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[RP] Dans l'enfer d'une rédemption perdue d'avance !!!

L.insolent


Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. le 13/10/1465

Il était à quelques lieux, à la pointe du jour il foulerait à nouveau sa terre, à cette pensée il pressa l'allure de sa monture. On vint lui porter une missive qu'il prit le temps de lire et de répondre


Citation:
Ma douce amie

La route se passe bien et dans quelques heures je serais en nos terres, enfin même si ce n'est que pour quelques heures. J'en ai besoin pour me ressourcer et pour vous revoir tous. Tu me dis être à Mortagne, hélas je ne pourrais m'y arrêter, je n'en aurais pas le temps pourtant j'aurais tant aimé.

Je vois que rien ne change, mais dire que cela me surprend serait un vain mot. Dire que c'est moi qui ai fait entrer le loup dans la bergerie. Tu n'imagine pas combien depuis des mois je maudis cette décision et je n'aurais de cesse de la réparer.
L'adepte du diviser pour mieux régner n'aura pas de prises sur nous. Reste toi même face à la mante qui se met nue pour avoir des voix, saches qu'on fait toujours confiance à celle qui sait garder la tête haute. Ne sous estime pas tes amis ils sont là et te soutiendront toujours.

Je ne dirais rien sur ton fils, on pourrait ensuite te le reprocher, tu le connais bien mieux que moi mais je comprends ce que tu ressens.

La lente descente aux enfers est enclenchée, le ver est dans la pomme et si personne ne fait rien elle va pourrir, se dessécher voir se vider de sa chair. Il n'en restera qu'une enveloppe vide juste bonne à jeter sur un tas de purin. Alors ils s'en iront plus loin recommencer encore et encore car c'est leur raison d'être hélas.

Tu as bien fait de retirer ta candidature après tout tu n'aurais pas été choisie, tu n'est pas de leur camp, trop indépendante, trop honnête. Tu es de celles qui assument leurs actes et non qui viennent pleurer qu'on a agit à l'insu de leur plein gré. C'est tellement plus simple de faire prendre des vessies pour des lanternes au gens, mais crois moi la roue finie toujours par tourner. Garde la foi, le bon sens et la raison finiront par triompher.

Alors si l'hiver doit passer gageons que le printemps sera meilleur.

Ne perds pas espoir

Amitiés


_________________
Aarond
Il avait veillé toute la nuit sur les rapports des mines afin de ne pas créer de nouvelles catastrophes, ayant révoqué carrément le bailli dans sa tâche de supervision des entretiens . Tout en faisant, il avait écrit une lettre se demandant s'il allait l'envoyer ou pas ! Mais plus que tout, il aimait avoir des nouvelles, bonnes ou mauvaises de ses amis ! Amis ! Voilà un mot rarement utilisé chez lui et encore plus rarement de ces temps-ci !

Citation:

À un ami en exil
D'un ami qui attend

Jason,

Tout d'abord, comment vas-tu ? Est-ce que ton "travail" avance ? J'ai ouï dire que tu revenais, mais je n'aime pas les rumeurs ! C'est souvent ce qui cause le malheur ! Alors, c'est à toi que je le demande car là, je serai assurément fixé : es-tu sur le chemin de retour ?
Tes enfants ont l'air de bien se porter ! D'ailleurs, Leopoldine passe de temps en temps par mes champs pour donner un coup de main . On sent en elle toute ta force de caractère . Argentan semble bien aller . Je dis semble car le CD me donne beaucoup de fil à retordre . J'ai même été surpris de voir Ursula prendre ma défense devant Léana à cause d'un effondrement de mine . Comme quoi ...
Je reste en retrait et fais ma part de travail . J'assiste aux discussions et donne de temps en temps de la voix pour montrer que je suis là, mais en fait, on discute de quelque chose qui semble déjà établi . Il faut que j'aille voir Chimera parce qu'il se passe de drôle de chose avec elle . Il semble qu'elle ait abandonné le BAD et ça, ce ne peut ! Mais bon, ça c'est le négatif !

