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[RP] Dans l'enfer d'une rédemption perdue d'avance !!!

Essannoc.



De moi, ta fille ainée qui t'aime.
A toi, mon père et plus encore.

Papa,

De lire tes mots me transporte à nouveau dans l'enfance : Et me revoici sur tes genoux, à te conter mes histoires de bagarres, dont je devais être très certainement à l'origine, mais qui expliquaient l'œil au beurre noir, les genoux ensanglantés et surement la perte prématurée d'une dent de lait. Et revoici l'odeur des tartes et tourtes dont je venais chaparder un morceau ... Tu n'as jamais cru à mes histoires, à mes réalités arrangées sauce Essannoc et je te remercie de m'avoir laissé croire le contraire.

Papa, ce temps nous manque-t-il à ce point que sans cesse nous nous le remémorons ? Cela n'était que joie et synonyme de paix. Papa, que s'est-il passé depuis ce temps ? Où est passée ta gaité ? l'aurait-il emporté dans sa dernière demeure ?

Je n'ai pas quitté la maison, pour le fuir. J'ai quitté la maison pour toutes les raisons que j'avais données et qui étaient réelles. Je ne l'ai pas fuit, il m'a fait fuir, il y avait trop de monde entre nous. Jamais je n'aurais dû accepter ... j'ai causé sa perte et celle de notre fille.

Je veux retrouver mon insouciance aujourd'hui. Personne ne le remplacera, non personne. Nrv a cela pour lui : c'est pas avec et encore moins grâce à lui que je trouverai l'âme sœur. Peut-être est-ce lui après tout, mon âme-meilleur ennemi !
Figure toi qu'on m'a dit qu'il devait être amoureux de moi pour me traiter ainsi !!Nrv ... amoureux ... il ne sait même pas ce que ça veut dire. S'il est amoureux, ce n'est que de lui-même. J'aimerai que tu lui écrives un mot pour le menacer de l'étriper s'il ne me traitait pas bien. Je crois que tu l'impressionnes un peu, peut-être me laisserait-il un peu tranquille. Finalement c'est vrai, je suis son Morpion, collée à lui, et rien pour l'instant ne peut me faire changer d'avis.

Papa, je suis inquiète pour toi. Je sais à quel point ton franc parlé peut parfois te porter préjudice, et je sais surtout que le pouvoir peut faire beaucoup de mal. Les hommes de pouvoir sont les pires êtres que je connaisse. Sauf Toi et Mel ... vous c'est pas pareil ...

Prend soin de toi papa, je t'en conjure.

Je t'aime, et t'embrasse très fort.

Ton Essa
Ta fille.

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Jason_ludgaresvissac



Il y a des gens qui, à force de raconter les mêmes bêtises, finissent par les croire vraies.* le 6 novembre 65

Chassez le naturel il vous reviendra au galop en pleine face. La silhouette de l'aigle se dessinait à la fenêtre de son bureau, il était de retour et pensif laissait ses glaces se perdre à l'horizon.
Nombreux étaient ceux qui avaient défilés depuis qu'il était arrivé et avant la réunion du clan qui aurait lieu le soir il prenait un peu de repos, le temps qui semblait vouloir se mettre à l'orage l'avait obligé à annuler la balade prévue. Il aurait semblé détendu pour celui que ne le connaissait pas, les siens quant à eux se serraient abstenus de le questionner s'il avaient croisés ses glaces zébrées de nuit. Si le vin se bonifiait au fil du temps dans les caves, les gourdes quant à elles restaient égales à elles même.
Il avait rit de bon coeur à l'évocation de certains noms associés au sien, les gerces s'ennuyaient vraiment à ressasser encore et encore les mêmes niaiseries. Mais que pouvait il attendre de celle dont le dargeot était continuellement en feu, même si on lui avait fait un pont d'or après des lustres d'abstinence il n'en aurait pas voulu. Elle était de celles que l'on engrosse quand on est fin bourré au point d'en oublier jusqu'à son nom et ensuite on le regrettait sa vie entière. Dire qu'il avait faillit croire ses paroles, jurant de son innocence, comme s'il avait pu la croire ne serait ce qu'une fraction de seconde, elle qui ne passait son temps qu'à vomir sur ceux qui ne l'encensaient pas. Il n'y pouvait rien il n'avait jamais supporté la vulgarité, elle lui donnait la nausée ...
Il fut interrompu dans ses réflexions par un coursier qui lui tendit une missive dont l'écriture lui redonna le sourire, délaissant son poste d'observation il revint s'installer à sa table de travail.


