[RP] Cathédrale de Tarbes "Ste Nitouche"

Ah ! Voilà qu’il fallait justifier du choix de son témoin, en voilà d’une idée. L’agacement le gagna, mais cela n’allait pas faire avancer les choses. William réfléchit, puis prit la parole.

Et bien…
Il n’est pas toujours facile lorsque l’on est un étranger de se faire accepter par une communauté.

La première personne qui m’as fait confiance, s’il elle avait été là, aurait sans doute été mon témoin. C’est en partie grâce à elle que j’ai rencontré celle qui consent à me prendre pour époux aujourd’hui.

La seconde…

William regarda Quasi.

La seconde m’as accordé plus que sa confiance. Aujourd’hui je suis devant l’autel avec elle.

Puis William se rapprocha de Lara et lui passa le bras autour des épaules.

La troisième…
La troisième, bien qu’elle est souvent menacée l’arrière-train de ma personne, de ses bottes, qu’elle ne porte pas aujourd’hui. Fait exceptionnel !
La troisième ici présente, a été le témoin, des quelques difficultés que nous avons rencontrées pour arriver devant vous aujourd’hui. C’est en partie grâce à son aide, qu’un regard échangé dans le bureau d’un cadastre, est devenu une grande histoire d’amour.

Voilà !
_________________

Dieu qu’elle détestait les mariages… jamais rien de bien intéressant se passait sauf peut-être aux siens. Enfin quand on dit ses mariages, il y en avait eu deux qui avaient été avorté rapidement. Le premier, le fiancé avait disparut de la circulation et n’était réapparu qu’en soirée pour baratiner la jeune Maltea (sans accent bon sang !!! ) qui comble de l’idiotie lui avait pardonné cet affront. Le second c’est elle qui avait fuit tous jupons relevés en hurlant un non retentissant à la question du curé. Pauvre curé d’ailleurs et là c’est le fiancé rejeté qui avait été un idiot fini… et le troisième fut le bon. Elle savait que des paris avaient été pris sur celui là et ils avaient tous perdu, les deux promis s’étant dis oui et le mariage était des plus solide. L’exploit en lui-même était la fidélité de la blonde. Depuis une sombre soirée en taverne et une promesse à son fiancé de l’époque, plus jamais elle n’avait mis son pied de travers.
Elle surprit le sourire et la révérence de la future mariée à son époux mais détourna vite son regard vers l’archevêque qui était de loin le plus intéressant de l’assemblée. Elle laissa son esprit vagabonder et sans s’en rendre compte, elle regardait partout dans la cathédrale. Elle surprit un échange intéressant. Ainsi donc le baron d’Autry était cornard et ce à la vue de tous… intéressant tout de même ce voyage. La Champagne étant loin, on ne savait ce qui se passait chez la noblesse exilée. Ceci dit c’était peut-être convenu entre les époux, genre on reste marié comme ça tu restes baronne mais on fait ce qu’on veut chacun de notre côté… Une chose était certaine, Maltea ne pourrait absolument pas vivre comme ça. Le jour où elle n’aurait plus de sentiment pour son époux, elle ne porterait plus son titre et se débrouillerait pour divorcer et aimer une autre personne sans devoir rendre des comptes. Un peu plus loin, elle reconnu Varden accompagné d’une jeune femme et elle se souvint des rumeurs de mariage. Il avait fini par trouver la bonne… Force était de constater qu’ils formaient tout deux un joli couple, elle ne manquerait pas de les féliciter à la fin de la cérémonie, enfin si elle y pensait encore vu sa mémoire à la hauteur de sa blondeur.

Elle ne put s’empêcher de pousser un long soupir d’ennui. Décidément la cérémonie tirait en longueur. Elle se demanda si les invités s’étaient autant ennuyés au sien. Elle était pratiquement certaine que c’était le cas, mais elle ferait tout comme eux bonne figure. Et puis elle devait bien cela à son amie. Elle lui en avait fait voir de toutes les couleurs à leur dernière rencontre…
Elle arriva à maitriser un bâillement, cela ne se faisait pas de bailler en pleine cérémonie.
Le marié parla de son témoin et tout en regardant Lara, elle repensa au baptême du fils de Xav et elle se mordit les lèvres en voyant le confessionnal non loin d’eux. Un flot de souvenirs remonta en mémoire. Lara se retrouvant dans les bras du parrain, le diacre voulant faire réciter le credo à un bébé babillant à peine, Xav…un confessionnal en mouvement… décidément, tout ce qu’elle voulait oublier refaisait surface un jour ou l’autre. L’eau avait coulé sous les ponts depuis, sa vie avait changé, était elle plus heureuse ? Cela elle ne pouvait le dire. Certes la vie avec son époux était tout ce qu’elle avait souhaité mais le reste…. Elle posa sa main sur celle de Richard et sonda son regard comme pour y trouver une réponse. Elle devait avouer que ce voyage était la meilleure chose qui lui était arrivée depuis longtemps et ce même si elle avait dû laisser en Champagne leur nouveau-né qui était bien trop fragile pour ce long voyage.
Rafaella était entre de bonnes mains. Elle avait à ses côtés sa vassale Florence et sa dame de compagnie et amie la fidèle Ananke sans parler de la nourrice d’Isaline qui ne lâchait pas les enfants d’une semelle, enfin elle l’espérait.
Rester en Champagne aurait signé son arrêt de mort, elle était bien trop souvent opposée aux décisions des ducs en exercice et elle aurait fini avec la tête coupée ou oubliée dans une geôle puante. Ou pire encore, en tête d’une liste pour ennuyer son petit monde.

