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[RP] La bataille

Lady.fae
Le matin de ce huit janvier de l'an mill quatre cent soixante huit, Fae, envoya les courriers aux habitants. Le siège était en place. Les vivres gardées pour les habitants et défenseurs. Il restait la journée pour prier. Verrait-elle le jour se lever demain? Reverrait-elle son fils, son Parrain qui venaient de faire une bêtise pour voir...
Cette nouvelle année qui commençait serait rouge... Des blessés il y aurait, des morts peut être... Et pourquoi? Pour une stupide dispute qui aurait pu être réglée autrement? Ils étaient tous otages d'une poignée. La vengeance d'une Reyne d'une part, les soupçons sur un homme d'autre part. Elle pensait en commençant son mandat animer la ville, elle avait déjà tout préparé d'ailleurs. Ah la ville était animée mais d'une toute autre façon. Le jeu des pouvoirs avec le peuple en otage...
La journée défila ainsi, les minutes s'égrainant sans pouvoir ralentir ce temps qui passait. Dans quelques heures la ville serait à sang, les cris, les pleurs domineraient le son du clocher. Le soleil déclinait à l'horizon, elle prit sa plus petite épée avec laquelle elle n'était pas encore très à l'aise. Il paraissait loin le temps des duels de savate périgourdine à coup de serpillière. Comment tout ceci avait dérapé à ce point? Comment la haine avait surplombé le reste?
Elle monta les marches des remparts, la fameuse barbacane les protégerait-ils? Cette pensée la fit sourire un peu. C'était la levée contre la tyrannie ce soir, contre l'oppression. Prouver qu'ils n'étaient point des marionnettes ou des poupées d'argile modelables à loisir. Elle regarda, ils étaient là, les défenseurs de la liberté. Toutes ces dernières semaines les avaient conduits à cet instant, à cette nuit...


Puisse la lune se cacher et ne point nous montrer de suite le désastre...

Puis elle leva son épée.

Nous sommes debout, nous sommes prêts. Ce soir si nous tombons cela sera avec honneur en combattant la tyrannie et la vulgarité ! A la Foy, aux Courage, à Nous !
_________________
Ann.
Loin des remparts de Périgueux, une gamine entendait les bruits de bottes et, soudain prise d'un mauvais pressentiment, tomba à genoux pour prier le Très Haut d'accorder sa protection à ses fidèles.
A côté d'elle, son aiguille de combat semblait bien inutile par rapport aux troupes en jeu.

- Que le Très Haut nous donne le courage de nous battre pour ce qui peut être amélioré, la sérénité d’accepter ce qu'on peut pas changer et la sagesse d’en connaître la différence.
Sereine, elle ne l'était pas du tout, malgré sa foi.
Le Périgord vacillait.

_________________
Un grand merci à Jd Fanie. qui a conçu et réalisé cette bannière pour ma sauterelle

Code couleur :
La voix d'Ann' - Les pensées d'Ann' - La voix qui hante sa tête
Shawie
- Devant les remparts -


Tout était barricadé. Allait on lui jeter des faucons, des lapins ou des dindes au visage comme au camps du Khan ? Le doute l'envahit. Allait elle avoir de nouvelle sueur froide au simple mot de Perigueux comme ils avaient pu tous avoir en Valachie ?

Les portes fermées d'une mairie ne lui avait jamais fait peur. Bien au contraire. C'était un petit goût d'y reviens y. Crocheter, défendre, passer par une fenêtre du rez de chaussée, ramper, se planquer, mettre une baffe. Ou deux. Voler les godasses aux morts. La vie.

Une armée.
Une mairie.
Des défenseurs.

Avant de crocheter les portes ou de les enfoncer à coup de botte, il faudrait en découdre. Promesse avait été fait : elle ne casserait pas les dents de Sofie. Une promesse lourde de conséquence sachant la capacité de l'iberique de planter sa propre sœur. Le travail c'est le travail.

Lise devait être enfermée. Priant certainement. Chimera d'amor juste la, car il était hors de question de la lâcher d'une semelle. Elle s'était donnée une mission : être son épée.Le foulard de Melissandre autour de son bras. Malemort power.



Bah en-avant les fiottes. Si vous trouvez des godasses potable, c'est à moi.


Une parole lancée en l'air car c'était bien la première fois qu'elle s'apprêtait à prendre une mairie sans Praseodomyne, sans Val et sûrement un lointain souvenir, sans Satyne. Les réflexes et la confiance n'est pas la même aujourd'hui. Un coup de couteau dans le dos peut vite arriver.
_________________
Raoul_acheron
Gueule de bois et déception...
Sans surprise, bon nombre de braves citoyens avaient lâché...La Mairie fut prise.
Le Tyran y plaça sans surprise un de ses sbires, Fin du premier acte.

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Dragonet
Sur les remparts, Dragonet observa la scène..

Les Ennemis du P.A se croyait malin, mais il aurait pu comme de nombreuses fois se mêler à la révolte, et il aurait forcement été à la mairie, même Flex était un gamin par rapport a lui. Et pour rester en place, il lui suffisait de se révolter tous les soirs. Il avait choisi de ne pas le faire, il savait que les armées arrivaient, et que la couronne voyait à court terme, son seul but était d'assurer que sa tyrannie se maintienne. Le peuple ne l'intéressait pas.
Pour lui, l'enjeux n'était pas les places fortes, mais le cœur du peuple. Et il ne se gagnait ni avec les armes, ni avec des châteaux.



