer. Les deux personnes que j'avais aimé le plus au monde m'avaient délaissé, m'avaient fait souffrir, m'avaient rendu ... faible. L'un, intentionnellement et l'autre, paix à son âme, sans le vouloir. Et je m'étais promis que cela n'arriverait plus jamais.

Si j'avais accepté d'abandonner le peu qu'il reste de mes ailes à Etienne, je n'en avais pas pour autant pris la décision de me laisser dompter. Et malgré ce que je peux ressentir pour Le Griffé, je réfute toute idée d'appartenance, de possession, parce que cela ne fait pas partie de ma propre vision de la vie. Je m'estime libre de mes pensées, de mes actes, même si quelque chose de puissant m'enchaîne et me lie à Etienne. Et ce, bien avant même que je le retrouve. Il aurait fallu retourner cinq ans en arrière, pour en comprendre les tenants et les aboutissants et dans mon esprit tordu, je n'avais trouvé qu'une seule solution pour protéger le peu de mes plumes restantes. M'arranger pour le faire fuir et ainsi, qu'il ne comprenne surtout pas cette emprise qu'il détient sur moi ni les sentiments qui m'animent à son égard.
Et je suis douée à ce jeu là. Et si, depuis mon retour volontaire auprès d'un Lion, Papa Griffé en puissance, au grand dam d'un Baron qui ne veut plus que je voies Etienne et qui aura tout fait pour, je morfle, dans un silence étourdissant, encaissant la déception de celui, qui pourtant, fut le premier à m'avoir déçue.
Néanmoins, j'étais là, pas véritablement à ma place puisqu'il avait décidé de me faire chèrement payer mon attitude, et jour après jour, je m'en redescendais les marches d'un enfer que je connaissais particulièrement bien.
Mais je ne me plaignais pas de ma condition, c'était mon choix, ma décision. Baron s'en était resté à Tours pour ses affaires, et moi j'étais rentré là où se trouvait ma place. Quelques éléments déclencheurs avaient sans doute précipité les choses et pourtant, si j'appréciais énormément l'Amant, il avait bafouillé quelques petites erreurs, notamment celle de me rappeler un peu trop Niallan, avec sa faiblesse face à la chair, et celle d'omettre que je ne suis pas de celles qui abandonnent leurs enfants et encore moins le semblant de famille que j'avais, et même si je doutais que le Griffé m'inclue dans la sienne à l'heure actuelle, il n'en restait pas moins qu'à mes yeux, Etienne, faisait partie de l'équation.

Pourtant, il a tenu à ce que je sois présente à ce bal. Pourquoi, je n'en ai aucune idée, à part le fait qu'il souhaite ponctuer sa déception de ne m'avoir toujours pas domptée, à une humiliation publique. Bien que peu, finalement, soit au courant de ce qu'il y a entre nous. Pourtant, présent a été offert. Et même si je doute encore de la finalité de celui-ci, ne sachant pas si c'était simple provocation de la part du Griffé, ou bien, un premier pas, vers une réconciliation et un renouveau possible. L'ai je moi-même porté par simple provocation en l'associant à cette robe choisie par moi mais que le Baron avait tenu à payer, ou simplement parce qu'au fond, Lionne accorde à son Lion dompteur, une simple avancée dans le dressage ? Sans doute un mélange des deux.

Un sursaut m'anime à la voix qui s'offre à mon esgourde. Mes glaciers se détournent de la scène que j'observais sans vraiment trop m'y appesantir, trop perdue que j'étais dans mes pensées. Néanmoins, je ne rate rien du spectacle qu'offre la fameuse "Impératrice des enfers"et du Papa Griffé en puissance. Tout comme l'espace d'un court instant, glaciers et vairons se sont croisés, sans que la moindre émotion ne se décèle sur mon visage, sous le regard protecteur d'un Lion diabolique. Seul, celui de qui émane la voix qui vient de se faire entendre à mon oreille, aura pu voir les mains trembler et se poser, fugacement, sur un ventre devenu plus dur que la pierre, l'espace de quelques secondes, et lire lueurs d'agacement et de tristesse emmêlées avant que le tout ne redevienne impassible.


" - Tu n'as pas pu t'en empêcher. J'en étais certaine ! Qu'attends tu pour aller la voir !"

Un mois que j'hébergeais Dacien et que je le tannais chaque jour. Un mois durant lequel il m'en avait fait voir des vertes et des pas mûres, cet homme là était un putain d'emmerdeur, et je ne m'étais pas privée pour le baffer plusieurs fois lorsqu'il s'acharnait à sa propre destruction.
Il avait perdu du poids, il avait laissé pousser ses cheveux, il vivait dans un je m'en foutisme pas possible, plusieurs fois je l'avais ramassé ivre mort, nettoyé, lavé, veiller des heures et des nuits sur lui.
A défaut de dormir sereinement auprès d'Etienne, alors que je glissais dans les ténèbres, ma hantise de dormir seule avait repris le pas et je passais mes nuits à veiller sur les sommeils du Gérant et celui de ma fille, au détriment du mien.
Mais. Dacien avait passé un cap, et au moins il était en vie. Et il allait un peu mieux. Il suffisait de nous entendre nous chamailler continuellement ces dernières semaines, alors que les premiers temps, c'était une véritable loque ambulante que je surveillais.
J'étais allé jusqu'à lui apporter vélins et plumes et taper du poing sur la table afin qu'il se décide, à crever l'abcès auprès d'une femme qui n'avait nullement mérité de subir ce qu'elle vivait aujourd'hui.
Si seulement, les conseils prodigués à Dacien, je savais en tenir compte pour moi-même, mais ce n'était pas le cas, et toute communication avec Etienne semblait au point mort. Jusqu'à ce présent offert un peu plus tôt dans la soirée, et cet échange de regards tout à l'heure.
Un léger sourire s'en vient effleurer mes lèvres au compliment du Gérant au sujet de ma robe. C'est tout Dacien ça. Venant d'un autre que lui, j'aurai pu m'en offusquer. Genre la robe est jolie mais alors celle qui la porte ! Enceinte jusqu'aux yeux ! Mais je lui désigne simplement Elle, d'un léger mouvement du menton.


" - Qu'est ce que tu fais encore ici ? Ne devrais tu pas plutôt aller lui souffler quelques mots ?"

Attention est détournée par l'agitation qui semble avoir saisi quelques personnes non loin de là. J'en reconnais un ou deux dans le lot mais c'est une autre vision qui m'interpelle. Celle d'un homme à la chevelure ébouriffée, dont la silhouette me rappelle vaguement quelqu'un, mais je ne sais précisément qui et où.
Une coupe est saisie à la volée lors du passage de l'une des petites mains, et, avançant de quelques pas dans le salon au derrière de l'arrivant, menotte tapote l'épaule avant que dextre ne se glisse habilement au devant de l'homme pour offrir la coupe.


