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[RP] Même le diable fut un ange... (soirée Décembre 1467)

Eva.de.sparte
[Grand Salon, à proximité du bar avec Nicolas]


Un frisson était venu me parcourir alors que ses doigts s'étaient posés sur ma cuisse pour l’effleurer de douces caresses, c'est qu'il trichait mon blond et brûlait les étapes! Je l'avais pourtant laissé faire comme si de rien n'était tout en tentant de rester concentré sur la discussion, gardant mes ambres posés sur lui. Le feu m'était monter aux joues alors qu'il s'était penché vers moi et que sa main avait légèrement forcé mes cuisses à s'écarter, d'un geste franc et habille comme s'il était coutumier de la chose. J'avais jeté un bref coup d’œil autour de nous, m'assurant que personne ne pouvait rien voir, c'était bien la première fois qu'il pouvait avoir une telle aptitude avec moi en présence d'autres personnes, je devais bien avouer que je trouvais çà plutôt excitant au demeurant, regrettant même qu'il s'en écarte si rapidement mais cela me permit au moins de me reconcentrer complètement, malgré l'insistance de son regard

Ah oui des gages vous dîtes?


J'avais affiché une petite moue du coup. Premièrement parce qu'il me mettait clairement au défi d'aller piocher un petit billet afin de me prêter au jeu et que je me voyais déjà tirer le pire gage de la soirée, ensuite parce qu'il aurait son verre, je m'étais prise un peu moi-même au piège! Surtout qu'il en avait pioché un lui!

Évidemment, mes traits n'en montraient rien, au contraire même, je lui avais adressé un sourire puis sans rien ajouté, je m'étais levé après avoir pris soin de remettre de l'ordre à ma robe et m'étais dirigé vers la jarre en question pour en tirer un gage, le billet avait été glissé dans mon décolleté en même temps que mes grands yeux lumineux s'étaient Porter sur lui puis, je m'étais dirigé vers le bar afin de nous prendre un verre , réalisant que je ne lui avais pas demandé ce qu'il souhaitait boire, j'avais opté pour deux verres de whisky et m'étais redirigé vers notre table tout en grâce, m'était penchée afin d'y déposer les deux verres et profiter de la position pour déposer un baiser dans son cou avant de lui murmurer quelques mots à l'oreille, lui présentant le rangement du gage devant les yeux.


Vous regardez pour moi?



je veux bien un gage. merci!

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Soare
[ En direction de la sortie - avec une bonne moitié des présents mais surtout derrière le cul de Montparnasse et Jehan]

Un pain au copain, un pain à un illustre inconnu -pour le moment- venu écouter aux portes et voila que Monty fuit. Putain de merdasse. Un regard noir est balancé à Helvi, du moins s'il lui était possible de faire plus noir que noir.

Au moins baiser t'auras servit à t'trouver un Duc, t'auras pas écarté les cuisses pour rien. T'es fière d'toi ?

Il lui aurait bien craché aux pieds mais par respect pour les lieux et les proprio il se retient de justesse, préférant tourner les talons pour partir au cul du barbu. Il risque de se faire démonter, c'est un fait qu'il a bien prit en considération, seulement s'il considère toujours la rousse comme la première responsable de ce bordel, Monty se fait quand même pourchasser à cause de lui. Après tout si le duc n'avait pas décidé de lui tomber dessus, Montparnasse ne se serait jamais approché, Helvalia n'aurait pas changé de couleur en le voyant et tout serait déjà rentré dans l'ordre. Ou pas mais on va arrêter d'extrapoler.

Bref pour venir en aide au poto, il faut courir, suivre la voix qui hurle sa menace, la rattraper et bim ! Bourrinage en règle contre un mur pour faire changer de trajectoire le colosse et bim ! Crochet du droit pour le désorienter. La main déjà bien écorchée aux phalanges suite à un règlement de compte avec beau-papa quelques jours avant, se rappelle à son bon souvenir en déclenchant une sacré douleur mais tant pis, il verrait plus tard pour se faire soigner du moins s'il ressort vivant de là...

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Une idée de RP mais pas de lieu RP pour le faire ? Cliquez ici.
Melissandre_malemort
[Grand Salon puis Vase aux milles gages. Mélissandre - Sabaude. The Show Must Go On.]



Agnelle s'agite, comme égarée au plus profond de la nuit, isolée d'un troupeau qui pourtant ne paisse pas trop loin d'elle. Elle s'offrait aux crocs des loups avec une constance étourdissante depuis son éclosion, cinq ans plus tôt, mais jamais elle n'avait soupçonné chez le respectable Duc de Messey ce faciès fripon qu'elle sent sourire presque contre sa peau blanche. Diable à la souffle aviné, mais susurre qu'anonymat ne l'est pas tant juste au lobe de son oreille, faisant cascader du derme à ses reins nouvelle salve d'inavouables frissons.

L'Aphrodite est un écrin qui vous plonge dans lascive torpeur. Il y règne un parfum d'encens, d'épice et de stupre qui enivre et désinhibe, d'autant quand le vice succède à une trop longue vertu. Lune est grisée par l'audace alentour, et elle dont on vante la lunaire féminité se révèle ici encline à nicher contre le torse ducal dos dénudé mais ailé d'angélisme. Les hanches sveltes se pressent contre les cuisses de Sabaude et le minois à demi dévoilé se reverse sur une épaule pour susurrer réponse à l'angle d'une mâchoire joliment découpée. Si Royale Galante elle doit incarner, Putain Royale sera dignement interprétée.

- Monsieur le duc n'est point sans savoir qu'il lui faudra commencer par tirer un gage, afin que nous découvrions ensemble quelle voie vous devrez emprunter.

Blanche menotte abandonne son giron pour chercher dans son dos étoffe masculine à laquelle elle crochète ses doigts pour tirer à sa suite Proie désignée. Et lune se faufile, Renard à sa suite, frôlant les rives d'un drame auquel elle n'entend rien, sinon que Montparnasse leur coupe la route en fuyant, et qu'à sa suite deux hommes se précipitent. A hauteur du Prince des Galants qui se tient la mâchoire, beautés s'agitent comme chatoyantes abeilles, et Malemort s'avise de Vladimir qu'elle espère en bonne santé. Le voici au bras de la Nubienne, canaille sourire accroché aux lèvres. Raquel, enfin, à qui son frère chantonne éternelle berceuse de séducteur patentée.

