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[RP Ouvert = Boutique de confiseries] Les délices de Ly

Lylie_blanche


Montpellier.

Une boutique achetée depuis quelques semaines et déjà occupée. De cette dernière, une odeur s'échappe, douce, chaude et sucrée. La bâtisse semble commune de par sa façade. On ne s'y aventure que si l'on cède à l'odeur et à la gourmandise. La Malice est propre à la cuisinière, qui joue, dans d'autres décors, de ces mêmes stratèges. D'ailleurs, une fois la porte poussée, on découvre une étagère imposante à gauche sur laquelle trône, tarte aux fruits, confitures, sablés, pain d'épices, gâteaux aux marrons, meringues et autres pâtisseries. Pourtant, au même titre que les apparences sont en tout points nécessaires et trompeuses lorsqu'elle courtise, ces mets-ci, n'échappent à la règle. Pourtant, sur cet établi et ces divers meubles sur lesquels reposent ingrédients et ustensiles, rien ne semble trahir la composition commune de ces mets. Une fois de plus, apparences sont viles, tout autant que la Sorcière qui confie à ces plats gourmands et gourmets, ces notes de délice, de malice et de maux.

En effet, quand bien même odeur et visuel sont aussi appétissants que le goût, il semble que sous ces traits, des notes délicates et fugaces se glissent. Ainsi, clients avisés peuvent acheter des produits qui une fois, nichés au delà des lippes, avouent des effets étranges. Pouvons nous en attendre moins de la part de pâtisseries réalisées de la main d'une courtisane et d'une Sorcière ? Les pâtisseries de Ly, alias Lyanéa et Lylie, mêlent douceurs et supercheries.

Liste des pâtisseries que l'on peut déguster et des effets escomptés. Ces derniers sont réalisés en fonction des produits de saisons et des arrivages des continents.


❦ 𝐂𝐨𝐧𝐟𝐢𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 (Mûres, fraises, abricots, prunes, cerises, mirabelles...)
❦ 𝐆𝐚̂𝐭𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐞𝐭 𝐓𝐚𝐫𝐭𝐞𝐬 (Marrons, miel, épices, raisins, fruits rouges, fruits à coques dont les noix, amandes, noisettes...)
❦ 𝐒𝐚𝐛𝐥𝐞́𝐬
❦ 𝐌𝐞𝐫𝐢𝐧𝐠𝐮𝐞𝐬
Pour les bourses les plus aisées : ❦ 𝐋𝐞 𝐂𝐡𝐨𝐜𝐨𝐥𝐚𝐭

❦ 𝐋'𝐞́𝐯𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐚𝐢𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐫𝐝𝐞𝐮𝐫𝐬 (Aphrodisiaque): Ginseng, Gingembre, Passiflore bleue, Clou de girofle, Cannelle, Cardamome.
❦ 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐞́𝐯𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞́𝐞 (Rêves divinatoires, sollicitation de l'esprit) : Racine du Silence Capensis ou Rêve Xhosa, Asperge sauvage, Lotus bleue, Armoise.
❦ 𝐓𝐫𝐨𝐮𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐞𝐧𝐬  (Hallucinations, apaisements, euphorie): Chanvre, Mandragore, Absinthe, Coca, Laitue vireuse, Sauge des Devins.


[Pardonnez les incohérences quant à la provenance des produits psychotropes et qui sait, de l'avancée, quant à la découverte de quelques pâtisseries.
Le RP est ouvert. Il est juste demandé de prendre en compte, la localisation du site: Montpellier.]

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Archibalde
Ah, Montpellier la catin ! Archibalde avait l'impression d'être en vacances -impression tout à fait erronée mais néanmoins bien présente-. De son Limousin verdoyant et tempéré, il descendait dans un sud plus solaire et chaud, même quand l'hiver pointait le bout de son nez. C'était comme une sorte de lieu de villégiature, où les riches habitants du Nord descendent pour se ressourcer quelque peu.

