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[RP] Bureau des gérants

Balan
    Toc - Toc Toc.

    Balan, qui venait d’apposer sa signature sur le contrat le liant à l’Aphrodite se tenait derrière la porte close du bureau des gérants en espérant y trouver Elle. Il s’était laissé guider par une servante jusque là, et maintenant, comme un con il se demandait s’il devait frapper encore, et sembler insistant, ou attendre peut-être jusqu’à ce que mort s’en suive que quelqu’un de potentiellement absent se manifeste derrière le panneau de bois.
    Gros dilemme ...
    Et il est là, une main fourrageant dans sa tignasse enfin libérée, l’autre à quelques doigts de la porte, prêt à frapper encore mais pas encore complètement décidé, à se balancer d’un pied sur l’autre, comme un gamin derrière la porte du dirlo chez qui il ne sait pas trop comment s’annoncer ni à quelle sauce il va être bouffé.

    Et puis bast ...


    Toc - Toc Toc.

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.elle


    Plume en prolongation, les arabesques de la florale ne cessaient de glisser sur les écrits à mettre à jour, sur les commandes à passer, sur les sous-traitants à contacter pour la prochaine soirée annoncée, c'est qu'offrir de l'exceptionnel à la façon de l'Aphrodite n'était pas donné à n'importe qui, et relevait d'un travail de fourmi que bien peut n'aurait sans doute supposé.
    Mais gérer la déesse signifiait aussi savoir être là pour le personnel réclamant parfois son attention, et lorsque trois coups furent frappés, le regard émeraude se releva vers la porte, un sourcil perplexe vacillant légèrement à voir la chose répétée avant qu'elle n'eut le temps de formuler une réponse.
    Mais la patience était-elle vertu universelle ? Assurément non.
      Vous pouvez entrer.

    La phrase n'avait pas été crié, inutile de beugler dans un lieu qui se voulait feutré, tout juste la voix avait été suffisamment haute et claire, la plume toujours en dextre, pour être audible à celui ou celle qui se trouvait dans le couloir, les iris herbacés rivés vers l'entrée pour voir ce dont il retournait quand son visiteur se montrerait.

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Merci JDMonty
Balan
    Arfffff ... il y avait donc quelqu’un dedans. Et oui il a frappé deux fois 3 coups. Parce que oui, la patience c’est pas trop son truc à l’homme médecine.
    C’est qu’il se demande à quoi va ressembler sa chambre et forcément -il doit se l’avouer- à quoi ressemble la gérante du lupanar.

    A l’invitation, Balan remballe son index encore replié au bord de l’huis, repousse un pan de sa cape de voyage dans son dos et ouvre la porte pour se retrouver face à la gérante des lieux, les émeraudes rivées à lui, qui fait intrusion dans son monde. D’un regard le guérisseur embrasse la scène. Les piles de documents, la plume en l’air, le luxe du mobilier, l’emplacement de celui-ci.
    Et Elle. Rencontre du gris pâle et du vert. Sourire.


    Bonjour. Je suis le nouveau médecin, Balan.
    D’un geste il montre le bureau, les vélins, l’encrier.
    Désolé de vous déranger, on m’a accompagné là pour choisir une chambre.
    Mais je peux repasser plus tard.


    Diantre. C’est pas comme ça qu’il l’imaginait. Mais c’est l’Aphrodite ici, pas le Lapin qui danse. Normal que la chef soit raccord avec le décor.

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.elle


    Abaissant la main restée en suspens, la chlorophylle du regard floral découvrait l'identité, inconnue, de son visiteur, la plume se voyant déposée sur son plumier en écoutant l'homme s'introduisant dans son bureau.
    Les iris félines se mirent alors à détailler, la vesture qui, si elle n'avait rien d'ostentatoire, n'était pas de mauvaise facture, la stature, l'homme dégageant une certaine prestance, malgré ce qui semblait vouloir ressembler à de la nonchalance, à moins qu'il ne s'agisse d'impatience.
    Inclinant délicatement la tête en découvrant, tant son identité que la raison de sa venue, la rose rendit le sourire offert par l'homme dont les traits semblaient vouloir être marqués par les ans, bien que le velu de son visage, autant que son cheveu long, pouvait induire erreur à ce sujet.
    Ouvrant sa main vers lui en lui indiquant un des sièges devant son bureau, la voix de la rose se fit enfin entendre.
      Vous ne me dérangez nullement Messire Balan.
      Je suis ravie de savoir un médecin à nouveau en nos murs, vous serez sans doute mis à pied d'oeuvre très prochainement.
      Je suppose qu'on vous en aura déjà informé, mais dans le doute, on me nomme Elle.