A Raoul..
Ils n'ont rien gagné mon ami, crois moi, il faut savoir des fois sacrifier une pièce pour gagner une partie.
_________________


Citation:
LEYAH:Les poneys. Ah pour sur , vous les détestez. Moi aussi
Wielem
Killing in the name of...
Killing in the name of !
Some of those that work forces, are the same that burn crosses
Some of those that work forces, are the same that burn crosses

Killing in the name of...
Killing in the name of !
And now you do what they told ya
But now you do what they told ya
Well now you do what they told ya

Those who died are justified, for wearing the badge, they're the chosen whites
You justify those that died by wearing the badge, they're the chosen whites

Some of those that work forces, are the same that burn crosses

Killing in the name of
Killing in the name of !
And now you do what they told ya
And now you do what they told ya, now you're under control
And now you do what they told ya!

Fu_ck you, I won't do what you tell me!
Mother_fucker!
Uggh!



Rage Against the Machine - killing in the name

Tués au nom de...
Tués au nom de !
Certains de ceux qui composent les forces sont les mêmes qui brûlent les croix
Certains de ceux qui composent les forces sont les mêmes qui brûlent les croix

Tués au nom de...
Tués au nom de !
Maintenant vous faites ce qu'ils vous ont dit de faire
Mais maintenant vous faites ce qu'ils vous ont dit de faire
Et ouais maintenant vous faites ce qu'ils vous ont dit de faire

Ceux qui sont morts sont justifiés, car ils portent l'insigne et étaient les élus Blancs
Vous justifiez ceux qui sont morts par le port de l'insigne et parce qu 'ils étaient les élus Blancs.

Tués au nom de !
Tués au nom de...

Et maintenant vous faites ce qu'ils vous ont dit de faire
Et maintenant vous faites ce qu'ils vous ont dit de faire, vous êtes sous contrôle
Et maintenant vous faites ce qu'ils vous ont dit de faire !

Allez vous faire foutre, je f'rais pas ce que vous m'dites de faire
Allez vous faire foutre, je f'rais pas ce que vous m'dites de faire !
Sale Enculé !
Uggh !






Pour Wielem, la bataille fut rapide. Il n'avait aucune expérience de la guerre, de stature plus que modeste, il n'avait jamais manié son épée. Il la portait à la ceinture, parce que c'était un cadeau de Jiveli. Cette épée symbolisait aux yeux de Wielem la force que lui donnait celle qu'il aimait depuis toujours.

La veille au soir, après avoir quitter ses compagnons d'arme, il s'était rendu en haut des remparts. Le Dauphin lui même supervisait le siège, comme lui avait montré Sofie du doigt. Que venait-il faire ici ? Quel intérêt avait-il à venir mettre leur raclée à cette petite compagnie de résistants ? Les pièces du puzzle s'assemblaient. Wielem avait entendu, de là où il était, la rumeur qui venait d'en bas et qui lui glaçait le sang. Rires et provocations de ceux qui, sûrs de remporter la victoire... à 10 contre 1, célébraient déjà la victoire un verre à la main. A vaincre sans périls, on triomphe sans gloire. Il se souvenait, il y a bien longtemps, d'une bataille à laquelle il avait assisté sans y prendre part, où les vainqueurs ne cherchaient pas à humilier les vaincus... Les temps avaient bien changés.

La bataille fut rapide... pas grand chose à en dire. Les portes du château furent enfoncées, la horde se répandit dans l'enceinte, atteignant, entre autre, le haut des remparts. Des brutes abruties, mais pas que, des gens qui faisaient leur devoir et obéissaient, c'était leur part de noblesse. Il y avait de tout, à vrai dire. En tout cas, c'est ce qui semblait à Wielem, dans la troupe qui les assiégeaient.

La première chose à laquelle il pensa lorsqu'une lame s'enfonça dans son bide, fut que c'était trop con, il avait pas fini son tour de France des quatrains... Puis, alors que les malandrins s'éloignaient de lui d'un rire gras, lorsqu'il lâcha son épée et retint entre ses mains ses intestins qui se déversaient, il pensa, merde... c'est ça qu'on a à l'intérieur ? C'est vraiment dégueulasse.

Tombant à genoux, il se sentit étrange... dans le coton. Les cris et les hurlements s'estompaient. Il pensa à ses parents... à Tani à Aurillac... à Dame Caravi. C'était étrange de penser à Caravi maintenant se dit il. Lui revenait le souvenir de leur première rencontre. Lorsque la grande tisserande de Murat avait parcourue son échine pour prendre des mesures et qu'il en avait frissonné de plaisir. Il se souvenait du parfum de ses premières braies beiges neuves taillées sur-mesure, les seuls qu'il eut jamais possédé, les mêmes qui aujourd'hui se gorgeaient de son sang. Simple souvenir... si doux, si anodin, si loin de tout ça. Tombant à terre, il se traina jusqu'aux créneaux. Le soleil se levait.




Jetant un regard d'horizon, il ne put s'empêcher d'admirer la paysage.

    Pardonne moi, mon Dieu, je n'ai pas été assez fort...