A bien y réfléchir, ce n'était pas son cas. S'il était là, c'était pour voir sa rouquine de fille. Une ingrate pensa-t-il, elle qui était si jeune et pleine d'énergie : que ne venait-elle pas le voir, lui ! Non, c'était à lui de faire le déplacement. Enfin. Son coeur de pierre devenait un peu plus malléable lorsqu'il s'agissait d'elle.
Et ce traitement qu'il allait devoir subir bientôt : un régime relativement strict, absolument restrictif. Il allait avoir faim, il le savait. Qui plus est, les saignées allaient sûrement l'affaiblir. Alors le goupil n'en perd pas une. C'était une question de vie ou de mort, celle que de mettre en place le stratagème de son salut. Ou bien... Cela en valait-il vraiment la peine, puisqu'il y avait le risque de faire échouer la guérison ? Allez savoir. Privation de nourriture contre rétablissement complet, ou joie de la panse, contre handicap prolongé ?

Battant le pavé de la rue de sa canne, Archibalde songeait à tout cela. C'était finalement l'affaire de quelques jours, tout comme son séjour. Bien-être diffus contre plaisir immédiat, voilà donc le dilemme de tout homme. Toujours est-il que soudain, il s'arrêta. Redressant un peu la tête, il regarda autour de lui.

Une odeur.

Chaude et sirupeuse.

Maitre renard, par l'odeur alléché, chercha en toute direction la source de pareille délectation. Des masures qui ne payaient pas de mine, mais dont une avait la porte ouverte. Ce devait être là, pour sûr ! Pourquoi ne pas se faire un peu plaisir avant ce régime contraignant, peut-être même acheter une ou deux choses pour les autres. Non ? Oui. Pourquoi pas.
Alors il passa le seuil, observa les différentes étagères. Ici, une confiture, là, une tarte luisante de son sucre, du miel très certainement, et plus loin une pile de meringues. Il grimaça. Les meringues n'étaient pas sa tasse de thé. L'atelier, la boutique, l'échoppe, le bouge, l'estaminet, appelons le comme on le voudra, embaumait délicieusement. Des senteurs qui s'échappaient dans la rue, on les retrouvaient toutes ici, prisonnières, confinées, les unes charriant les autres, exacerbant le parfum de celle-ci ou complétant au mieux celle là. Les épices tutoyaient les noix, et les fruits juteux semblaient crier un appel à la gourmandise. C'était un bourdonnement des sens.

Archibalde se retourna. Personne ? Se dirigeant vers le comptoir en claudiquant, sa canne faisait pourtant presque plus de bruit que lui.


Il y a quelqu'un ?

Puis il attendit. Un peu, beaucoup, passionnément. Enfin, pas vraiment. S'impatientant très vite, il leva le bras, et la badine de bois coûteux vint s'abattre contre le bureau à plusieurs reprises faisant un bruit monstre. Avec ce vacarme, si un mort était dans l'arrière boutique, il venait sûrement de renaître.
Proférant une série d'injures en italien, il siffla comme s'il appelait son animal de compagnie et haussa la voix :


Vous feriez mieux de rappliquer plus vite que ça. J'ai faim, je n'ai pas votre temps, et vous avez très certainement besoin de mon argent !
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Lylie_blanche
Et de une. La pâte brisée est faite, parsemée d'écorce d'orange confites et de ce plus que Lyanéa avait enfin apporté pour sa commande. La farine reste encore à ses doigts, quand elle se décide à transporter la pâte dans son moule déjà chemisé. Le tout est mis au four pour quelques temps, juste pour précuire un peu la pâte. Pendant ce temps, Lylie s'occupe déjà de la suite, humant les divers bocaux de plantes séchées de Lyanéa, suivant alors avec assiduité les consignes inscrites sur ces derniers. Puis, choix est fait alors qu'elle parsème son appareil de ces quelques feuilles aux vertus aphrodisiaques. Plat est sorti du four avec précaution alors que coups de fracas sont entendus dans la boutique. Sursaut est là, manquant de lui faire renverser la pâte, le plat...ou pire, de brûler son derme délicat. Fort heureusement, il n'en est rien et le drame..De l'année, est évité.

Minois se relève, museau se retrousse contrarié alors qu'elle dépose le tout sur la table, repose son tablier pour finalement, franchir la porte de la boutique. Sourire s'étire, de façade au premier abord, habitude courtisane alors qu'elle essuie, d'un geste familier, cette mèche rebelle qui se perd à sa joue. Farine, reste d'appareil à l'amande se trouvent alors parsemé sur le minois d'albâtre déjà tâché de tâche de son.

