Cynil
Court, Cynil, court!
De toutes ses petites jambes le garçonnet galopait faisant fi de ce qui se passait derrière lui... Nul doute néanmoins que la famille ours ne le laisserais pas s'échapper de la sorte, déjà il entendais des cris de protestations de l'ourson:
Marcko a écrit:Au voleur !!!
Hors donc, si un ours attrape un renard, ce dernier à fort peu de chance de s'en sortir... Cependant, il ne faisait aucun doute à Cynil que les ours ne rattrape pas à la course les renard.
C'est donc absolument certain d'échapper à son sort que le renardeau galopait...
Seulement voila: il y a l'esprit d'un enfant de 6 ans, et les jambes d'un enfant de 9 ans... A votre avis qui gagne?
Marcko a écrit:Arrêêêêêêteuuuuuuuuuuuuuuhhhh!!!
Et voila le gamin qui saut à pied joint sur la carriole. *CRAC*
Fait le bois.
*BLING* Fait la poupée. La bonne nouvelle c'est qu'apparemment la robe n'est pas plus déchirée et que le pain de savon vas bien.
De son côté Cynil, tout à sa course, ne sait rien du bond du petit barbare... Enfin... Ça dure le temps qu'il tombe en arrière, sur ses deux fesses, cherchant en vain à tirer un poids désormais inerte...
Interdit, le Volvent se tourne en se relevant et constate les dégâts. En temps normal il aurait concéder à son adversaire sa victoire, et aurait abandonné robe et pain de savon, mais l'ourson se tenait sur les restes de sa carriole, et, plus ennuyeux, de la poupée de sa sœur.
Perplexe, le renardeau ne pût que rester à bonne distance de l'ourson, sans néanmoins continuer sa fuite._________________
Cynil
Le garçon si chaudement vêtu était lui aussi tombé. Il promena un regard plissé de Cynil aux débris et se fendit d'une question:
--Marko a écrit:
T'es une fille?
Le renardeau avais l'habitude de cette taquinerie, quoique la question semblait sérieuse. Il lui paraissait stupide, à lui, de trainer une carriole à vide, aussi dérobais t'il constamment la poupée de sa sœur.
Il ne faisait plus attention à ce genre de remarque, mais cette fois l'ourson, tout de poil vêtu, agitant fièrement une épée, exemple même de virilité juvénile, piqua au vif l'orgueil du Volvent... Il ne dit néanmoins mot, se contentant de serrer les dents devant ce qu'il venais de décider être une insulte
--Marko a écrit:Bon.. t'es un voleur, c'est pas à toi tout ça, c'est à Alycianne. Alors je vais te pendre.. ou alors te couper la main avec mon épée.
Et voila qu'il le narguait encore avec sa magnifique épée. Cynil suivait du regard l'instrument... Quoi donc? On pouvais couper la chaire avec ça? L'information lui paraissait si sensationnel qu'il en oubliait qu'on parlait de SA chaire. Quant à la notion de pendre quelqu'un, il ne savait tout simplement pas ce que ça voulait dire... Il comprenais par contre le mot voleur, et pour ce que cela signifiait, c'était une remontrance paternelle. Le voila donc dans de sales draps
--Marko a écrit:Bouge pas voleur ! J'te surveille...
Et voila que le petit ours ramassait les débris qui jonchais le sol... Aussitôt, l'épée fût oublié, et le petit regard fût porté sur la poupée... Il ne pouvais partir sans... Confusément Cynil voulait aussi récupérer les restes de sa carrioles... Mais voila que l'épée tapotait le dos, et que le renardeau fût poussé vers la famille ours et leur deux bébés geignards...
--Marko a écrit:Avance... faut que j'demande au Doc, chais plus moi...
Hijiiiiiiiiiii !!!! Faut faire quoi aux voleurs? Les pendre ou leur couper la main? Chais plus...Regarde, j'en ai attrapé un !
Voila donc le petit blond de retour au lavoir. La vieille maman ours est parti à l'écart avec son petit, et le papa ours se démenais avec le second pleureur... Dont les cris diminuais mais pas tant que ça... Prit d'inspiration, Cynil dévisageait l'adulte de ces grands yeux humides... de ceux qui promettent moultes bruits... Ça marchait parfois sur certains... pourvu qu'il ne soit pas de la trempe de son père. [/b]
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Cynil
Hijikata a écrit:Ho le pauvre...