" - A défaut d'épaule ou de seau d'eau, main charitable vous est acquise."
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Melissandre_malemort
[Grand Salon - Meli / Monty démasqué - This is plus the place to be...]




Ruban est délicatement étiré entre deux doigts. Coule le long de ses phalanges, lèche la paume de sa main. Agnelle est troublée. Voici longtemps, plus qu'elle n'oserait le dire, qu'elle ne s'est pas plié aux jeux amoureux. Plus d'un an, en fait, qu'elle n'a connu les bras d'un homme. Alors il en faut peu. Une griffe de chat le long de sa nuque. Une patte de loup à même sa peau nue. Malemort frémit, et lorsqu'adversaire retire son masque, le frisson vient mourir dans le creux de ses omoplates et lèche sa colonne vertébrale. Voici donc que l'intuition de l'Agnelle aura été la bonne. Gueule d'amour appartient à canaille patentée. Montparnasse. Putain. Faciès du loup trituré entre deux ongles, elle le laisse partir et reprend son souffle, cherchant d'une petite main blanche l'appui de la table.

Il est beau, c'est vrai. A sa façon toute particulière, il à ce genre de gueule pour laquelle un sculpteur donnerait longtemps de sa vie. Mais il règne dans ses yeux ce quelque chose qui révulse, qui effraie, qui éveille dans le coeur des femmes le lancinant besoin de s'en aller. Princesse n'en fait rien, pour autant. Elle relit pour la centième fois son gage, pestant entre ses jolies lèvres rosées. Il n'existe pas dans le royaume deux femmes aussi petite qu'elle, ce qui la rend particulièrement reconnaissable. Si galante elle joue ce soir, rumeur exploseront demain. Mais après tout, que craint on, quand on a déjà vaincu la mort ?

Princesse masquée rajuste son propre loup et traverse la salle en sens inverse. Si Mont veut jouer, il aura trouvé adversaire à sa mesure, et Galante fera de lui son instrument à d'autres services ô combien délicieux. Sabaude, d'ailleurs, fait une entrée à point nommé. S'il est un homme qui ne l'aura jamais lorgné, c'est bien lui. Elle l'approche, frèle Agnelle au sourire charmeur. Et lui offre, avec toute la grâce propre à une femme élevée dans la soie, l'arrondie d'une épaule nacrée. Galante, déjà, s'était approchée, mais elle connait sans doute assez ses compagnes pour ne point se soucier de rivale autoproclamée. Malemort, ce soir, ne vise point les mêmes bourses, et papier du gage est visible ou presque, coincé dans son corsage ajusté.

- Cette Damoiselle dit vrai. N'allez pas perdre l'équilibre, Monsieur le Duc. Qui sait dans quels bras vous tomberiez ?

Éclat de voix, plus loin dans la foule. Malemort ignore que son partenaire de galanterie, ce soir, s'expose à ardente colère. Cernée d'ailes qui lui épargnent d'incommodes disputes, larges yeux noirs n'en ont que pour Sabaude. Ce petit jeu s'annonce d'autant plus amusant qu'elle se choisie une proie bien connue, et qu'elle ambitionne, au passage, de punir Mont pour son insolence. Et si elle peut, en guise de cerise, agacer libido du chat-gras, orgueil lunaire s'expose à double victoire bien méritée. Duc, déjà, se voit entortillé de toile argentée.
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Etienne_de_ligny
[Près de la Jarre en compagnie de Persephone]

Lippes finalement s’entrouvrent pour laisser l'offense d'un pouce s'y glisser et s'en délecter. Il suffit parfois d'un accord, d'un esprit qui concède pour que le Vice se dévoile. Mais il ne s'agit là que de prémices, d'un geste pourtant riche de sens mais qui pour l'heure, ne précipite rien.

En revanche, bien des choses s'emballent à leurs côtés à en croire le brouhaha et l'attroupement qui se meut parmi les Démons. Sourcil s'arque, interloqué quand bouche damnée est abandonnée, à regret, pour retrouver posture et occupations qui lui incombent.

Pardonnez-moi, Persephone, il semble que quelques interventions, nécessitent ma présence. Sans attendre, hochement de tête est offert en guise de retrait tandis que pas se dirigent, patients et volontairement lents jusqu'à l'attroupement. Profitant de sa stature, surplombant quelques têtes, Etienne découvre la scène. Un ancien portier, visiblement agacé que l'on ai touché sa rousse. Le rabatteur d'un bordel situé loin de la Capitale qui semble être l'auteur de l'offense. Ce nouveau courtisan dont on vante d'avantage la canaillerie aux charmes. En somme, un tableau original. Pourtant, c'est volontaire, qu'il reste en retrait dans un premier temps, profitant d'ailleurs de l'intervention de Montparnasse pour apaiser le trouble.

Enfin ça, c'était avant que ce même homme, ne devienne l'objet d'une colère plus sombre. Regard est porté au portier qui déjà s'avance pour intervenir. Néanmoins, main du Griffé s'élève pour s' interposer. Amateur de rixe, Etienne n'aurait certainement pas rechigné à se joindre à la partie, mieux encore, à user ses phalanges contre celles du portier désormais Duc. Mais ici lieu, amas de sable est recouvert d'un parquet de qualité et combattants puants et gonflés d'ardeur, par des convives de prestance. Qu'importe donc l'offense ou même, le malaise de la Rousse, ce n'est pas ici lieu que combat de coq se produira.

[Au cœur des emmerdes..]

Fort heureusement, dans pareil conflit, la priorité est à la séparation des protagonistes. Et sans le vouloir, une cliente vient d'offrir quelques secondes de répits au Griffé qui, d'un regard vairon, cherche aussitôt Rose et Médecin. L'une pour détourner habilement l'attention, l'autre pour soulager les maux d'une goupil troublée. C'est d'ailleurs dans ce laps de temps, infime, que Duc s'emporte et que coups se portent, hasardeux et haineux. Quant à savoir qui en a fait l'objet, il n'a pas eu le temps de s'en soucier. En revanche, le craquement lui, est bien le sien.

Hum. Agacé, Vairons se teignent d'une couleur plus sombre encore quand masque est remit en place suite à l'impact qui s'est perdu à sa mâchoire. Phalanges se muent en poing, sous l'habitude mais plus encore, sous l'agacement. Paupières se ferment, langue claque au palais comme pour marquer la fin d'un jeu de mauvais goût. S'il peut comprendre l'emportement du Duc, il ne peut néanmoins tolérer que poings fusent, en son établissement. Moins encore, la présence d'un rabatteur qui, comme par hasard, se trouve mêler au trouble. Quant à Montparnasse, inutile d'en parler, celui-ci allait devoir s'expliquer en temps et en heure, en sa compagnie -uniquement-.