Citation:
Ma peste adorée,

Qu'il est doux le temps de l'enfance et qui ne souhaite pas un jour où l'autre y revenir ? Pour moi il a les couleurs d'Avalon et des soeurs de ta grand-mère, les odeurs des fleurs et de la fumées de l'encens qui brûlait lors des cérémonies dédiées à la Déesse.
C'est pour nous ce qui nous garde vivants et nous permet de ne pas sombrer quand le présent devient trop dur à supporter.
Un père sait mentir à son enfant pour le rassurer quand cela est nécessaire et je dois dire qu'avec toi cela à toujours fonctionné à merveille.

Il a emporté avec lui ma joie de vivre, mon coeur est mort avec lui en effet. Il hante mes nuits, et chemine toujours à mes cotés, lui seul est toujours le témoin de mes moments de faiblesse et sait trouver les mots pour me donner la force d'avancer. Pourtant si tu savais combien je l'ai maudit de m'avoir ainsi abandonné, il était mon autre, depuis toujours à mes cotés et continuer sans lui est impossible. Les jaloux ont salit notre relation juste par plaisir, leurs esprits pervers nous ont voués aux flammes de l'enfer.
Il t'aimait plus que de raison mais il était de ceux qu'on ne peut s'attacher, tu connaissait son amour de la vie et de ses plaisirs. Jusqu'à la fin il a regretté le mal qu'il t'avait fait car tu sera à jamais la seule qu'il n'ait jamais aimé. Tu n'es en rien responsable.

Ton insouciance reviendra ne désespère pas ma belle, il est irremplaçable oui mais un jour tu renaitra il n'aurait pas voulu que tu te morfonde alors pour lui tu vas te secouer.
NRV est irrécupérable et pour l'heure je ne suis pas prêt à lire sa prose, ne m'en veut pas mais cela reviendra et là il saura de quel bois me chauffe.

Ne t'inquiète pas pour moi, je sais prendre soin de ma personne et j'ai appris de mes erreurs. Rien de ce que je ne dis ou n'écrit ne pourrait être utilisé pour m'abattre même si mes missives tombaient entre des mains véreuses, soit tranquille à ce sujet ma chérie.

Ton père
qui t'aime

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Jason_ludgaresvissac



“L’erreur est humaine. Persévérer est diabolique.” le 22/11/65

Ecoutez la glisser lentement, telle la lave que dégueule le volcan en éruption elle glisse lentement la délation. Elle enfle, se déforme et se transforme en venin, colportée par les crasses gerces et autres marlous. Et si les paroles sont fausses peu leur importe, dans leurs ateliers à la nuit tombée les fabricateurs sont à l'oeuvre, il faut trouver de quoi l’occire coûte que coûte.
Dans la plaine on entend les cors sonner, les chasseurs avaient repris leur quête et la proie avait été repérée. Au bord de la rivière elle s'abreuve tranquillement sans se douter que les tueurs sont sur ses traces, elle n'a rien fait et son seul crime est d'exister et pour cela elle doit périr. La putride perfide a lancé ses sbires par delà les frontières pour se renseigner sur ses exactions, et s'ils ne trouvent rien peu lui chaut elle créera de quoi montrer au bon peuple que la tendre biche est pour eux pire qu'un loup. Il en est ainsi avec les frustrées avides, soit vous abondez dans leur sens soit elles lancent leurs tueurs à vos trousses, mais la bête n'est pas seule, tapi dans l'ombre des bois le cerf veille sur elle prêt à entrer dans la danse dès qu'il le faudra. Pour l'heure l'innocente s'abreuve tranquillement inconsciente du drame qui la guette ....