Un instant Cynil pense que son stratagème fonctionne. le père ours s'apitoie comme prévu, mais la suite le dément... L'homme s'agenouille devant l'ourson pour lui dire:
Hijikata a écrit:On peut faire pleins de choses tu sais...pourquoi se limiter a des banalités...
Voila qui est mauvais signe. En plus Cynil est du genre a apprécier les banalités, lui. Même si "pendre quelqu'un" est si peu peu banal qu'il ne sait pas ce que sait... Il pense un instant aux saucissons qu'on pends pour faire sécher dans une boucherie... ça peut être rigolo d'être ainsi suspendu, on doit pouvoir se balancer.... Ça ne doit pas être ça. Mais voila que le gaillard se rapproche et poursuit le discoure en semblant examiner jauger le renardeau:
Hijikata a écrit:On pourrait effectivement lui couper la main fautive... la pendaison?... non... fait pas assez mal... on pourrait simplement lui arracher les ongles un a un... ou le tirer derriere un cheval... ou le dissequer pour mes études...
Ha! La pendaison ça fait mal... ça doit pas être l'histoire du saucisson... ou alors on t'empêche de te balancer d'une façon ou d'une autre. Cynil observe ses ongle, et les caresse lorsque l'autre en parle. Ils ont l'aire bien collé.... Indiscutablement les arracher doit faire très très mal... Et voila qu'il cause de "disquéqué"...
Confusément, Cynil devine que le grand veut lui faire peur.... Mais pour ça il faudrait qu'il emploi des mots et des concepts compréhensibles... Pour l'instant, Cynil se contente de cacher ses mains dans sa veste, en dévisageant l'adulte avec une certaine curiosité.
Hijikata a écrit:
Tu serais l'assistant de Linon...
c'est encoure un nouveau mot? Cynil a faillit poser tout fort la question, mais voila que le grand passe derrière.... Le renardeau se retourne vivement...
Hijikata a écrit:Mais c'est un peu disproportionné pour un simple vol de... merdouille... donc...
Voila que l'homme lui pose la main sur l'épaule. Cynil résiste à l'envie de se dérober: il faut qu'il récupère les restes de sa carrioles, et surtout de la poupée.
Hijikata a écrit:Un coup de pied aux fesses... ça devrait suffira amplement... à toi l'honneur Marko...
Voila donc la sentence qui a ce mérite d'être compréhensible. Même si Cynil se doute qu'arracher les ongles doit faire très mal, un coup de pied au fesse il en as déjà senti un, sa sœur et lui s'étant déjà battu.... Mais Marcko à l'aire plus volumineux qu'Elinor.... Hors de question de rendre la tâche du petit ourson plus facile. Oublié donc le papa ours, qui du reste retourne son attention à son bébé dont les cris se sont presque éteint. Cynil se retourne sur l'épéiste et ne le quitte plus du regard, ses yeux lui lançant comme un défi. Que le gamin lui tourne autours et il tourneras également, si coup de pied il y a, ce seras de face.... Et surtout le renardeau ne perd plus de vue les débris sous le bras de son aîné... Tant et si bien que le Volvent ne se tourne même pas lorsqu'une nouvelle femme fait une entrée fracassante avant de se relever dignement.[/i]
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Jusoor
Ju était tranquillement assise depuis un moment sur le perron d'une maison bourgeoise sémuroise. Elle regardait les allers-venues des maraîchers et autres commerçants qui se rendaient au marché. Un peu de repos et regarder la vie couler ne lui faisait pas de mal. Elle avait aussi, depuis qu'une carriole s'était déplacée, un point de vue sur le lavoir et elle sourit de voir le gamin-de-dessous-la-table arriver.
Tiens voila le p'tit...
Elle suivit du regard le chemin qu'il empruntait, tirant sa carriole. Elle le vit s'arrêter, ramasser quelques objets près du lavoir. Dans un coin de sa vision, un homme était là aussi, une physionomie familière, mais peut-être se trompait-elle... un autre gosse et une vieille. Fermant à demi les paupières elle reconnut la nourrice encapuchonnée de Morgane...
Une course effrénée rappella son regard près du lavoir. Le petit était poursuivit par l'autre mioche qui semblait plus agé. Ju fronça les sourcils.