Il suffit. Glas sonne quand voix rauque et sombre s'échappe de ses lippes. Il n'est pas combattant en cette heure et poing ne sera pas rendu. Responsabilités sont siennes, tout autant que la réputation de cet établissement est partagée par ces paires et ses employés.

Duc, la priorité est à la santé de votre épouse. Non, aux règlements de comptes. De plus, ces derniers ne se dérouleront, en aucun cas, ici lieu. Main s'empare du bras d'une servante, placée non loin quand ordre est lancé. Dites à Alaynna de s'occuper de cette demoiselle.

Attention se porte de nouveau à Jehan, quand regard lui, jauge déjà Soare et Montparnasse pour des représailles à venir.

Notre Médecin va s'occuper d'elle. Mais étant, enceinte, elle ne saurait porter ou soutenir le corps affaibli de votre épouse. Je vous invite donc, à lui prêter main forte. Quant à ce différend, nous le réglerons. Vous avez, ma parole. Et si pour cela, il fallait que parties soient entendues, tout autant que les crimes, Etienne le fera sans mal. Quitte à livrer, lui même, tête d'un fautif.

Un moment de répit. Un tout, petit..moment de répit alors que mâles se jaugent, comme pour mieux appréhender la suite des événements.


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Lylie_blanche
    [Grand Salon avec Sagamore]

    Impassible, Goupil tente de ne rien montrer de cet agacement naissant mais néanmoins grandissant. Regard se porte sur le Corbeau qui retrouve compagnie Haute, puis finalement, courtisane. Il n'y avait que lui pour susciter autant d'émotions contraires et virulents en un murmure. Mais la plus grande de toute, reste ce sentiment désagréable, de n'avoir été qu'une, perte de temps. Pour l'un et finalement, pour celui dont elle partage le fauteuil à en croire ses mots et ses silences.

    Vaniteuse, fière, Courtisane encaisse l'audace d'un ancien Amant et la déception -feinte ou non - d'un client. Mais elle s'efforce de ne rien laisser transparaître au risque de blesser son propre Ego qui ne supporterait, pareil affront. Ainsi, deux possibilités s'offrent à elle. Poursuivre, quand pourtant charme semble inefficace sur un client qui en attend une autre ou bien se résigner à être convoitée par qui en saurait apprécier le goût.

    Mais un terme reste à ses tempes, celui du palliatif. Etait-ce un hasard que ce mot sorte de ses lippes ou bien, était-ce une marque de cynisme ? Sagamore se sentait-il choisit par défaut ? Corbeau avait déjà maintes fois, à Montpellier, mis à mal ses passes par pareilles intrusions et murmures. Il avait maintes fois semer le trouble et affirmer une appartenance qui pourtant, ne l'était pas. Là encore, il avait osé. Mais au sein même du lupanar où elle travaille et où client de Montpellier n'ont rien de comparable à ceux qui la jugent et la convoitent ici lieu. C'est de là, que vient l'agacement, tout autant que le rappel d'un murmure glissé par Archibalde. « Vous êtes donc, la putain de Vladimir ». Rumeur qui s'était répandue au point de ne plus être «Lylie», mais bien « La pute de ». Étrangement, le départ du Corbeau s'était avéré agréable car rumeur, s'était effacée sous ce même sillage.

    Sagamore n'était pas un palliatif. Au même titre, qu'elle ne le serait pas pour Rose. Sort était jeté et décision finalement prise.

    Destin pourtant se fait joueur et c'est une bagarre qui éclate au cœur même du lupanar. Une histoire de femme. C'est toujours à cause, d'une femme que les hommes s'emportent et perdent la raison. Mais, il n'est pas bon de rappeler à la courtisane que violence peut se nicher, au cœur même de l'établissement. Ainsi, si Sagamore se permet d'arranger ses plis, Goupil elle, s'empresse par un geste inconscient d'enserrer la dextre mâle et de lier ses doigts aux siens comme pour mieux se rassurer.

    Un geste qu'elle finit par regarder et par constater de ses aigues-marines quand trouble semble se dissiper par un poing final adressé au patron. Main dans la sienne, Courtisane se reprend et par un hochement de tête, se ravise et s'excuse.

    C'est elle qui impose un silence désormais, avant que mots ne se perdent à l'attention mâle. Contraste saisissant entre ce moment de faiblesse et cette vanité piquée au vif.

    Un breuvage peut être exceptionnel, mais s'il est goûté par des papilles amères, il restera et demeurera fade. Ainsi, je ne saurai pour ma part, accepter d'être votre palliatif.

    Regard croise celui de son hôte. Si Sagamore était capricieux, il n'en était rien comparé à Lylie et sa vanité. Échine se redresse, délicatement alors que Paon dévoile son plumage et sa prestance.

    Je vous souhaite que cette attente, ne soit pas trop longue...

    Maître lui avait appris une chose, ne jamais laisser quiconque, la sous estimer ou ternir son éclat.

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.elle

~~Grand Salon~~ Foulques/Elle
    Impardonnable ? Vraiment ?
    Le sujet commençait à lui être familier, et avoir omis de lui proposer un verre quand elle était elle-même hôtesse et non convive, où se trouvait donc l'affront ? Mais somme toute, il n'était effectivement pas tenu de connaître sa condition, ne l'ayant nullement précisé, ceci dit, si le doute se voyait justifié... Il en allait tout autrement.

    L'homme est joueur pour le moins, jouant du verbe et de la verve, comme celui auquel elle pense, manque cependant l'assurance qui accompagne l'éloquence, mais tout bon joueur n'est-il pas tenu de savoir bluffer ? Et n'est-il là pas lieu de ne nullement se faire prendre à cela ?
    Rose trompe son monde depuis si longtemps que s'en est devenu deuxième nature, une peau qu'elle ne saurait plus ôtée certainement, assurément baisser de nouveau la garde était devenu chose impensable depuis quelques semaines, depuis... "ça".
    Cela dit si l'ange est bien ce démon auquel elle pense et avec qui connivence était plus qu'évidence, la rose affaiblie est un des visages qu'il connait, pour l'avoir accompagnée en heure de souffrance, dans la perte d'un ami proche... enfin, en théorie.... parce qu'en pratique !
    Barman prompt à répondre aux demandes de tout à chacun, vient porter un calice de cet hypocras de qualité, où le luxe des épices orientales vient vous chatouiller les papilles, pour mieux vous emmener vers ailleurs, voyage sensoriel enivrant comme d'autres le sont sensuel d'ivresse.
      L'affront est réparé, voyez vous êtes parfaitement pardonnable, comment pourrait-il en être autrement avec un ange à la blancheur aussi immaculée que la votre, messire.