- Il me semble, Monsieur le Duc, que l'agitation environnante n'est point de celles que vous recherchiez en venant. Espérons que vous tiriez un gage digne de nous distraire tous deux de cette triste affaire.. Encore que je puis vous glisser celui de mon précédent cavalier. Figurez vous que je devais l'attacher et en faire mon obligé.

Tout en parlant, minuscule créature s'étire. Ses talons quittent le sol, puis la plante de ses pieds, et c'est enfin sur la pointe de ses orteils que Princesse s'accapare ducale attention, escaladant à deux paumes câlines le buste jusqu'à ses épaules. Minois glisse dans le cou du renard et phrase se termine à même le creux d'une oreille sur laquelle s'attarde petite bouche sucrée.



Petit édit pour vilaine répétition.

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Alaynna
{ - Grand Salon, et direction l'Enfumée- }


Que l'on se le tienne pour dit, si j'avais entendu la question du Duc à la chevelure ébouriffée, je lui aurai très certainement répondu que si ma personne est acquise à un Mort, main charitable pouvait quant à elle, lui être acquise pour la soirée voire même plus longtemps, quoique, il ne faut pas trop m'en demander non plus, quant à breuvage, il lui était évidemment tout acquis.
Seulement voilà, Lune d'Argent, d'un simple mot, a mis l'esprit italien en branle, et tout aussi charmant et distingué que semblait être cet homme à l'équilibre un brin précaire tout de même, mais au toucher délicat, car oui, italienne a tout de même senti quelques effleurements au niveau d'un poignet et d'une main, la brune s'en prend illico la tangente, sauvée sur le fil par l'ordre d'Etienne. Où comment éviter d'avoir à se présenter et devoir se payer la honte de la soirée et d'avoir à assumer une terrible erreur commise dans le passé et se remémorer qu'elle avait fortement déçu un Baron qu'elle appréciait pourtant fortement et dont elle avait été l'intendante. Bien que, si elle voulait être d'une mauvaise foi évidente, elle pourrait se dédouaner en disant que tout était de la faute de Niallan, venu la débusquer au beau milieu du patelin Alençonnais où elle se terrait depuis des mois à l'époque. Avec un peu de chance, il l'aurait déjà oubliée. Et si pas de chance, et bien elle lui dirait simplement la vérité, à ce petit démon de Duc, qui avait déboulé des jardins. Tiens d'ailleurs, comment avait-il pu passer par là, jardin étant privé et seulement mitoyen avec l'établissement de jeux situé juste à côté !
De toute façon, l'Italienne a un sérieux problème avec les barons. Pour ne pas dire, les nobles en général.
Kidnappée par un, elle a pris la poudre d'escampette en douce laissant le second se démerder et se trouver une remplaçante pour gérer ses terres, quand au troisième et dernier en date, non contente d'avoir trouvé en lui presqu'une âme soeur au vu des similitudes que la vie leur a fait vivre et subir, non contente que d'une vente équestre et d'une simple escorte ça ait viré à quelque chose de plus physique et passionnel, - un peu beaucoup par la faute d'Etienne et de la teneur de ses missives d'ailleurs , oui ! Tout à fait ! ; voilà que chacun avaient repris leurs routes, elle parce qu'il était temps d'arrêter les conneries et de montrer, enfin, un semblant d'obéissance à celui qui détenait le restant de ses plumes, - là encore quelle mauvaise foi quand Lionne connait pertinemment la véritable raison de son retour auprès du Lion, mais refuse de se l'avouer - ; quand Baron en question était très certainement déjà en train de succomber à quelques faiblesses de chair.

Apparemment Rouquine n'a pas besoin d'aide médicale mais il semblerait que celui qui a déclenché sa crise de panique, soit le courtisan revenu d'entre les morts, cet homme qui tenait un orphelinat au sein duquel il faisait un trafic d'enfants, et qui a participé à lui faire un putain de coup de pute, même si c'est surtout son frangin qui a voulu la lui faire à l'envers. Et c'est l'histoire de l'arroseur arrosé, quand le kidnappeur d'enfant se fait voler le mioche en question par une Ritale en mode tordue, qui ignore tout du trafic des deux frangins et qui découvre la vérité presqu'un an plus tard, ce qui aura pour cause de la dépouiller d'un enfant dont elle ignorait tout et qui s'est avéré être le fils de son ex mari de Corleone. Autant dire que l'italienne a une sacré dent contre les deux frangins. Comme quoi ce n'est pas une affaire de cul que Montparnasse se traîne avec elle mais, toujours de mauvaise foi, l'italienne a décidé qu'il payerait lui aussi pour les saloperies de son frangin. Et si Etienne est au courant d'une partie de l'histoire, il ignore les griefs que portent l'Italienne envers Montparnasse.

Italienne enceinte, mais revencharde. Et lorsqu'elle voit le courtisan se faire la malle vers l'Enfumée, l'Angevin lui galoper après, et un troisième homme se ruer à leur suite, la brune s'en prend le même chemin. Pour un peu que Montparnasse se fasse défoncer, autant veiller à ce qu'il ne se fasse pas tuer. Chasseresse n'a pas dit son dernier mot et compte bien torturer le courtisan à sa façon. Prédatrice en mode on.
Si ça castagne, il y aura sans doute quelques os à replacer ou quelques coutures à faire. Mais surtout, il y a un Montparnasse qu'elle n'est pas prête de lâcher tant qu'elle n'aura pas eu sa vengeance.
Enceinte jusqu'aux yeux, ce n'est pas le souçis, quand Italienne la rage au ventre à la vue du courtisan, a une idée en tête, elle ne l'a pas ailleurs. D'autant que, quitte à voir ressurgir un mort, c'est bien un autre qu'elle aurait aimé voir, ce qui ne manque pas de venir l'exacerber davantage.

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Raquel.
    [Grand Salon entre félins… Panthère, Chaton Maléfique, Loup et Louvetelle ?]

    A mesure que les minutes s’égrenaient la bagarre prenait de l’ampleur, menaçant de se répandre à tout l’établissement. Ange blanc prenait la fuite, suivi par quelques forts en gueule et une femme qui portait vie en son sein. Raquel mirait l’échauffourée du coin de l’œil, veillant à ce que la Princesse ne se retrouve pas prise au milieu de la rixe, tout en restant néanmoins présente à son hôte, au Chaton mignon pas si mignon et à un loup qui venait d'abandonner sa coupe pour lui offrir son bras afin de l’emmener près de la jarre aux mille secrets.

