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[RP] Dans l'enfer d'une rédemption perdue d'avance !!!

L.insolent


"Essaie de devenir qui tu veux plutôt que de devenir ce qu'ils veulent !!! " B.Marley * Le 19/10/65

Le dernier chapitre s'est écrit, plus besoin désormais de revenir dessus, ce qui est dit et fait devait l'être. La paix retrouvé le chemin même s'il n'est pas sûr reste tout de même moins accidenté.
Il avait finit de tenter d'être celui qu'on voulait qu'il soit, il est tellement plus simple d'être soi même. Pourquoi avec certain il y arrivait très bien et avec d'autre ce n'était jamais suffisant, il avait du trébucher dans les ornières maintes et maintes fois pour enfin se décider à changer de direction. A croire que la leçon avait du mal à être entendue, mauvais élève il l'était, cancre sûrement mais reconnaitre ses lacunes n'était ce pas commencer à réagir.
Il les entendait lui répéter qu'ils l'avaient prévenu, mais voilà il était ainsi, se fichant du qu'en dira t'on et de l'avis des autres ou des rumeurs. Il préférait se faire sa propre opinion même si pour ça il devait en souffrir, après tout au moins il savait maintenant.

C'était comme si l'air était plus frais, l'esprit tranquille même si le coeur a encore quelques meurtrissures avec le temps les cicatrices s'estomperont et les souvenirs enfouis dans les limbes. On ne construit pas l'avenir sur des ruines, il faut de solides fondations pour que l'édifice tienne.


Citation:
De Moi
A toi Della

C'est en effet un homme fort sympathique. Et figures toi que je n'avais pas fait le rapprochement mais il s'agit du fils de feu le roy Lanfeust comme quoi le monde est petit.

Je te promets de faire attention à moi même si certaines adoreraient que je me fasse refaire le portrait par un angevin ou un quelconque ruffian. Que veux tu j'ai la vie chevillée au corps et tu vas devoir me supporter encore longtemps, je vais revenir.

Tu sais il y a bien longtemps que moi je ne cherche plus à comprendre, entre ceux qui agissent à l'insu de leur plein grès, ceux qui jurent les grands dieux être encore plus innocent que l'enfançon tout juste sortit du giron de sa mère ou encore celui là qui la queue de la gerboise entre les dents te soutient qu'il ne l'a pas mangé. Que veux tu l'omniscience n'est pas donnée à tous et en bon aristotéliciens nous devons garder la foi oui.
Je sais que l'espoir s'use et la suspicion s'installe. La vouivre finira par trépasser il faut juste être patients et surtout confiants.

Moi aussi j'espère être là avant un mois, j'ai fais une promesse que je dois tenir.

Qu'il te garde mon amie



Citation:
Mon fils

la tienne me manque aussi mais que veux tu j'avais à faire et toi aussi. Mais voici nous ne sommes pas du même sang comme tu dis mais tellement similaires qu'il est pour les punaises difficile de croire que tu sois capable de penser par toi même. Comme si ta plume avait besoin de la mienne pour dire ce qu'elle a à dire.
Mais il est vrai que pour les sots quand un homme est cultivé c'est automatiquement un plagiat.
Si tu savais combien cela m'a fait rire, mais surtout rendu fier que l'on ai cru une seconde que tu étais mon faire valoir. Comme quoi nous partageons le même idéal et avons toi et moi le même combat.

J'aurais réussi ton éducation et quand il s'apercevront que toi et moi nous avons aussi des idées différentes le réveil risque de leur faire mal et je m'en délecte d'avance, je regrette juste que Val et Essa soient absents, surtout ta soeur je pense qu'elle aurait adoré. Tiens ça me fait penser que je vais devoir lui écrire.

Je te souhaites bon courage, même si je sais que tu n'en a pas besoin tu es bien plus diplomate que moi.

Ton père



Citation:
A vous Oryane,

Que voulez vous j'aime à vous taquiner ne serait ce que pour vous entendre rire. Que ce rire me manque si vous saviez.

Je savais qu'Argentan vous plairait, même si parfois , mais que voulez vous c'est ainsi et vous avez vue par vous même. J'avoue que sur ce point là je vous envie, j'aurais tellement aimé être là aussi, mais merci de me l'avoir fait partager.

Mes pensées vous accompagne

Votre ami




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Melzin_de_vissac


Ah papa

De l'humaine expérience, chacun prendra sa part.
A part le nom, qui me connait?
Pour être connu, il faut être public. Et ma vie publique a longtemps été tronquée par ces longs moments de sommeil.
Tu sais, mes rêves ...
Mais c'est promis. Sauf imprévu, je suis la, et bien la pour .. si tout va bien pour minimum deux mois. Le temps d'un mandat ducal justement.
L'est ti pas belle la vie?