    Sourire se fait délicat à son attention songeant à la jeune eurasienne dont la perle de pureté se devra d'être attestée par ses soins.
      Concernant votre chambre, il en est une accolée au cabinet médical, mais peut-être préférez-vous vivre ici, avec le personnel galant, j'ignore ce qui a été convenu avec Messire de Ligny.
      Les deux s'entendent, nos effectifs laissant encore quelques chambres disponibles à l'étage, avez-vous des préférences Messire Balan ?

    Lentement, en discrétion, la florale observe les manières, l'attitude, trouvant au nouveau soignant une charisme certain, et ce malgré toute l'aversion qu'elle pouvait avoir pour les personnes de sa profession, chacun avait ses petites hantises, ses secrets, les hommes et femmes de médecine entraient dans cette catégorie pour l'épineuse.

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Merci JDMonty
Balan
    Le guérisseur n'est pas dupe. Il se sait, il se sent observé, mais n'en montre rien, si ce n'est un léger sourire qui se dessine sur ses lèvres.
    Quoi de plus normal que de passer cet examen là ? Il va avoir sous sa bonne garde la santé des protégés de la gérante et il sait parfaitement que la première impression reste souvent gravée dans le lien qui se tisse entre les êtres. La confiance ou la défiance, le respect ou le mépris, même si tout ne se joue pas à la première rencontre, il est souvent difficile de se défaire de l'intuition première.
    Il se laisse donc détailler, sans s'en embarrasser, alors que tout aussi subtilement qu'Elle, il en fait de même avec elle et s'installe au siège évoqué d'une main dont la gestuelle, comme toute la femme à qui la dextre appartient respire l'élégance naturelle.


    Je vous remercie du temps que vous me donnez, Elle.
    Rien n'a été convenu avec le Sieur de Ligny. Juste un vague ... "faites savoir à Elle quelle chambre vous intéresse", pas tout à fait au mot près, mais pas loin.


    Alors si ça vous dérange pas, je crois que j'ai une préférence pour être logé avec les autres.A l'étage.
    Il ose ? Il ose pas ?
    Il ose.

    En bas, j'aurais l'impression de vivre à la cave, confiné comme un rat. Et j'aime pas trop. J'ai besoin de sentir la vie des lieux, de ses occupants, de m'en imprégner pour mieux m'en occuper.

    Il devine qu'Elle n'a pas fini son observation. Il la laisse faire, laisse un temps se suspendre, affinant ses propres observations sur la gérante.

    J'ai fait le tour des chambres disponibles avec la jeune fille qui m'a amené jusque vous.
    Celle en face de l'escalier me conviendrait bien si vous n'avez pas prévu d'y loger quelqu'un.


    Outre l'élégance, la dignité et l'assurance qui se dégagent de la femme qu'il a en face de lui lui sautent aux yeux. Et aussi, ce qui lui plait encore plus que le reste, l'impression qu'elle est de celles à qui on ne chie pas dans les bottes si on veut garder tous ses doigts. L'idée le fait sourire encore, alors que discrètement il croise les doigts sur son genou comme un gamin pour que la chambre sur laquelle il a jeté son dévolu soit disponible.

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.elle


    Calée au creux de ce fauteuil qui se fait propriété depuis de longues semaines, l'émeraude observait, se nourrissant de l'argent du regard adverse, de cette aura posée qu'elle semblait pouvoir discerner, en contraste plein avec l'impatience que la frappe répétée à sa porte aurait pu laisser supposer, et l'inspiration qui suivit les explications du médecin n'avait rien de réellement descriptible, s'il n'est possiblement un temps de réflexion.
      Oui, je conçois tout à fait ce ressenti, surtout quand on connait le reste des locaux auxquels il vous a été proposé d'avoir accès.
      Et voir la façon dont vivent ceux que vous aurez à soigner, apprendre à les connaître même potentiellement, serait sans doute judicieux oui.
      Mais c'est là votre domaine de compétences, nullement le mien pour en être juge.
      Cela dit, même nos rats sont fort bien lotis, rassurez-vous.