    Liane enroula son bras sous le sien pour poser la paume de sa main sur le plat de celle d’un Grégoire qu’elle s’était refusée à reconnaître, ne posant pas le regard sur lui alors qu’il s’était levé, préservant encore un instant ce futile anonymat qu’était le leur ; autant femme à la peau ébène était rareté, autant femme à la peau naturellement sombre l’était tout autant, et Foulques, pour l’avoir déjà jaugée de ses émeraudes gourmandes, avait bien dû la reconnaître. Lorsque Raquel était enfant sa couleur de peau avait peu d’importance, un ‘noiraude’ lancé valait en retour giroflée à cinq branches, et les efforts de la pire des sœurs de l’orphelinat pour ‘laver’ les traces du sans nom en la frottant vigoureusement n’avait rien donné, sinon que de martyriser la fine peau d’une petite enfant.

    Aujourd’hui apprenant qu’elle était bâtarde de noble, elle s’interrogeait sur cette particularité et n’envisageait pas un instant se farder pour paraître ce qu’elle n’était pas. Non, elle ne pouvait imaginer quelle avait été la destinée de Nejma, mais elle savait ce que cela faisait d’être ‘différente’ ; ‘différente’ ou ‘unique’ ? Mais en l’instant, un pas derrière le couple, elle admirait la démarche féline et si féminine de Nejma, se demandant si elle était aussi gracieuse que ne l’était la Galante. L’Andalouse allait baisser le regard pour répondre aux palabres de son cavalier, mais roula des yeux, ayant oublié que Grégoire et elle étaient sensiblement de même taille. Onyx s’attardèrent sur les lignes de sa gorge, pour remonter lentement le long de sa mâchoire et s’arrêter un instant sur la commissure de ses lèvres, avec ce désir subit d’y poser les siennes. Puis de cacher son trouble en évitant qu’il ne puisse croiser son regard s’il venait à pivoter le visage en répondant d’une voix assurée.


    « Vous n’auriez pas laissé mi-ange mi-démon se perdre dans enfer lunaire. Auréolé de votre splendeur immaculée je ne peux qu’être contaminée par votre douce innocence. »

    Et de laisser la pulpe de ses doigts caresser les siennes sous couvert de leur marche, de lier hanche à la sienne, comme il le firent à Pirmil. Onyx tentèrent de venir au contact des Malachites, sourire d’une insolente candeur ourlant ses lippes. Deuxième round d'un jeu qu'ils avaient amorcés quelques semaines auparavant.

    Par chance Mélissandre était encore près de la boite de pandore ; elle espéra un instant pouvoir poser sa main libre sur son amie, pour lui signifier en un effleurement qu’elle était là. Qu’à un seul signe elle la volerait à cet inconnu, et qu’elle était en sécurité. Elle embarquerait Foulques de force s’il fallait venir à la rescousse du petit ange au dos délicieusement offert au regard caressant de Sabaude.


    « Jouons monsieur. Que diriez vous de plonger la main dans la jarre pour en ressortir mon gage, et moi le vôtre? Nul doute que de votre main auréolée du Paradis Solaire vous saurez m'offrir sage défi. »

    Mensonge, mensonge éhonté. Car en l’instant, elle ne désirait qu'un gage qui pousserait les lippes purpurines du petit chaperon rouge à s’attarder sur babines élégantes du loup.

    Il semblerait que Raquel ait envie de piocher un petit papier finalement. Allons-y pour un gage !

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Avec l'amour je peux tout faire, avec la haine je peux mieux faire encore
Repeat after me : It's Just A Game
Clemence.
─────────────
Malice
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❧ Au bar - Avec Hadrien et Tara ☙






Rapidement, ils furent rejoints par la sulfureuse Ensorceleuse. Lippes se déploient en un sourire plus marqué. Cette soirée ne s’annonçait finalement pas si mal, entourée de repères plus ou moins évidents. Rapidement, le regard azuré se porte à l’un comme à l’autre laissant le soin à sa complice de s’introduire comme il se doit. Pas félins habiles et délicats lui font prendre place face à la droite d’Hadrien mais suffisamment proche de Tara pour en sentir la chaleur de ce corps enivrant qui ne cessait de l’appeler d’avantage depuis cette fameuse soirée.

Il semble que les présentations soient de vigueur ce soir. Hadrien, je vous présente mon Ensorceleuse, Tara. Tara, Hadrien.

Regard s’appuie d’avantage sur les azurs mâles.

Vous avez su déceler en elle tout ce qu'il fallait savoir...

Sourire amusé se dessine de nouveau sur le minois. Amusée, elle l’était car elle connaissait suffisamment Hadrien pour savoir qu’il n’avait pas ce mauvais fond comme bien d’autres en ces lieux. Non, Hadrien faisait partie de ces hommes qui s’en doutent avaient encore une once de romantisme. Au nom clairement évoqué, jugement inutile de devoir en dire plus sur la présentation masculine, Tara comprendrait aisément de qui il s’agissait. Verres s’entrechoquent d’un bruit exquis appelant à la convivialité, les azurs félins observant régulièrement l’un et l’autre, d’un sourire en coin bien que léger.

A son tour, la jarre est observée avant de revenir aux azurs de son interlocuteur.


Et bien le seul risque que vous puissiez encourir serait de tomber sur un gage qui vous mette mal à l’aise mais.. je vous sais grand joueur.

Sourire habile, minois joueur pendant que les pupilles s’éclaircissent de cette lueur féline en réponse au regard posé sur elle dont le baise main marque le début d’une barrière déjà abaissée.

Dans ce cas, je laisse mon Ensorceleuse choisir de votre sort.

Esprit s’éloigne un instant devant l’attroupement belliqueux de plus en plus audible. Regard s’y attarde l’ombre d’un instant avant de reporter son attention vers l’Ange déchu et l’Ensorceleuse.

Et bien… je crois que pour certains la soirée va s’achever avant même d’avoir commencée.