Il eut soudain peur pour Sofie... le meilleur soldat qu'il ait jamais rencontré, mais également une si belle femme. Les histoires étaient pléthores sur ce qu'il advenait de telles femmes entre les mains de soudards avinés. Y aurait-il des prisonniers ou seraient-ils tous passés par le fil de l'épée ? Il espérait qu'ils ne l'auraient pas vivante, ou bien qu'elle trouve un moyen de s'échapper de ce bourbier. Il avait confiance, Sofie était pleine de ressources. Puis se fut le brouillard... Des visages se mélangeant, se surimposaient confusément dans sa tête... Maywenn, Rosemay, Svan, Déa, Aleen, Black, Finlams, Clesa, Eleanore, Halienor, Meltreize, Maia, Laure... et encore bien d'autres. Killian, Bret, Dembeii, Epi, Drago, Theobert, et même Raoul... et puis...

    Jiveli...


Mon Dieu... Jiveli... il ne put retenir un cri.

    Jiveliiiiiiiiii


C'était elle qui le faisait vivre, c'était son étoile à lui... sa vie, son âme, son seul amour. Et il n'avait jamais eut le courage de lui avouer qu'il l'aimait... il ne l'avait jamais embrassé... Jiveli... C'est trop con. Et déjà... il entendait quelque chose... Non ! c'était trop tôt ! Encore un peu... pitié...




Lay down
Your sweet and weary head
Night is falling
You have come to journeys end


Pose
Ta tête douce et lasse
La nuit tombe
Tu es arrivé à la fin de ton voyage


Des larmes inondèrent son visage, prenant la couleur du soleil levant en se mêlant au liquide visqueux qui s'écoulait de sa bouche. Quelques spams, une toux grasseyante... il sentait la vie s'enfuir... lentement. Le froid lui geler les membres. Il n'y a que pour leurs convictions que les hommes sont prêt à mourir, sans convictions, l'existence n'est qu'une succession de jouissances stériles. Wielem n'en avait pas conscience à ce moment là. Il avait agit d'instinct. Ayant combattu pour ce qu'il pensait être juste. Son corps serait probablement jeté du haut des remparts non sans très certainement que quelqu'un lui pisse dessus, ou même défèque sur son cadavre. Il fallait s'attendre à ce genre d'élégance. Lui, laissait peu à peu, derrière lui cette vie de souffrance pour atteindre un ailleurs plus beau.

Sleep now and dream
Of the ones who came before
They are calling
From across the distant shore

Why do you weep?
What are these tears upon your face?
Soon you will see
All of your fears will pass away
Safe in my arms
You're only sleeping


Dors maintenant
Pense à ceux qui sont partis il y a longtemps
Ils t'appellent
Depuis un rivage lointain

Pourquoi pleures-tu ?
Que sont ces larmes qui coulent sur ton visage ?
Bientôt tu verras
Que toutes tes craintes mourront

Tu es en sécurité dans mes bras
Seulement en train de dormir


La tête lui tournait. Il avait juste envie de dormir... Il ferma les yeux... et le visage de Jiveli s'imprima dans son esprit.



La vie est souvent injuste, et nul ne sait quand arrivera l'heure de son grand voyage. Ils étaient jeunes, ils s'aimaient sans se l'être jamais avouer. Wielem n'avait plus la force de parler... mais ses pensées voguaient vers elle. Je voulais vivre à tes cotés, que l'on ait un beau mariage, te protéger, te chérir, que tu sois la mère de nos enfants, les voir grandir avec toi, vieillir avec toi et après une vie bien remplie, attendre que la mort vienne nous prendre paisiblement en te tenant toujours par la main... Vivre avec toi cette aventure qu'est l'existence, se disait-il à lui même tendit que des larmes lui perlaient tranquillement au coin des yeux. Jiveli, je serais toujours là pour toi, je veillerais sur toi... tu es la plus belle chose que l'existence m'a jamais apportée, tu es mon espoir, ma joie et mon sourire. Soit heureuse... fait ça pour moi. C'est en quittant ce que l'on a toujours connu, ce que l'on côtoie au quotidien que l'on se rend compte à quel point ces choses étaient importantes, que l'on regrette de ne pas y avoir fait plus attention. Merde, j'aurais dû lui offrir plus souvent des fleures, pensa t-il encore. Rien n'est jamais acquis, la vie est un combat perpétuel pour préserver ce que l'on aime. Jiveli... si j'avais su... combien de temps avons nous perdu... Jiveli

What can you see on the horizon?
Why do the white gulls call?
Across the sea a pale moon rises
The ships have come to carry you home

And all will turn to silver glass
A light on the water
All souls pass


Que vois-tu
A l'horizon ?
Pourquoi les mouettes blanches appellent-elles ?
De l'autre côté de la mer
La Lune blanche s'élève dans le ciel
Les bateaux sont venus
Te ramener chez toi

Et tout se reflètera dans un miroir argenté
Comme un lumière sur l'eau
Toutes les âmes s'évanouiront


Une bataille avait été perdue, mais d'autres reprendraient le flambeau, plus nombreux, plus forts dans cette perpétuelle lutte pour la justice et la dignité. Wielem voyait maintenant nettement le château et ses protagonistes... il se sentait léger. Détaché des biens de ce monde avili par le matérialisme et l'individualisme. Un monde qui avait coupé son lien avec ce qui élève l'âme, avec ce qui est transcendant, un monde peuplé d'âmes qui se perdaient avec une jouissance non contenue de leur propre perte. Un monde entre les mains du Sans Nom. Mais il était temps désormais de se retourner, de trouver la paix, de contempler la lumière... de suivre cette voix qui l'appelait. Adieu mes amis... je vous aime.