La vie reprenait petit à petit son cour, même s'il ne sortait plus autant qu'avant l'Aigle reprenait des forces entouré des siens. Il restait en retrait observant sans trop réagir, à quoi bon utiliser son énergie en vain, il serait bien assez tôt de faire entendre ce qu'il avait à dire. Des invitations à voyager étaient arrivées et les réponses données, se changer les idées lui faisait du bien.
Il voulait revoir son ami avant que celui ci ne parte rejoindre l'Astre Solaire, et au regard des nouvelles qu'il en avait cela ne saurait tarder. Il avait du mal à imaginer que la fin était proche, il lui semblait que c'était hier qu'ils combattaient l'envahisseur épaule contre épaule. Pourquoi fallait il que les meilleurs partent toujours les premiers.

Alors qu'il finissait un courrier à son intention, un coursier vint lui porter un pli dont il n'eut aucun mal à reconnaître le sceau. La Fleur avait des soucis, il allait devoir remettre à plus tard ses projets de voyage, l'heure était grave.
Sans attendre il fit préparer son armure et rassembla quelques hommes bientôt le sang coulerait, mais qu'importe le combat s'il est fait au nom de la Couronne et de la Liberté

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Jason_ludgaresvissac


Sans réponse devant l'absurde. Comment justifier l'évidence quand tout le monde la nie, et qu'on n'a d'autre preuve à opposer que sa bonne foi ? le 22/11/65

Il est des attentes qui sont douce et d'autres bien plus amères. Mais bon on doit bien tuer le temps qui passe. Passent les heures puis les mois pour arriver aux ans et quoiqu'on en disent ils paraissent des lustres. On s'accroche à l'espoir avant que de le laisser fuir lui aussi. Pourtant ne jamais dévier, rester stoïque et droit avec juste un but celui de rester fidèle. Ne point se laisser distraire par les belles paroles qui n'ont hélas d'autres but que de jeter le trouble,vivre au jour le jour pour être certain d'avancer. Et quand on tombe pouvoir se relever pour reprendre sa route.
Il est fallacieux que de croire que le chemin est pavé alors qu'il n'est que nids de poules et autres ornières comme posées là pour vous faire trébucher. Et qu'en est il du fruit défendu que l'on vous presse de mordre à pleines dents alors que la faim vous tord les tripes. Toutes les tentations sont bonnes pour vous entraîner, la force réside dans notre résistance à détourner le regard et à fermer nos oreilles , quitte à avancer seul autant le faire avec des œillères. et un bandeau sur les yeux.

Dans l'après-midi un pli était arrivé il devait rejoindre la capitale, rendez vous lui était donné. Il y serait comme à chaque fois, sans aucun espoir ni angoisse, juste là parce que telle était sa destinée ....

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Jason_ludgaresvissac
La traversée du désert prenait enfin fin. Malgré qu'il ne l'ai jamais baissée désormais il allait pouvoir avancer la tête haute.
Il était heureux mais n'exultait pas, cela aurait été malvenue. Il respirait juste comme une renaissance en quelque sorte. En quittant le Louvre en pleine campagne sur la route du retour il avait hurlé, un cri de délivrance, comme si les chaines qui le maintenaient depuis 13 mois venaient de tomber, comme si on avait ôté un rocher de sur sa poitrine et que l'air s'engouffrait librement dans ses poumons les brûlants.
demain il écrirait des lettres de remerciements à tous ceux qui avaient osé rester sans faillir à ses cotés malgré les menaces mais aussi à ceux qui par sa faute y avaient perdu beaucoup.
Pour l'heure il avait besoin de se retrouver seul avec lui, savourer sa liberté retrouvée près de lui le reste pour l'heure était secondaire.
Son regard levé vers les étoiles ses doigts serrés sur l'anneau qui ornait désormais son doigt. Il savait que comme lui son regard se portait vers l'horizon, sous peux ils seraient enfin réunis à jamais.


Citation:



«L’erreur est humaine, le pardon divin.»



    Au Peuple de France,
    A tous ceux qui liront ou se feront lire,

    Salutations,


      A l’aube du mois de Septembre, Nous convenions avec le Sieur Jason Ludgares de Vissac, [IG : Jason_ludgaresvissac] d’une période durant laquelle, il devrait accomplir plusieurs mission pour la Couronne de France, afin de corriger les fautes commises envers elle. [cf : annonce du 5 septembre]

      Nous arrivons au terme de cette période et il Nous a plu de revoir Jason de Vissac pour lui faire part de l’avis de nos Grands Officiers sur son travail, de même que par l’intermédiaire de notre Dauphin de France, Nous avions demandé le ressenti du dénommé Jason sur ses travaux.