    Lentement le verre empli de carmin est portée aux lippes et la première gorgée se déversant au coussin lingual dans un sourire se voit savourée, émeraude s'illuminant d'une étincelle nouvelle à l'entendre lui proposer d'être son heroïne. Abreuvez-moi cher ange de vos vices, de ce qu'une mascarade ne vous fera jamais perdre, continuez à me démontrer que c'est bien le souffle chaud d'une gueule maculée de crocs qui se cache sous la blanche pureté de votre costume.
    Sourire fin s'étire quand le regard chlorophylle parcourent les lignes du gage pour revenir au pupilles claires capturées un court instant, juste quelques secondes, rendant à son propriétaire le parchemin.
      Si je puis être altesse de vos désirs et voir voir à réaliser ce vice de manière délectable, ce sera avec plaisir.

    Fugacement les yeux virent de bord pour surveiller du coin de l'oeil l'agitation non loin d'elle, et le regard d'un discret signe de tête invite Bertrand à surveiller quand déjà le poids des vairons se pose sur ses épaules, nul besoin d'explication mais....
    Le prénom résonne "Grégoire" et le pas s'approche, main libre se posant sur l'épaule droite du probable loup déguisé en agneau pour venir murmurer subtilement.
      Il n'est pas précisé quoi, peut-être cela sera t-il associé à qui, fermez les yeux et imaginez... Grégoire...
      Et vous êtes un mystère qu'il me plait de nourrir encore un peu, s'offrir trop vite en serait dommage.
      Nous savons tout deux quel plaisir provoque le jeu et la frustration jusqu'à l'extase de la découverte.

    Sourire d'une bouche effleurant la joue masculine au retrait de la rose, duo jumeaux d'émeraudes se croisant cette fois pleinement sans qu'Elle ne l'informe de ce qui était désormais certitude, l'attrait du jeu était de leur relation et continuerait de l'être, sans le piment, le conquérant s'éteint et l'intérêt tout autant la rose le savait, même si excès d'épices apportait résultat similaire, ni trop peu ni pas assez, un dosage tout en subtilité.
      Il va hélàs me falloir vous délaisser un temps, il semble que ma pr....

    Le visage se tourne vivement au bruit annonçant un poing ayant trouvé cible craquante, émeraudes parcourant une assemblée semblant relativement stoïque face à tout ceci. Mais personne ne hurle, personne ne crie et le reste...
      Mille excuses Grégoire.

~~Grand Salon~~ Elle/Etienne/Monty/Soare/Jehan/Helvatia
    Sans attendre, le pas glisse, saluant d'une légère inclinaison en respect à l'héritier, avant de poursuivre en direction de l'esclandre, qui n'en a pas encore trop la tonalité jusque là, mais où la rose n'a nul doute de l'implication, d'une façon ou d'une autre, de son androgyne favori. Monty bon sang...
    Observation faite, rapide, la florale approchant ne s'attardera pas plus que nécessaire pour voir qu'Etienne n'avait rien, hormis peut-être égo froissé et mâchoire à bleuir. Alors la sylphide reste en retrait, présente au besoin, renfort numéraire, somme toute contestable si on allait dans le rapport de force, n'ayant cependant nulle envie de se prendre un mauvais coup perdu, Le Ligny venait d'en faire les frais, qu'il poursuive dans cett voie, la florale elle... hum, compterait les points ? Ou les poings aussi.
    Et répit se faisant, pour combien de temps restant la donnée aléatoire, émeraudes se portent alors sur le rabatteur signalé plu tôt, impliqué ou pas dans tout ça, bonne question et vient le tour de la porcelaine, qui semblait avoir été prise d'une berlue à voir Montparnasse.
    Et oui, ça surprenait de voir un pendu vivant, l'épineuse en avait fait les frais, au réveil, ce qui avait tout de flippant, mais à ce point tout de même, fallait pas pousser non plus, la demoiselle à la peau de lait en faisait un peu beaucoup au goût d'Elle.

    Mais que voulez-vous quand on a pas tous les éléments... On suppute, on déduit, pas toujours à juste titre. Quoique en même temps...
    La donne eut-elle été différente en les ayant ? Peut-être, peut-être pas...
    Mystère....


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Merci JDMonty
Foulques_de_malemort
[Grand Salon - avec Elle]

La vie est un jeu. Et si le jeu est un plaisir, alors la vie devient un plaisir insatiable.

Chaque mouvement, chaque murmure, chaque effleurement deviennent un instant précis de cette joute. Provocation, palpitation, excitation, victoire ou même défaite, tout n’est plus qu’une immense partie d’échec dont les règles fluctuent selon les passions et les désirs de chacun. Et la partie était lancé avec la florale, parfaite partenaire, envoûteuse au multiple masque connaissant le loup autant qu’il pouvait la connaître. Et il n’y avait pas à en douter qu’elle percerait le mystère bien plus rapidement qu’il pouvait le souhaiter, mais ouvrez la porte au jeu et vous en apprendrez bien plus sur ceux qui y participent. La promesse sera toujours présente, celle de percer l’âme et le cœur de la belle, non pas dans le désir d’un amour et d’une passion éphémère, mais pour briser l’armure, pénétrée la chair et gagner l’aveu de la défaite. Faire sombrer l’autre, drôle de jeu, et pourtant une flamme incandescente entre les deux êtres.

Si pour l’heure, le masque se garde, il se joue du moindre détail. Du verre qu’il n’avait pas proposé, devenant impardonnable, se jouant du doute du rôle de la Rose en cette soirée. Pour l’inconnu, comment savoir si elle était galante ou cliente ? Mais l’erreur ne s’oublie pas, quand l’arrogance et l’orgueil est une seconde nature, quand l’assurance et les certitudes sont une partie entière de vous, comment éteindre les brûlures des lèvres se jouant des verbes et de la verve. On détourne, on amène le regard en une autre direction, différence entre les mots qui s’envolent et du corps qui s’enterre dans la timidité. Un regard et une parole.

Voyez comme le monde est étrange. Une démone envoûtante pardonnant à un ange immaculé.
Me voilà, dès mes premiers pas dans ce lieu, avec une dette. Espérons que vous ne provoquiez pas ma chute, mon cœur en serait meurtri.