Je garde un peu de positif pour la fin . En fait, si tu as une date de retour, j'aimerais t'inviter à la forge, toi et les tiens, ainsi que Della, Chimera . Je vous ai découvert et j'ai appris à vous apprécier pour ce que vous êtes ! Ce n'est pas un palais, mais on y mange bien . Obligé, vu que je suis le cuisinier et que j'aime le bien-manger . J'ai de quoi boire tant pour les buveurs que les enfants ! Alors, n'hésite pas ! Tu seras toujours le bienvenu ! Une assiette est toujours mise pour l'invité inattendu ! Tu pourras ainsi admirer ma collection d'épée qui doit être plus importante que la tienne vu toutes celles que j'ai fabriquées !

J'attends de tes nouvelles et j'espère sincèrement que cette missive te trouveras en excellente condition . Dans l'attente de te revoir le plus vite possible !

Ton ami forgeron, Aarond.


Il l'avait lue et relue plusieurs fois ! Il espérait franchement que tout allait bien pour lui ! Il prit son oiseau messager, y mit la lettre et le laissa partir . Il se rendit à la cuisine où il commença à préparer le petit-déjeuner de ses enfants ainsi qu'un panier repas pour aller travailler à la mine . Ses enfants iraient chez la voisine pour la journée sauf si son fils voulaient aller à la carrière aussi !
_________________
Jason_ludgaresvissac


”La seule connaissance intime que j'ai est liée à ma seule découverte : je sais aujourd'hui dire non ou oui, sans me blesser “ le 13/10/65

L'aube naissait quand le petit groupe passa les frontière de l'Alençon, malgré l'heure matinale ils ne semblaient pas fatigués par le voyage pourtant ils avaient chevauché toute la nuit durant. Peut être était ce le fait qu'ils n'étaient qu'à quelques noeuds de chez eux. Pourtant il allait leur falloir se reposer un peu s'ils voulaient arriver le lendemain.
Il prit le temps de trouver une clairière afin de monter le campement. Alors que l'enfant dormait encore ils s'installèrent avec Oryane et une fois de plus il lui conta son duché et surtout Argentan. Quelques heures plus tôt ils avaient pu apercevoir les remparts de Mortagne. Il aurait tant aimé y faire une halte mais le temps lui manquait cruellement.
Ils discutèrent d'Argentan et de la vie qui l'attendait. Il lui conseilla de se rendre au plus tôt chez une couturière car il avait décidé de l'amener rencontrer du monde.
Ils furent interrompu par un messager.


Citation:
A un ami resté à Argentan
de celui qui rentre enfin


Aaron mon ami,

la rumeur est fondée pour une fois, je suis à une journée de cheval et ce matin j'ai enfin foulé notre terre. Je revis et n'ai de cesse que de franchir les murs d'Argentan pour une halte. Car oui je ne serais en ville que la journée on m’envoie ailleurs.
Léo est une enfant adorable ne lui dit pas que je rentre on va la surprendre.

Je vois que le CD va toujours aussi bien. Ais je loupé un épisode ? En quoi la blonde s'en prend t'elle à toi pour les mines ? Est elle devenue régnante ?
L'ancienne duchesse a pris ta défense, et ben soit elle va te demander une faveur soit on dirait que les miracles arrivent. Oui je reste septique, que veux tu je suis ainsi, j'ai appris à mes dépends qu'avec certaines personnes rien n'est gratuit et je me trompe hélas que trop rarement surtout quand il s'agit des femmes et de leurs actes.
Mais tant mieux si elle t'a défendu, que celui qui ne s'est jamais planté au moins une fois dans sa vie te condamne, soit tranquille ça n'est pas demain la vieille que cela va arriver.

Prépare de quoi boire car j'ai grand soif et grand faim, demain dès l'aube je serais là. Invite qui tu veux tu sais que ceux que j'apprécie sont les mêmes que toi donc.


A très vite mon ami



Et puis une autre pour Duncan

Citation:
A toi Duncan mon frère
De moi Jas

Plus qu'une journée et nous serons enfin réunis.
Tu n'as pas intérêt à ne pas être là car nous avons tant de temps à rattraper.
Didiou que le temps passe lentement...