      Nos Grands Officiers ont tous fait un retour favorable, le Sieur Jason s’étant acquitté de missions sur le terrain pour la sécurité du Royaume de France, sous l’égide du Grand Prévôt de France, qui en a été fort satisfait.

      Il a également réalisé plusieurs travaux de synthèse et de mise à jour des nobiliaires de certains Ordres Royaux. Tâche à laquelle, il s’est acquitté avec efficacité et rapidité. Les relations avec nos Grands Officiers ont été respectueuses et cordiales.

      Aussi, accordons notre Grâce à Jason Ludgares de Vissac et notre pardon. Il a su laver avec dignité les fautes qu’il a commises envers la France.

      Nous l’engageons à poursuivre dans la voie de l’honneur et du service à la Couronne de France. Il retrouve dès à présent plein droit et peut de nouveau s’investir comme bon lui semble au sein de notre Domaine mais aussi dans nos Provinces Vassales.



    Puisse notre Royaume rayonner et le peuple de France vivre en paix !

    Par notre volonté,

    Pour le Royaume & les Hommes.

    Fait au Louvre, le Ier jour du mois de Décembre de l’An de Grâce MCDLXV.





*Alexander Pope / Essai sur la critique

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Jason_ludgaresvissac


Il était revenu chez lui et observait avec ironie ce qui se passait au dehors. Le calme et la douceur de vivre qu'il affectionnait avait déserté cette terre qu'il aimait et qui au fil des mois était devenue la sienne.
Voilà que l'exode avait commencé et non parce que la saison le voulait, mais plus parce que les gens n'en pouvaient plus des querelles intestines et des guerres pour une couronne, comme si la ceindre accordé la sagesse à son porteur. Les amis d'hier devenaient les ennemis d'aujourd'hui et le peuple était malgré lui pris en otage. Alençon se traînait depuis des mois peinant à maintenir sa tête hors de l'eau. Mais ils étaient sourd à l'appel de ce peuple fatigué, las de toutes ces querelles d'alcoves qui le dépassait.

Il y avait longtemps que ceux qui étaient sensés travailler pour eux les avaient oubliés bien trop occupés à s'entre déchirer au nom de leurs propres ambitions. Tels des coqs de combats ils entraient dans l'arène pour une lutte à mort et sous peu une épaisse fumée noire envahirait le ciel. Elle monterait des foyers allumés pour brûler les travaux des anciens, étaient ils si mauvais que ça ? A quoi bon se poser la question, le but étant non pas de faire ce qui est juste mais plus de laisser sa propre marque dans les fondations. Pourtant les bâtisseurs le savent bien pour qu'une maison soit solide il faut que ses fondations le soient elles aussi.

Les promesses allaient une fois de plus fleurir, belles fleurs aux parfums envoûtants mais qui se fanent tellement vites hélas. Qu'en serait il demain de toutes leurs belles paroles, allaient elles elles aussi se dégonfler comme de vulgaires balles de baudruche. Le passé lui avait donné raison, il priait désormais pour que l'avenir lui donne tord, mais lui donneraient ils vraiment tord?

Il se versa un verre d'alcool s'approchant de la fenêtre il laissa ses glaces admirer le calme de la nuit, cette sérénité avant que ne gronde le chaos.