❧ Au bar - Avec Hadrien, Tara et Clarance ☙





Evocation d’une soirée avortée laisse place à l’apparition pour le moins surprenante d’un blondinet connu au bataillon. Sourcil se rehausse d’une surprise affichée avant qu’une inclinaison de tête théâtrale ne soit offerte au nouvel invité.

Faites donc mon cher. Mais soyez gentil avec elle car, comme vous l’avez dit, mon Ensorceleuse est une vraie Perle. Il serait dommage que je me fâche.

Clin d’œil est offert, amusement est de mise, avant de reporter son attention vers Hadrien. Et si d'aventure, Tara avait accepté l'invitation...

Et bien… nous voici de nouveau seuls. Aimeriez-vous vous asseoir en ma compagnie ou bien désirez-vous poursuivre la découverte gustative de ces lieux ?
Etienne_de_ligny
Une blague, tout cela est une blague. D'ailleurs, comment pourrait-il en être autrement ?
Devant lui, Jehan, portier de l'Aphrodite, parfaitement au courant des règles en vigueur dans l'établissement se met à la poursuite de Montparnasse. Lequel, n'est autre qu'un nouveau courtisan, jouissant d'une mauvaise réputation et qui, d'ores et déjà, à sa première nuit dans le lupanar, est à l'origine d'un trouble inimaginable. Lâche qui déjà, prend la tangente vers la sortie. Suivit, du rabatteur qui finalement, devient complice – à ses yeux – du courtisan.
Et pour ne rien arranger, rabatteur sème des coups et direction de la sortie, pourtant idéale, se voit modifiée. Ainsi donc, trio s'en voit prendre la direction de l'Enfumée.

Tout cela aurait pu être une scène grotesque, mais non. Mains portées à sa mâchoire par la main d'Alaynna lui rappelle que tout cela est bien réel. Quoique, la voir prendre la suite du trio alors qu'elle est en cloque jusqu'au cou, de ses propres enfants, ne fait qu'apporter ce petit plus, qui finit par achever la patience du Propriétaire.

Une blague, tout cela est une blague.

Inspiration est prise quand masque est retiré, comme pour mettre un point final à cette mascarade, assurément, grotesque. Pas s'en suivent donc les troubles fait. Démarche est sèche, agacé quand mâchoire se crispe et que poings blanchissent d'un agacement, qui rarement, avait atteint cette limite. Si Montparnasse ne crevait pas des mains de Jehan, nul doute qu'il s'en chargerait lui-même. Et Alaynna, que dire d'elle sinon qu'à force d’enchaîner les mauvaises décisions, allait finir par se voir arracher, le peu de plumes qui lui reste, d'un coup d'un seul.
    [Devant l'Enfumée – Dacien, Bertrand, Jehan, Soare, Montparnasse, Alaynna]

Fort heureusement, parmi ce chaos, deux hommes s'interposent entre Jehan et Montparnasse alors qu'alcôve de l'Enfumée se trouve à proximité. Bertrand est reconnu, sans aucun mal, quant à l'autre, il lui fallu se rapprocher d'avantage pour l'identifier. Est-ce, la main protectrice -et déplacée- qui s'empare du poignet d'Alaynan pour l'éloigner du danger ou ce regard de Jade qui trahit Dacien en premier ? Difficile à savoir, quand patience du Griffé, se voit une fois de plus, égratignée. Difficile de faire preuve de contenance, quand devant lui, tout ce qui l’insupporte, se joue.

Glacial, regard se porte à Alaynna avec cette intransigeance et cette amertume, qu'elle n'avait -malgré ces fautes- jamais su piquer. Ne t'avise plus jamais de te mettre en danger, quand tu portes mes enfants. Menace sonne, méprisante, quand regard se porte au ventre arrondi avec plus de clémence. Reste en retrait. On t’appellera si besoin, quand situation sera calmée.

Puis, ton sec se fait alors qu'il se trouve derrière le trio et leur opposant. Qu'importe que Jehan soit sous l'effet d'un aveuglement sans borne, Griffé lui voit clair et scandale doit être isolé et cantonné. Ainsi, c'est d'un ton autoritaire qu'Etienne s'impose et que mains se portent d'ailleurs dans le dos des comparses pour les inviter à tous entrer dans la même, pièce, l'Enfumée.
    [Dacien, Bertrant, Jehan, Soare, Montparnasse et Etienne dans l'Enfumée – Huit clos]

Porte se referme pour laisser au lupanar sa tranquillité et plus encore, interdire l'accès aux femmes qui auraient l'envie, inconsciente, de les rejoindre. Protecteur malgré sa misogynie ? Assurément.

IL SUFFIT JEHAN!! Voix rauque est lâchée alors qu'impatience éclate sous la forme d'un cri sec et ô combien, agacé.

Canaliser un ours n'est pas tâche aisée, mais la présence de Dacien et de Bertrand entre l'objet de sa rage, devrait offrir à Montparnasse, un peu de répit. Quand bien même, Jehan était un bon combattant, se frotter à Bertrand et lui, deux amateurs de combats et de rixe et un Dacien, serait folie.
Mais s'il fallait quelques coups pour lui rafraîchir les idées et le faire sortir de cet effet tunnel, nul doute qu'Etienne prendrait un malin plaisir à s'y atteler. Quoiqu'il en soit, la simple idée d'être acculé et cerné, devrait l'aider à s'apaiser..Un minimum. Assez pour que ces mots, trouvent, conscience à interpeller.

Jehan ! Je ne vous laisserai pas tuer Montparnasse..En mon établissement. Cruel, Etienne avoue alors, où va sa priorité et ce qu'il en coûte de pousser le bouchon trop loin. Ce n'est pas l'idée d'un meurtre qui l'indigne, non, juste que celui-ci, se joue là..En cette soirée, en sa demeure.

Et encore moins, sans que je sois avisé de ses griefs. Un peu de justice.

Soit, vous retrouvez vos esprits et m'expliquez calmement ce qu'il s'est passé pour qu'un arrangement soit trouvé. Soit vous dégagez tous de mon établissement pour régler vos comptes à l'extérieur. Au risque, bien sûr, que la Prévôté et la maréchaussée, que j'aurai prévenu, n'interviennent et ne s'occupent de vous de manière moins délicates. Si je suis corruptible, Prévôté l'est moins.

Regard se porte à Montparnasse. Porte un peu tes couilles, Montparnasse et dit moi, pourquoi, Jehan souhaite à ce point, ta mort.