    Sourire s'étirant sur les lippes de la rose, le propos se voulait teinté d'une possible pointe d'humour, en tout cas en aucun cas sarcastique, tout au plus une réalité évoquée.
    Si galants et petites mains n'étaient pas logés à enseigne similaire quand aux chambres, le traitement qui leur était réservé, restait respectueux, l'épineuse étant tout à fait du genre à rabrouer un employé courtisan se comportant mal avec une des officiantes résidant au sous-sol.
    Jade et fer se tenant en respect, autant qu'ils se jugeaient avec discrétion, la tête de la gérante s'inclina doucement à l'évocation de la chambre ayant la préférence de l'homme siégeant en face de lui.
      Il me faudra en ce cas remercier celle qui a pris cette heureuse initiative qui nous aura fait gagner un temps certain.
      Pour l'heure tout le personnel s'est vu attribuée une chambre, je ne vois donc rien qui s'appose à ce que vous preniez possession de celle-ci, Messire Balan.
      Vous pouvez considérer cette alcôve comme étant votre.
      La proximité à nos bureaux et aux escaliers étant effectivement, je pense, un endroit judicieux si besoin urgent de vos services s'avérait nécessaire.

    Lentement, le corps de la sylphide se détacha de son assise, se levant en lissant le devant de sa tenue, tout autant que l'arrière d'un geste empreint de délicatesse, avant que le son du frottement de l'étoffe ne suive le pas floral contournant son bureau, pour s'approcher du barbu.
    Stoppant un instant à son coté, dextre restant posée subtilement sur le bas de son ventre, quand senestre l'invitait délicatement d'un signe vers la porte.
      Ah moins que vous n'ayez quelques questions à me poser, auxquelles je serais ravie de répondre si je le peux, je vous propose de vous accompagner jusqu'à votre chambre.

    Proximité et hauteur, de courte durée dès qu'il se lèverait, Elle terminait son analyse, ce prime ressenti sur l'homme qui faisait son entrée au sein du temple de la déesse, si elle oubliait sa condition de médecin, il lui était plaisant, peut-être Balan réconcilierait-il la rose avec la caste médicale, qui sait.

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Merci JDMonty
Balan
    La dame a aussi un petit brin d'humour, un peu caustique, mais là quand même. Un bon point de plus. Il ne sera donc pas obligé tenir sa langue quand un trait plus piquant que les autres lui viendra aux lèvres.
    Le sourire est rendu, le message, nuancé par la plaisanterie, compris. A l'Aphrodite point d'esclaves, même à la cave. Le bon point est pour la maison, cette fois.
    Le sourire s'étire et s'installe.


    Rat c'était moche, mais je ne visais pas les locataires du sous-sol, mes excuses pour eux.
    Mais si vous voulez remercier la souris qui m'a fait faire le détour dans les couloirs, c'est une petite rouquine pas bien épaisse qui m'a montré les portes. Elle s'est pas autorisée à les ouvrir par contre.


    Elle se lève et il la suit des yeux, l'évaluation respective n'étant visiblement pas encore terminée. Un instant, un instant seulement, Elle le toise, proche à lui permettre de percevoir son sillage floral, effluve de rose qu'il enregistre dans cette liste des premières impressions qui feront trace.
    A lui maintenant de se dresser et de la dominer, sans plus de désobligeance qu'elle n'en avait fait preuve l'instant d'avant, juste parce que la nature est ainsi faite, il est plus grand qu'elle, même s'il est loin d'être un géant.
    L'argent s'est détaché de l'émeraude, rompant l'échange tout aussi riche qu'invisible.


    Si vous voulez être mon guide, je vous suis.

    Il s'efface et de lui laisse le passage.
    Lourdaud, mais pas rustre.

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.elle


    La stature proche confirma la pensée, l'hypothèse en tout cas, lorsque le corps médical se déroula de tout son tenant, la toise se faisant plus impressionnante qu'elle ne l'eut évaluée, l'obligeant à rehausser le minois floral et son regard chlorophyllien pour pouvoir donner son assentiment à la requête.
    Prenant le chemin qu'il lui ouvrait avec un savoir-vivre et une élégance, que la rose ne manqua pas de noter, contrastant le bourru de certains propos, la poignée de porte se voit délicatement ouverte et le couloir entrepris pour le traverser quasiment en droit .
    Passant sur le palier, devant les escaliers pour rejoindre l'alcôve convoitée, digitales enveloppant l'ouverture pour repousser la porte vers l'intérieur, offrant à Balan vue sur ce qu'il avait choisi en guise d'antre à ses séjours ici.
      Sauf erreur voici votre promise.