J'ai souvent refusé de m'investir.
Raison premiere, le sommeil occupe énormément son rêveur.
Raison seconde, tant que tu étais un paria, il n'était pas envisageable que je donne du temps à une Couronne qui salissait ma famille.
Contrairement à ce que doivent penser les ambitieux insatisfaits, je suis sans ambitions pour moi même. J'ai tout vécu déjà pour comprendre la futilité de la course à ce qui brille.
C'est fatiguant en plus de bien travailler. Et bâcler me rend malheureux. Je suis perfectionniste.
Je fais du grand, du beau, du solide .. Ou je ne fais pas.
Personne ne m'a vu, personne ne me connait, et les imaginatifs m'ont inventé.
Le schéma de la projection mentale a du tourner a fond dans certaines caboches.
Mais ce n'est pas la nouvelle qui me surprend.

Ah papa.
Laissons donc penser les penseurs.
Il faut bien que le monde tourne.

Je t'embrasse
Ton fils Melzin

_________________
Rose_de_vissac
Un courrier s'envole vers le meilleur des papas :




Coucou papa !!

Pfff que le temps est long et rapide en même temps. Les jours passent et j'ai pas eut le temps d'aller à la boutique de robe avec Oryane. Pis toi tu me manques graaaaaaand comme ça !!

Je suis pressée que tu reviennes pour qu'on se balade avec tonton. Tu lui feras un gros bisou !
J'espère que Chipie te protège bien, sinon elle ira au coin quand vous reviendrez !

Je t"aime mon papa adoré pour toute la vie

Rose

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Aylin_elisabeth


Cher Jason, Cher Beau-Père,

Que le temps nous semble long à tous en ton absence. Je souhaite que tout aille bien pour toi, que tes affaires pour le Duché se déroulent sans soucis. Sais-tu que ce que l'on dit n'est pas loin d'être vrai : " Sans une personne, voici le Ciel entièrement dépeuplé ? " ** sourires en lui écrivant ** Nous avons tous hâte que tu nous reviennes. Nous pourrons t'entretenir de quelques affaires de famille.

Préviens-moi quand tu rentreras, mon ami et beau-père, que je puisse organiser un petit quelque chose au Castel que tu connais et où je l'espère, tu sais que tu es chez toi, tout comme notre clan tout entier.

Je suppose que je n'ai rien à t'apprendre niveau politique, je suis allée avec Melzin à la rencontre de Sa Grâce pour la validation de la liste nouvelle. Pour le moment, nous sommes en l'attente de sa réponse, mais sois certain que je n'abandonne absolument pas ton fils et le soutient du mieux que je peux en cette période quelque peu troublée. Ne crois pas que je ne reste pas à ma place mais étant la nouvelle Alençonnaise sur la liste, il m'a paru normal d'épauler ton fils et d'exposer au besoin mes motivations pour notre Duché.

Voici pour les dernières nouvelles... concernant architecture et décoration, j'ai hâte que tu découvres une petite surprise made in ta bru et amie je le souhaite, que je t'ai préparée là-bas.

Je vais donc te laisser à tes nombreuses occupations et prier pour ton retour proche.

Je t'embrasse affectueusement,
Ton Amie et Belle-Fille Future,

Simplement Isabelle.


Et voici un missive qu'elle confia à son faucon et qui sans aucun doute trouverait Jason. Elle espérait donc lui faire plaisir. Le regardant s'envoler vers le Ciel empli d'étoiles, de retour de la fauconnerie chère aux Vissac, la jeune femme s'en retourna auprès de Melzin chez eux, au petit salon privé.
L.insolent


Ils viendront, le coeur plein de haines avec des glaives dans les mains* le 26/10/65

Faut il croire les paroles, faut il croire les écrits et que dire des actes qui contredisent tant les mots ? Patte-pelu et frotte-manche dégoisant sans relâche à l'abris des regards dans les cabinets secrets, sur ceux qui en public ils appellent amis. La sycophandre devient grotesque à force de mièvreries. Il est tellement plus aisé pour les fourbes d'évoluer dans ce cloaque nauséabond, mais qu'on ne s'y trompe pas, leurs discours ne sont jamais crédibles que pour ceux qui leurs ressemblent.
Qui voulait elle convaincre de sa bonne foi ? Chacune de ses paroles sonnait faux, et ne trouvait d'écho que chez les spécieux de son espèce.

Les jours s'étiraient en longueur, la lie était amère mais elle devait être bue. Petit à petit les caractères se dévoilaient car rares étaient ceux qui assumaient. Triste spectacle que de la voir se débattre en vain, et avoir pitié d'elle aurait été lui donner bien trop d'importance, grenouille qu'elle était.


Citation:
A toi ma Princesse

Je vois que tu es fort occupée, et oui c'est ainsi parfois le temps défile à une vitesse folle. Oryane m'a rejoint pour quelques jours alors vous irez plus tard courir ensembles les boutiques.
Chipie veille sur moi tu peux en être fière ma chérie.