Actions de Bertrand et Dacien jouées avec l'accord des JD.

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Sabaude
[Devant la jarre des péchés, Mélissandre - Sabaude ]
Un gage pour la 8, s'il vous plait ^^


Les gages…

La jolie petite princesse userait-elle de ses charmes pour alanguir son esprit ?

Femme sait comment faire perdre la raison et exalter celui qui veut être pris à ses pièges ou ne sait se prémunir, de cela il est informé depuis longtemps. Et si la nuit tous les chats sont gris, au sein de la maison des délices et des pudeurs crucifiées sur des croix, les commandements s’intiment à l’orée des lèvres les plus douces, les subordinations se confondent, caresses et griffures se livrent à des jeux de chimères.

En pénétrant dans les lieux il avait abandonné son enveloppe humaine, et en laissant la tentatrice au loup attiser son feu il avait libéré son instinct animal. Avait-on déjà vu prédateur non affamé se jeter sur une proie sans l’avoir observée ? La lumière de la grâce et de l’envie peut tromper ceux qui à son éclat sont aveuglés et à son vacillement sont désorientés. Dans l’ombre de sa position, surplombant le corps aguicheur, il acquiesça, et pour ne pas le perdre le ceignit d’un bras aux veines duquel pulsaient la possessivité et la protection.

Le regard errant sur les tableaux formés par convives, galants et direction, le duc se laissa mener sagement par son guide princier, suspendant son attention à chaque pas ralenti. Parvenus à la jarre des péchés, il ignora le papier et privilégia la peau nue des épaules d’où descendirent paresseusement ses phalanges, empruntant le layon vertébral jusqu’au seuil d’un vallon allongé entre deux monts appuyés plus tôt à ses cuisses. Au son d’un bruit par lui seul attesté, appel d’un enchainement à compléter, Sabaude enlaça Melissandre. Sous le couvert des égards et de la prévenance, le geste fut tendre puis voluptueux. Au bout d'un temps que chacun était libre d'apprécier, Renard éloigna Agnelle avec douceur, sa joue se posant au masque.


Il semblerait, princesse, que vous ayez raison. Y aurait-il quelques jeux de pugnacité à tirer ce soir ? recula-t-il les mots en même temps que son buste pour soulever délicatement un menton féminin de l’arc d’un index.

Ce cavalier aurait-il échappé à votre dessein ou laisse-t-il entendre sa réprobation depuis une pièce close de l’Aphrodite ? À moins de vouloir vous retrouver derrière par-dessus tête en travers de mon épaule, n’essayez pas avec moi.

Démon avait chuchoté d’une voix séraphique pour ne pas effrayer, pour garder à portée, et au signal de sa main qui plongeait dans la jarre, sceller le gage saisi d’un baiser audacieux. Lèvres pressèrent sans conquérir, ne se voulant ni ennemies ni malvenues, puis telle une vague se retirèrent, comme le doigt.

Peut-être était-ce là mon défi à relever. Vous ne sauriez me reprocher mon anticipation, le temps est précieux, servit-il effrontément le plaidoyer, Lune de nouveau approchée et ourlée de la soie blanche d’une chemise sous laquelle battait calmement un cœur aguerri.

Dites-moi comment vous vous y prendriez pour entraver un homme et l’obliger et je partagerai peut-être avec vous le contenu du papier tiré.

Langue de cheveux, d'une senestre badine, fut déplacée, virgule dans l'expression d'un regard assuré.
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Foulques_de_malemort
[Grand Salon vers les jarres - avec Raquel, Vladimir, Nejma]

Ni vu, ni connu, ni pris. Mais cela était sans compter l’intervention de Raquel.

Soit revenons sur les événements dans leurs chronologies. Tout commença lorsque l’Andalouse enroula son bras autour du sien, avant que leurs mains ne s’effleurent dans une lascive rencontre. Verdoyant posé sur elle, avant d’en revenir vers le cœur de l’agitation. L’intrigue était absolue, l’indifférence aurait pu l’être tout autant, mais deux âmes gardaient une part de son attention. Entre sa sœur et la florale, la question subsistait de savoir laquelle serait extraite en premier si cet affrontement sombrait dans le chaos absolu. Quoi que… sa sœur semblait entièrement captive d’un autre masqué – galant ou invité toute la question demeurait.

Et si sa sœur gardait son attention loin des deux êtres, alors le prince n’en demanderait pas plus pour reprendre le jeu entamé. Avait-elle conscience qu’il soit le loup, un quelconque galant, ou même un quelconque invité ? La question encore une fois restera ouverte, même si son regard se porta en premier lieu au couple devant lui. À peine une fraction de seconde, rien de plus, un sourire naquit sur la commissure des lèvres, laissant à travers le masque les verdoyants brillé d’une malice lupin.

De ma blancheur immaculée, mes ailes se doivent de vous recouvrir pour vous ramener vers la lumière et chassé le sombres. Ne point se laisser corrompre par la nuit, pour venir gouter à la douceur du soleil.


Ne vous l’avais-je pas dit, que l’immaculée et la décadence ne sont que celle que vous avez envie de percevoir, si l’enfer est au ciel, et le paradis sous terre, n’est-il pas normal que l’ange est démon, et que la créature au cœur noir vienne du paradis ? Trahison de sa personne, il ne se faisait pas véritablement d’illusion, son masque avait bien trop rapidement été percé par Elle, Et le plaisir de ce jeu avec Raquel se devait d’être à masque découvert. Laissant donc le plaisir à la brune de choisir si l’homme qui lui tenait le bras était reconnu ou non.

Si la pulpe des doigts caresse les siennes, que les hanches se lient dans une danse envoûtante, croisant leur regard laissant entrevoir ce sourire candide sur les lèvres. Il n’en faut pas plus, pour attiser les brûlures des plaisirs et des jeux au prince avide de conquête, de luxure, et de désir. S’amusant de l’instant, couple devant eux, de se glisser devant Raquel, se plantant juste devant elle, profitant de l’avancée pour la déstabilisée, et glisser la main libre dans son dos, pour venir l’amener à lui dans ce déséquilibre. La main dans la courbure du dos, venant se poser au creux des reins, mains ferme et corps plongé contre le sien, avant de se pencher vers le lobe de son oreille donnant cette impression d’une ombre absorbant l’autre pour ne plus être qu’une. Les lèvres mordillant le lobe avant de venir jouer d’un murmure en réponse. Murmure qui se finirait par les lèvres effleurant la nuque sans s’offrir, et de s’ôter de ce corps avec un certain regret.