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Jason_ludgaresvissac



Il est si simple de mystifier la vérité pour servir sa propre cause, alors que pour arriver à ses fins on en a fait des fausses promesses. Petit à petit le masque était tombé et au fil des jours la Belle de nuit avait dévoilé son vrai visage, désormais tous avaient appris la triste vérité. Que n'avaient ils écoutés les mises en garde, il faut dire qu'elle leur avait servit un conte tellement bien écrit qu'ils n'y avaient vue que du feu. Elle leur en avait fait avaler des couleuvres agrémentées de miel, endormis leurs moindre réticences en jouant à la bête à deux dos avec les plus septiques, éructant sur ceux qui ne lui cédaient pas. Elle avait emmené dans ses malles sa collection de cornes qu'elle avait offert avec perfidies à ses plus fidèles alliés. A quoi bon venir désormais se lamenter, les larmes de sang que vous avez versées ne l’émeuvent pas, entendez vous son rire caustique ? Non car elle se terre dans les bras de son miché. Ils ne se cachent même pas des coiffés que l'on ne peut que plaindre. Ils n'ont été hélas que les dindons malheureux d'une farce si bien ficelée et rôtie à l'huile de rein. Leur réveil aura été douloureux, mais ce n"aura été qu'un mal pour un bien, et demain ils amèneront leurs moutons en transhumance vers de verts pâturages où l'herbe sera bien plus grasse. Et l'histoire se répétera à l'envie encore et encore jusqu'au jour où acculés face à la vindicte populaire ils n'auront d'autre issue que de sauter dans l'abîme pour leur propre salut.
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Jason_ludgaresvissac


La bonimenteuse avait peaufiné sa fable depuis des mois, endormant jours après jours leur méfiance. Combien étaient ils à s'être fait flouer par ses belles paroles emplies d'espérances. Que n'avait il prêté l'oreille aux mises en gardes qui étaient venues même de par de là les frontières. Les vagues frappant les falaises abruptes elles aussi contaient au vent ses turpitudes que le vent emportait au loin.
Regardez là se poser en victime tyrannisée par ceux qui avaient réussis à percer à jour ses turpitudes, car tous ne tombaient pas dans ses filets. Mais comme toujours il n'est pas bon de chasser le naturel, car un jour où l'autre il reviendra au galop dévoilant au grand jour le vice qui suinte de cet être vil et malfaisant qu'elle était en fait. Si son adage était de diviser pour mieux régner elle n'en serait hélas que pour ses frais car personne n'aime à être dupé par la fourbe. L'heure était venue de dévoiler à tous son vrai visage, quoique il serait tellement plus jouissif de la voir seule se fourvoyer, plus elle allait trébucher qu'à force il lui serait impossible de se relever.
Pour se débarrasser des prédateurs il vaut toujours mieux les laisser seuls se détruire, les dommages sont ainsi bien moindre.
L'heure de la délivrance était proche, il suffisait juste de patienter, l'apogée serait fabuleuse ils en étaient désormais convaincus.

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Jason_ludgaresvissac



A regarder l'ambition dévorantes de certains on se demande s'il faut en rire ou en pleurer. Ecoutez les vous encenser quand ils ont besoin de vous. Ils arrivent minaudant, sourire niais aux lèvres, le discourt tellement mielleux qu'il vous donne envie de vomir. Qui croire, à qui faire confiance quand la main qui hier caressait dans le sens du poil une fois le but atteint vient lentement s'enfoncer dans ton dos.
La catin vend ses charmes pour quelques écus mais elle au moins ne se cache pas, l'on sait ce qu'elle attend de nous, elle n'use ni de flatteries ni d'artifices pour vous attirer dans ses draps.
L'escamoteuse elle est bien plus perverse, elle pratique habilement le jeu de la perfidie. A t'elle été un jour honnête, peut être au sein de sa génitrice et encore en ce temps là elle braillait pour être prise aux bras. La fourberie est devenue pour elle une seconde nature, un art de vivre dans lequel elle se complaît. Elle est un jour sortie de la boue dans laquelle elle avait vue le jour, s'était parée de soie et d'organdi et ainsi a cru pour un temps duper le monde. Mais la noblesse ne s’acquière avec une couronne, elle est innée, et qu'importe le nombre de couronnes et colliers dont on s'affuble si on ne l'a pas dans le l'âme on ne l'aura jamais.
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_iryana_
Qu'il se rencontre un homme poursuivant sans arrière-pensée personnelle un but désintéressé, les plus honnêtes gens mettront en doute son bon sens ou sa bonne foi.
(Eugène Marbeau)


Elle connaissait le mal que les humains pouvaient faire, c’est pourquoi la plupart du temps, elle vivait dans les bois. Elle ne croyait plus en rien belle fleur, a la compassion, l’indulgence et moins encore a l’amour.