Hope fades
Into the world of night
Through shadows falling
Out of memory and time

Don't say
We have come now to the end
White shores are calling
You and I will meet again
And you'll be here in my arms
Just sleeping

What can you see on the horizon?
Why do the white gulls call?
Across the sea a pale moon rises
The ships have come to carry you home

And all will turn to silver glass
A light on the water
Grey ships pass into the west


L'espoir s'éteint
Dans un monde plongé dans la nuit
A travers les ombres qui s'échappent
De la mémoire et du temps

Ne dis pas :
"Nous sommes arrivés à la fin"
Les rivages blancs nous appellent
Nous nous rencontrerons à nouveau

Et tu seras dans mes bras
Simplement en train de dormir

Et tout se reflètera dans un miroir argenté
Comme une lumière sur l'eau
Les bateaux gris disparaissent
Quelque part dans l'Ouest


Anefleur03
Le soir avant la bataille qui allait faire rage, Ane prit place au côté du camp de ses convictions. Terrine, recouverte d'un épais cuir aux pointes d'acier la suivait de prêt. Sur son dos, avait été placée une grosse bûche qui la dépassait sur le devant. Ane était plutôt fière de sa trouvaille, et de son cochon-bélier. Elle priait cependant pour qu'elle ne finisse pas en saucisson avant la fin de la nuit.
Ce serait leur première bataille pour toutes les deux, et jamais la jeune femme n'aurait pensé qu'elle se ferait contre certains de ses amis. "Voilà ce que provoque les retourneurs de cerveaux et les menteurs" se dit-elle. Elle n'avait qu'une seule hâte, que tout se termine bientôt. Avec leur victoire, il va sans dire, pour qu'enfin, tout rentre dans l'ordre, et le bon.


Boon Terrine ! On se meet derrière l'un des géants verts… Heuu… Blonds ! Celuiii avec un ours sur la tête de préférence ! Je sais pas pourquoua, mais c'est une question d'instinct de survie. Je voudrais éviter d'être devant lui…

Quand la cochonne et sa maîtresse furent en place, cette dernière sortie un sac de chouquettes roses et une bouteille de bière, qu'elle proposa de partager avec les personnes qui l'entouraient.

Une dernière chouquette avant de mouriiii… heuuu… Une dernière chouquette ?


Elle rit nerveusement de la gaffe qu'elle avait failli dire. Ce n'était peut-être pas une bonne idée de parler de mort avant une bataille…. Heureusement, la jeune femme était suffisamment saoule pour atténuer une partie de la peur qui lui tordait le ventre. Elle se mit à évacuer l'autre en se goinfrant avec les pâtisseries roses.
Au milieu de ses camarades de bataille, les joues rondes comme un castor, elle surprit un regard de travers auquel elle s'empressa de répondre.

Beeen quouaaa ? Che maanche pouf éfacueer le chtreche !

Elle regarda les remparts au loin et se marra.

Chavez que ch'ai fait conchtruire une partie de ches remparts avec Moncheigneur Nicolas ? Tout d'un coup, ch'ai comme un regret.

Nouveau rire, et nouvelle chouquette. Le temps passait beaucoup trop lentement à son goût….

Quelqu'un à un jeu ramp ? J'ai quelques sous à perdre ?

Mais pas le temps de faire une partie que l'assaut victorieux sur la mairie était donné….
_________________
Merci à Jd Sorianne d'avoir dessiné ma Ane (avatar) ^^
Theodoric_
[Orkange et Théodoric envahissent la Guyenne]

Deux jours avant, une blonde et un handicapé dans la campagne. Il faut les imaginer, Orkaange et Théo, détestables détesteurs de l'un et de l'autre, qui se baladaient ensemble. Pas pour faire du tourisme, nan nan.

Pour faire la guerre !


Ptain mais c'est qu'elle est lourde votre chaise alakon!! Ou alors vous avez grossi! NE LE NIEZ PAS! Vous bouffez comme un porc ces derniers temps. Zetes moche.

Bref. Mais pourquoi je suis coincée avec vous bordel!! Pis j'ai mal aux jambes. C'est moche la Guyenne.

J'ai pas grossi ! Je mange mes émotions c'est tout ! Et puis c'est votre poids qui nous ralentit. Ayez l'obligeance de me pousser avec légèrté et élégance ! JE NE MERITE PAS MOINS !!!

PLUS HAUT L'ORIGNAFLAMME ENFIN! POUR UNE FOIS QU'ON LES ENVAHIT!

NE ME DONNEZ PAS D'ORDRES ! Je suis cardinal PRINCESSE MOUAH ! Pas vous !

Vous servez vraiment à rien quand même! Ha si! Vous allez écrire. Sous ma dictée. Parait que je dois demander l'agrément des guyennois en plus de les envahir, c'est martine qui l'a dit. Allez Hop! Plume et Parchemin et que ça saute!! Je dicte. En vous poussant. et vous avez pas intérêt à faire de fautes sinon je vous enlise dans les vignes là. Et je vous laisse pourrir. Hop!!