Je ne sais pas quand je rentre mais moi aussi le temps me paraît long

Je t'embrasse ma Princesse chérie

Papa



Citation:
Mon fils

Le nom parfois dérange et fait oublier toute lucidité. L'anathème est tellement plus judicieux que la réflexion pour les sots. Il n'est pas donné à tout le monde de reconnaitre ses erreurs, il faut de la force et on ne peut pas dire qu'ils en aient beaucoup, et c'est pourquoi cela m'amuse de les voir s'enliser dans la fange.

On est toujours le paria de ceux que l'on prend en défaut, ils n'aiment pas être démasqués. Le fourbe n'a de cesse que de tenter de se justifier alors que le sage lui patiemment attend son heure, silencieux spectateur de la décadence à venir. Tu me connais, je te l'ai tant de fois répété je suis loin d'être un pédagogue et les instruire n'est pas mon ambition, pour moi ils ne sont que quantité négligeable.
Amis d'hier, ennemis d'aujourd'hui tu les verra demain revenir ventre à terre, langue pendante et queue entre les jambes implorer un pardon car la roue aura tourné. Ils sont pathétiques et tellement prévisibles.

Reste toi même et garde toi de leurs attaques stériles

Je t'embrasse

Ton père


Citation:
Isabelle

Il faut rétablir la vérité qui semble t'échapper, je ne travaille point pour le duché mais pour la couronne de France.
Même loin je reste à l'écoute de ma famille et sais parfaitement ce qui se passe soit sans craintes.

Pour ce qui est de la politique saches que pour l'heure je n'en dirai rien et certainement pas par écrits, que veux tu l’expérience m'a montré que l'on fait dire aux courriers ce que l'on veut suivant à qui on les transmet, ne compte pas sur moi pour réitérer mes erreurs passées. Melzin sait ce qu'il a à faire et loin de moi l'idée d'interférer dans ses choix ou dans ses actes.

Pour ce qui est d'une réception à mon retour il sera tant de voir cela le moment venu, mais surtout de qui tu conviera car je n'ai pas l'habitude pour ma part de faire semblant.

Qu'il te Garde



_________________
Melzin_de_vissac
Un pli de Père.
Je décachette et lis.
Plume et vélin, réponse.




Salut à toi mon éducateur et pilier.

Lucide, tellement lucide je suis. Ne crains donc rien pour moi.
Et si je donne, abondance et qualité, c'est que j'ai à profusion. N'ai je point été Le Généreux en un lointain passé?
Non décidément, je ne cache rien. A qui sait lire par dessus les épaules, je ne dresse pas mon bras. Mieux, je lui donne lecture.
Instruire les êtres est mon plaisir. Plaisir peut être parfois immoral de l'exhibitionniste qui se laisse admirer et fais mine d'ignorer. La seule morale qui m'importe est celle qui satisfasse l'homme sans altérer la liberté et le plaisir de son contemporain.
Quand à y perdre? mais qu'ais je donc à perdre? Ils sont liés par leurs conventions.
Et quand ils se libèreraient des liens qu'ils ont soigneusement tissés eux même? Je suis! Indéniablement et pour toujours.
La royauté ne tient pas à la couronne. Elle tient à l'état de celui qui accepte suzerain.
Tout comme le pouvoir tient qu'en la capacité à fédérer et représenter les factions allégentes.

Tu le dis si bien, ennemis du jour, amis du lendemain.
Je suis accoutumé à ces ambiances de fête. Bienvenue au monde merveilleux de la politicienne. Il faut acter, c'est ainsi. Et s'y faire. Ou renoncer à œuvrer au pays.
Le gestionnaire doit se faire politicien pour travailler, comme l'homme d'état doit se faire gestionnaire
Un bien pour un mal. Adaptation de l'idéal au sens pratique.

Je te cite mon Père:
-- silencieux spectateur de la décadence à venir.

Aurais tu toi oublié un précepte?
Non, tu le maîtrises puisque tu l'expliques et le vis
Ce qui est haut sera bas, ce qui est bas sera haut; Et les premiers seront les derniers.
Il me semble d'ailleurs, sans en être sur, que c'est là parole divine.

Ainsi, si je peste contre la négligence qui nous mena à un prestige si bas, c'est plus pour les faire bouger qu'autre chose.
Ces choses sont variables, mais il faut parfois pousser le séan du paresseux. Je manie baguette sur fefesse, ils n'aiment pas et cela m'amuse.
Fondamentalement je ris de tout.

Décidément Déos/Le Tres Haut, puisqu'il est l'Unique nous a fait libre.
Seulement oublier cela nous mènes à la servitude du paraître.