Ou pas ! Mais ange d’une nuit, ange de la nuit, il se devait de parfaire chacun de ses mouvements, de ses pas et de ses mots. Jouons, maintenant que les offrandes des certitudes sont faites… Non pas encore, laissons le doute se muer en certitude, car entre les doigts du loup, une cartouche se devait d’être offerte. Les émeraudes suivent les mouvements de la damoiselle, les mains d’Elle amenant le breuvage jusqu’à ses lèvres. Soyons franc, la belle avait cette force de muer le moindre mouvement en un délice sensuel. La commissure des lèvres se relève en un sourire, si léger qu’à peine perceptible – sauf si on y porte attention naturellement. Mais jouons encore un peu, juste un tout petit peu.

Action. Doute devenant certitude. Le Prince en était sûr aux mots même user à son premier murmure. Maintenant que la certitude semblait présente, le prince laissa glisser quelques doigts sur le haut de son costume, ouvrant quelques boutons pour offrir une vue sur le haut de torse - mimant un petit coup de chaleur. Étrange ? Pas vraiment, car en vérité, il y manquait un objet de choix, un pendentif était absent, et là… Il était sûr de refaire naître un peu de doute dans l’esprit de la Rose – enfin… Il l’espérait. Et quand elle s’approche de lui, le Prince retient de peu sa respiration. Pourquoi ? Mais pour que le visage vire légèrement au rouge. Simulez la timidité, la crainte, il fallait y penser ! Mais n’oublions pas la petite couche supplémentaire, c’est avec un léger bégaiement que le Prince répond.

Je je .. Oui … je .. n’y avais … enfin si … un peu … mais pas du tout … enfin pensée.


Mais point le temps de continuer la joute, le jeu vire au calvaire, pour l’heure le loup n’avait porté qu’une attention secondaire au monde qui les entourait, voilà le plaisir d’un jeu, mais ennuyant quand celui-ci se retrouve étouffé. Et au dernier mot de Rose, il ne peut qu’incliner la tête à son attention. Légère frustration. Légère… Lui. D’abord figé, puis la tête se penche légèrement de côté, il le détaille, il le lorgne, il ne le quitte pas des yeux… Lui. Un rire. Si le prince s’était trouvé seul, c’est sans aucun doute un rire à l’éclat qui se serait échappé de ses lèvres, de sa gorge, de son ventre. Pourquoi ne s’en était-il pas douté ? Il y était, il avait vu la corde, il avait vu le corps… Lui. Il était vivant, cette racaille avait réussi à tromper la mort, à disparaître des radars. Il était parvenu à se faire oublier et le voilà ce soir, au cœur même de l’Aphrodite. Un rire.


[Grand Salon - avec Raquel, Vladimir, Nejma]

Nul besoin de rejoindre le petit groupe qui animait cette soirée d’un autre vice que la luxure… Dommage… Un regard qui balaie les lieux. Si sa sœur était là, une autre femme ne devait pas être loin. L’Andalouse. Grande, Brune, et une peau halée. Cible trouvée. Le loup posé son verre sur le comptoir, avant de demander au barman de lui amener une bouteille et deux verres en direction d’une table qu’il désigne du menton. Un petit sourire, quelques écus, et voilà l’ange immaculé s’approche d’une table, de s’installer dans le divan et de… Ne rien dire et ne rien faire.

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Agnes.de.sorel
[Grand salon – Agnès/Prudence puis avec Lirian]

Agnès rappelle-moi ci, rappelle-moi ça. Gnagnagni, gnagnagna. A croire l'attitude des deux jeunes Sorel, Prudence était l'aînée et Agnès la cadette. Nanmého. Il lui fallait bien donner quelques conseils tout de même pour cette soirée de débauche et de luxure. Enfin. Une réplique allait tout droit sortir de la bouche de la brune aux yeux verts lorsqu'elles furent interrompues par un homme. Un inconnu. En même temps, en venant à deux dans un nouvel endroit. Il fallait bien s'attendre à faire des rencontres.

Permettez-moi de vous escorter jusqu'au grand salon, et de vous souhaiter la bienvenue en ce temple de la luxure et des vices, réservé ce soir aux anges et aux démons. Souhaiteriez-vous plonger l'une de vos charmantes mains en ses jarres, afin d'en extirper un gage ? Vous pouvez aussi si l'envie vous prend, élaborer vous même un gage, il vous suffit de l'écrire sur un de ces petits vélins mis à votre disposition et de les remettre à l'une des servantes qui les portera à la connaissance des gérants ou du propriétaire des lieux. Je suis Lirian, l'un des Galants.

Plissant des yeux pour détailler l'homme afin d'analyser les possibles soucis qu'elles pourraient rencontrer, Agnès acquisait vers Prudence de sa "permission" de suivre Lirian. Ainsi, était celui qui se présentait à elles.

" _ Je suis Agnès et voici Prudence. Nous nous déplacerons à deux pour cette soirée."

En gros, elle expliquait même si elle n'était pas sûre d'être comprise en ce sens. Que les Sorel se déplaçaient en bande et qu'il n'était pas question dans choper une dans un coin. Laissant la plus diplomate des deux prendre la suite des choses en main, la Sorel aînée se contentait de suivre les deux jusqu'au grand salon.
Ou bien évidemment Prudence ne se le fit pas dire deux fois et décida de plonger la main pour avoir un gage. Punaise. Si la cadette Sorel avait autant d'audace, elle passerait pour qui à refuser de jouer le jeu. Pourtant, la prudence pour ainsi dire, était souvent de mise sur les champs de bataille. Il ne fallait pas foncer tête baisé. Punaise.
Sa cousine l'incita à plonger sa main à son tour afin d'obtenir un gage. Punaise bis.
Ne regardant pas tout de suite ce qu'elle allait devoir faire. Elle se contenta une fois de plus de répondre à Prudence.


Bon nombre de personnes ont joué le jeu du costume en fonction du thème. Que de belles paires... d'ailes.

"_ La dernière fois que j'ai voulu jouer le jeu et que je me suis ramenée à un bal avec un masque, on m'a méchamment regardé de travers. Alors, si je ne peux pas jouer au chevalier ce soir, pas question que je me tape des ailes."

Comment ça elle était grognon ? Pas du tout. Déjà qu'elle plongeait la main dans une jarre pour obtenir un gage qui allait surement lui apporter des ennuis, manquerait plus qu'on lui colle une paire d'aile dans le dos. Ses ailes à elle, c'était des armes tranchantes. Bon, c'était quoi son gage ?
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--Persephone_
[Près de la Jarre en compagnie d'Etienne puis ..seule]


Visage intrigué s'affiche devant le regard tout aussi étonné de la rousse. Tandis qu'azur se plissent et se portent sur la source du bruit pour ensuite écouter le De Ligny tout en cherchant à comprendre ce qu'il se passe.

Léger mouvement de tête en signe d'acquiescement et la jeune femme le laisse s'éloigner.