Vos menaces ne m’effraient guère. Et si je me plie à votre volonté c'est uniquement parce que j'ai été oublié par ma mère un jour au marché et que mon psy m'a dit que je faisais une fixette sur la peur de l'abandon...


Aussi prit-il la plume et écrivit à la dictée d'Orkaange.



Citation:

    Bonjour Votre Grâce

    Il parait qu'il faut vous appeler "votre Grâce " maintenant? Sachez que ça me fait mal au sein gauche. Très mal même vu notre passé tumultueux. Mais bon.. Soit. j'aurai mal au sein gauche et ça sera de votre faute.
    Bon. La demande que je vous fais aujourd'hui me fait mal au sein droit. Comme ça j'aurai les symétriques. Vous savez que je suis là avec mon armée, composée pour l'instant d'un handicapé que je pousse dans sa chaise roulante à laquelle est arrimé un magnifique Orignaflamme rose à paillettes. Pourriez vous demander à votre Capitaine de nous donner l'agrément afin que nous retournions en Périgord bouter les vermines hors de Périgueux?

    En vous remerciant. Mille paillettes

    Orkaange femme LEGITIME ET INEGALEE de celui que vous appellez le farfadet, cheffe incontestable et incontestée des poneys roses canal historique



Plus tard, les même, s'avançant péniblement vers les portes de la ville de Cahors, toujours pleins d'amour et de papillons dans la voix

J'vous ai raconté qu'elle a failli me piquer mon mari celle ci!! SI! ALORS QUE J'ETAIS PAS MOOOORTEEEEUH!!

Voyant un pigeon s'approcher poussivement son visage s'éclaira

Essayez d'attraper ce pigeon ça doit être pour moi!

Mais, mais... RAAAAAAH ! PFFFFTTTT ! Pfffttt ! Putain de piaf ! Je l'ai reçu en pleine gueule ! C'est un attentat ! Un attentat aritotéliphobe !


Et l'handicapé de cracher des plumes. Il tendit les rouleaux de parchemins à la Blondasse.


Merci bien spèce de bo...

JE VOUS INTERDIT DE FINIR VOTRE PHRASE LA MAMELUE !


VOUS SAVEZ CE QU'ELLE VOUS DIT LA MAMELUE??

Eh ben j'espère qu'elle réussira un jour à vous le piquer, votre mari ! Je me souviens bien de Daisy, c'était une femme très distinguée ! ELLE !




Citation:

    A vous Orkaange femme LEGITIME ET INEGALEE de celui que nous appelons le farfadet

    De Nous.Dais Black dont vous enviez le charisme incontestée et incontestable

    Salutations,

    Nous nous demandons pour qu elle raison vous nous annoncez votre arrivée puisque nous vous voyons arrivé de loin avec toutes vos paillettes..ce rose a profusion et cette poitrine gonflée a outrance!

    Nous allons donc décider de vous agrémenter pour une seule et unique raison...vengeance Madame!
    Oui par vengeance envers certains qui nous ont bien roulé dans la farine avec leurs plantes.A tel point qu'en Guyenne, nous avons du offrir en cadeau des poules pondeuses a nos nobles lors des Hommages.
    Etant en restructuration budgétaire.Alors comprenez bien que nous pouvons que vous souhaitez bonne route avec vos froufrous...vos jupons a dentelles et votre étendard rose poudré!
    Nous pourrions même vous avouez que nous sommes a la limite de l'orgasme de vous voir quitter avec l’emblème de la Guyenne estampé a votre drapeau.
    Ceci doit etre bien difficile pour votre orgueil féminin ? n'est ce pas belle Orkaange? Toutefois n'allez pas en mourir pour une deuxieme fois!
    !La vie n'est elle pas chienne parfois?

    Que votre combat devienne notre combat!
    Car telle est notre destinée

    Daisy Black
    Duchesse de Guyenne


Une fine goute de sueur perla sur le front de l'handicapé.

La vue du paysage Guyennois, l'odeur de la misère, les gens mal habillés : il n'était pas à l'aise.


Rassurez-moi, on se casse après ? Non passque je me sens pas bien là. Ca me rappelle quand j'étais évêque à Agen. Les pires années... bon d'accord... les deux pires mois de ma vie !

Ben oui on se casse! On annexe Cahors, on pique l'agrément et on y va. Enfin moi j'y vais. Vous.. Je ne sais pas. j'hésite à vous vendre sur place. parce que vous servez vraiment à rien quand même!!


Parce que vous croyez que vous me servez à quelque chose ?! Même vos nibards sont pas assez confortables pour me servir de repose tête ! Vous molissez la Goitreuse ! Adieu fermeté et bonjour pendouillage ! Non, mais je comprends pourquoi Myrmille il a essayé de se taper la duduche de Guyenne hein. ET ON ANNEXE PAS CAHORS ! Ce serait un crime contre la périgourdinité ! On rentre en PA, je fous mes lames à mes roulettes et on fonce dans l'tas pour niquer la gueule à Raoul !

En criant A MOOORT? Et vous essaierez de cracher du feu qu'on croit que j'arrive sur mon dragon?

Je peuix essayer de cracher des paillettes ? C'est quand-même vachement plusse classe, vous pensez pas ?