Ton fils aimant
Melzin

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L.insolent



"L'espoir a cela de commun avec l'opium, que lorsqu'on se réveille on n'est que plus abattu et plus triste"*le 27/10/65

Il est des évidences telles que l'on à peine à ne pas les voir arriver. Quelles étaient empreintes de sincérité leurs paroles et pourtant pas un seul instant il n'y avait cru, malgré tout ce qu'on lui avait conté il avait une fois de plus dut se rendre à l'évidence. Il avait eu raison de ne pas y croire, tout n'avait été fait que pour l'humilier encore et encore, tellement prévisible que loin d'être abattu tel celui qui se noie la rage de vivre lui insuffle cette force surhumaine qui le force à nager encore et encore jusqu'à la rive.
A l'impossible nul n'est tenu mais il ne faillira jamais à sa parole et si le but ultime était de le voir ramper et renoncer, ils en seraient pour leurs frais car jamais il ne renoncerait, ils devraient lui ôter la vie pour être enfin débarrassé de lui. Le Graal ne serait jamais remis au faible et le chemin pour l'atteindre était semé d’embûches. Quand il avait pensé l'entrevoir perfidement un nouvel ordre était tombé, titanesque et irréalisable dans le seul dessein de le voir se rebeller afin qu'ainsi il soit prouvé qu'il n'avait aucune parole. Mais que le Très Haut lui vienne en aide, il saurait trouver les ressources nécessaire pour rester digne et droit, les poings serrés et les lèvres scellées.


La faucheuse avait revêtue ses atours de fête et sur le royaume déjà les héritiers s'annonçaient, tous plus vénaux les uns que les autres. Narquois il les observait ses ambitieux prêts à toutes les fausses promesses pour endormir ses craintes. d'Experience il ne savait que trop bien que les enchères avaient commencées. Mais hélas pour eux ils n'étaient pas à vendre. Les vestes une fois le but ultime atteint se retourneraient bien plus vite qu'un battement d'aile de papillon. Les amis d'hier seraient les ennemis de demain et les perdants resteraient toujours les mêmes. Qu'il était jouissif d'observer la curée.


Citation:
A toi mon fils

Nul je pense n'est plus lucide que nous. Si toi tu donnes moi il y a fort longtemps que mes dons sont ceux d'un avare car trop nombreux sont les fourbes tout autours.
Regarde les à se contredire dans notre dos mais venir nous encenser au devant avec leurs mièvreries que même un enfançon aurait peine à croire.

Je suis las de voir les ribaudes se donner des airs de nobles dames, et les catins engrossées par leurs dos-vert se pavaner en terrain conquis. Las de vois notre duché mis à sac sans que le peuple ne puisse réagir. Spectateur impuissant de cette décadence j'enrage en silence.

Je prie le Très haut qu'il ouvre les yeux aux alençonnais, qu'il entende la voix de la raison.

Quoi qu'il m'en coûte et malgré les humiliations plus perfides les unes que les autres je resterai fidèle à la couronne de France et si je dois donner ma vie pour la défendre je le ferais.

Tu sais que ces derniers temps j'ai le temps de lire et va savoir pourquoi c'est souvent le livre des vertus que j'étudie et l'autre nuit je suis tombé sur la seconde partie du Livre I "Le mythe Aristotélicien".

Citation:
Alors Dieu intervint. Il décida de donner une leçon au genre humain : “J’ai créé pour vous un lieu appelé Enfer, que j’ai disposé dans la lune, où les pires d’entre vous connaîtront une éternité de tourments pour les punir de leurs péchés. Dans sept jours, votre cité sera engloutie dans les flammes. Et ceux qui y seront restés passeront l’éternité en Enfer. Cependant, Je suis magnanime, et ceux d’entre vous qui sauront faire pénitence passeront l’éternité dans le soleil, où se trouve le Paradis.”

La plupart quittèrent la ville et se livrèrent au paganisme. Nombres d'humains écoutèrent des prêcheurs, sept qui prêchaient le vice et la non-puissance de Dieu : Asmodée qui prônait la gourmandise, Azazel la luxure, Belial l’orgueil, Lucifer l’acédie, Belzébuth l’avarice, Léviathan la colère et Satan l’envie. Ceux là allèrent en Enfer et devinrent les démons. Mais d’autres se regroupèrent autour de sept vertueux et devinrent les anges. Ces sept sont : Gabriel prêchant la tempérance, Georges l’amitié, Michel la justice, Miguaël le don de soi, Galadrielle la conservation, Sylphaël le plaisir et Raphaëlle la conviction.

La ville toute entière d’Oanylone fut ainsi engloutie dans les entrailles du monde, dévorée par les flammes. Les divers groupes qui l’avaient fui redoublèrent de célérité afin d’échapper à la catastrophe, laissant derrière eux leur ancienne vie. Peu à peu, ils reprirent goût à l’effort et, même si ils ne vivaient plus dans la vertu, leur sociétés viciées ne connaissaient plus la débauche de péchés qu’ils pratiquaient à Oanylone. Ils partirent parcourir le monde. Leurs descendants avaient constitué des cités, formé des gouvernements et inventé l’argent, qui permettait le commerce. Mais ils avaient aussi inventé la guerre et, pour les encourager à mieux se connaître au lieu de se battre, Dieu avait divisé le langage unique en une multitude de langues.