Bienvenue aux Délices de Ly. Puis-je vous faire goûter une orange confite pour me faire pardonner de ne pas vous avoir entendu ou...est-ce que vous êtes..trop pressé pour savourer les bonnes choses ?

Le minois se fait doux, comme à son habitude, bien que naturellement teinté de cette lueur de malice. Par habitude, elle détaille le client et remarque son œil..Sa jambe..cette mine..Ces traits un peu émaciés. Si elle l'avait eu au lupanar, nul doute qu'elle aurait su proposer, sa compagnie mais également son écoute pour l'apaiser de quelques maux mais ici lieu, les plaisirs de la chair se muaient en pâtisseries sucrées.

Alors..Que puis-je pour vous, messire ?..Cherchez vous une pâtisserie..précise ?.

Sourire s'étire, un brin espiègle alors que goupil, réalise au travers le reflet de cet épais miroir que son minois est tartiné. Humph.. Pause est marquée, subtile alors qu'elle conserve ce sourire, impassible, tout en essuyant d'un revers de doigt les traces de sa maladresse.

D'ailleurs..Connaissez-vous le concept de la boutique?

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Archibalde
Tel une sorte d’oiseau nocturne il tourna la tête d’un quart, pour que son œil valide puisse apercevoir la demoiselle qui venait. Les deux étaient bien ouverts, pourtant un seul voyait. Et à la voir, sa première réaction fut de se dire :

"Mais qu’est-ce que c’est que ça ?"

Il jeta un coup d’oeil par dessus son épaule. Foutredieu, mais cette ville n’abritait donc que des rousses ? Et la voila, celle-ci, avec ses tâches de rousseur, sa farine, et une lichette de crème barrant son front quelque part. Quel drôle d’accoutrement, quelle fâcheuse manière de paraître devant un client. Bon, il fallait aussi l’avouer : Archibalde ne faisait pas souvent les courses. D’ailleurs il fit signe à un garçon des rues, lui indiquant d’aller chercher Eugène, le domestique qui accompagnait la famille Alzo pendant ce court voyage.

De l’orange confite ? Oui, pourquoi pas.

Et s’il répondait sur un ton bourru de celui qui indiquait qu’il n’avait que trop attendu -et que sa jambe le faisait souffrir-, il continua d’observer la fille à la chevelure de feu. Remarquant sa manière de le détailler, de s’attarder sur son œil, sur sa jambe, il pinça les lèvres. Il n’avait pas besoin de pitié et refusait d’être considéré comme un infirme par d’autres que ses proches.
Le barbu n’était plus ce qu’il était, des parties de son corps annonçaientt une détérioration évidente. Pourtant, il avait conservé la majesté de son front, la profondeur de son torse, sa manière de se tenir droit malgré une jambe qui ne le soutenait plus. Et son visage, non moins fier bien que présentant une manque d’expression encore plus marqué par des muscles paraissant figés continuait d’arborer un demi regard cinglant. En somme, on l’avait amputé d’une partie de lui même, et la moitié restante s’exacerba au fil du temps pour compenser.
Un coup d’oeil sur elle plus tard, il s’attarda ensuite sur les diverses pâtisseries. A la voir ainsi, jamais il n’aurait pu deviner qu’elle était courtisane. Après tout la beauté ne faisait pas de toutes les femmes une catin.


Alors..Que puis-je pour vous, messire ?..Cherchez vous une pâtisserie..précise ?.

Agacé, agaçant, il demanda la seule chose qu’il ne voyait pas sur les présentoirs.

N’avez-vous pas de tarte au citron ? J’espère que si.

Il n’aimait même pas ça.

Un concept vous dites ? Le concept de toute pâtisserie n’est-il pas de… vendre des pâtisseries ? Et soudain il tourna à nouveau la tête pour poser un regard mauvais sur la jeunette, soupçonnant qu’elle ne le prenne pour un imbécile. Un grognement plus tard, Eugène arriva.

Tu en as mis du temps ! aboya t-il. D’une humeur de chien, c’est le cas de le dire, Alzo le contourna pour alterner son pas du claquement de sa canne. Pointant l’étagère des confitures.

Je vais prendre celle-ci, celle la, celle la aussi. Et les deux autres, là.