Bien si tel est votre désir, je ne peux que m’astreindre à vous contenter. Laissez-moi choisir votre gage et vous choisirez le mien.

Et de reprendre la route des quelques pas qui les séparait de la jarre. Réfléchir, agir, voilà bien un défi de taille qui se devait de trouver solution en une fraction de seconde. Chacun avait ses propres problèmes. Si au cœur du salon, il s’agissait de mort, de vie et d’une violence des bas-fonds, celui du prince était d’arriver à simuler son gage sans en piocher un autre – oui, le niveau de stress est parfois une différence flagrance pour quelques mètres de distance.

Une illumination, la main possédant son gage s’enfonce dans la jarre, les doigts s’empare d’un papier, gardant toujours le sien entre ses doigts. Et le voilà qu’il sort le papier en faisant exprès de faire glisser en dehors de la jarre le sien.

Oups. Tenez voici le mien. Et par ma maladresse voilà que je me suis moi-même tiré un gage.

Le prince se penche, récupère son petit papier avant de se relever et tendre la main vers l’Andalouse.

Alors dites moi quel est le vôtre et je vous murmurai le mien ?

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--Leyla
[ De l'orée du grand salon jusqu'à y prendre pied]

Perle noire a pris tout son temps, fortifiant les murailles de son jeu en se la jouant tout en observation.
De ses yeux de biche, elle décèle non loin d'elle un homme, posté lui aussi à l'entrée du salon et qui ne semble pas plus disposé qu'elle à en bouger.
Elle a observé l'arrivée de celle qui, jour après jour, est en train de devenir une soeur de désert, bien loin de se mettre en rivalité toutes les deux, bien au contraire, connivence se fait plus intime au fil du temps entre la Princesse des sables et son aînée, la Reyne du désert. D'ailleurs Nejma ce soir, a choisi de se muer en Ange, mais Ange Nubien n'a rien perdu de sa dangerosité féline.

Le maître est également observé, et si paupières sur terre de sienne se plissent à le voir jouer avec une parfaite inconnue, léger grognement agacé lui échappe quand elle aperçoit l'Engrossée porter une main à la mâchoire du maître. Si courtisane reste respectueuse, en façade, devant le Médecin, l'esclave, elle, n'aime pas du tout la place qu'elle prend auprès d'Etienne. Son sauveur, son dieu vivant. Et l'Italienne s'en vient empiéter sur son territoire. Avec son gros ventre, son air pas commode, et sa beauté. Pour un peu, elle userait bien de quelque magie noire pour tourmenter un peu celle qui lui vole une part de son sauveur. Mais Dihya n'est pas certaine que le maître apprécierait, car ils semblent néanmoins bien trop proches et l'esclave ne veut pas se mettre celui qu'elle idolâtre à dos.

Absence de l'Ottoman est bien évidemment remarqué et regards sont portés sur ses consoeurs au bar un peu plus loin, s'en glisse sur le courtisan déjà à l'oeuvre auprès de deux invitées, puis s'abandonne un instant sur l'attroupement dont elle se détourne finalement pour observer le spectacle qu'offrent une autre de ses camarades. La Flamboyante semble d'ailleurs délaisser un invité pour d'autres aventures ou peut-être est ce l'invité lui même qui l'a congédiée, assez difficile de le savoir à cette distance.

Déhanchés se mettent en branle, les pieds racés se fondent au creux des épais tapis, crinière indisciplinée s'en virevolte au gré du balancement des fines épaules, croisant sans la heurter la silhouette androgyne d'un autre galant qui semble au plus pressé. Et la benjamine des galantes de venir saluer le jeune homme intriguant qu'elle avait en point de mire, tout en se penchant vers lui, laissant ainsi s'échapper notes florales d'un jasmin couplé à du clou de girofle épicé, et offrant une vue imprenable sur un décolleté diabolique. Main de Sagamore, s'en est légèrement saisi et retournée paume en l'air.


Vous avez là une très belle ligne de vie. Et votre ligne d'amour semble particulièrement exaltante.

Voilà une jolie entrée en matière, d'autant que jeune galante ne ment pas, elle possède effectivement, parmi d'autres, un don certain pour l'ésotérisme et la cartomancie.

Amelliane
[Grand salon en compagnie de Lengloas]

Au ton sec de Leng, Amelliane eu un automatisme quasi naturel chez elle dont elle n'avait pas eu à utiliser depuis bien longtemps, elle leva les yeux au ciel. Elle apporta le verre jusqu'à ses lèvres et en bu une petite gorgée.

- Tu sais Leng il n'y avait aucun danger enfin surtout pour moi. Puis tu me connais je ne suis pas assez folle pour me mettre en péril bêtement.

Elle posa son regard sur lui.


- Et quand à l'homme, il n'était rien qu'une vieille et ancienne connaissance qui s'est fait passé pour mort donc je lui demandait des comptes. Puis vu sa remarque sur mes hanches, même si il n'a pas tord et ce n'est que du provisoire je voulais lui faire part de ma façon de penser. Tu sais j'aime bien mener mes propres petites batailles par moment. Fais moi confiance, il n'y avait rien de dangereux parole de brune.


Oui bon là elle n'avait pas mieux d'arguments, et non elle ne lui avait pas menti mais juste dissimuler des informations ce n'était pas un mensonge donc. Enfin c'était ce qu'on lui avait appris il y a bien longtemps, ce dont tu ne peux savoir ne peut de porter faute. Puis si Leng avait su l'identité de l'homme qui avait prit ces jambes à son cou c'était sur qu'il y aurait eu un meurtre ce soir, mais comme elle venait de lui dire, elle aimait mener ses propres batailles par moment.
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Raquel.
    [Grand Salon vers les jarres - avec Grégoire, Vladimir, Nejma]

    Goûter à la douceur du soleil… Raquel s’était toujours demandée pourquoi l’enfer lunaire était dépeint comme étant lieu de perdition. Etait-il à dire que Séléné était monstre, et que la femme, liée depuis la nuit des temps à l’astre lunaire n’était qu’engeance démoniaque ? Comme il avait été facile de faire rejaillir la faute de la perte du Paradis sur les femmes.