Parmi tous ces humains, un groupe se forma, cherchant à comprendre la réalité divine. Mais ce groupe était tout aussi ignorant de Dieu que le reste de l’humanité, car ils s’étaient détournés de Lui. Ainsi, n’ayant plus Dieu dans leur cœur, ils s’étaient inventés tout un panthéon de faux dieux. Alors que Dieu avait enseigné à Oane que les multiples créatures du monde, bien que soumises aux humains, devaient être respectées, c’est par leur sang que les païens révéraient leurs fausses divinités. Mais il n’y avait pas d’amour pour leurs nouveaux dieux. Ceux-ci ne servaient qu’à rendre des services en échanges de ces sacrifices. Il restait donc un vide dans le cœur des hommes et des femmes. Il leur manquait l’amour que Dieu voulait leur donner et qu’Il attendait en retour. Alors, Dieu décida que le moment était venu de se rappeler à Sa Création. Il trouva un enfant dans la cité et lui enseigna Sa Parole afin que l’Homme retrouve le chemin de la vertu. Cet enfant s’appelait Aristote.


Je dirais que cela m'a apaisé, me montrant que rien n'est jamais perdu et qu'au final le bien triomphera toujours. Alors surtout ne perdons pas espoir, pour ma part je ne le perdrais jamais.

Embrasse tes soeurs ainsi que ta chère épouse qui quoi qu'en disent les vipères a toujours ma confiance et mon amitié.

Je t'embrasse

Ton père
Citation:








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Melzin_de_vissac


Salut à toi mon Père.

La nouvelle du jour est tombée.
La liste [Aigle] a fait deux sièges.
Petit score, je suis un peu déçu. Cela dit, il faut le temps pour faire les choses.
C'est un début.

J'ai donc désigné selon tes vœux.
Quand au reste .. L'avenir dira la suite de tout cela.


A très vite
Melzin

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L.insolent


Il y a des gens qui réussissent à cacher même leur hypocrisie* Le 30/10/65

Ils ont cru aux promesses et ce matin c'était l'euphorie qui suit la victoire, mais demain quand l'aube se lèvera ils verront sur la terre l'ombre de la misère. Les rires et les chants feront places aux grincements de dents et aux larmes de sang. La créature au visage hideux, aux ongles crochus et aux mamelles pendantes allait causer la famine là où hier la paix régnait en répandant une odeur fétide sur son passage. Il était trop tard pour se morfondre , désormais il faudrait juste tenter de sauver du naufrage annoncé ce qu'ils pourraient sans se faire aucunes illusions.
Que les prochains mois allaient leur paraître long, mais ils ne feraient que récolter le prix de leur confiance aveugle en ses paroles mielleuses. Ils avaient donné à leur bourreau le flambeau dont elle se servirait pour semer la désolation et le chaos. Alors ils se souviendront, trop tard qu'avant eux d'autres avaient eut à souffrir sous son joug. Fous qu'ils étaient de ne pas avoir écouté les voix qui tentaient de les mettre en garde.


Citation:
Mon fils

Ne soit pas déçu, c'était prévisible et tu le sais aussi bien que moi, ce n'est que l'histoire qui se répète, mais tu a raison de garder la foi.

Il faut juste garder la tête haute et n'avoir qu'un seul but désormais oeuvrer pour le duché et pour les alençonnais. Dans la vie on n'a pas tous les jours des victoires mais il est des défaites qui sont bénéfiques et bien plus que l'on ne croit, crois en mon expérience. Il ne faut jamais baisser les bras surtout quand la cause que l'on sert est noble.

Regarde, j'ai souffert mais jamais je n'ai baissé les bras, je suis resté droit même dans l'adversité.

Dans quelques jours je serais de retour, tu n'imagines pas comme j'ai hâte.

Prends soin de toi

Ton père
qui est fier de toi


_________________
Melzin_de_vissac


A toi Pere

Je ne te rejoins pas, j'ai été surpris de ce petit score. Un de plus et les choses pouvaient s'inversaient.
Ainsi va la vie, on ne maitrise pas tout.
Tu sais mon choix de ne pas entrer dans des polémiques sans fin.
Perte de temps, d'énergie, le pragmatisme utile est une valeur que je cultive.
Chacun trouvera hautes les herbes qu'il a semé, autant semer les bonnes.

Le conseil nouveau prend ses marques, c'est déjà de l'ouvrage.
Et déjà des dissensions égotiques. Les gens décidément aiment les chignons bien crêpés.
Que chacun trouve donc son plaisir ou son enfer. La récolte suit la semaille.

Pour ma part, je mènerais ma contribution à terme et joli terme.
L'essentiel reste le Bien Commun. A celui ci je déposerais chaque jour goutte de ma sueur, et tout ira tranquillement au bout de ces deux mois.