Elle sortit de ses pensées et laissa échapper quelques mots à voix basse à son époux.

La torture va bientôt prendre fin tu penses ?
_________________

Richard sentit la main de son épouse se frayer un chemin dans la sienne, et il quitta aussitôt ses pensées. Celles-ci ne méritaient de toute façon pas qu'on y passe du temps. Les "exilés" - il préférait ce terme aux autres plus péjoratifs employés en Champagne, comme les lâches, ou les traitres - faisaient après tout ce qu'ils voulaient dans leur nouveau duché, et s'ils désiraient fouler à pieds joints l'institution du mariage, ce n'était pas à lui de le juger. Et il avait autre chose à faire que prévenir un héraut de la situation. Il pensait à ce qu'il avait lu dans les derniers écrits de son père quand son épouse le fit revenir à la cérémonie.

Les mariés étaient en train d'expliquer pourquoi ils avaient choisi leur témoin. Nouveau sourire, et nouvelles vagabondes pensées... Petit-Mesnil, où la fidélité incarnée. Ou comment un farouche adversaire peut devenir l'homme sur le lequel on pouvait toujours compter, y compris sur sa vie, et celle de sa femme et de ses enfants. Et même la vertu de son épouse, d'ailleurs... Parfois, il le voyait vraiment comme le père qu'il n'avait pas connu...

Il se pencha vers son épouse, et lui répondit tout aussi doucement :

Je peux toujours faire le spectacle pour t'amuser, tu sais, mais si le futur marié est susceptible, je vais peut-être perdre plus qu'un doigt, cette fois ci...
_________________

Observer ceux qui arrivaient après eux, avec un peu de curiosité. Certains visages lui disaient quelques choses, mais ce n'était pas la règle.

C'était inévitable, elle faisait des comparaisons. Déjà comparer l'architecture de la cathédrale à celle de l'église, et chercher la statue de Saint Valentin.. où se cachait-il ?

Ensuite c'était monseigneur Navigius et non Ermi qui pilotait la cérémonie. Le marié portait.. une robe ? pas tout à fait, une jupe ou quelque chose qui y ressemblait furieusement mais il lui semblait avoir déjà vu ce genre d'habit en toulousain... un truc de clan qu'elle n'avait pas vraiment chercher à comprendre, passons.

* Etape 1 - se repentir de ses pêchés l'option: anticipation avant cérémonie n'ayant sans doute pas été cochée.
Examen réussi avec mention
* Etape 2 - dire pourquoi on avait tel témoin.
Examen passé également. Elle y prêta une attention particulière, ils en avaient eu une autre eux.
* Etape 3 - ?? dire oui ? d'abord se donner les alliances ? autres ?

Elle se demanda vaguement combien d'étapes il y aurait, tout en serrant sans s'en être rendu compte la main de Varden.
_________________

en cours de modification

Mikiss écouta Brave puis s’avança

Elle reprit un feuillet ou trois lignes étaient inscrites
Le posant elle regarda William

Tu m’as dit que tu aimerais que cette cérémonie soit brève

Mikiss regarda Quasi retrouvant son envie de se montrer elle-même

Et bien sans doute le sera-t-elle mais certainement pas grâce à moi
Je suis ici témoin de se mariage

Se tourne vers la salle

Témoin de toutes ces personnes qui se sont déplacés
Pourquoi ?
Je vois dans cette salle des personnes qui ne croient en rien
Je vois des personnes infidèles qui excusent leurs lâchetés sous des prétextes ridicules
Je vois des tueurs prenant plaisir à leurs actes
Je vois des voleurs, des menteurs, des nobles avec le cœur et l’esprit aussi étroit que leurs sourires
Voila ce que m’inspire cette assistance

Mikiss se tourna vers Quasi en souriant

Alors que faites vous ici
Voir ces deux la ce marier
Pourquoi ?
Vous ne croyez en rien ?
Sauf si ????
Un miracle Aristote à réussit à vous faire voir ce qui est bon en l’homme ?

Mikiss regarde Navigius

Je sais que c’est votre rôle de le croire
Mais moi je doute que toutes ces personnes aient entendu Aristote
Alors qu’a-t-il pu arriver pour que tous ces pécheurs se retrouvent en ce lieu saint ?