    Passant le pas de porte pour entrer, la pièce n'était pas forcément la plus grande des chambres disponibles, mais son confort ne s'en voyait nullement amoindrie pour autant.
    Le luxe de chaque chambrée conçue pour le bien-être des résidents.
      Vous avez des étuves adjacentes à votre chambre.

    Bras longeant le corps de la sylphide, sourire léger fut envoyer à celui qu'elle ne savait trop encore sonder, l'ébauche analytique ayant à peine donné quelques idées sur le nouveau médecin de l'aphrodite.
      Vous convient-elle Messire Balan ?

    Déception ? Contentement ? Verdict est à donner, médecin serait-il satisfait du choix fait à l'aveuglette derrière une porte close pour son simple emplacement, à pouvoir noter les aller et venus de tout à chacun ici.
    Docteur serait-il voyeur ?

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Merci JDMonty
Balan
Derrière lui il referme la porte et emboite le pas de la gérante.
Bien sur que son regard s'attarde sur ses hanches et sur le chaloupé de sa démarche. Quel homme ne l'aurait pas fait. Et puis la plante est jolie.
Mais le chemin est court et une fois les escaliers gravis, toute considération visuelle s'arrête et une autre porte s'ouvre. La sienne cette fois-ci.

C'est beau, c'est chic, c'est confortable.
De nouveau ici rien n'est laissé au hasard, tout porte à faire sentir que tout sera mieux qu'ailleurs, et qu'ailleurs plus jamais on aura envie d'aller.
A ce moment précis, le doc aurait du se méfier : l'araignée de la déesse tissait déjà sa toile et lui, naïf, n'a rien vu venir.

Des étuves adjacentes ? Bam, les dés sont jetés. Englué il est maintenant. Une suite parentale. Au hasard. Balan t'es verni.


- Ah oui ?

Le regard qu'il lui porte, sourcil en accent circonflexe, en disent long sur sa surprise.
- On dirait que j'ai bien choisi alors.

Il se reprend, sérieux. Mais dans sa tête, il fait la danse du soleil. Des bains !

- Elle est parfaite, merci.

Voyeur le doc ?
Mais non. Quelle idée. C'est juste que pour récupérer Monty qui ne fini jamais la montée des marches dans un état de fraicheur convenable, ce sera plus pratique.

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.elle


    La réaction aurait presque pu amusée la rose, vraiment, mais sa méfiance des hommes de médecine la retint, étirant cependant un sourire franc à la surprise lisible sur le visage du grisonnant charismatique.
    Peut-être le terme d'adjacent était-il un peu fallacieux, il y avait tout de même à emprunter de deux ou trois pas le couloir pour pouvoir atteindre la porte voisine de la sienne et l'étuve associée, mais en négociant avec Etienne, peut-être le toubib réussirait-il à obtenir une ouverture dans le mur pour s'offrir l'exclusivité d'une suite rien qu'à lui.
    L'idée avait déjà traversé l'esprit de la rose, mais la vue sur les jardins de l'Aphrodite lui avait toujours ôté l'idée de changer de chambre pour s'offrir ce luxe, devoir traverser un couloir n'était qu'un petit prix pour la vue que lui offrait son alcôve.
      Vous me voyez ravie que votre choix vous convienne en ce cas.

    Pivotant pour porter sa main sur le bois d'une chiffonnière, digitales laissant les empreintes effleurer la texture du meuble, les nervures du bois, les émeraudes se portèrent sur le nouveau soignant de la déesse.
      Vous êtes donc ici chez vous, ce lieu est votre, vous pouvez donc l'agencer à votre goût.
      Les petites mains prendront soin de son entretien, et si vous avez quelconque besoin il suffit de les en informer, elles s'efforceront d'y accéder.
      Pour le matériel à usage médical, il faudra plutôt voir avec moi ou le sire de Ligny, Dacien quand il sera présent, qui est le gérant avec moi.
      L'office et le réfectoire se trouve au sous-sol, non loin de votre cabinet.
      Avez-vous des questions Messire Balan ?

    Délaissant l'ébénisterie de ses doigts pour ramener sa main contre son ventre, regard chlorophyllien arrêté sur ce nouveau venu, encore indécise sur la confiance qu'elle saurait ou non lui accorder.

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Merci JDMonty
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