L'italien acquiesça lors des descriptions des qualités des témoins. Voyant les témoins au devant de la Cathédrale, le prélat invita les mariés à s'agenouiller à nouveau sur les pries-dieux, conscient de l'honneur que représentaient le fait de pouvoir poser genou sur des meubles à l'historique si royale. Quant à la torture... l'imbécilité crasse achète la paix d'esprit.
- Témoins. Votre rôle dans cette cérémonie est crucial. En acceptant d'agir comme témoin envers ces deux époux, vous vous engagez lourdement à accompagner leurs vies. Vous devrez chausser la botte qui saura cogner leur postérieur dans leurs moments de doute, vous devrez être la voix de la raison dans leurs moments de tristesses, l'ami véritable pendant leurs joies et bonheurs. Le serment du mariage est sacré et ne saurait être défait, vous devrez être les gardiens du serment qu'ils s'apprêtent à prendre, et le défendre de tout votre art, votre persuasion et vos conseils. Si vous acceptez ce rôle, posez vos mains sur les épaules de l'époux respectif que vous assistez.
L'italien fit un signe de la tête à l'intention de son secrétaire, Frère Christophe, posté à l'arrière de la Cathédrale. Ce dernier s'empressa d'en ouvrir les portes, laissant une brise salvatrice balayer l'assistance.
- Que quiconque s'opposant à l'union de Braveheart et de Quasi se fasse entendre où bien qu'il se taise à jamais!
Un lourd silence tomba sur la Cathédrale, alors que plusieurs convives observaient leur entourage, le suspens d'une quelconque objection rendant toujours fébrile l'assistance. Profitant du silence, l'italien enchaîna.
- Que l'on apporte les anneaux.
[Petite pause pour laisser le temps à un quelconque objectionnaire de se manifester]
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