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[RP] Dans l'enfer d'une rédemption perdue d'avance !!!

Chimera
Elle a su. L'heure est donc venue pour la Couronne de France d'ôter à l'Alençon -temporairement mais pour un temps bien trop long au goût de l'Aubépine.

Sitôt avertie, elle a enfourché Ulkane et a foncé jusqu'en le Haver de l'Argentanais.

Dans la cour, elle hèle un des hommes de faction et dit, sachant qu'ils la reconnaîtront:


- Annoncez-moi, je vous prie. J'ai un au revoir à faire au Sieur de Vissac.
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Leopoldine_de_vissac
La matinée a été longue en sieste, la veille, elle avait suivi les maréchaux afin de se faire une idée du travail à faire et arpenter les remparts de long en long Bah ça épuise même une Léopoldine. Au petit matin, elle s'était vautrée dans son lit sans demander son reste. La dormeuse fut subitement réveillée par des petits coups à sa porte.

J'suis par là, y a personne !

Et la gamine ramena son drap au-dessus de sa tête, il fait trop jour pour ses yeux encore endormis

Mademoiselle, un message de votre père.

Message, papa?

D'un bon la petite se dressa et sauta au bas de son lit pour filer à la porte, l'ouvrier et prendre rapidement le message.

Comment ça tu t'en vas papa? Mais pourquoi tu vas t'en aller?

Tout à sa réfection, Léo avait enfilé en hate sa robe, liser ses cheveux avec ses doigts et prit ses chausses en main et sortit en trombe de sa chambe en direction du bureau.
Devant la porte, Léo pouvait entendre des bribes de phrase pendant qu'elle enfilait ses chausses. Elle frappa trois petits coups avant d'entrer.


Elle croisa le regard d'un homme qu'elle croisait souvent pour avoir déjà travaillé dans ses champs. Un autre regard à Melzin qui semblait en pleine réflexion, un autre encore sur sa grande soeur, et même rose était là. Et d'autre personne, y'avait du monde dans le bureau. La fillette fila en direction de son père pour enrouler ses bras autour de son cou et lui coller une bise sur la joue.

Pipa et moi, on vient avec toi Papa !

Un légé sourire et la petite plongent ses yeux dans ceux de son père. Elle l'interroge du regard.
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Le.garde.
Des visiteurs arrivaient et il avait pour mission de les diriger vers le lieu de la réunion

Bonjour vous trouverez monsieur dans la salle on va vous y conduire.

Il fit signe à la bonne de conduire la visiteuse puis repartit à la grille attendre les suivants
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Della
Oui, elle savait que ce jour viendrait, qu´il lui annoncerait bientôt qu´il devait partir. Oui, elle le savait, ce n´était pas pour cela qu´elle acceptait. Elle trouvait cela tellement injuste, l´amertume ne la quittait pas.
Jason, traître et tellement plus sage qu´elle...il le montrait encore en se pliant à cette volonté de l´envoyer en Anjou !
L´Anjou...n´importe quel imbécile savait que cette province était celle de tous les dangers pour les Royalistes ! Elle, la Volvent Perchée, n´avait du son salut, un jour qu´elle traversait cette province rebelle, qu´à une certaine entente qu´elle avait entretenue avec la duchesse de l´époque, ancienne Bourguignonne comme elle. D´ailleurs, cela lui donnait une idée...en cas de besoin, elle pourrait écrire à cette ancienne Bourguignonne et peut-être aussi à Maryah ou à Perceval...Il faudrait qu´elle en parle avec Jason, si jamais...

Plus tardivement qu´elle aurait voulu, elle se présenta au Havre de Paix. Ironie.

On la connaissait, elle fut conduite directement auprès de Jason et de tous ceux qui étaient venus...De les voir ainsi, tous autour de Jason, cela la rassura. Il n´était pas seul. Elle en fut heureuse pour lui.

Bonjour tout le monde. Dit-elle, se forçant à sourire le plus naturellement possible. Il n´était pas l´heure de se laisser gagner par les émotions. Il fallait au contraire soutenir Jason et l´assurer que tout irait bien.