A toi mon frère



Une fois les lettres et son rapport terminé il les confia à Pompée puis prit un peu de repos
_________________
Lyriana


ils venaient de passer la frontière, l'aube se levait doucement ce ne fût qu'après avoir franchi la frontière que la jeune femme, prit conscience que plus rien ne serait comme avant, elle sauta de la charrette afin de se poser quelques instants contre un vieux chêne Un creux avait pris place dans sa poitrine et lui procurait une sensation si étrange qu'elle peinait à le définir. Regrettait-elle ou au contraire éprouvait-elle du réconfort ? Il lui semblait qu'il s'agissait des deux.
Était-elle triste ? Oui. Mais elle se sentait également joyeuse. Ce puissant tumulte d'émotions n'avait cessé de la traverser depuis qu'elle avait quitté son ancienne vie et pourtant, elle était singulièrement sereine.
On répétait souvent que les aveux créaient des ailes et permettaient de retrouver la vie comme celle qu'elle était avant; ce devait être en partie vrai, mais pour elle le présent comptait plus à ses yeux.
Dans un élan elle se met en marche ,tout en se hâtent d'aller aider Jason, celui-ci lui fit savoir qu'elle devait se trouver une robe, surtout ce qui l'attendait dans son nouveau chez elle, elle fût un peu intimidée mais se reprit très vite, la discutions prit cour à l'arrivée d'un messager.
Il lui fallait trouver du bois pour le feu de camp, discrètement elle se retira, puis elle se retourna vers lui et lui dit ... J'ai la foi...dans un éclat de rire elle s’enfonça dans la forêt ...
Aylin_elisabeth


[i][b] Cher beau-père, cher Jason, toi le pilier de notre famille,

De ta Bru bien aimée, qui esr dz,
Melzin_de_vissac


C'est frais comme un gardon encore dans son eau que je m'éveille ce matin
Le carrosse avait fort cahoté cette nuit sur le chemin, mais j'en avais pris mon parti.
Il faut s’adapter et trouver son confort partout.

Je saute prestement à terre, et salue mes compagnons de route.



A bientôt.
A très vite en taverne même.


Instinctivement, mes pas me mènent à ma petite maison quand mes pensées vont à ma douce amie.
Le jour naît en un clair horizon qui bientôt flambera le ciel entier.

J'entre, et je la vois.
Elle dort encore.
Silencieux, je me glisse à ses cotés sous la couette épaisse et duveteuse.

Je passe une main dans ses boucles blondes.
Elle dort
Je me blottis et l'imite
J'ai du sommeil à rattraper.
Nous verrons les retrouvailles tout à l'heure.

_________________
--Ton_essentiel
Je voulais te dire que je t'attends 
Et tant pis si je perds mon temps. 
Je t'attends, je t'attends tout le temps 
Ce soir, demain, n'importe quand 
Comme quelqu'un qui n'a plus personne 
Quand seras-tu là ?





A toi mon Soleil.

Chaque jour qui passe loin de toi me lasse, tes pensées m'enlacent et la solitude m'agace.
Sans toi je reste avec mes souvenirs... Des morceaux du passé comme un miroir en éclats de verre mais à quoi ça sert la vie sans toi...

Allonges toi sur ta couche, ferme tes yeux, arrêtes de respirer une minute tu reprends ton souffle… t’as vu combien l’air te manque ? C’est comme ça que tu me manques.
A.
Jason_ludgaresvissac


Citation:
A toi mon essentiel

L'absence est difficile mais nécessaire pourtant combien j'aurais aimé ne pas partir, rester près de toi. Quand je ferme les yeux c'est ton visage qui se dessine, j'entends ta voix et j'ai froid.
Je manque d'air, je suffoque oui car j'ai besoin de toi pour pouvoir respirer.
J'ai repris la route pour combien de temps je ne le sais pas, mais même une absence de quelques heures ce sont des heures volées qui nous sont volées.

J'ai fais comme tu m'as demandé et c'est atroce, cette séparation est une torture et je m'en veux de te l'imposer.

Me pardonneras tu ?

J.