    Lune était pourtant signe de fertilité, de flux et de reflux, comme les sensations qui parcouraient Mortemart, passant de l’envie de se pendre à son cou à prendre les jambes à son cou. Il lui fallait composer avec le désir de passer une partie de la soirée, voire la soirée entière en compagnie du dict Grégoire et l’attention toute particulière qu’elle se devait de porter à la Princesse afin que rien qu’elle ne veuille faire ne lui soit imposé.

    Tout à ses pensées, elle n’eut pas le loisir d’anticiper la volte Malemorienne, qui, profitant d’un lever de peton, virevolta devant elle pour dans un geste assuré poser son corps à elle tout contre le sien, étreinte qu’elle amplifia en glissant ses bras sous les siens pour placer une paume assurée sur le creux de ses reins, ses doigts se perdant à la naissance de son séant tandis que son bras droit se positionnait sous sa clavicule. Ne fallait-il pas que petit ange déchu ne reprenne équilibre ?

    Enveloppée au cœur de la pureté libidineuse, Andalouse laissa approcher lippes du noble Lupus, qui caressèrent le lobe de la démone, qui s’abandonnant inclina la tête pour offrir à canines cou innocent, tout en lui répondant en un murmure.


    « Nous voilà donc à armes égales devant Roue de fortune. Que nous réservera-t-elle ?
    Et vous, que me réservez-vous ? »


    Puis de se détacher l’un de l’autre, dans une unité qui se voyait encore une fois douloureusement brisée, laissant une Raquel inassouvie de ce contact qu’elle aurait aimé prolonger quelques minutes, voire quelques heures ?

    Rejoignant les membres du petit groupe, elle laissa à Foulques avantage masculin, ignorante de l’enjeu derrière le simple geste de piocher un petit papier. Et le Hasard voulut qu’ils soient jumeaux, un second prenant son envol et tombant nonchalamment à leurs pieds. Loup fut rapide et le prit entre ses longs doigts avant de le lui proposer. D’un geste vif elle saisit le gage, mais ne le lut pas de suite.


    « Et si nous nous les murmurions ensemble ? »

    Sans attendre de réponse, elle pivota et posa les épaules tout contre le torse de Grégoire, joue posée tout contre la sienne. Manœuvre provocante certes, mais habile, lui permettant d’embrasser en un regard Mélissandre, Nejma et Vlad. Car Mini-Louve était attentive. Et de plier les coudes, de lever les avant-bras , de lui intimer de fermer les yeux le temps qu’elle lui murmure le sien et de susurrer, discrète croupe posée tout contre ses hanches.

    « L’orgueil – Prendre la place du serveur. Est-il à dire que j’aurai la mission délicate de vous enivrer cher ange ? »

    Tentative d’appropriation pour la soirée. Adonc Raquel aurait à cœur d’apporter breuvage à leur petit groupe, lovés dans les divans accueillants de l’Aphrodite… Ou serait-elle celle à laquelle Foulques aurait à cœur de s’abreuver ?

    Et d’écouter religieusement sa provisoire Altesse lui dévoiler le sien, yeux clos, sentant les mouvements de ses lèvres au toucher de sa pommette sur la sienne. Puis, de regarder Nejma et Vlad piocher le leur, et de voir qui serait l’obligé de qui pour le reste de la soirée.


Edit pour localisation!

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Avec l'amour je peux tout faire, avec la haine je peux mieux faire encore
Repeat after me : It's Just A Game
Mathilde.d.ormerach
[Dans un coin de Paris]

Mathilde avait suivi Ana qui voulait lui montrer Paris et le domaine familial. Elles avaient quitté la FC un soir et hop, direction la capitale de la France... Mais Ana lui réserva une surprise. Un bal. Masqué. Dans un endroit, très très particulier. Elle avait trouvé l'idée très marrante. Pour une fois, qu'on lui propose une soirée originale, elle n'allait pas se défiler. Elle enfila donc une tenue rouge pour l'occasion, comme lui avait dit de faire Ana. Un démon. L'ange n'est pas trop son karma. Elle se dirigea donc vers la porte en compagnie de son amie.

Peut-être était-il trop tard pour pénétrer dans les lieux. Elles avaient perdu beaucoup de temps à se décider quoi porter. Rouge? Blanc? Qui serait le démon ? Qui serait l'ange ? Pour au final se décider en jouant à chifoumi pour savoir qui porterait quoi. Par chance, elle avait eu le rouge.


Bon, j'espère qu'on va rire et passer un bon moment. Je t'avoue que je me demande ce qui va nous arriver après avoir passé la porte de cet endroit.

[Devant la porte de l'Aphrodite]

Elle laissa glisser son regard azur sur la porte de l'Aphrodite. Le chemin lui avait semblait court et long à la fois. Elle avait une sorte de boule au ventre. Angoissant à souhait comme moment pour la blonde. Elle ravala sa salive et se lança.

Allez Aventure nous voilà ! dit elle à son amie blonde au moment ou elle toqua à la porte.
Belinda.kaiser
Relève la tête
Garde la haute
Avance *




    ♂ Entrée ♀

    Tu ne t’es rendu compte que tu avais arrêté de respirer qu’une fois le premier sourire offert. Ton souffle s’est mué en un hoquet que tu as dissimulé en inclinant la tête à son endroit. Rassurée, tu as fait taire ces doutes qui ont été tien depuis la veille. Tu as tellement eu peur que ta tenue ne lui déplaise que tu en es venue à la regretter. Tu ne sais même pas pourquoi ton choix s’est porté sur une telle robe, cela ne te ressemble pas d’être aussi hardi. Sur l’instant, cela t’avait semblé être une bonne idée. La prochaine fois, tu réfléchiras à deux fois avant de te lancer dans un tel défi.

    Le regard du portier, qui aurait sans doute dû te faire rougir de plaisir ; l’ensemble après tout est un petit bijou de couture ; te rend légèrement nerveuse. Ton pas se fait plus rapide pour te soustraire. D’autorité, tu glisses ta main sur l’avant-bras de ton cavalier, le serre. Tu espères qu’il comprendra ta soudaine nervosité et qu’il te servira de rempart.
    Du bout de tes lèvres rouges, tu remercies quand même Bertrand pour son conseil. Ton ciel d’été se pose sur le profil de Clarance, tu as envie de lui parler, lui demander s’il boude encore, si la robe lui plaît, tu voudrais essentiellement briser ce silence. Si en parlant, tu arrives à penser à autre chose, tu en oublieras ce qui t’entoure et retrouver cette verve qui te caractérise.