Le doute est un mal nécessaire, on peut dire qu'il est un grand bien, et que, subi avec douleur, avec humilité, avec l'impatient désir d'arriver à la foi, il est un des plus grands mérites qu'une âme sincère puisse offrir à Dieu. Oui, certes, si l'homme qui s'endort dans l'indifférence de la vérité est vil, si celui qui s'enorgueillit dans une négation cynique est insensé ou pervers, l'homme qui pleure sur son ignorance est respectable, et celui qui travaille hardiment à en sortir est déjà grand, même lorsqu'il n'a encore rien recueilli de son travail. Mais il faut une âme forte, ou une raison déjà assez mûre pour traverser cette mer tumultueuse du doute sans y être englouti.
George Sand



Citation:
Sur les routes le 6 janvier 1466

Cher Jason

Partie un peu précipitamment, sans dire au revoir à presque personne, ayant fait des promesses de voyage que je savais ne pas tenir ayant besoin d’une solitude entière pour me ressourcer et peut être revenir.
Je viens par cette présente te souhaiter mes vœux pour une année sûrement plus douce pour toi du moins je l’espère.
Salut pour moi les quelques connaissances que nous avons en commun.
Prends soin de toi l’ami et n’oublie jamais que Sur les marches du temple de la gloire, agonise la paix

Bise amicale

Irya l’insoumise libre

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Aarond
Citation:
Les voyages servent beaucoup à la connaissance des hommes : ce qu'ils ont de plus que les livres, c'est qu'ils nous présentent sous les yeux des exemples vivants, et qu'ils nous mettent à portée de comparer par nous-mêmes les différents peuples de la terre, et de juger de leurs mœurs ; les livres ne sauraient suppléer à des avantages aussi réels. Les voyages ne deviennent si inutiles à la plupart des gens, que parce qu'ils n'ont pas cet esprit de réflexion et de recherche si nécessaire pour voyager avec goût, et en retirer quelque fruit.

Citation de David Augustin de Brueys ; Les amusements de la raison


Il y avait des choses qui ne changeaient pas et d'autres qui se devaient de changer . Si le géant avait déjà parcouru le Royaume pour de multiples raisons, et, notamment, pour l'Amour, il y avait bien des décors, des objectifs qui ne lui avaient jamais sauté aux yeux ! La simplicité du moment ou encore le besoin d'aider les autres . N'était-ce pas pour cela qu'il avait décidé d'officier comme sacristain ?
Ce jour, il venait voir le maître des lieux afin de discuter d'une chose qui lui trottait dans la tête depuis si longtemps . Et quoi de mieux que de se tourner vers un ami qui avait eu l'occasion de la pratiquer .
Il décida de venir après la messe dominicale . Un petit apéro est toujours le bien venu .


- Bonjour, mon enfant ! Veux-tu bien m'introduire auprès de ton maître, s'il-te-plaît ?

Le préposé à l'accueil avait clairement reconnu le géant et comme il était vêtu en soutane, n'osait refusé la demande . Quelques instants plus tard, il fut amené au salon, là où Jason se trouvait .

- Désolé de te déranger avant repas, Jason !
Cela fait maintenant bien 6 à 7 mois que cela trotte fortement dans ma tête et, bien que j'ai suivi Chimera pour le duché et Della pour Argentan, je n'arrive pas à m'enlever cette envie de la tête .
Je sais combien il fut dur de trouver quelqu'un pour le salut des âmes de notre ville . Je suis assez conscient du problème . J'ai très souvent des lettres pour me demander d'ouvrir le confessionnal parce que trop peu de temps ou trop de gens .

Pourquoi je te parle de ça ? Il se trouve que je désirerais voyager ! Mais, je ne suis pas là pour te demander la permission. Juste pour te prévenir suffisamment longtemps à l'avance pour que tu puisses chercher quelqu'un pour me remplacer .
Tu sais, lorsque j'ai voyagé avec ma sœur vers le sud du Royaume, je me sentais vivre . Nous séjournions un jour ou deux sur place, parfois plus si on était bien accueilli .
Lorsque j'ai suivi Arie, ma compagne, avant que nous ne soyons ensemble, pour lui montrer combien je l'aimais, le fait de la suivre dans l'ombre fut une tout aussi bonne expérience . Et pourtant, le chemin était semé d'embûches .
Je traversai la Normandie, alors fermée mais qui m'accueillit tout de même sans encombre . J'allais jusque la Bretagne dont on sait l'indépendance face aux pouvoirs souverains .