Hum.. J'vous accorde que pour une fois vous avez raison . Soit. Vous cracherez des paillettes. En criant A MOOORT. Mais de façon convaincante

Ne vous inquiétez pas. Je visualiserais Raymond et son mono-rubidule !

parfait! Quoi que pas beosin de visualiser Raymond. VOus aurez Dragonéné et Raoul en face quand même! Ca devrait suffire non? Espèce d'escommunié !

Mais bordel ! JE SUIS CARDINALE PRINCESSEUH ! Miss Inquisitrice 1467 ! C'est mouah qui excomunie les gens ! Alors faisez bien gaffe quand vous foncerez dans le tas en me poussant ! Sinon je vous excomunie pour mauvaise conduite d'handicapé-tank ! Et puis, si ça peut vous faire enrager, visualisez Dragonet avec vos robes Goutchi et Lageurfelde !


HAN! Mais dites moi? Qunad vous parlez de foncer dans le tas, vous pensez à vous? Non passque comme je vous disais, vous avez pris sacrément de poids ces derniers temps. M'enfin vous soulevez un point. Vous croyez qu'ils vont piller les boutiques de Karl et de Sonya Rit qui Elle? Et.. LA BOUTIQUE DE DJIMI CHOU? PUTAIN MAIS ACCELEREZ BORDEL!! IL FAUT QU'ON RENTRE D'URGENCEEEE!! A MOOOOOOOOOOOOORT


L'handicapé sortit son épée, écumant de rage.

PAS TOUCHE A SONIA ! A MOOOOOOOOOOOORT !!!!

Et les deux compères détestés foncèrent vers le PA.

_________________
Raoul_acheron
Inconnu hier et pourtant si proche aujourd'hui.
Le Raoul ploie genoux prés du corps martyrisé.
l’œil humide d'une voix assurée,
ses vers pour lui.


Citation:
Sois sans crainte preux paladin,
sans faillir nous veillerons les tiens,
ta geste sera gravé dans l'airain,
nous prions pour toi noble baladin.

Le fer du Tyran l'a transpercé,
Il se meurt d'avoir osé résister.
Le damoiseau doucement s'en est allé.
sans un cri il a passé.



Requiescat in Pace ami Wielem.

Épitaphe :



Ci gît l'innocence.

"Killed in the name of... The mad Queen"

_________________
Garance_law
[A patron minet ]

Le jour commençait à poindre quand la porte de l'auberge fut refermée.
Alors seulement Garance laissa couler ses larmes.
Faites de tristesse mais aussi d'amertume.

Près de l'âtre encore chaud, Boulet attendait sa maîtresse et s'étira en la voyant.
Sans un mot Garance s'écroula à ses côtés, et le prit dans ses bras en pleurant comme une enfant qui venait de perdre son innocence.


Tu sais Boulet, le secret Santa, le père noël mystère et compagnie... Ben c'était une vaste connerie !

La veille au soir en taverne municipale, la brunette avait vu parader le Monstroplume, espèce affiliée au Poissirène et à la mémoire tout aussi sélective.
Que n'avait elle pas eu l'idée d'enduire les foutus plumes du masque qu'il se plaisait à abhorrer, d'une quelconque substance tout du moins diarrhéique à défaut d'être plus toxique.
Cela sera sans doute un de ses grands regrets, avoir voulu croire une année de trop à ce bonhomme en rouge qui au final n'existait pas.

Laissant derrière elle les merles moqueurs, ne sachant pas à quel point ils seraient de mauvais augures, elle avait gagné les rangs où on l'attendait, appuyant sur sa hanche l'étendard si fortement réclamé.
La Couronne avait du rameuté ses soldats pour faire plier l'âme exaltées de d'être qui ne voulait plus plier l'échine.
Pour son Ego, il fallait agir là où les soit disant légitimes avaient lamentablement échoués.

Mais de bataille, les saphirs n'en virent guère, protégés par celui qui avait juré de veiller sur elle, et qui n'avait rien trouvé de mieux que de foutre un bon coup de cravache à sa monture qui parti dans la direction opposée à la ville.

Garance n'était pas une as de l'équitation, bien au contraire ! Et elle du s'accrocher à la crinière de la furie qui entre ses cuisses galopait à bride abattue.
C'est arrivée en rase campagne que la bête s'arrêta enfin et dans un ultime affront la jeta au sol.

Le corps aussi endolori que son amour propre, elle ne repris connaissance que longtemps après et alors qu'au loin s'élevaient les hourras victorieux des assaillants, la mini rangea tout contre sa poitrine l'étendard décroché.
La ville était tombée, déjà les noms de ceux qui avaient du se laisser prendre au fiel des propos requin s'alignaient sous son front et de rage elle arracha le ruban qui tenait sa tresse pour le piétiner dans la boue.

Cette même boue qui maculait ses joues aux sillons dessinées par de petits ruisseaux salés, cette même boue qui avait incrusté ses vêtements, cette même boue qui souillait désormais Périgueux aussi surement que la peste équine s'était insidieusement répandue dans tout le Périgord Angoumois.


Il va falloir être fort Boulet... J'ai honte tu sais... J'ai rien vu.....