Rentre donc si tu le peux
A très vite
Melzin

_________________
Essannoc.


De Essannoc Ludgares de Vissac
A toi, mon père Jason Ludgares de Vissac

Papa,

Comme tu dois m'en vouloir, et comme je m'en veux beaucoup de ne pas être à tes côtés. Je pense à toi chaque jour, et je recule chaque fois devant l'épreuve de la lettre, et chaque jour est plus difficile. Je me lance prête à recevoir la lettre que je mérite, mauvaise fille que je suis.

Ma séance d'autoflagellation étant terminée, je peux enfin passer aux nouvelles.

Père ... je suis à Bordeaux où je viens de me domicilier. J'ai besoin de reprendre quelques forces après un long périple fort passionnant sur la mer. Papa, jamais plus je ne ferai de bateau, surtout quand on voyage avec ... qui tu sais, mon horrible chaperon.

Père je souffre terriblement. Chaque jour, mon chaperon Nrv, m'humilie en public. Il s'est fait élire maire de Bordeaux, du coup il me force à travailler !! Mes mains sont abîmées par les légumes que je récolte, par les charrettes que je pousse !! Il refuse que j'empaille les gens en plus. Aaaaah que je suis malheureuse ! Il dit que je sens mauvais et me traite de "mauvais coup". Papa ! je veux qu'il soit sévèrement châtié !

Père adoré .. comment vont mes frères et soeurs ? Melzin est toujours près de toi ? Embrasse le fort pour moi.

Tes bras me manquent papa, sincèrement. Mes pensées et mon coeur sont avec toi.

Je t'aime.

Ta fille préférée.

Essannoc

_________________

Jason_ludgaresvissac


Le mépris est la meilleure vengeance pour un grand cœur* le 5 novembre 1465

Inexorablement le temps filait sans que rien ne puisse laisser entrevoir une quelconque issue au calvaire. Jours après jours l'amère coupe avait été bue, lentement comme pour s'imprégner le corps et l'âme de son âcre saveur. Le rire avait fait place aux larmes et l'espoir à la résignation sans que pour autant il en ressente une quelconque amertume. Y avait il cru ne serait ce qu'un instant, peut être lors du dernier courrier, puis la raison lui était revenue, lui rappelant qu'il menait une bataille perdue d'avance. Pourtant il n'avait pas faillit obéissant sans broncher la tête haute ....

A la pointe du jour il avait franchit la frontière, il aurait dut être heureux de pouvoir enfin fouler cette terre tant aimée, mais le coeur n'y était plus. Ses glaces parcouraient la campagne indifférentes à la beauté des lieux, demain il les retrouverait tous et qu'aurait il à leur dire ? Il ne leur montrerait pas l'abattement et la lassitude qui peu à peu avait gagné son âme, il resterait celui qu'il avait toujours été souriant et combatif même si tout au fond de lui la flamme s'était essoufflée. Baisser les bras n'était ce pas le début de la mort ? Et cette mort il ne l'acceptait pas, il tenait trop à la vie pour se laisser emporter sans réagir, pour eux il irait jusqu'au bout, mais au bout de quoi ?



Citation:
Mon Fils

Rien ne me surprends plus tu le sais bien mon fils, mais maintenant il va juste falloir ne pas perdre son âme et avaler toutes les couleuvres qui ne manqueront pas de t'être servies.

Je serais là sous peu et nous pourrons en discuter de vive voix, car que veux tu là plèbe est tenace et le moindre de mes écrits comme par le passé pourraient une fois de plus se retourner contre moi.
La hyène peut rire, je n'ai pas dit mon dernier mot mais pour le moment mes préoccupations sont toutes autres.

Ne soit pas surpris si tu vois mon moulin et mes champs prendre feu, ce n'est que la réponse à leur bêtise grandissante. Sous peu notre beau duché sera la proie des incendies, que veux tu comme le roseau nous plions mais ne rompons jamais.

Prends soin de toi

Papa



Citation:
A toi ma fille

Essa ma peste chérie,

Avoir de tes nouvelles me ravit à un point dont tu n'as même pas idée. Tu sais que tu n'as pas besoin d'être là pour être à mes cotés, jamais tu ne me quitte depuis ce jour où tu as poussé la porte du "pain doré" toi la sauvageonne qui est venue te réfugier près de moi. Nous veillons l'un sur l'autre quoi qu'il advienne.

Je n'ai rien à te pardonner, un jour les enfants quittent la maison pour vivre leur vie. Depuis sa disparition je savais que tu avais besoin de t'éloigner de ses lieux emplis encore de sa présence. Son absence est encore pour moi une blessure béante qui jamais ne se refermera. Personne ne prendra sa place il restera à jamais mon Essentiel, mon autre Moi. Depuis je survis, cherchant chaque jour la force d'avancer car jamais il n'aurait accepté que je me laisse aller. Le frère, l'ami et même l'amant selon la rumeur, non mais imagine jusqu'où peut aller la jalousie de certains ....