_________________
Aylin_elisabeth




Isabelle se réveilla, vêtue de sa fine chemise de nuit à travers laquelle on devine sa peau de lait douce et sur laquelle instinctivement sur son ventre bien que rien ne paraisse encore, elle pose sa main diaphane et vit que son fiancé était enfin rentré, visiblement épuisé. Souplement, elle se leva, saisit une chandelle qu'elle alluma, remua quelques braises dans le feu. La jeune femme avait connu toutes sortes de milieux durant son premier mariage... de la Cour pour ses Charges, à celle du ventre de Paris. Cette maison qu'elle possédait toujours et qu'elle n'avait plus ouvert depuis cette nuit cauchemardesque...

Elle s'attabla en silence, sortit un vélin et une plume et écrivit à son beau-père ainsi qu'à son frère ;







Chers beau-papa ! Jas d'accord ne râle pas ! et Duncan, frère A-DO-RE non je ris !

Trêve d'idioties les inséparables, je voulais prendre de vos nouvelles : oui oui la future petite nouvelle Vissac s'inquiète de vous deux surtout quand on vous connaît comme moi ! * rires *

Je ferai donc cette fête de retour lors de votre véritable retour et en même temps que Melzin et moi vous annoncions une nouvelle, ainsi que notre pendaison de crémaillère, à la Rose Noire, un cadeau de ma part à Melzin.

Quand reviendrez-vous ? Que je puisse tout organiser dans les règles de l'Art. Une fête comme les organisait un certain Gatsby qui se disait Magnifique. A votre hauteur, à la hauteur de Notre Clan et de nos Amis !

Concernant la politique, je suis toujours aussi motivée,

Je vous embrasse tous les deux et vous aime fort,

Votre Isa nationale
Melzin_de_vissac


Un petit repos réparateur.
Qu'il est bon somme toute de s'éveiller en ses murs.
La maison respire depuis l'emménagement d'Isa.
Le soleil maintenant inonde la petite chambre.

Isa est levée, je l'entend s'activer à coté.
Je reste un peu au lit, a penser cette nouvelle vie.
Tant de changements en peu de temps.
Astalavista babe!

Je me lève, petite toilette au baquet .. brrr, La fontaine n'est pas plus chaude qu'avant pour autant.

Passage au salon.
Mon amour est la, en plein courrier.



Mon cœur, en plein travail si tôt?
Tu a l'air merveilleusement en forme.
Je monte une liste ducale.
En sera tu?

_________________
L.insolent



On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu'on aime. Le mal qui vient d'un ennemi ne compte pas* 17/10/65

Parfois il vaut mieux se taire que de dire des vérités qui auront l'effet du pavé dans la mare. Il le savait et pourtant malgré tout il avait du mal à resté coi, et puis il n'y que la vérité qui fâche, les rumeurs et les on-dit n'ont jamais de prise quand on sait resté honnête. Regardez les se débattre à tenter de vouloir faire croire qu'ils sont irréprochables, ils en sont pathétiques tellement leurs paroles suintes de crasse et de haine. Faites ce que j'ordonne mais certainement pas ce que je fais, le troupeau avance ne laissant que la misère et la désolation sur son passage. Il est difficile de regarder impuissant la gangrène tout pourrir, le dégoût gagne lentement et parfois il vaut mieux laisser les choses en l'état que de tenter de les combattre. Il n'est pas toujours bon de répondre aux attaques sournoises et stériles des vipères, rien que de prêter l'oreille à leurs persiflage serait leur donner une importance qu'elles n'ont pas. Garder son libre arbitre et sa liberté de penser donne à l'homme la force d'avancer et de pouvoir se regarder dans le miroir sans avoir à rougir. Plus les coups sont forts, plus ils sont perfides et plus on grandit et l'on acquiert la rage de vivre. Quand on reste soi même et qu'on refuse de se plier aux desiderata de celui qui veut aliéner votre liberté d'agir on dépérit et ce n'est que la lente descente vers la mort .