Si en cet instant elle avait su qu'un des leurs avait succombé, ce sont des larmes de sang qu'elle aurait versé !
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Sofie.de.valmonte
Drôle de vie, drôle de chemin…

Cette bataille avait un gout de défaite bien avant que la nuit ne commence. Ils étaient là au pied des remparts, ils étaient 20 à attendre, ils étaient 40 à vouloir entrer et demain ils seront encore plus…

La veille elle avait retrouvé une comparse du Khan, ensembles elles avaient sué en évoquant certains mots, toutes deux elles s’étaient fait une promesse, quoi qu’il en sera de la nuit… Pas les dents. Surtout pas les dents. Les souvenirs étaient présents, cette aventure dans le grand Est avait laissé des traces indélébiles et pour s’en souvenir il suffisait parfois de voir avec innocence un lapin gambader dans le champ et de verser une larme ou de partir en courant se réfugier..



Mais qu’est ce qu’elle faisait ici ? Ah oui faute de l’Anjou , elle ne devait que passer et l’Anjou avait décidé de jouer dans la cour de la couronne, certains grands noms angevins morts devaient se retourner dans leurs tombes. Mais elle était restée par la force des choses et de ses amis qui venaient la rejoindre, Wielem avait voulu rester à ses côtés, car la cause lui était chère et que par la force des choses aussi, elle était restée pour Wielem..Ils avaient un passé , une histoire, elle l’avait rencontré à Aurillac il y a longtemps et depuis ils n’étaient jamais loin de l’autre, car il était une perle de patience et de bons conseils, car il était fier et fort dans ses faiblesses et en lui elle vouait une confiance absolue. D'ailleurs, un espoir inavoué avait germé pour que Jiveli et lui se rapprochent, car ils faisaient partie de sa vie et que parfois elle leur disait …

Putain de nuit…

D'abord, les portes avaient tremblé, puis dans un grand fracas, le bois au sol avait pleuré de n’être que faible, grandes ouvertes, les portes pour toute sécurité ne servaient plus à rien, la horde était entrée, ils avaient beau avoir des couronnes sur la tête, la classe n’était pas flagrante. Dans la mêlée rapide, elle avait cherché Shawie sans la trouver, loin de vouloir lui prendre une dent, elle avait pris soin de vouloir lui offrir une gravure de faucon..



Des cris et des hurlements partout, c’est les Périgourdins qui se battent entre eux, des coups et des insultes, c’est le peuple contre la noblesse sous les ordres d’une folle qui sera un souvenir dont certains pourront aller cracher sur sa tombe.

Tenir à tout prix, mais tenir quoi… Rien ni personne ne peut résister contre le flot du nombre, la lutte est une tragédie, la reine pourra se gausser d’avoir fait plier son peuple à coups de trique, elle n’en paraitra pas plus grande de ce règne de misère.

Puis elle le voit… L’inacceptable, une masse au sol, le désespoir en ses lèvres comme un nom qu’elle souffle.




Wielem


Ses yeux se brouillent, son sang se glace, elle pleure des larmes de sang, de cette vie qui ne sera plus jamais même, c’est l’impensable…

A ses côtés Raoul agenouillé, elle pleure en se jetant sur le corps inerte, le secoue, il ne peut être parti, l’humanité était son nom, devant la tragédie elle choisit le désespoir, il va ouvrir les yeux et lui faire un clin d’œil, il va ouvrir sa bouche et clamer des vers ! Il va respirer et demander à boire ! Elle le secoue encore et encore, hurlant son nom . Elle ne peut plus respirer, elle ne peut plus sangloter ni prier…Et s’il crève elle ira cramer des croix, s’il n’est plus elle veut brûler à ses côtés, si plus jamais elle ne peut rire de sa verve, alors que meurent tous les poètes de France et de Navarre, la vie peut s’élever, jamais le vent ne pourra souffler plus haut qu’il ne fut .

Wielem

Et son nom toujours, comme si l’espoir appartient à celui qui crie le plus fort, elle ne veut pas rendre ses armes, sur son cœur elle tape de ses poings, il sera blessé, il sera faible il va vivre, elle ne peut pas le perdre encore une fois..Ses pensées défilent, Jiveli, Killian , la haine , la vengeance.




Wielem ! Ne me laisse pas ! C’est ma faute…

Et elle l’entend, lui dire qu’il refuse de la laisser seule ici, elle l’entend lui dire que ce combat sera aussi le sien, elle s’entend répondre en acquiesçant.Et elle s'en veut et rageuse elle se frotte les yeux qui coulent comme un torrent, sa respiration ne veut pas venir, le poids en son coeur vient de lui déchirer son âme, plus jamais son ombre ne voudra la suivre , tout s'envole et elle veut se réveiller de son cauchemars.

Ce n’est pas un cri, c’est un bruit surhumain qui sort de ses entrailles, il nait dans son ventre ses tripes , il grossit le long de son âme, il gonfle dans sa poitrine et il sort par sa gorge, aucun animal ne pourra l’égaler , elle cesse de le frapper et elle se couche contre son corps , c’est ici qu’elle veut crever aussi, avec lui et parce qu’il la laisse avec la culpabilité .


A son oreille , elle lui murmure...

J'arrive..
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Lady.fae
La mairie était tombée, les remparts et même la barbacane n'avaient suffit. Fae regarda les gens blessés de toutes parts. Un jeune corps gisait là, ses entrailles sur le sol. Raoul s'était approché de lui et récitait un poème au jeune trouvère qui s'en était parti. Ce jeune idéaliste qui était tombé pour ces convictions ce jour. Elle le reconnu, elle avait rencontré chez Dragonet et il lui avait écrit le matin même.