Elle n'aime pas les disputes, tout au moins quand ça ne la concerne pas. Elle ne compte plus le nombre de combats qu'elle a mené et surtout gagné. La victoire quelque soit le prix à payer est une jouissance à elle toute seule et l'Incendiaire aime jouir.

Laissant le groupe faire ce qu'il a à faire, c'est avec nonchalance qu'elle rejoint le bar et demande un verre. Liqueur de cerise est versée devant elle avant qu'elle ne prenne la gourmandise car elle en est une assurément. Rapide coup d'oeil et un sofa non loin de L'enfumée est rejoint. C'est ici qu'elle contemplera la salle et si l'envie lui prenait de voyager un peu, elle n'aurait qu'à pousser la porte juste à ses cotés.

Verre porté aux lippes pour y goûter le breuvage sucrée. Instant angélique où la démone sourit aux anges. Ravie.
Nejma
    [ Grand Salon - Raquel / chat gras / Nej ]


Chaton, ou corbeau. La curiosité de l'égyptienne était éveillée, si elle ne décelait aucune velléité lubrique à son égard, il ondoyait d'une présence et d'un charme indéniable. Le genre d'hommes à pouvoir faire tourner des têtes et emballer par simple jeu, juste le plaisir de la chasse. D'un mouvement gracieux faisant voleter ses voiles satinés tranchant avec son teint sombre , elle reprit une gorgée d'ambre.

Chaton pour votre royale compagne du soir, ou corbeau. L'un semble inoffensif, dompté, comparé à l'autre, sauvage. Je gage que vous préfériez qu'on vous voie en corbeau. Noires ailes, noires nouvelles, dit-on parfois. Êtes vous un oiseau de mauvais augure?

Attendant la réponse, elle capta dans son champs de vision comme des mouvements qui l'intriguaient et pour tout dire l'inquiétaient un peu. L'ange elfe emmenée par Montparnasse, puis des tensions au sein d'un autre groupe, autour d'une dame. Puis la bagarre, ce qui la crispa immédiatement, lui rappelant de mauvais souvenirs. Puis revenant à son groupe, elle n'avait pas oublié sa curiosité, elle eut comme un petit sourire d'excuse. Elle sourit au nouveau venu, qui s'était assis nonchalamment sur le divan à côté d'eux, avec toute la grâce d'un chasseur en quête de proie, observant avant d'esquisser le moindre geste.

Souhaitez vous vous essayer au jeu des gages ce soir, en ma compagnie? Petit sourire engageant sur le minois Egyptien, elle se tourna également vers Raquel,et "grégoire" restée coite durant l'échange. Elle sourit à la jeune femme, espérant qu'elle se prenne au jeu et passe une bonne soirée.
Alaynna
{ - Grand Salon, en divers endroits. - }

L'homme est verni, et se retrouve avec main et épaule charitables réunies. Ce doit être son jour de chance, assurément.

Glaciers experts se posent sur la tenue lunaire d'argent que porte la demoiselle masquée, à l'épaule charitable. Sans doute, elle aussi, une fervente admiratrice de l'Astre Lunaire, comme moi.
Bien que ma préférence aille à la Lune Noire, plus sombre, plus mystique, plus ténébreuse. Et ce n'est que lorsque Lune d'Argent prononce le mot "duc" que mon esprit semble sortir des limbes pour se souvenir de l'endroit où j'ai bien pu apercevoir cette silhouette. Un dédale de couloirs et de bureaux dans un château d'Alençon.

L'instinct d'un regard au creux de ma nuque et tête se meut, découvrant un Griffé qui s'en prend une. Glaciers s'en glissent sur la scène, iris pâles se rassurant vite à voir Etienne grandiose, garder son calme. C'est que pour l'avoir vu dans la fosse aux lions, en pleine rixe, je sais de quoi il est capable. Oh si. Je ne le sais que trop !

Mais déjà, servante se faufile pour me glisser que Monsieur de Ligny a donné l'ordre d'aller s'occuper d'une jeune femme qui semble se trouver mal.

Je sais bien - et pour cause ! - que je n'ai pas pour habitude d'obtempérer aux ordres d'un Griffé, ces derniers temps, mais là, il ne s'agit pas d'un ordre privé, mais bel et bien en rapport avec ma fonction en ces lieux.
Médecin s'excuse donc d'un léger sourire, remettant la coupe entre les mains de la Lune d'argent, avant de s'avancer vers le petit attroupement qui s'est formé.

Mon premier réflexe est néanmoins de m'arrêter près d'Etienne et de saisir sa mâchoire entre mes doigts, laissant ceux-ci glisser et palper, rapidement, afin de m'assurer que nulle fracture n'est à déplorer. Rassurée sur ce fait, machoire se voit délicatement rendue et je lui glisse à voix basse, de manière à n'être entendue que de lui

" - Passe me voir plus tard, que je m'assure plus avant que rien n'est brisé, et que je te donne de quoi soulager l'oedème qui ne manquera pas de se former."

Un pas de fait en la direction d'un Griffé, et pour une fois, Lionne n'a pas sorti les griffes, ni même montré les crocs. Puisqu'il y a mis du sien en début de soirée, j'en fais de même, à ma façon.
Florale s'en est rejointe, et regard s'en est porté sur un couple dont il semblerait que rouquine soit la demoiselle en détresse. L'idéal serait de la faire asseoir dans un endroit plus au calme, mais médecin n'est pas du genre à s'imposer, sauf pour urgence vitale, et il semble que le pronostic vital de rouquine ne soit pas engagé. Néanmoins, je reste prête à toute éventualité.

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Soare
[Grand Salon - Jehan / Monty / Helvi et ses amis]

Fierté et provocation, 2 ingrédients qui peuvent faire boum et provoquer des dégâts collatéraux. Helvi en subit donc les frais sans qu'il s'en inquiète, obnubilé par le barbu qui le maintient. Peut-il seulement faire encore attention ? La prévenance à son égard a disparut au moment même où son bûcheron a fait son apparition pour venir le provoquer. Cependant qui de lui ou d'elle est fautif ? Elle n'était pas obligée de le rejoindre et si elle ne l'avait pas fait, jamais bras protecteur aurait enlacé sa taille, jamais homme n'aurait décidé de jouer les gros bras et jamais il n'aurait eu ses mots à son égard.

La faute en revient donc à Helvi qui peut bien faire la souffrante pour détourner l'attention, n'en reste pas moins responsable. CQFD.
De toute façon tout le monde sait que les femmes sont responsables de tous les maux. N'est-ce pas une de ces diablesses qui sous la pluie, un soir de novembre, avait ouvert la boîte de Pendore ? Bâtard, connard, crevard, Soare était déjà bien gratiné mais depuis 1 mois il se surpassait.