Posant alors sur la table le sac qu´elle portait en bandoulière, elle l´ouvrit.
Des brioches et des oublies ! Pour tout le monde !
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Jason_ludgaresvissac


Plus les heures passaient et malgré ses amis qui l'avaient rejoint il avait aussi reçut une missive qui l'avait fait pâlir et serrer les dents mais il avait eu tôt fait de jeter la missive dans l'âtre. Il avait eut confirmation de ce qu'il avait craint, ce n'était pas juste espionner qu'on l'envoyait. Il avait été décidé de se débarrasser de lui et comme l'on abat le cheval qui ne peut plus servir, on l'envoyait à une mort certaine. Elle lui avait demandé d'être prêt à verser son sang pour la couronne, jamais il n'avait pensé que ses paroles seraient un si funeste présage. Délisté d'un coté, listé de l'autre il n'avait désormais aucune échappatoire. L'Anjou serait son tombeau et s'ils avaient cru un seul instant qu'il allait se dérober c'était bien mal le connaitre.
Quand Léo entra il lui sourit. Prévisible enfant, portrait vivant de l'unique femme qu'il n'ai jamais aimé et qui avait donné sa vie abandonnée elle aussi de ceux qu'elle avait cru ses amis en paria l'épée à la main pour une cause en laquelle elle avait cru.


Non ma chérie je ne crois pas que tu vas venir avec moi, c'est bien trop dangereux, je veux que tu reste ici avec tes soeurs et promets moi que tu ne te sauvera pas

Il l'avait regardé et son regard s'était fait sévère, ce regard qu'il avait parfois et qui ne ne souffrait aucun refus. Autant il pouvait être laxiste avec ses enfants autant parfois il se montrait intraitable, surtout quand leur santé était en jeu.

Della qui arrivait détourna son attention de ses filles


Merci Della, c'est toujours un plaisir que de manger tes brioches. Sers toi à boire et aide moi à rassurer Aaron. Je lui confie mes filles mais juste pour veiller sur elles de te seconder en quelques sortes.
Je sais nous en avons parlé il y a quelques temps avant que je saches que je devrai partir, je t'avais demandé de t'occuper de mes filles et tu avais accepté. Voilà je dois partir et je te redemande de t'occuper d'elles s'il te plait.


Il lui sourit plus pour la rassurer

Je ne serais pas absent longtemps, juste 3 mois a dit la reine, je sais que je vous demande beaucoup mais elle sont encore jeune et je ne peux les laisser seules livrées à elles mêmes.

Il posa Rose par terre et posa à nouveau ses glaces sur ses amis attendant leurs réponses.

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Aarond
Chimera avait été appelée ! Pourquoi il n'en était pas étonné ? Della venait d'arriver ! La pétillante mairesse, boulangère de surcroit, savait apporter de quoi rehausser les cœurs . Quand l'alcool ne peut être permis à tous, une bonne brioche sucrée et tiède réconfortait les âmes .

- Ne t'inquiète pas ! Elles trouveront toujours de l'aide chez moi et du réconfort ! Leopoldine est déjà venue et peut revenir quand elle veut, pour les champs ou s'amuser avec les enfants ! Je seconderai Della pour elles ! Je te le promets !

Peu d'amis véritables, même ici ! Peu de gens en qui il pouvait avoir confiance . Pourtant, c'est avec conviction et un regard qui en disait long que de sa grosse voix calme et apaisante, il venait de faire la promesse . Il n'en faisait peu ! Parce qu'il voulait être sûr de les tenir, de s'y tenir et d'apaiser les conscience de ceux à qui il promettait .
Il prit une brioche de Della, la regarda, regarda Chimera avant de se tourner vers les filles . Il sourit alors à l'homme qu'il connaissait, somme toute, très peu, mais qui lui avait inspiré une certaine confiance . Il se moquait de son passé ! Il avait vu ses actes et en cela, il avait été séduit ! Il regarda ensuite les autres enfants afin de savoir leur position . L'atmosphère était pesante mais point négative, chargée mais point explosive .