Il avait repris sa route car la fin était proche, sa quête du Graal était un chemin semé de ronces. Seul le sot affirmait le contraire.
La ville était endormie quand il en franchit les portes, sa halte ne serait que de courte durée, il n'était pas là pour son plaisir mais pour servir car il avait donné sa parole. A la clarté d'une chandelle à demi consommée il rédigea ses rapports ainsi que quelques missives à ceux qui étaient restés. Il lui fallait prendre quelques repos car ce soir il reprendrait la route, les ordres étaient arrivés il savait enfin.

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L.insolent
Oh ! suivre hors du jour, suivre hors de la loi,
Hors du monde, au delà de la dernière porte,
L’être mystérieux qu’un vent fatal emporte,
C’est beau. C’est beau de suivre un exilé ! Le jour
Où ce banni sortit de France, plein d’amour
Et d’angoisse, au moment de quitter cette mère,
Il s’arrêta longtemps sur la limite amère ;
Il voyait, de sa course à venir déjà las,
Que dans l’œil des passants il n’était plus, hélas !
Qu’une ombre, et qu’il allait entrer au sourd royaume
Où l’homme qui s’en va flotte et devient fantôme ;
Il disait aux ruisseaux : Retiendrez-vous mon nom,
Ruisseaux ? Et les ruisseaux coulaient en disant : Non.
Il disait aux oiseaux de France : Je vous quitte,
Doux oiseaux ; je m’en vais aux lieux où l’on meurt vite,
Au noir pays d’exil où le ciel est étroit ;
Vous viendrez, n’est-ce pas, vous nicher dans mon toit ?
Et les oiseaux fuyaient au fond des brumes grises.
Il disait aux forêts : M’enverrez-vous vos brises ?
Les arbres lui faisaient des signes de refus.
Car le proscrit est seul ; la foule aux pas confus
Ne comprend que plus tard, d’un rayon éclairée,
Cet habitant du gouffre et de l’ombre sacrée.
V.Hugo


L'aigle volait au dessus de la plaine, au firmament il glissait silencieux contemplant les moutons dans la vallée. Les loups s'étaient faufilés au milieu du troupeau ils étaient tapis afin de rester invisibles, comment avaient ils pu arriver là sans attirer l'attention ?
Là bas à l'abris des bois on peut voir briller les armes des chasseurs tapis dans l'ombre. L'appel de la curie les a fait se rassembler avides de sang et de malheur il se sentent plus forts. Mais alors que l'aigle descend il peut se rendre compte que ce ne sont non pas des chasseurs mais des ruffians, ceux là même qui écument les routes , pillant et brûlant tout sur leur passage, ne laissant que tristesse et désolation. Ils ne regardent pas le troupeau mais le village, personne ne se méfie d'eux car à l’intérieur les espions ont tissés leurs toiles pour endormir les esprits.Perfidement fondus au milieu des habitants ils se sont mêlés à la population, ont fait croire qu'ils étaient comme eux et ainsi mesquins ils en ont profité. Qui a pu se rendre compte qu'à la nuit tombée des groupes quittaient l'enceinte de la ville menant des chariots pleins de marchandises sous couvert de faire du commerce ils allaient les entreposer dans leurs repères. Organisation bien huilée que cette famille au sang vicié de forbans et de malandrins.
Déjà on peut entendre la plainte sourde des enfants à qui les parents ne peuvent offrir le pain quotidien alors que dans leurs chateaux eux se gavent à s'en faire péter la panse. Ils sont partout enfin prêts à ouvrir les portes à la nuit pour laisser entrer les coupes jarrets impatients d'agir.
D'un long battement d'aile il s'éloigna alors que déjà on l'avait repéré et que des les flèches sifflaient autours de lui. S'il avait pu il aurait rit de les voir ainsi tenter de le mettre à mort alors qu'il ne faisait qu'observer. Ironie que de reprocher à autrui ce que l'on fait soi même avec la bénédiction de tous, mais déjà on entend le bruits sourd des chaines qu'on met au peuple pour insidieusement le museler.