Je vois qu'NRV n'a pas changé, il n'est point comme le vin qui se bonifie avec l'âge. Tu sais qu'il sera châtié comme il se doit car personne n'a le droit de te faire souffrir tu le sais.
Je soufre dans ma chair de te savoir malheureuse et qui sait peut être viendrais je te chercher, qui sait de quoi demain sera fait.

Tes frères et soeurs vont bien, enfin d'après les nouvelles que j'en ai car je ne les ai pas vue depuis des mois. Mel est là à Argentan et il reste fidèle à lui même, imagine le bruit a courut qu'il serait mon nègre, non mais imagine moi dicter à Mel la moindre de ses paroles, cela en serait risible si cela n'en était pas si pitoyable.

Prends soin de toi et reste toujours fidèle à toi même, tu es à jamais près de moi et mon coeur est tien.

Je t'embrasse

Papa


Citation:
Bonjorn mon grand ami!

Je prend cette plume pour prendre de tes nouvelles car tu me manques cruellement!
Comment vas tu ?
Toujours enfourné parmis les magouilles électorals des faux cul de royalistes?
Donne moi des nouvelles de ta famille..les enfants vont bien?..et tes amours sont ils aux beaux fixes ou est ce houleux comme autrefois?
Mon tendre ami! si peu de gens ont su comprendre notre amitié qui va outre les couches socials et le fait que tu sois un homme et moi une femme!
Tant de gens ont vu le mal a l'endroit ou il y a une amitié pure!
Entre toi et moi!..Jamais il y a eue de discussions au sujet de Titres ,de Terres tout comme jamais tu n as cherché a me juger lorsque de ma tendre jeunesse je vidais les mairies que par simple plaisir de le faire!
Entre nous.. tout est a la hauteur d une vraie amitiée et meme si l'on se voit peu et meme si nous pouvons passer des semaines voir meme des mois sans se donner de nouvelles..il n en reste pas moins que nos sentiments..ces sentiments amicals persistent au fil du temps..des guerres et des chimeres!
Bientot je devrai me faire baptisée et je te demande bien humblement de venir a cette cérémonie afin de te sentir aupres de moi lors de cette journée qui sera un peu spéciale pour moi..quittant ma réforme pour une toute autre religion!
Je te sais tres occuppé et je ne voudrais en rien détroner ton planning mais si tu pouvais trouver un petit moment pour moi..je serais heureuse de te savoir avec moi!


J attend vite de tes nouvelles cher chaton!

Amicalement
L'Indomptable





Citation:
Ma Chatounette,

Je dois dire que ta lettre m'a surpris, non que je ne m'y attendais pas mais plus parce que tu m'y apprends.

Tu me manques aussi mais avons nous besoin d'être dans un même lieu pour être ensembles ?
Les enfants vont bien, ils sont tous là sauf Essa qui est en Guyenne.

Depuis quand fais tu cas des rumeurs ? Elles sont l’apanage des sots et des jaloux qui aiment à tout noircir parce qu'ils sont incapables de vivre autrement qu'en cherchant à nuire.
Mes amours sont comme à l'accoutumée telles que je ne vois pas la nécessité d'en parler. Tu sais que je ne supporte pas la jalousie, ni que l'on m'impose des choix que se soit dans mes faits ou dans mes amitiés, je suis ainsi c'est à prendre ou à laisser. La solitude est bien plus agréable à vivre, j'ai avec elle retrouvé la sérénité qui manquait à mon bonheur. Je n'ai qu'un seul regret, n'avoir pas écouté les bonnes personnes et avoir fait fi des mises en gardes, cela m'aurait épargné bien des tourments. Mais que veux tu je suis ainsi, je n'en fais qu'à ma tête, mais je pense que cette fois la leçon a été apprise.

Tu m'invites à ton baptême, j'en suis touché, mais je sais que tu as des amis qui refuseront ma présence et de ce fait je vais décliner ton invitation pour que tu n'ai pas à pâtir de ma présence. Je suis las que mes amis aient à payer à cause de moi, je sais ce que tu vas me dire mais c'est ainsi.
Mais saches que même si je ne me déplace pas je serais là près de toi. Tu ne m'as pas dit qui serait ton parrain ?

Ne soit pas triste ma Chatounette, tu sais qu'un jour nous nous reverrons, nos routes finissent toujours par se croiser au moment où nous nous y attendons le moins.

Prends soin de toi

Ton Chaton


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Jason_ludgaresvissac


A chaque fois j'y crois ! Et j'y croirait toujours… le 5 novembre 1465

Il reprenait le temps de vivre et de profiter. Il avait eu quelques courriers à faire mais aussi il s'occupa de faire expédier à Aunou les présents qu'il avait préparé pour lui et sa jeune épouse.


