Rouge_gorge
Des mercenaires, il y en a de tout genre: avec ou sans principes, avec ou sans cicatrices, avec ou sans famille, en groupe ou en solitaire...Et ils ont autant de but qu'il en existe: la gloire, la fortune, le gout du risque...Il y en a qui se détache facilement de leur besogne, qui n'ont pas besoin de réfléchir pour s’exécuter puis il y a ceux qui boivent pour oublier. Il y a de ceux qui arrivent à dormir sur leurs deux oreilles et les insomniaques. De ceux qui acceptent les échecs et les roustes à ceux qui ne comprendront que les victoires et les trophées. Il y a de ceux qui sélectionnent leurs contrats et ceux qui se contentent de ce qu'on leur proposent. Des mercenaires, il y en a plein...
Aujourd'hui encore, Rouge-Gorge se demande pourquoi elle? Pourquoi lui? Et tandis qu'elle le traque encore jours et nuits, elle réfléchit puis elle boit.
Pour comprendre cette chasse, il faut retourner quelques années en arrière, sept ans exactement. L'Oiseau perçait fébrilement dans le métier en quadrillant le royaume de France pour remplir des contrats sans grande envergure. Elle se donnait un nom, se taillait une réputation et se forgeait des principes à coups de d'escortes, de règlements de compte et de menus services. C'était pas la grande aventure encore, non, elle vivotait de son pécule et dormait souvent à la belle étoile pour garder le ventre plein. C'était dur de se faire connaitre dans le métier entre les vieux de la vieille et les groupes, c'était pas une jeune femme solitaire qui passait prioritaire. Pourtant une fois de plus qu'elle cherchait à négocier une mission, Boucle brune entendit parler d'un mystérieux mandataire et d'une commande assez étrange. L'offre semblait tellement décousue que les grands noms la prirent avec dérision. Sans trop réfléchir cette fois-ci, Rouge-Gorge sauta sur l'occasion et se présenta, pensant que cette offre serait la bonne pour la faire décoller. Mais avec le temps, l'Oiseau déchanta.
Lors de la première rencontre avec le commanditaire, celui-ci ne daigna même pas venir la rencontrer en personne et envoya un messager qui lui expliqua brièvement l'objectif. Le client avait un ennemi et cet ennemi semblait couver un terrible secret que le client voudrait percer. Cependant, Rouge-gorge avait beau poser moult questions sur le contexte, l'ennemi en question et bien d'autres choses, l'interlocuteur se faisait avare en retour. Soit il en savait rien... Soit il ne voulait rien dire. Le coursier légua une généreuse bourse à la mercenaire en lui indiquant un tisserand à visiter.
La première approche se ferait au bal.
Aujourd'hui encore, Rouge-Gorge se demande pourquoi elle? Pourquoi lui? Et tandis qu'elle le traque encore jours et nuits, elle réfléchit puis elle boit.
Pour comprendre cette chasse, il faut retourner quelques années en arrière, sept ans exactement. L'Oiseau perçait fébrilement dans le métier en quadrillant le royaume de France pour remplir des contrats sans grande envergure. Elle se donnait un nom, se taillait une réputation et se forgeait des principes à coups de d'escortes, de règlements de compte et de menus services. C'était pas la grande aventure encore, non, elle vivotait de son pécule et dormait souvent à la belle étoile pour garder le ventre plein. C'était dur de se faire connaitre dans le métier entre les vieux de la vieille et les groupes, c'était pas une jeune femme solitaire qui passait prioritaire. Pourtant une fois de plus qu'elle cherchait à négocier une mission, Boucle brune entendit parler d'un mystérieux mandataire et d'une commande assez étrange. L'offre semblait tellement décousue que les grands noms la prirent avec dérision. Sans trop réfléchir cette fois-ci, Rouge-Gorge sauta sur l'occasion et se présenta, pensant que cette offre serait la bonne pour la faire décoller. Mais avec le temps, l'Oiseau déchanta.
Lors de la première rencontre avec le commanditaire, celui-ci ne daigna même pas venir la rencontrer en personne et envoya un messager qui lui expliqua brièvement l'objectif. Le client avait un ennemi et cet ennemi semblait couver un terrible secret que le client voudrait percer. Cependant, Rouge-gorge avait beau poser moult questions sur le contexte, l'ennemi en question et bien d'autres choses, l'interlocuteur se faisait avare en retour. Soit il en savait rien... Soit il ne voulait rien dire. Le coursier légua une généreuse bourse à la mercenaire en lui indiquant un tisserand à visiter.
La première approche se ferait au bal.