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Della
Bien sûr que les enfants de Jason seraient pris en charge et que Aarond et elle s'en occuperaient et veilleraient sur elles comme sur leurs propres enfants. Jason avait besoin de l'entendre dire à la veille de s'en aller, c'était normal.

Jason, mon ami, il ne faut pas te faire de souci pour les enfants. Aarond et moi, nous veillerons. Un regard vers Aarond, pour assurer ses paroles et rassurer le géant aussi, il ne serait pas seul.

Della était triste et désemparée. Elle ne savait que trop bien comme il était difficile de s'en aller en laissant ses enfants. Autrefois, elle avait vécu cette situation bien trop souvent et elle savait que ses fils en avaient souffert. Alors, pour les filles de Jason, elle serait aux petits soins, pour que l'absence de leur père ne leur pèse pas trop.


Eusébie pourra venir vivre avec moi, Leo et Rose aussi, si elles préfèrent...Elles décideront. Et puis, je suis certaine que Jeanne serait heureuse d'avoir de l'aide, à la boulangerie, pour vendre les pains ! Cela les occupera, si le temps est trop long. Parlant, elle observait les filles, essayait par des regards et des petits sourires de les encourager, de les soutenir.
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Jason_ludgaresvissac


Qui pourrait arriver à démêler l’écheveau des ordres contre-ordres, le fais pas ci fais pas çà de celle qui soufflait le chaud et le froid dans l'unique espoir de le voirtrébucher. Il assistait comme détachait ce qui se passait, petit à petit les masques tombaient et ceux qui hier étaient portaient aux nues aujourd'hui se trouvaient conspués. Il est dur parfois de respecter ce qui dans l'euphorie de la victoire a été promis, les conseilleurs ne sont jamais les payeurs. Les ennemis ne sont certainement pas ceux que l'on croit. Qui se souvenait des rires nés d'une fumerie anisée désormais noyés dans la graisse et les turpitudes de la mante qui sagement attendait son heure dans l'ombre. Il ne savait que trop bien que la lame meurtrière venait se planter entre les omoplates tenue fermement par la main qui hier caressait.
Il serait les poings, écoutant la houle annonçant la tempête qui viendrait tout balayer.


Il se servit une autre coupe et la porta à ses lèvres laissant l'alcool glisser lentement avant de parler. Il devait se forcer à sourire même si à l’intérieur l'orage se déchaînait. Il ne pouvait s'en abriter mais depuis toujours il avait été celui qui contre vents et marées avait menés les siens vers des jours meilleurs. Il avait parfois pour eux l'optimisme des fous cachant sous son sourire rassurant la peur qui lui glaçait les sangs. Il savait la Faucheuse tapie dans l'ombre, depuis des mois elle était sa compagne mais pour les siens il la combattait sans cesse. Il ne baisserait pas les bras, pas si près du but. Il laisserait les vautours tournoyer en vain dans le ciel.

Je n'en attendait pas moins de toi Della, Aaron je gage que ces demoiselles seront ravies de s'amuser avec tes enfants, ainsi elles oublieront l'absence.
Mais réjouissons nous de ce départ qui annonce l'arrivée de jours meilleurs. Nous savions que ce jour allait arriver. Il ne sera pas dit que je repousserais la coupe, j'ai trop soif de justice. J'ai joué une partie aux dés pipés d'avance à moi désormais de remonter en selle. Sachant mes enfants à l'abris je pars plus léger

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Leopoldine_de_vissac
Non ma chérie je ne crois pas que tu vas venir avec moi, c'est bien trop dangereux, je veux que tu reste ici avec tes soeurs et promets moi que tu ne te sauvera pas

Pourquoi papa a des yeux sévères et à quoi il fait hallusion? Voila les pensées de la gamine qui sans s'en rendre compte boudait. C'est vrai que Léo c'était éclipser quelques jours. Mais c'est a cause de l'horizon aussi. La gamine s'était mis en tête de le voir de près mais lui gardait toujours ses distances. Alors, forcement, elle avait beaucoup marcher pour le retraper et s'était éloigner de plus en plus. Elle finit par hocher la tête.