Relâché sans délicatesse, le brun prend le temps de remettre en place sa chemise tout en hochant la tête vers son ami. Monty est-il fier de lui ? Il lui a dit de ne pas taper, de ne pas faire de scandale et il n'a rien fait de tout ceci alors que c'est pourtant pas l'envie qui lui avait manqué. Comme quoi des fois, il sait écouter le bougre...et même entendre une amie prononcer le nom de son acolyte. Sourcils se froncent avant que regard interrogateur se pose sur son Vaillant Chevalier. Qu'est-ce qu'il avait encore fait ?


Et c'est toi qui m'dis d'rester tranquille...

Sourire en coin se dessine jusqu'à ce que nouvelle menace ne tonne mais vers son pote cette fois. Sérieusement il va vouloir se faire tous les mecs du salon celui-là ? Et parce qu'amitié vaudra toujours plus qu'un jupon, les poings se serrent et les appuis s'encrent dans le sol sans qu'il cherche à comprendre le pourquoi du comment.

Edit de la fin pour jd Jehan.

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Une idée de RP mais pas de lieu RP pour le faire ? Cliquez ici.
Lanonyme
[Avec Alaynna dans le grand salon.]

Ce soir, il resterait à sa place. Ce soir, il laisserait une Florale loin de lui, de son corps, de ses mains, de sa bouche. Ce soir, il n'irait pas lui dire qu'elle était belle, qu'elle était sublime. Il ne lui dirait pas non plus qu'elle lui manquait parfois. Il observa les mains de son Médecin personnel qui tremblèrent légèrement, fronçant quelque peu les sourcils et de détourner un poil le visage pour regarder dans la même direction que Alaynna l'avait fait deux secondes avant. L'autre. Ce n'était que lui qu'il avait vu alors qu'il se demandait ce qui pouvait la rendre nerveuse à ce point. Un pari avait-elle dit. Un pari qu'elle honorait alors qu'elle n'allait plus tarder à enfanter leurs progénitures. Il ne dit rien, ne souffla rien mais n'en pensa pas moins. Ces petits mouflets auraient droit au père tyrannique et certainement à la mère tendre qu'il apprenait à connaître au fil des jours.
Une sainte. Cette femme était bornée, parfois diabolique, énervante mais tellement le cœur sur la main. Elle l'avait veillée tellement de fois ce dernier mois, faisant attention à tous ses moindres faits et gestes, prenant le temps de fermer à clefs tout produit corrosif dont il aurait pu s'éprendre pour disparaître. Mais à chaque fois. A chaque fois oui, elle était là pour le rattraper in extremis, le gardant au bord du gouffre quand celui-ci l'appelait fortement. Il n'allait pas mieux. Il avait juste compris que cela ne servait à rien. Et, depuis quelques jours, Adryan était bien loin de ses pensées.

Elle en était certaine. Comment ne pas sourire en coin à ce petit bout de femme intransigeant. Rien encore ne sortit de sa bouche, se laissant distraire par ces quelques mots. Et le menton de l'Italienne montra la direction de la Châtine choyée tant de fois. Elle était belle. Mon Dieu qu'elle était belle. Ses cheveux tombaient dans son dos. Il aimait la voir ainsi. Il adorait la voir ainsi. Une femme déployée, dans une robe noire à souhait, rare comme la rose noire. Rare était la femme parfaite quand il la regardait avec ce vert tendre qui ne souhaitait s'engouffrer dans le sien. Et de l'admirer sourire face à cet homme, l'air de ne se préoccuper que de la soirée quand, certainement, il devait être le cadet de ses soucis. Et quand Alaynna lui souffla d'aller lui parler, un simple non de la tête fût répondu. Non. Pas maintenant. Pas ici. Pas ce soir. Lui laisser passer une bonne soirée, qu'elle soit la galante rêvée que l'autre aimait voir dans son établissement. Et de repenser à cette lettre. Il ne voulait pas être le destructeur de ce Noël qui pourrait lui donner ce goût amer de le voir. Destructeur oui. L'avait-t'elle inscrit. Il l'observa quelques secondes, se sentant exclu. Il se demandait à cet instant précis si, finalement, est-ce lui qui était si destructeur que cela quand il avait tenté de se confier une fois sur un passé douloureux, lui raconter ce qui était arriver par jalousie et envie ou, si ce n'était que elle qui restait dans un silence immuable. Ce n'était plus de la colère qui se dégageait, ce n'était que cette déception de constater ô combien Rose lui en voulait alors que le retour n'était qu'infime de sa part. Donner. Donner encore. Pour ne recevoir qu'une fraction de ce qui pouvait être tendu à son encontre. Certainement que cette missive avait changé beaucoup de choses. Merci Rose.

Il n'eut pas le temps de répondre à l'Italienne que déjà, des cris d'hommes se laissaient entendre, diffusant une colère perceptible quand il regarda dans leur direction et laissant partir Alaynna qui s'arrêta devant.....Non....Sabaude. depuis combien de temps il ne l'avait pas vu. Des années. Une certaine nostalgie qui se montra, rappelant l'ancienne Aphrodite. Et de repenser à la dernière fois qu'il l'avait vu. C'était quand déjà....Ah ouais. Lors d'une réunion initiée par Axelle, y avait encore Alphonse et aussi.....Merde. Adryan. Il revenait lui. Dans sa tête. Ses pensées. Dans ce carde qui avait bien trop saigné. Vague à l'âme qui se pointa. Une jeune femme rousse qui devenait pâle. Un coup de poing que l'autre prit dans la gueule. Bien fait. Alaynna qui se précipita pour voir s'il n'était pas abîmé. 'Tain Alaynna, il te mérite pas. Et une Rose au milieu de tout ça. Il aurait du réagir. Oui il aurait pu. Mais non. Il n'était pas censé être ici ce soir. La soirée venait d'être gâchée par le retour d'un Désert aride qu'il essayait de se défaire sans vraiment y parvenir. Il déposa ses verts sur la seule femme qui comptait réellement juste à ce moment-là. Il aurait tellement aimé croiser son regard pour tenter de l'enlever. Était-ce réellement ce qu'il fallait.