Chaque fois, des histoires ou des expériences ont fleuri lors de ces voyages . Je sais que toi-même, tu as beaucoup bourlingué, et notamment dernièrement pour la défunte Reyne .
Je voudrais voir du pays, de nouveaux villages, de nouvelles terres ... Bref, je vais partir et je désirerais quelques conseils ou peut-être quelques idées d'endroits où aller !


Le géant avait légèrement hésité . Déjà, l'introduction avait été pénible à dire et certainement à écouter . Mais il en était arrivé à parler en toute confiance envers son ami . Il pensait, il était même sûr, que c'était l'homme de la situation . Et au pire, quelques recommandations ne font jamais de tort ! Il avait regardé dans les yeux l'homme en face de lui, comme pour montrer sa détermination, et son visage s'était comme illuminé après lorsqu'il avait parlé des voyages qu'il avait entrepris . Ses souvenirs semblaient si vivaces dans sa mémoire que des expressions naissaient sur son visage à leur évocation .
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Jason_ludgaresvissac


La vie avait lentement repris son cours avec ses joies et ses peines, ses coups de coeurs et surtout ses coups de sang. Il était de ces hommes qui ne restent pas silencieux quand les mots devaient sortir. Il était des mascarades qui avaient le don de le faire bondir et il ne s'en privait pas. C'était comme si on l'avait délivré d'un carcan dans lequel il avait été enfermé durant des lustres. Au fil des jours les masques tombaient, comme sur un échiquier les pièces prenaient place et il avait effectué un roque.

Ce matin là il était dans son bureau chez lui quand on vint le prévenir que son ami Aaron était là. Alors qu'on faisait entrer le géant dans la pièce il demanda à ce qu'on leur serve une collation.


Bonjour Aaron mon ami, tu ne me dérange jamais tu sais, installe toi, tu boira bien un petit quelque chose


Il se dirigea vers la crédence pour en sortir un flacon au liquide aux teintes vertes ainsi que deux coupes. Après avoir servit l'argentanais il s'installa dans un fauteuil à coté de lui et l'écouta

Je connais en effet le soucis qu'il y a avec la pénurie des confesseurs, crois moi que si je le pouvais je t'aurais proposé mes services, mais vois tu je suis un militaire à la base et non un théologien, même si je préfère le calme d'une chapelle aux fracas d'un champs de bataille. Peut être voir avec l'Université pour tenter de créer des vocations, enfin plus des envies de se lancer dans cette voie. Qu'en penses tu ?

Il savait qu'il aimait les voyages ils en avaient déjà parlé

Je comprends cet appel pour les voyages, je sais qu'on ne lui résiste jamais très longtemps, il finit toujours pas avoir raison de nous.
J'ai en effet été partout dans le royaume et même par delà les mers et j'y ai fais des rencontres et des expériences que jamais je n'oublierai. Pour moi il y a longtemps que cette envie m'a quitté, et même si j'aime à naviguer, si j'ai un bateau il est comme le disent les marins, désormais un rocher à moules. Je n'arrive pas à me résoudre à le vendre ou le céder, alors je le garde. Qui sait un jour peut être...

Dernièrement tu le sais j'ai été à Genève, je ne crois pas que tu aimerais cet endroit même s'ils est très peuplé. Mais j'avais aimé la Provence et j'ai entendu dire qu'une nouvelle route avait été ouverte vers la Roumanie je crois. Voilà un voyage qui me tenterait comme par le passé m'a tenté Alexandrie. J'ai une amie qui était dans l'armée d'Azhar une des deux qui a vaincue le grand Khan. Avec elle jadis nous avions été découvrir la Turquie lors de la précédente quête. Je l'envie d'avoir fait ce voyage là.
Donc oui il y a encore plein de lieux à découvrir.

Quand au conseils seulement ceux de bien te préparer et de bien t'entourer car les routes ne sont pas toujours sûres.