Citation:
A toi Justin de Montmouth duc d'Aunou le Faucon

Salutations,

Ceci est juste un présent pour tes noces. Tu m'excusera de pas m'y être déplacé mais mes affaires me retenaient ailleurs et il m'était impossible de m'y soustraire.
Le couple de Faucons Eléonore est pour ton épouse, quant à toi je connais ta passion pour les chevaux et combien tu as apprécié ceux que j'élève au Havre.
J'ai donc choisi un étalon et une jument qui je l'espère auront t'on approbation.

Mes voeux de bonheurs à tous les deux



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Melzin_de_vissac


A toi Père


je suis heureux de tes nouvelles.
J'ai appris ton passage des frontières. Nous nous reverrons probablement bientôt, le temps que je garnisse mon balluchon de grosses stères de bois, et je serais de nouveau à Argentan.

La vie se poursuit pour moi, entre rapports miniers matinaux, et entretiens du soir.
Les débats au conseil se sont calmés un peu. Toujours quelques tensions entre personnes, mais nettement moins qu'avant.

Les ordres du jour se succèdent. C'est un passe temps.
Tu sais ma curiosité et mon interet de parler de tout.

Je pousse un peu à faire débattre des sujets peu stratégiques en place publique.
Peut être cela relancerait l’intérêt du peuple pour la gouvernance. Qui sait?
Les pratiques sont dures à faire changer. La sécurité du train train trace le sillon des habitudes.

A mon retour de Mortagne nous nous reverrons surement

Ton fils
Mel

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Jason_ludgaresvissac


"Les cons gagnent toujours, ils sont trop."* le 6 novembre 1465

Parfois il vaut mieux être aveugle et sourd que d'assister ainsi à une telle déchéance. Ils devaient se retourner dans leurs tombes ceux qui jadis c'étaient battus pour qu'Alençon devienne la perle du DR. Qui se rappelait encore des villages animés, des tavernes pleines devant lesquelles on devait faire la queue pour tenter d'entrer dès que la porte laissait sortir un des buveurs titubant.
Il avait traversé les rues désertes de la capitale pour rallier Argentan sans rencontrer âme qui vive. Sur la Grand place il s'était arrêté quelques instants pour prendre connaissances des dernières annonces, et avait sourit, il n'allait pas pleurer non plus. Il avait depuis longtemps appris la patience et là il allait leur en falloir une sacré dose.
Il était aussi passé devant les bureaux du bailli avec l'envie de pousser la porte, après tout maintenant qu'il était de retour il pourrait peut être travailler sur quelques dossiers, puis s'était ravisé en entendant à l’intérieur une voix qui avait le don de lui donner la nausée. Il y avait des choses qui ne changeraient jamais, après les"Mon Éternel", "Mon Duc Chéri" voilà que le "Mon Bailli chéri" venait enrichir le vocabulaire de la "belle de nuit", en s'éloignant un sourire narquois étira ses lippes. Il l'avait échappé belle. Dieu que les femmes pouvaient être sottes quand elle voulaient un homme dans leur couche, leurs niaiserie n'avait point de limites.

Juché sur Belphégor, Pompée posé sur le pommeau de sa selle il franchit à l'aube les grille de son domaine. Il pouvait enfin respirer, l'Insolent était de retour chez lui. On vint le débarrasser de ses bagages et d'un pas alertes il se dirigea vers la tour au sommet de laquelle se trouvaient ses appartement privés. Pour l'heure il avait besoin de se retrouver un peu seul, s'imprégner de son univers avant de rassembler les siens.
Ayant fait prévenir de son arrivée un baquet fumant avait été préparé dans la salle d'eau et il ne perdit pas de temps pour se plonger dans l'eau aux effluves de santal et de bois de ronce. Non sans s'être préparé une pipe d'opium et servit un verre de Chartreuse, puis la tête calée sur le coussin qui recouvrait le rebord du cuvier il ferma les yeux et savoura ces instants où l'alcool et la drogue rendaient chimériques le présent, l’entraînant auprès de celui qui ne le quittait jamais où qu'il ailles depuis tant d'années ....


Combien de temps était il resté là, trop sûrement car la froidure du bain le força à en sortir, s'enveloppant dans un linge qui avait chauffé devant l'âtre il se dirigea vers son bureau, sur sa table de travail une lettre de son fils, il lui répondrait plus tard, puis une autre du Dauphin, celle là il lui faudrait y répondre là sans attendre.
Un coup fut frappé à la porte, il donna l'ordre d'entrer. Une servante rougissante poussa l'huis un plateau dans les mains. Il sourit la voyant sa gêne face à la tenue du maître des lieux, mais cela lui importait tellement peu.


Posez le tout sur la table et demandez à ce qu'on vienne vider le baquet, et faites prévenir mes filles que je les verrais après les vêpres

Il ne lui laissa pas le temps de répondre, qu'aurait elle eu à lui dire de toute façon, puis s'installa à sa table de travail et prenant sa plume se mit au travail tout en mordant dans un pilon de volaille.

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