Il prit la direction de la sortie. La mine déconfite. Il quittait tout cela ce soir. Eux. L'autre. Elle. Il passa devant Bertrand, inclina la tête pour le saluer, gardant les mains dans ses poches. Il était tant de rentrer.
Sabaude
[Grand Salon, proche de la communication avec les jardins - Alaynna, puis Melissandre ]

Toquez à l’huis, on vous ouvrira peut-être ; tapotez l’épaule du Duc de Messey, et il soumettra le geste à tant de paramètres qu’il vous faudra attendre ce qu’il faut de temps pour vous demander si vous n’avez pas commis une maladresse pouvant entrainer un incident fâcheux. Fidèle à cette bonne humeur qui n’avait eu de cesses ces derniers mois de se dissimuler dans l’ombre des siennes, Sabaude partagea la naissance d’un sourire avec celle qui tenait la coupe aux reflets de laquelle son regard échappa pour découvrir un visage dont il n’aurait su dire s’il l’avait déjà vu.

Dois-je considérer comme acquis le breuvage, la main qui me le présente, ou votre personne ? égraina-t-il la question au rythme lent auquel ses doigts se posèrent contre le poignet gracile et effleurèrent le dos du membre porteur jusqu’à se refermer sur un déplacement d’air.

Ses prunelles n’avaient encore remonté le courant jusqu’à la source que déjà celui-ci s’était divisé. Des notes fraiches ourlaient ses oreilles d’une délectable hardiesse. Une colline opaline invitait à y allonger une rêverie luxurieuse.
Des talons qui se tournent, les prémices d’une charité qui s’éloignent, et Sabaude leva le nez sur un départ et une arrivée. Jais appuyés aux reins de sa première bienfaitrice, il laissa la promesse muette de lui demander son nom, faire son nid dans un coin de sa mémoire.

Loup ne saurait tromper Renard. Ce dernier laissa au masque le soin de lui exposer ce que d’honorables heures partagées ne pouvaient dissimuler : une voix, un port altier, des courbes et un délié. La présence de la jeune femme en ce lieu agrandit son sourire, et l’absence vespérale de sa retenue, captive de sa dégustation de vins encore jeune à sa gorge, l’engagea à laisser couler dans ses veines le thème de la soirée. Démon, il se glissa derrière Melissandre, silhouette mince semblant proposer à la Lune argentée de la plonger dans l’obscurité.


Je vous renvoie la question, princesse.

Il éloigna ses lèvres d’une chevelure et d’un lobe princiers, tandis que deux pouces posés à la naissance d’une nuque malemort, devenaient la distance provisoirement établie entre son corps et celui de l’ancien membre du Parlement.

Acceptez de me guider au cours de cette soirée, et je me ferai prince aussi charmant que possible. Il y a bien des visages que je ne reconnais pas, et certainement moult savoureux secrets qui n’en sont plus vraiment, à me partager. Que faut-il faire et savoir pour profiter de la soirée ? laissa-t-il les mots remonter une joue au teint velouté sous l’accessoire dissimulateur.
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Montparnasse.
      [Grand Salon avec : Soare, Jehan, Hel, Elle, Étienne, Alaynna, Amelianne, Annonyme - en espérant avoir oublié personne]


    Bon, bon, bon. Par où on commence ? Par le commencent, c'est un bon début non ?
    Au coeur du grand salon, un bordel sans nom provoquer par un seul homme Montparnasse. Et c'est là que trois choix s'offre à vous, soit vous vous dites : "ah ouais la classe quand même, il est fort en pomme ce con" , soit vous protestez en jugeant inacceptable que le mérite de cette animation fortuite lui revienne entièrement et qu'il n'est qu'en partie responsable de ce merdier, soit vous vous dites : "L'enculé, il nous pourris notre soirée". Notez que chacun de ces choix offrent divers niveau de vulgarité, même si tous partage ce language fleurie. Parce que oui, la vulgarité devient parfois un besoin. Et, au vue du capharnaüm qui règne à quelques mètres du galant, celle ci devient vitale.

    Concentrant nous un instant sur l'enchaînement des actions. D'abord un galant prévenant, qui tente tant bien que mal d'apaiser un géant bien décidé à manger un rabatteur simplement en visite de vieilles connaissances. Puis une rousse, compagne d'un géant, humilié et prise de force au milieu d'une ruelle passante par le galant prévenant quelques jours plus tôt, et qui à la (mauvaise) surprise de voir son bourreau devant elle, dans ce lieu où la distraction seule est recherché. Rousse s'évanouit. Rabatteur est relâché. Haine est à présent dirigé vers la gueule d'amour du brun, qui est soudain pris à partie par une femme enceinte dont il a été pendant quelques temps le compagnon et qui a trouvé que c'était une super idée de demander des comptes en plein milieu d'une baguare... Directeur s'ajoute à cette scène déjà accadabrandesque et se mange le deuxième coup de poing dans la gueule. Bien fait. Le premier s'étant bien évidemment terminé dans la mâchoire de Montparnasse otant ainsi de ses lèvres la non-réponse qu'il comptait faire à Amelianne et par la même occasion la non-invitation pour elle d'aller s'occuper de son cul - qui à d'ailleurs fort grossie - auprès de son elfe des bois de compagnon. Montparnasse, sonné, vascille tandis que médecin, enceinte également, accourt au côté du directeur et que Gérante se fait discrète mais présente.

    Les calculs sont bien plus simples pour Montparnasse que pour Kevin. Un géant veut le tuer immédiatement. Un directeur voudra le tuer dans quelques heures. Il inspire le dégoût pour deux femmes enceintes, bien qu'il l'ignore encore pour Alaynna, et son ancien compagnon de jeu à clairement le même niveau de contrôle qu'une huitre échoué sur une plage si la situation dégénére. Dans ces cas là une seule et unique solution s'impose.
    Disparaître avant que ça ne s'envenime et qu'il gise sans vie au milieu du Grand Salon. Pour sûr la soirée serait mémorable ,mais il n'est pas certain de pouvoir échappé à la mort deux fois dans la même année.

    Petit regard est jeté à Elle. Regard ou on ne lit, ni la peur, ni les regrets, seulement un "désolé" silencieux car il sait déjà que faute de l'un se répercutera sur l'autre.

    Jehan vaut environ trois Montparnasse sur le plan physique. Étienne doit valoir deux Montparnasse et Soare un Montparnasse et demi. Idée de se servir d'une femme enceinte comme bouclier prend le temps de traverser son esprit tandis qu'il se demande comment une foutu pute rousse devient cliente à l'Aphrodite. Avouez que le risque de la revoir ici était faible !

    Et dans un élan de courage ultime, il fuit...

    Pour le bien de la soirée il va s'en dire. Pas par lâcheté évidemment.

    Chemin est pris en direction de l'enfumé dans l'espoir de disparaitre par la porte dérobé et de pouvoir gagner l'extérieur. Y arrivera t'il avant que la furie du Jehan ne lui tombe dessus ? Annonyme aux émeraudes est bousculé dans sa hâte sans qu'excuse ne sortent de sa mâchoire douloureuse. Il a pas le temps pour ces conneries.

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