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Aylin_elisabeth


UN AUTRE JOUR



" Le passé ne peut être changé, l'avenir est entre vos mains. "



Isabelle n'avait guère dormi cette nuit-là car elle avait veillé Melzin. Caressant doucement ses cheveux bruns, replaçant une boucle folle, la jeune femme avait l'impression que ce cauchemar ne finirait jamais... Alors, elle se noyait dans le travail, tentant tant bien que mal de garder la tête haute. Les mois s'égrenaient doucement, au rythme infernal de la vie et si chaque jour, Isabelle avançait, c'était dans le fol espoir que son mari ne se réveille. Oui, religieusement, cela n'avait pu se faire car Melzin était tombé dans l'inconscience avant qu'ils ne le puissent mais comme il le lui avait dit tendrement : " Tu es ma femme pour moi, mon coeur. Rien ne pourrait changer cela. "

Puis, cet éloignement crée qu'elle n'avait pas souhaité avec son beau-père, son ami naguère, enfin, elle l'espérait, leur complicité, pesait trop sur sa conscience et elle avait fini par tenter un premier pas épistolaire, quand ce dernier lui avait mandé de venir en son bureau, " chat échaudé craint l'eau froide... "

Aussi se présenta t-elle, humble, frappa et entra quand on le lui signifiât. A quelle sauce allait-elle être dévorée ? Autant se jeter, elle-aussi, en rédemption...
Jason_ludgaresvissac



Malgré le froid les vipères n'avaient point hiberné, bien au contraire. C'était une vrai invasion à croire que leur sang froid les préservait de la froidure hivernale. Il n'était pas rare d'en trouver des nids jusque dans les caves des maisons. Que faisaient elles là, qui les avaient amenés et avec quel dessein. Pire qu'une pandémie elle fondaient sur les gens et rares étaient ceux qui arrivaient à éviter leur morsure et le venin qu'elles distillaient, les médecins avaient du mal à en venir à bout. Ils avaient beau fabriquer sans relâche des contre poisons, les villageois étaient partis en chasse, mais c'était comme si elles étaient invincibles. Alors qu'un temps ils avaient pu croire qu'elles avaient été exterminées elle revenaient soudain comme revigorées. Quand cela allait il enfin cesser ? ....

Il était dans son bureau tranquillement installé à feuilleter quelques parchemins reçus le matin même quand on vint le prévenir que sa belle fille demandait à le voir. Il avait entendu dire que la gerce était de retour, la venue d'Isabelle avait elle un rapport avec ça ? Il le saurait bien assez tôt de toute façon.
Rangeant ses dossiers il attendit qu'on la fasse entrer.
Il était debout près de sa table de travail quand elle entra

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Aylin_elisabeth
« Le cœur est toujours sincère quand il est profondément triste et douloureusement inquiet. »




Dieu que cela faisait longtemps que son beau-père ne l'avait pas reçue en ces murs, bien avant la naissance de Sébastien, bien avant que Melzin perde connaissance. Elle l'observa quelques instants puis lui offrit un sourire franc... eh oui, elle était redescendue sur terre, son frère avait du s'absenter quelques jours pour que les documents soient officiels mais allaient bientôt l'être, ce qui règleraient définitivement dans peu de temps. Une délivrance en sommes.

Jamais elle ne s'était tant trompée... Elle s'en voulait assez comme cela. Et pendant que son beau-père la fixait sans mot dire, la jeune femme, idiote, manquait de mots.


" - Bonjour mon beau-père, comme promis, je viens à votre demande dans votre bureau. Je suis heureuse d'y avoir encore le droit d'y pénétrer... Pardonnes-moi, je ne sais par où commencer. "


Elle lui sourit timidement puis sorti une feuille au fusain de sa besace. La jeune femme le lui tendit : C'était un portrait de Melzin imaginé s'il allait bien avec son fils sur ses genoux qui ne pouvait décidément pas renier les Vissac même s'il n'était pas reconnu comme vrai Vissac... malheureusement.


" - Je... je me suis permis de te faire dessiner cela... j'espère que le portrait de Mel et de Sébastien te fera plaisir, c'est un premier geste, non pas pour t'acheter mais pour te... " Elle s'interrompit, la gorge nouée, deux larmes coulants silencieusement le long de ses joues.
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