Lady.fae
Le matin de ce huit janvier de l'an mill quatre cent soixante huit, Fae, envoya les courriers aux habitants. Le siège était en place. Les vivres gardées pour les habitants et défenseurs. Il restait la journée pour prier. Verrait-elle le jour se lever demain? Reverrait-elle son fils, son Parrain qui venaient de faire une bêtise pour voir...
Cette nouvelle année qui commençait serait rouge... Des blessés il y aurait, des morts peut être... Et pourquoi? Pour une stupide dispute qui aurait pu être réglée autrement? Ils étaient tous otages d'une poignée. La vengeance d'une Reyne d'une part, les soupçons sur un homme d'autre part. Elle pensait en commençant son mandat animer la ville, elle avait déjà tout préparé d'ailleurs. Ah la ville était animée mais d'une toute autre façon. Le jeu des pouvoirs avec le peuple en otage...
La journée défila ainsi, les minutes s'égrainant sans pouvoir ralentir ce temps qui passait. Dans quelques heures la ville serait à sang, les cris, les pleurs domineraient le son du clocher. Le soleil déclinait à l'horizon, elle prit sa plus petite épée avec laquelle elle n'était pas encore très à l'aise. Il paraissait loin le temps des duels de savate périgourdine à coup de serpillière. Comment tout ceci avait dérapé à ce point? Comment la haine avait surplombé le reste?
Elle monta les marches des remparts, la fameuse barbacane les protégerait-ils? Cette pensée la fit sourire un peu. C'était la levée contre la tyrannie ce soir, contre l'oppression. Prouver qu'ils n'étaient point des marionnettes ou des poupées d'argile modelables à loisir. Elle regarda, ils étaient là, les défenseurs de la liberté. Toutes ces dernières semaines les avaient conduits à cet instant, à cette nuit...
Puisse la lune se cacher et ne point nous montrer de suite le désastre...
Puis elle leva son épée.
Nous sommes debout, nous sommes prêts. Ce soir si nous tombons cela sera avec honneur en combattant la tyrannie et la vulgarité ! A la Foy, aux Courage, à Nous !
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Cette nouvelle année qui commençait serait rouge... Des blessés il y aurait, des morts peut être... Et pourquoi? Pour une stupide dispute qui aurait pu être réglée autrement? Ils étaient tous otages d'une poignée. La vengeance d'une Reyne d'une part, les soupçons sur un homme d'autre part. Elle pensait en commençant son mandat animer la ville, elle avait déjà tout préparé d'ailleurs. Ah la ville était animée mais d'une toute autre façon. Le jeu des pouvoirs avec le peuple en otage...
La journée défila ainsi, les minutes s'égrainant sans pouvoir ralentir ce temps qui passait. Dans quelques heures la ville serait à sang, les cris, les pleurs domineraient le son du clocher. Le soleil déclinait à l'horizon, elle prit sa plus petite épée avec laquelle elle n'était pas encore très à l'aise. Il paraissait loin le temps des duels de savate périgourdine à coup de serpillière. Comment tout ceci avait dérapé à ce point? Comment la haine avait surplombé le reste?
Elle monta les marches des remparts, la fameuse barbacane les protégerait-ils? Cette pensée la fit sourire un peu. C'était la levée contre la tyrannie ce soir, contre l'oppression. Prouver qu'ils n'étaient point des marionnettes ou des poupées d'argile modelables à loisir. Elle regarda, ils étaient là, les défenseurs de la liberté. Toutes ces dernières semaines les avaient conduits à cet instant, à cette nuit...
Puisse la lune se cacher et ne point nous montrer de suite le désastre...
Puis elle leva son épée.
Nous sommes debout, nous sommes prêts. Ce soir si nous tombons cela sera avec honneur en combattant la tyrannie et la vulgarité ! A la Foy, aux Courage, à Nous !
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