D'accord, je te promets de ne pas m'escapader et de rester dans le village avec monsieur Aaron et Dame Della mais tu promets de revenir hein? Tu es obliger de revenir, sinon, je.. On viendra te chercher ! C'est obliger qu'on viendra...

La gamine regarda tour a tour Aarond et Dame Della, répondant a chaque petit sourire. Bon Léo emmènerait bien Dame Della et le géant à la peche aux grenouilles ou a la pêche aux écrevisses de rivières mais faire du pain et les vendre, c'est bien aussi. Difficile de résister à la brioche doré qui lui fait de l'oeil. Mais pour l'heure, elle reste auprès de son père tant qu'il est encore là.
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Jason_ludgaresvissac


Son regard s'adoucit quand il posa ses glaces sur Léo, il savait qu'elle allait avoir du mal à ne pas le suivre mais se plierait à ses désirs. Il caressa ses mèches blondes pour la rassurer avant de prendre le courrier que lui tendait Hermance. Il s'éloigna quelques instant du groupe afin d'en prendre connaissance puis griffonna une réponse.

Il avait enfin sa destination, ce n'était pas encore demain qu'il quitterait ce monde. Était ce une bonne ou une mauvaise chose que de partir si loin, vers des lieux inconnus. Mais il avait dit qu'il irait et quand il donnait sa parole il la respectait qu'elle qu'en soit le prix à payer. Il prit une profonde inspiration puis revint vers les siens et ses amis


Bien alors si tout est en ordre je vais donc partir tranquille. Mais soyez rassurés, mon ordre de route vient d'arriver et à part tomber de cheval et me fendre le crâne je serais de retour parmi vous en un seul morceau. Par contre je ne saurais vous dire quand, mais je vous tiendrais régulièrement informés sans pour autant vous dire où je serais.
Della tu saluera Chimera pour moi, je pensais qu'elle serait venue avant mon départ mais elle doit être bien trop occupée et je la comprends. Prenez tous biens soin de vous et surtout ne changez pas. Vos idées défendez les, soyez fiers de ce que vous êtes et ne laissez pas Argentan tomber en de mauvaises mains.


Il fit servir à boire à tout le monde, il emporterait avec lui leurs visages et leurs sourires, ils l'accompagneraient dans l'exil et un jour il serait de retour , il en était certain. La seule chose qu'il ne savait pas c'était quand est ce qu'ils seraient à nouveau tous réunis.
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Chimera
Quand la bonne décide de faire faire le tour du propriétaire, on obtempère!
Dénéré a mis le temps, mais la voilà bien là, et juste à l'heure pour saisir au vol la sortie du chef de la famille de Vissac.


- Je suis là, dis donc ça de vive voix.

Elle le contemple un moment. Ainsi il part. Celui qui l'avait soutenue quand tant s'étaient trouvés muets. Elle avait fait au mieux, avec ses petits moyens de nouvelle arrivée et fraichement déclarée traitresse, pour renvoyer la pareille aux heures troubles. Désormais, il en voyait le bout, de ce foutu périple, mais la Couronne semblait avoir décidé d'éprouver sa loyauté, en l'envoyant, de fait, au bout du monde, ou pas loin.
Envolés, du moins pour l'instant, les projets communs, les longues heures de discutailles, les compromis et autres pourparlers, les entremises pour assurer au duché le meilleur climat de vivre-ensemble possible, finies les rigolades de taverne et autres vifs débats municipaux.
Pour l'heure.

Poil de Carotte agiterait bien le légume éponyme, mais à défaut, évoque la promesse d'heures futures dans les rues d'Argentan et du duché.


- Reviens vite, je n'oublie pas que nous avons une joute en plan, et des campagnes à mener. S'il y a besoin de quoique ce soit, ici, pendant ton absence, tu sais où nous -faire- trouver.