    ♀ Grand Salon avec Clarance ~ Seule ♂

    De mot, il n’y en eut point. Ton Bambini a esquissé un sourire en coin. Et comme tu le connais, tu sais qu’il se moque gentiment de toi. Piquée, tu relèves le menton, hausse un sourcil. S’il veut jouer, tu vas jouer, tu es une Kaiser, rien ni personne ne te prendra jamais en défaut. Tu sais qu’il n’en est rien, mais tu as en besoin ce soir pour ne pas fuir comme une biche apeurée devant un chasseur.

    - Nous sommes là pour nous amuser Bambina ! Je gage que ton choix de robe t'apporte avec largesse de quoi t'occuper pour la soirée.

    Tu te redresses de toute ta hauteur. Ton petit nez se froisse à ses mots. Avec tout ce qu’il aurait pu te dire, tu ne t’attendais pas à de telles paroles. Et lorsque tu te décides à répliquer, il te plante là. Il sait où il peut se mettre sa courbette ? Agacée. Ton regard devient ombrageux. Et en prime il se permet de te pousser ! Tu plisses les lèvres. Sur l’instant, tu sais que tu te vengeras, tu ne sais pas encore comment, mais cela viendra bien assez tôt.

    Tu tournes les talons. Ce qu’il va faire ne t’intéresse plus. Toi d’habitude si passive, ce soir, tu laisses s’exprimer cette exaspération. Et le Sans Nom sait à quel point, tu le chéris cet idiot. Sans savoir comment tu t’es retrouvée devant cette jarre. Si tu ne sais pas à quoi, elle sert, tu vois que d’autres plongent leur main pour en sortir un petit papier. Oseras-tu faire de même, là serais la question, mais puisque tu n’as pas de chaperon, tu le feras.

    Le papier plié, en main, tu t’enfonces, seule, dans le grand salon. Tu as tellement prise au dépourvu que tu t’es refermée tel le coquillage d’Aphrodite dans l’écume de mer. Tu n’as pas vu le drame qui se jouait qu’une fois à proximité. Des fois, ton fichu caractère peut te mener tout droit vers les ennuis.
    D’un pas qui se veut naturel, tu recules. Décidément, ce n’est pas ton jour, si tu ne te ressaisis pas rapidement, tu vas vraiment passer une mauvaise soirée. Et parce que ta curiosité te dévore, tu finis par regarder ce que ton frère fait, un pincement de jalousie t’étreint et tu finis par ne plus regarder où tu vas.



Un gage pour une Blondissime en déséquilibre.


Sweet Dream
Foulques_de_malemort
[Grand Salon vers les jarres mais un peu plus des jarres - avec du monde qui passe et qui repasse]

Gourmand désir, carnassier sourire, à travers le masque la lueur de malice ne cesse de croître dans les iris du prince. La Mortemart avait l’aisance de répondre au jeu de la séduction des effleurements, sans pour autant dévoiler les faiblesses de ses envies, ni même sombrer dans la démence gardant droiture et regard de braise. La vassale de sa sœur attisait la curiosité d’un loup qui ne connaissait que peu de sa proie, mais qui répondait à chaque manche d’une désinvolture envoûtante. S’il avait pris l’avantage dans le premier round de cette soirée, alors on ne pouvait mentir sur la répartie diabolique de l’Espagnole.

Les paupières se ferment, les canines s’enfoncent dans la chair, saveur de cette chaleur effleurant son propre corps, effleurement des courbes posée donc son torse, et murmure suave d’un souffle chaud hérissant les poils de la nuque dans une saveur particulière. Mais le Malemort n’est pas homme savourant sans goûter, loin d’aimer à se laisser séduire sans répondre de manière appropriée à chacune d’entre elle. La dextre se pose sur la hanche, glisse avec lenteur pour dessiner la courbe des reins, venant effleurer l’indécent avant de s’arrêter au milieu du dos. Les paupières s’entrouvrent au murmure du gage, alors que la senestre remonte le long du dos, non dans un effleurement, mais uniquement le pulpe de son majeur glissant avec présence le long de la colonne, pour venir provoquer la nuque, caresse continuant jusqu’à l’ample chignon. La tête s’avance à son tour pour venir répondre à la supplique dans un murmure aussi suave.

La gourmandise - Devoir manger les yeux fermés et reconnaître ce que l'on mange.


La senestre commence doucement à retirer les épingles une à une, les laissant choir sur le sol – aucune compassion pour les femmes de ménage, ou pour celle qui se baladerait pieds nus. – Foulques recule légèrement la tête, le front venant provoquer celui de son acolyte. Front contre front, l’empêchant de fuir le regard verdoyant planté dans les onyx. Les iris s’entrecroisent alors que les dernières épingles sont ôtées des cheveux.

Vous serez bien plus à votre aise, les cheveux en cascade sur vos épaules pour me faire découvrir des goûts inédits, dévorer vos surprises et devoir les deviner.


Mais le plaisir est toujours une esquisse de courte durée, un moment insatiable, qu’on ne souhaite voir s’éteindre et pourtant qui s’abandonne dans le silence. Un moment précis dans le temps, que l’on souhaite revivre ou ressentir encore et encore, en abuser… Mais donner cette envie, c’est aussi ne pas l’offrir dans le temps. La chevelure défaite, la senestre abandonne l’Andalouse, la dextre glisse venant d’avantage effleurer le séant dans une nouvelle provocation des limites, avant de venir se glisser a coter d’elle, la main sur la hanche, les doigts enfoncer dans la chair dans une appropriation toute Malemortienne, et de se retrouve à ses cotée. Non plus bras dessus, dessous, mais dans l’indécence des hanches collée, et de la main propriétaire de Raquel.

Ils ne leur restent plus qu’à attendre les gages des deux compagnons de Raquel, un œil glissant toujours au cœur de l’antre Aphrodite pour garder un œil sur elle, et quérir aussi sa sœur, qui restait entièrement sous l’emprise de l’un des présents.

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