*CRAC* suivi d'un *BLING*
Ju se redressa et put voir la provenance des bruits : plus de carriole pour son gamin. L'était en mauvaise posture le petit et l'autre semblait être un morveux de première avec son air supérieur... l'Effrontée était tentée d'intervenir, mais après tout n'est-ce pas ainsi qu'on apprend la vie ? Elle sourit finalement et décida de laisser le petit apprendre. Une mûle fit claquer ses sabots sur les pavés devant elle.
*Tiens, des fleurs des champs, ce serait joli pour ma table lors du dîner...*
Citation:Hijiiiiiiiiiii !!!! Faut faire quoi aux voleurs? Les pendre ou leur couper la main? Chais plus...Regarde, j'en ai attrapé un !
Ju sursauta et se tordit le cou pour voir ce qui se passait du coté du lavoir. *Quoi ?! un voleur ? le gamin-de-dessous-la-table ??? Couper une main ???*
V'là que le bonhomme intervenait et se glissait tel un serpent dans le dos de son p'tit. Ju se leva d'un bond et traversa la place à grandes enjambées furieuses. Entre le martèlement de ses bottes elle put entendre l'homme dire
Citation:Un coup de pied aux fesses... ça devrait suffira amplement... à toi l'honneur Marko...
Cynil jaugeait d'un regard défiant son tout jeune adversaire quand Ju se dressa face à l'homme et lui offrit le même regard. Elle tendit les mains vers l'arrière pour que le petit la rejoigne et s'adressa froidement à l'homme : Y aurait-il un problème mon bon Messire qui se plaît à menacer un enfant ?_________________
Cynil
--Marko a écrit:
Bon... c'est très mal de voler les jouets d'Alycianne. Ta mère ne te donne pas de poupée? Comment tu t'appelles petite? Moi c'est Marko...
Petite?... Mince, petite... Un pincement au cœur en un étrange sentiment qu'est l'orgueil blessé. C'est la première fois que Cynil ressentais cela... D'autant que ce n'était maintenant plus un questionnement, mais bien une affirmation. Pire, l'hostilité ne transpirait pas, donc il le prenais VRAIMENT pour une fille...
Le petit nez se retrousse de dégoût, et les sourcils se froncent devant l'insultante confusion...
Un instant, Cynil songe à prouver sa virilité en attaquant le gamin... Mais le rapport de force s' inverserais trop vite... Pire: le père ours s'en mêlerait... Quand voila que Ju' surgit.
Jusoor a écrit:Y aurait-il un problème mon bon Messire qui se plaît à menacer un enfant ?
Le renardeau reconnais la voix de la jeune femme, pourtant il ne la fête pas comme à son habitude: son regard est fixé sur Marcko, et sur son butin de dessous de bras. Finalement, le Volvent se range aux arguments de Marcko en oubliant sa fierté blessé: Rends moi la poupée et la cariole. Tu peut garder le reste.
Transige t'il... Il continue de fixer la garçon sans se soucier du monde extérieur... Fi donc des présentations... Fi d'un argumentaire... Fi du fait que cette poupée n'était pas dans les affaires d'Alycianne. C'est la négoce selon Cynil. Assurément, il lui manque quelque base..._________________
--Marko
Le reste? Ce bout d'chiffon et un savon? Froncement de nez du petit gars qui ne goûte guère les savonnages réguliers que lui inflige sa belle-mère.
Ah ben non, j'en veux de ces trucs... et la poupée est à Alycianne, pas à toi.
Marko se voyait déjà en train de rendre fièrement la poupée à la petite blonde qui le regarderait avec des yeux émerveillés. Mais l'autre petite blonde, la voleuse, semblait ne pas avoir de poupée et en avoir très envie. Un peu empêtré dans ses désirs chevaleresques de faire plaisir à toutes les filles, Marko se gratouilla la tête en cherchant une solution.
Mais si tu veux, Linon t'en f'ra une... elle est nulle pour les jouets de garçons, mais les jouets de fille, j'suis sûr qu'elle sait les faire !
Et hop ! une solution pour la poupée !
La cariole... ben... elle devait être jolie. Si mon père était là, il t'en ferait une, lui il savait faire des jouets de garçon, comme mon épée, tu vois?
Et Marko de brandir fièrement son épée en bois, dernier cadeau du paternel mort. Etqui ne pourrait plus jamais en faire... Qui saurait? Le regard bleu monta vers le seul homme présent, toujours au prise avec les femmes.
Hiji? tu sais faire les carioles??