Ne monopolisera pas l'attention plus que de raison. Certainement que non.
Si, si, elle sait se mettre en retrait!

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Jason_ludgaresvissac


Alors qu'il était sur le point de quitter les lieux pour mettre une dernier main à sa feuille de route et rédiger quelques notes qui lui avaient été demandées la rousse argentanaise fit son entrée. Il se demandait parfois si elle allait tenir le coup. Elle avait un sacré caractère, mais elle l'avait soutenu sans se poser de questions alors qu'ils se connaissait à peine. Renvoi de balle peut être mais qu'importe lui ne l'avait pas fait pour ça. Il lui était reconnaissant.
Il savait qu'elle avait un sacré caractère et qu'elle se mettait facilement tout le monde à dos, il la comprenait car il faisait pareil, elle et lui étaient de ceux que l'on aimait ou que l'on détestait mais pas juste un peu. Avec eux tout était dans la démesure, il faut dire que l'Aigle avait cette faculté de ne s'entendre qu'avec des gens à fort caractère comme lui et le comble c'est que c'était eux qui le tempérait.


Ah quand même j'ai presque faillit attendre, avec qui étais tu donc en train de te prendre le nez pour arriver si tard ? Je te pardonne va, tiens bois donc avec nous.
C'est vrai que j'aurais été triste de partir sans t'avoir salué.
Surtout ne change rien, enfin juste un peu de diplomatie hein, pas trop envie d'aller te récupérer en prison à mon retour. Tu as l'art et la manière de te mettre dans des situations pas possible.
Je serais là à temps j'espère pour honorer ma promesse, en attendant comme Aaron et Della fait en sorte de garder Argentan toujours aussi brillante.
Je vous écrirais pour vous donner des nouvelles et qui sait peut être que je vais trouver sur ma route de quoi nous régaler à mon retour.


Il sourit en l'entendant parler de joutes

Pour les joutes je crois que c'est très mal barré, tu sais qu'elles ne sont ouvertes qu'aux poudrés comme dirait un amis à moi et ce n'est pas le sang qui prime hélas, mais nous feront des quintaines, des chasses et autres pas d'armes je te le promets. Pour ta prochaine campagne je ferais tout ce que je peux pour être là à temps et si je tombe dans une embuscade je compte sur vous pour venir me récupérer je vous fait confiance. Allez donc savoir ce qui je vais rencontrer, peut être de futurs argentanais qui sait


Il faisait de l'humour pour ne pas leur montrer la boule qui lui serrait la gorge. Il se servit une dernière coupe et trinqua avec eux
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Melzin_de_vissac
Pour ma part, ce voyage m'allait parfaitement.
J'ignorais encore si ma présence était officielle.
Officieuse
Voire tolérée.

Dans le 1er cas, pas de soucis
Dans le second et troisième, je ne causerais pas de tords à mon père en m"imposant, me contentant de suivre de loin.
Un peu d'air, enfin.
Une bonne année a bouger si peu, j'ai les jambes engourdies.

Jas est triste, moi je m'éclate.
Mais silence ... Une bonne joie est une joie privée.
Je vais de ce pas préparer mon balluchon.
Pas de charrette, routes risquées
Quelques pièces, je travaillerais en route

Hop
L'affaire est vite traitée.