Se tournant légèrement pour aller vers les tartes :

Celle aux noix, celle au miel… Qu’est-ce que c’est que ça ? Marrons ? Il fit une grimace de dégoût. Non. Pain d’épice ? Oui, ça aussi. Et la tarte au citron ?
Du menton il désigna un petit étal.

Du chocolat ? Mettez m’en également.

Au gré de ses vagabondages, il se retrouva maintenant au centre de la pièce. Se retournant vers la commerçante, il se tenait là, droit comme un piquet, les deux mains tranquillement appuyées sur le pommeau de sa canne.

Un concept, dites vous ?
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Lylie_blanche
Il paraît que les sucreries apaisent tout, y compris...Les humeurs massacrantes. Enfin, pour le coup, elle l'espérait car au fil de cette rencontre, Lylie commençait à déglutir. Imposant, intimidant, colérique et en prime, handicapé. Néanmoins, habituée aux hommes et à leurs humeurs, sourire demeure à ses lippes alors qu'elle s'applique pour répondre à ses attentes. Et puis, comment ne pas tenir son sourire en place quand, client semble satisfait de sa déduction qui pourtant, n'en est pas une. Elle lui laissera découvrir le concept de sa pâtisserie, à ses dépends. Après tout, il n'y a pas d'âge pour apprendre.

Alors, appliquée, elle s'empare des gâteaux demandés, faisant fi de la remarque sur le gâteau en citron mais veillant néanmoins, à lui ajouter. Puis, temps s'interrompt quand un second individu entra dans sa boutique. Un client ? Non. Visiblement, un ami ou..Non, vu la façon dont il s'adresse à lui, l'homme à tout faire. Troublée, Renarde hausse un sourcil quand, le ton monte, agressif et impulsif au sein de sa propre boutique. Qu'il est loin le calme et le bruit délicat des œufs que l'on bat. Décidément, cet homme ne manquait pas de piquant.

Ainsi, Lylie marque sa pause -syndicale-. Elle le laisse poursuivre, offre un regard compatissant à celui qui vient de se faire lyncher puis, ouvre un bocal dans lequel, elle s'empare d'un morceau de chocolat qu'elle tend à souffre douleur. Il suffit parfois d'un rien pour retrouver le sourire et Lylie était persuadée que, le sucré, avait au même titre que la chair, ces avantages.

Puis, voilà que le client s'interrompt et marque à son tour une pause. Renarde l'observe, sourire poli toujours greffé aux lippes alors qu'elle s'empare d'un autre morceau de chocolat qu'elle finit par lui tendre. Pour celui-ci en revanche, elle connaît déjà l'atout, celui de détendre. A plus forte raison que le sceau marqué sur la coque chocolatée, signifiait la présence de chanvre.

Goûtez ceci messire. C'est offert par la maison. Vous serez alors plus à même à vous apaiser. Lueur espiègle vient briller aux aigues marines alors qu'elle s'empare des autres gâteaux demandés et commence à les emballer avec soin. Inutile d'écrire la composition de ces mets ou même de les lui expliquer. Client découvrir à ses dépends que les apparences sont toujours trompeuses...

Les neufs gâteaux étaient enfin prêts et emballés. Pour sûr, il allait passer une agréable soirée, bercée de songes, de désir corrosif et d'un sommeil de plomb. Autant de maux que client allait découvrir au fur à mesure de ses bouchées. Garce, Lylie savourait d'avance cette petite leçon de vie.

Et enfin, elle s'empare du dernier gâteau. La crème de la crème. Assurément le plus cher de la boutique pour le simple fait que l'ingrédient ne soit rien d'autre, que le chocolat. Et pour le rendre plus agréable, c'est de coca qu'il est composé. Quoi de plus rare que cette combinaison..parfaite.

Puis, pâtissière s'en retourne derrière sa banque pour s'emparer d'un vélin et faire les comptes.

Cela fera 125 écus messire. Puisque vous êtes mon premier client et qui plus est...un amateur de sucreries, je vous offre ce petit bocal d'oranges confites. Vous pourrez alors, les goûter sur le chemin. Vous faut-il autre chose ?..Est-ce que votre, ami, pourra tout porter ou bien, désirez-vous que je vous aide à porter cela..Jusqu'à votre voiture ?

Client allait-il accepter le tout, cet Inconnu ou bien, allait-il vouloir connaître..le secret des Ly' ? Mystère.

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