Je reste maître de ma destinée, "Je sais que je ne plais pas à tout le monde, mais quand je vois à qui je ne plais pas je me demande si cela me dérange vraiment." Le 18/10/65

Loin de chez lui il enrageait vue les courriers qui lui parvenaient, pourtant il s'était promis de ne pas intervenir, pas cette fois. Parfois il faut laisser le chaos s'installer pour que les gens ouvrent les yeux. Il avait été blessé, mais la blessure cette fois ci n'aurait pas l'effet espéré car il l'avait tellement prévue qu'il avait presque été frustré du temps qu'il leur avait fallut. Quand on veut abattre son chien il faut l'accuser de la rage. La victimisation avait le don de l'amuser, le plus affecté n'était certainement pas celui que l'on croyait.
Il avait une mission à terminer et il avait à coeur de la mener à bien, si on chuchotait dans les milieux bien informés qu'il avait élu domicile dans les tréfonds parisiens, les fourchées en seraient pour leurs frais. Il n'avait pas pour habitude lui de se masquer pour agir. Il savait par expérience que la vérité avait le don de fâcher, la rumeur elle pouvait déranger celui qui en faisait les frais mais sans plus.
Il avait décidé ce matin là d'écrire quelques courriers avant de se remettre à finir le manuscrit sur lequel il planchait depuis quelques mois.


Citation:
A toi Della

Salutations mon amie,
La livraison dont tu m'avais chargé a bien été faite. Le maire était fort ravi et je suis certain que ses villageois le seront aussi. Riche idée que celle là, je te remettrais ce qu'il m'a donné en échange à mon retour. Ne te réjouis pas trop ce n'est pas encore pour demain et à vrai dire je me demande si je ne vais pas profiter de mon exil forcé.

Ah non ne grogne pas, tu sais que trop bien pourquoi pour l'heure je me sens mieux ici.
D'ailleurs j'ai prévenu mes gens, et oui j'en ai encore que veux tu qu'on qu'en disent les rageux ma chère mère m'a laissé de quoi entretenir le domaine familial et ma chère cousine a aussi fait en sorte que je ne manque de rien. Je disais donc que mes gens ont reçut l'ordre de brûler mon moulin et de retourner mes champs une fois la récolte faite et d'y laisser croître l'herbe folle, cela donnera un air bucolique aux lieux. Que veux tu j'ouvre ma bourse pour ma ville dès que je le peux mais je le fais moi même ainsi je suis certain de savoir où vont mes écus. On ne se refait pas.

Garde espoir et la foi ce sont eux qui nous permettront de rester vivants dans la tourmente

Qu'il te garde et te donne la force de rester debout.



Citation:
A toi Melzin

Mon fils,
Tu le sais dès le départ je connaissais l'issu de ta démarche. Je te connais pour savoir que tu n'as pas été surpris toi non plus.
Ici tout va bien, je crois que j'ai enfin trouvé ce que je cherchais depuis si longtemps, nous en parlerons à mon retour.

Je t'embrasse



Citation:
A Isabelle

Je te remercie mais je savais déjà tout ce que tu m'a confié.
Je refuse de faire un quelconque commentaire là dessus tu le sais. Oublie tout ça et concentre toi sur ce qui est important, fais comme moi, laisse glisser tu verras on s'en porte mieux après

Amitiés



Citation:
A vous Oryane

Comme promis je prends soin de moi même si entendre votre rire chaque jour me manque. Vous imaginez que vous allez être la seule qui va me donner envie de rentrer, ne le dites pas à Della elle va râler après.

Je vois que vous vous plaisez à Argentan, mais ne vous l'avais je pas promis ?

N'oubliez pas votre promesse car moi je saurais tenir la mienne.

Qu'il vous garde mon amie



Citation:
A toi Chimera

Ma chère amie, je me doute que tu dois enrager mais ne t'épuises pas tu vas y laisser ta santé et est ce que cela en vaut le coup. Oui tu as raison, mais tu sais que tu n'es pas seule et la solution n'est pas loin, je te fais confiance tu vas y arriver.
J'enrage de ne pas être passé à Mortagne, j'aurais tant voulu te voir mais j'étais tenu par le temps. On aura tout le temps de se voir à mon retour.