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Jason_ludgaresvissac



Quelque part à la frontière alençonnaise le 19/9/65

Le soleil avait disparut derrière la coline et la nuit embrassait la ville de son sombre manteau quand tenant la bride de Belphégor il avait une dernière fois emprunté les ruelles d'Argentan. Arrivé devant sa taverne il avait eut un arrêt, il attacha sa monture et allait poser la main sur la porte quand pas l'huis il aperçut une silhouette à l’intérieur. Senestre retomba et le poing se serre alors que la mâchoire se crispe, la ribaude était là une fois de plus. Telle la mouche accrochée au pot de miel elle le collait, alors qu'il aurait pu passer quelques heures avant de quitter les lieux pour plusieurs mois voilà qu'une fois de plus elle se mettait en travers. Deos qu'il la haïssait, à s’immiscer ainsi entre eux, il les lui fallait tous, jeune vieux, blonds, bruns et même roux. Un goût de bile vint caresser sa langue alors qu'il reprit la bride de son étalon laissant derrière lui le village qui petit à petit s'endormait. Il y laissait les siens le coeur gros mais l'âme légère, la belle de nuit pourrait ainsi avoir le champs libre et pourrait se gausser de son départ si bon lui chanter. Il ressassait les parole de son confesseur et alors qu'il sautait en selle il laissa échapper un rire sarcastique. Comment un jour pourrait il à nouveau avoir confiance quand il voyait le comportement de certaines.
Il talonna l'équidé et s'enfonça dans la nuit sans se retourner.

Il galopa dans la froidure de la nuit, avec pour seul compagnon Pompée qu'il n'avait put se résoudre à laisser au Domaine. Il ne le voyait pas mais savait qu'il n'était pas loin de lui, gardien invisible et silencieux depuis toujours. Il y avait des années qu'il n'était pas parti ainsi seul et loin de l'angoisser cela lui faisait du bien. Il passa près des remparts de la ville voisine sans s'arrêter il devait avancer et quitter le duché le plus vite possible, on l'attendait dans une semaine et il ne voulait pas être en retard. C'est au matin qu'il arriva à la frontière et décida de faire une halte pour dormir un peu et laisser sa monture se reposer.

Il mit pied à terre dans une clairière, laissant Belphégor libre, il savait que l'animal ne s'éloignerait pas, quant à lui il sortit son nécessaire d'écriture . Il ne s'en était plus servit depuis le siège de Cahors il y avait des années. A la pensée de cette campagne un sourire effleura ses lippes, à cette époque ils étaient encore tous réunis. C'était l'époque où So avait expliquer à Laure comment mourir avec grace sous les coups des hérétiques, et la nuit ils s'endormaient à la belle étoile, celle qui une jour allait devenir consort de France dormait la tête posée sur sa cuisse un filet de bave tachant ses chausses. Qu'est ce qu'il ne donnerait pas pour revenir en arrière parfois, le temps bénit de la jeunesse insouciante au service d'un roi sanguinaire mais avec un seul but le servir.
Et aujourd'hui encore il était là en rase campagne pour servir une reyne , quoi qu'en disent les vipères il était toujours au service de la couronne quand elle avait besoin. Il lui avait voué sa vie. Sa plume courrait sur le vélin accompagné par le clapotis de la rivière et le gazouillis des oiseaux. Ses lettres terminées il les scella avec la chevalière qu'il avait à son index puis sifflant Pompée il les attacha à sa patte. Sans le savoir il refaisait les gestes que sa mère avait fait jadis.
L'oiseau s'envola, Della risquait d'être surprise de voir un aigle se poser sur sa fenêtre mais elle allait vite s'y faire. L'autre lettre arriverait au Havre il était sûr que la gouape n'y serait pas, puis il arrangea sa cape sous sa nuque et s'endormit pour quelques heures ensuite il reprendrait la route.