Madame la maire de Périgueux,

Cela aura été un honneur de combattre et de tomber sur le champ de bataille, l'épée à la main à vos cotés.
Vive la France, Que le Très Haut nous vienne en aide.

Wielem


L'honneur... mais la mort... Les larmes se mirent à couler. Rien n'aurait du arriver sans cette... Sofie se jeta sur lui. Elle ne pouvait y croire, son proche ami... La voir ainsi, le voir gisant, sa gorge se serra, elle trembla.
Elle se mit à genou à leurs côtés. Ne sachant que dire, que faire... Les pilleurs criant et buvant déjà leur victoire, râlant pour la mise en sécurités des biens qu'ils n'auraient point. Tout ce qu'elle voyait c'était ce jeune mort. Il est mort pour les vertus qu'il adore, une étoile née bien trop tôt.


Nul doute que ta place sera au soleil jeune Wielem.

edit rp croisé

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Raoul_acheron
"La tragédie échauffe l'âme, élève le coeur, peut et doit créer des héros." Napoléon

Citation:
J'arrive..


So...Duchesse...
Fermement il se saisit de Sofie et la relève.
Allons... Quelle que soit vostre peine, restez digne, pour l'honneur de celui qui est tombé !
Le visage fermé.
Et par Dieu cessez de dire des inepties, vous n'y estes pour rien. Gardez vostre haine pour ceux qui l'ont assassiné, que sa mort ne soit point vaine !

Il l'éloigne doucement de la dépouille et se met à hurler :

Un prêtre, que l'on mande un prêtre !

Il la réconforte comme il peut...
Sofie, pour l'âme de Wielem il nous faut prier...
D'un bras il la soutient, de l'autre il se signe.
A voix basse :
Accourez à son aide, Saints et Saintes de Dieu ;
Venez à sa rencontre, anges du Seigneur.
Recevez son âme, portez-la en présence du Très-Haut...


Un regard vers Fae , puis vers la mortelle dépouille du damoiseau...Un instant il hésite puis les dents serrées pour ne point hurler, il se jure de le venger, quel qu'en soit le prix.


*Edit phonétique ^^
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Michel.edern
[9 janvier, un solide mal de crâne - non loin de la porte fracassée de la mairie]

Michel-Edern t'as été bon. C'est pas tous les jours que tu te dis ça mébon là quand même t'as été bon. Pourtant à la base t'étais pas chaud du tout pour venir ici, toi. Même que c'est le Grand qui t'as menacé de te faire sauter "les dents qui restent à la masse" si tu allais pas te battre en Périgord. T'es pas sûr mais tu crois qu'il a un peu les nerfs de pas pouvoir venir jouer avec tout le monde ici, le Duc d'Anjou.

Bref le voyage a été long : Craon-Périgueux, c'est déjà long sobre, alors bourré comme une vache berrichonne, le temps compte double.

Pis enfin t'es arrivé au point de rendez-vous. Bon par contre t'as pas compris pourquoi ils faisaient tous des têtes dépitées en te regardant genre "l'Anjou a que ça à nous envoyer" même que "ça" c'était toi et que tu sentais que c'était pas très gentil.

Bref, Michel-Edern, t'as été bon. Tu te le répète beaucoup parce que ça arrive pas tous les jours.

C'est parce que tu t'es servi de ta tête, ça.

Bon, t'as pas fait exprès. Rond comme une queue de pelle, t'as ripé sur une marche, et paf, la tête la première dans la porte de la mairie. Faut dire que tu l'as dure -pas la porte, la tête, suivez m'enfin ! Ça, c'est grâce au Duc. A force de te foutre des taquets chaque fois que tu lorgnes le derrière de Madame, forcément, ça endurci. Bref, en voyant ça, la porte a choisi de casser, libérant la voie à l'engeance poneyesque. Et toi, le succès modeste, tu as choisi de t'évanouir, te faisant au passage copieusement piétiner par la foule en délire.

Bref, Michel-Edern, t'as été bon. Et t'es content. Mais t'as aussi 'achement mal à la tête et un peu partout, là, vautré dans le caniveau devant la mairie.
Alyenah
A force de recevoir des courriers, elle avait décidé de se positionner. Et sa famille, en lieu et place Firenze ne l'avait amené à être sur les bancs des Royalistes. Elle s'y trouvait bien d'ailleurs car elle estimait que ce combat nocturne à venir allait de pair avec son manque d'efforts physiques. Ainsi, habillée avec braies et chemise, chevelure domptée, pelle en main, elle s'en allait au soir venu l'agiter sous la Mairie et pourquoi pas s'en servir de pied de biche pour défoncer les portes avec d'autres camarades qu'elle découvrirait de joyeux.

C'est au détour d'une ruelle qu'elle aperçut un duo étonnant. Un cochon prêt au combat, un truc trop percutant pour qu'elle reste au loin sans broncher. Avec discrétion, autant que sa pelle raclant sur le sol le lui permettait, elle rejoignit Anefleur.


J'en veux bien, l'on ne trouve plus rien à manger au marché. J'ai grignoté en taverne un peu plus tôt mais... J'ai encore un petit creux.

Un pas de plus.

Il s'appelle comment votre compagnon de révolte ?

Information hyper importante, toujours utile en cas de pépin.
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