Prends soin de toi et garde espoir


_________________
Della
Il était passé mais n'était pas resté, appelé ailleurs pour l'espoir d'un pardon.
Parfois, la Renarde se demandait si vraiment on ne se moquait pas de lui. Aller ici, partir là, revenir par là...faire ceci, faire cela...comme une marionnette ! Jason semblait rester optimiste et donnait à voir l'image d'un homme loyal que le doute ne rongerait pas. Loyal...jusqu'au bout.

Ce soir, elle était chez elle, avait eu une longue journée à la Mairie et était fatiguée, trop pour faire autre chose que répondre à quelques courriers personnels.
La plume disparut dans l'encrier avant de caresser le papier.

Citation:

    A Toi
    De Moi

    Le bonjour, mon Ami.

    Merci pour ce transport que tu as assuré jusqu'à Laval.
    Le Maire m'a écrit pour me remercier. Il a l'air d'un homme sympathique et jovial. J'espère que le projet de jumelage verra le jour même s'il est un peu retardé à cause des soucis que provoquent encore l'Anjou.

    De grâce, prends garde à toi et veille à ne pas te trouver devant un Angevin mal intentionné. Tu dois revenir à Argentan !

    Je comprends ce que tu ressens. Je le vis ici, moi, ce qui te ronge.
    Voici à nouveau que je ne comprends plus les gens. Pas tous évidemment, seulement ceux qui veulent mettre la main sur tout uniquement pour tenter d'affirmer un pouvoir...éphémère. Je ne peux pas voir les choses ainsi. Je ne conçois pas qu'un maire, un duc, un roi ne mette pas en avant le bien de ses gens, de ses sujets.
    Garder la foi, je ne risque pas de la perdre, ce sera mon dernier bien avant de partir.
    L'espoir...c'est autre chose. Il s'use, à force.
    J'en arrive à me méfier de tout et de tout le monde. Cela n'est pas agréable à vivre. On pourrait faire tellement de choses bien si on s'y mettait tous ! Je suis bien trop naïve.

    Je ne te blâme pas de faire fermer ton moulin et laisser ta terre au repos. A quoi bon.
    Tu ne seras sans doute pas le seul si certains projets adviennent, hélas. La famine frappera à nos portes. Ruiner le peuple n'enrichira pas le duché...C'est une base tellement évidente pourtant ! Enfin.

    Il faudrait que tu sois de retour avant un mois. J'ai besoin de toi.
    Tu manques ici.

    Prends soin de toi, surtout.

    Qu'Il te garde.
    Della



La missive partira le matin suivant, en direction du Maine puisqu'il y est.

Pour l'heure, elle va se préparer pour la nuit, ira prier avant de rejoindre Mheil...ou pas...selon leurs humeurs.

_________________
Lyriana
Il était partie si vite, qu'elle n'avait pu lui souhaiter bonne route...

Citation:
À vous Jason

Sachez que je n'ai jamais douté de vous et encore moins de votre parole.
Je puis vous confirmer que je suis très bien emménagé que les gens y sont d'une extrême gentillesse je ne serai jamais assez vous remercier de votre bienveillance à mon égare, j'ai grande hâte de votre retour parmi nous, que nous puissions rire tous ensemble car je peux vous l'avouer ça me manque .

Je tiendrais ma promesse, prenez soin de vous, votre amie


Oryane
Melzin_de_vissac
Sacré papa. Toujours vaillant.
Toujours droit au service.
Je suis si fier de le connaitre.




A toi père.

Sitôt parti que déjà ta présence amie ma manque.
Comme toi, je suis accroché à la parole donnée, au devoir accompli.
On ne se refait pas que veux tu. Sans être le sang, y voir l'éducation soignée qui fut tienne?

La vie continue.
Premier refus, nouvelle liste.
Il est des impératifs, il faut tenir le cap, malgré ou à cause de l'adversité qui ne devrait pas tarder à monter son nez.
Tu me connais j'aime la lutte.
Qu'elle soit armée, politique, ou idéologique.
Tu va garder, moi aussi quelque part.

A bientôt père.
Mes pensées t'accompagnent.
Reviens nous vite, nous tous t'attendont

Melzin

_________________
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