Citation:
𝔇𝔢𝔩𝔩𝔞, 𝔄𝔞𝔯𝔬𝔫 𝔢𝔱 𝔳𝔬𝔲𝔰 𝔪𝔢𝔰 𝔞𝔪𝔦𝔰

𝔐𝔢 𝔳𝔬𝔦𝔩𝔞̀ 𝔰𝔲𝔯 𝔩𝔞 𝔯𝔬𝔲𝔱𝔢, 𝔭𝔞𝔯𝔱𝔦𝔯 𝔢𝔱 𝔳𝔬𝔲𝔰 𝔩𝔞𝔦𝔰𝔰𝔢𝔯 𝔞 𝔢́𝔱𝔢́ 𝔡𝔦𝔣𝔣𝔦𝔠𝔦𝔩𝔢 𝔪𝔞𝔦𝔰 𝔦𝔩 𝔩𝔢 𝔣𝔞𝔩𝔩𝔞𝔦𝔱. 𝔓𝔬𝔲𝔯 𝔩'𝔥𝔢𝔲𝔯𝔢 𝔯𝔦𝔢𝔫 𝔡𝔢 𝔟𝔦𝔢𝔫 𝔱𝔯𝔞𝔫𝔰𝔠𝔢𝔫𝔡𝔞𝔫𝔱 𝔞̀ 𝔯𝔞𝔠𝔬𝔫𝔱𝔢𝔯 𝔰𝔦 𝔠𝔢 𝔫'𝔢𝔰𝔱 𝔮𝔲𝔢 𝔩𝔞 𝔠𝔞𝔪𝔭𝔞𝔤𝔫𝔢 𝔞𝔩𝔢𝔫ç𝔬𝔫𝔫𝔞𝔦𝔰𝔢 𝔢𝔰𝔱 𝔪𝔢𝔯𝔳𝔢𝔦𝔩𝔩𝔢𝔲𝔰𝔢. 𝔍'𝔢𝔫 𝔭𝔯𝔢𝔫𝔡𝔰 𝔭𝔩𝔢𝔦𝔫 𝔩𝔢𝔰 𝑦𝔢𝔲𝔵 𝔭𝔬𝔲𝔯 𝔪𝔢 𝔩𝔞 𝔯𝔢𝔪𝔢́𝔪𝔬𝔯𝔢𝔯 𝔮𝔲𝔞𝔫𝔡 𝔧𝔢 𝔰𝔢𝔯𝔞𝔦𝔰 𝔩𝔬𝔦𝔫.
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𝔓𝔬𝔪𝔭𝔢́𝔢 𝔰𝔞𝔲𝔯𝔞 𝔬𝔲̀ 𝔪𝔢 𝔱𝔯𝔬𝔲𝔳𝔢𝔯, 𝔠𝔬𝔫𝔣𝔦𝔢 𝔩𝔲𝔦 𝔱𝔬𝔫 𝔠𝔬𝔲𝔯𝔯𝔦𝔢𝔯, 𝔫'𝔞𝔦 𝔭𝔞𝔰 𝔭𝔢𝔲𝔯 𝔦𝔩 𝔞 𝔩'𝔥𝔞𝔟𝔦𝔱𝔲𝔡𝔢.
𝔍𝔬𝔳𝔦 𝔪𝔢𝔞 𝔰𝔢𝔯𝔳𝔦𝔢𝔱 𝔞𝔩𝔢𝔰* 𝔱𝔢𝔩 𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔞 𝔡𝔢𝔳𝔦𝔰𝔢 𝔡𝔢 𝔫𝔬𝔱𝔯𝔢 𝔳𝔦𝔩𝔩𝔢 𝔢𝔱 𝔧𝔢 𝔠𝔯𝔬𝔦𝔰 𝔮𝔲'𝔢𝔩𝔩𝔢 𝔩𝔲𝔦 𝔳𝔞 𝔟𝔦𝔢𝔫 𝔱𝔲 𝔫𝔢 𝔭𝔢𝔫𝔰𝔢𝔰 𝔭𝔞𝔰 ?

𝔔𝔲'𝔦𝔩 𝔳𝔬𝔲𝔰 𝔤𝔞𝔯𝔡𝔢


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L.insolent


Où le vent le porte, dans une ville déserte ou presque ... le 20/09/65

Il avait dormit tard, peut être la fatigue, mais plus morale que physique. Petit à petit il sentait les chaînes qui l'entravaient se briser et même s'il n'était pas totalement libre de ses mouvement ce voyage lui faisait du bien. A tourner en rond comme une bête furieuse enfermée dans une cage il savait sa fin proche. Mais combien étaient ils à lui répéter inlassablement de continuer à espérer que la roue tournait et qu'il finirait pas voir la fin du tunnel. C'était facile à dire, et même s'il le savait la léthargie était si douce parfois. Il avait du aller puiser tout au fond de lui pour ranimer cette flamme sur le point de s'éteindre.
Depuis quelques temps il avait retrouvé cet goût si délectable de se battre contre les suppôts du Sans Nom. Ceux qui arrivent à faire prendre aux autres des vessies pour des lanternes avaient le don de le faire sortir de ses gongs. Lui qu'on avait menacé des flammes de l'enfer parce qu'il avait une famille unie, il avait du mal à voir la vermine s'immiscer partout en Alençon et ce voyage lui donnait un bol d'air frais.

C'est à la nuit tombée qu'il décida de reprendre route. Il arriva à l'aube en vue des remparts et passa le poste de garde sans encombre, il faut dire qu'il n'avait pas l'air effrayant, un homme en balade tout au plus. Il avait croisé un groupe de voyageurs qui comme lui semblaient faire halte en ville, il remarqua leurs montures au relais de poste.
Il trouva une auberge tranquille dans laquelle il prit une chambre et demanda à ce qu'on lui prépare un bain et qu'on lui monte les journaux et son courrier s'il y en avait.
En attendant il s'installa à sa table pour rédiger son rapport, il écrirait aux autres plus tard ou demain, après avoir quitté les lieux car là qu'aurait il à raconter ?
Il fut dérangé par la fille de salle qui lui amenait l'eau du bain et qui lui tendit une lettre cachetée. Il connaissait que trop bien l'écriture et impatient il fit sauter le cachet de cire d'un coup de dague sec et lut fébrilement alors que devant l'âtre la fille emplissait le cuvier.

Son sang ne fit qu'un tour et une sourde colère s'empara de lui. Il voulait attendre demain pour écrire mais là il ne pouvait pas, il prit son écritoire et rageuse sa plume se mit à noircir le vélin. Il ne pouvait pas la laisser ainsi piller impunément le duché et se moquer du monde. Voilà deux fois que la succube se servait de sa place pour s'enrichir et là elle prenait modèle sur la vipère qui avec l'aide de son clone avait quand même réussit à revendre la forêt de Mortagne à l'Alençon. Il faut dire que là c'était un fabuleux coup de maître qui s'il n'avait pas été malhonnête aurait put être cité en exemple. Qui à part le Malin pouvait avoir des amis apparus comme par enchantement. Après le contrat de dupe du dernier mandat qui n'avait en soit que pour but de s'enrichir un peu plus et dont aucune mention n'avait été faite aux alençonnais des fois qu'ils auraient demandés quelques éclaircissements légitimes. Cette fois il saurait prévenir qui de droit.
Il savait que tôt ou tard elle allait recommencer, ce n'était pas faute de l'avoir mis en garde, mais parfois il se demandait pourquoi il prenait le temps de prévenir il aurait mieux fait de ne pas suivre sa demande prévenir de la malversation quand il en avait été averti.
Il fit couler la cire et scella sa lettre qu'il posa sur le bureau. Il avait besoin d'un bain afin de détendre ses muscles noués mais aussi ses nerfs. Il aurait pu demander à ce qu'on fasse monter quelqu'un afin qu'on prenne soin de lui mais il était trop énervé pour apprécier.

Il attrapa le journal du jour et s'enfonça dans l'eau fumante avec un soupir de satisfaction. Il parcourut les nouvelles de la province puis chercha celles concernant Alençon et un cri de joie résonna dans la salle. Della y était arrivée et la raclée était mémorable, il féliciterait son amie. Il savait qu'elle n'avait aucune crainte à avoir quant à l'issue du vote mais personne n'était à l'abri il ne le savait que trop bien, mais les argentannais étaient loin d'être stupides et ils avaient compris où allaient leurs intérêts. La ville serait encore une fois entre de bonnes mains, il les imagina fêtant cette victoire au CM.
Il profita sereinement de son bain avant de sauter dans le lit où il s'endormit. Plus tard il irait faire un tour en taverne avant de reprendre sa route, il avait encore bon nombre de lieux à faire avant d'arriver à destination.

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