Mikiss se tourne vers William

A cause de se messire ?
Si ce messire est en cause, ce n’est que pour très peu
Comme il vient de le dire il n’a connu ici que peu de gens
Etranger qu’il est

Mikiss sourit regardant Navigius

Il à des manières d’étranger je vous assures

Non ce n’est pas à cause de lui, mais bien d’elle

Mikiss montre Quasi du doigt

De sa faute que nous voici réunit ici
Si vous m’en voulez pour mon discours
Je vous demande de vous rappeler que c’est par sa faute que je le fais
Alors pourquoi sommes-nous-la ?
Et bien sans doute avons-nous tant de raisons différentes
Certains sont ici par obligation car on les force à venir
D’autre à cause d’une amitié lointaine
D’autre encore pour s’assurer que cette dame épouse se messire, pour ne plus redouter d’elle l’emprunt de son époux
D’autre encore c’est juste pour se montrer au milieu des autres

Mikiss baissant son doigt sourit à Quasi

Tous sont la car une fois ou cent fois dans leurs vies cette dame fut importante
D’une manière détestable ou alors amusante
Cette dragonne impossible maniant sa langue en douceur pour honorer les verbes
Que cette dame aime ou que cette dame déteste une chose est certaine c’est que nous sommes la pour elle
Messire Navigius
En tant que témoin je suis persuadée que Dame Quasi et ce Messire sont faits pour s’aimer
Car la dragonne ne sait pas mentir sur ce sujet
Pour plein d’autre si, ne vous en faite pas vous pourrez la confesser
Et je suis fière de pouvoir être le témoin de leur union
Je tacherais de rappeler à l’un et l’autre le mal que l’on peu faire à trahir son partenaire
Cela peut le tuer

Mikiss tourna son regard vers Faster, puis retourna son attention à la mariée

Je n’ai plus rien d’autre à dire

Mikiss sourit

Pour l’instant

Argheim ferma les yeux, laissant son esprit vagabonder. Ah ! Margareth ! Si tu voyais ton fils. Se marier dans une cathédrale, par un archevêque, avec tout ce beau monde. La mariée a des relations des mieux placés. Et toi Malcom ! Mon défunt frère, tu dois bien être fier de ton garçon. Guardian of Scotland ! Qui aurait imaginé qu’un Wallace arrive un jour aussi haut.

Il rouvrit les yeux, et s’attarda sur le prélat. L’archevêque, un Italien. Argheim était déjà allé a Rome. Les Italiens avaient tendance à en faire trop. Comédianté ! Tragédianté ! Si la cérémonie traînait en longueur, William risquait rapidement à se mettre à bouillir. Présentation des témoins quelle foutaise !

Celui de Quasi était arrivé avec fracas, et c’était lancé dans une diatribe amère, comme si elle avait des comptes à régler. Celui de William ne s’était pas encore exprimé. En le présentant William avait laissé parler son cœur, et avait brièvement évoqué le soupirant éconduit. Argheim connaissait l’histoire, et il savait que Quasi et William s’unissait librement, en libre consentement.

On attendait donc maintenant le speech de Lara. Belle blonde en robe rose, dont le décolleté laissait présager des jolis fruits à cueillir. Argheim se dit qu’il irait bien la courtiser un brin après la cérémonie.

Lara fut surprise par le plaido…témoignage de Mikiss, ce qui la décontenança quelque peu.
Elle attendit qu’elle ait terminé et que le silence revienne dans la cathédrale avant de prendre la parole à son tour.

Bien, en tant que témoin de William, je devrais sans doute faire son éloge ainsi que celui de Quasi, de leur couple etc., etc…Cependant, je préfère faire simple et rester réaliste !
William est un véritable …sauvage ! Avec un caractère de cochon ! Petit sourire amusé en regardant les mariés Cependant il faut bien avouer que s’il a un nombre...certain…de défauts, il a au moins tout autant de qualités.

Sous ses airs de rustres se cachent, ben vi faut creuser m’enfin ça vaut la peine de le faire, quelqu’un de généreux et surtout, surtout, une personne sur laquelle on peut compter, chose rare en ce bas monde.

Je ne vais point faire étalage des qualités et défauts de William, mais il me semble clair que s’ils sont là en ce jour, s’ils ont réussis à surmonter tous les obstacles qu’ils ont rencontrés, c’est bien parce que leur amour a été plus fort que tout et ceux qui les côtoient peuvent voir que celui-ci continue à se renforcer à chaque seconde qui passe.

Elle ne voulait pas faire un long discours, juste quelques mots, sortis comme ça, sans préparation aucune. Elle parla un peu plus bas, juste pour que les mariés et Mikiss entendent, peut-être l’archevêque aussi, étant donné qu’il n’est pas loin et que Lara et Discrétion ont du mal à s’entendre :
C’est maintenant qu’on se met tous à poils comme le veut la coutume écossaise ? Dit elle, affichant un petit sourire taquin, tout en faisant mine de laisser glisser une des bretelles de sa houppelande sur une de ses épaules.
_________________

William se pencha vers Lara et lui souffla ces quelques mots.

Sémiramis n’est pas loin…

Une petite incantation et…

Tous a poil…
_________________

Pendant les trois minutes où Lara avait fait ce qui pouvait sembler être l'éloge de son époux, bon oui elle a bu avant de venir alors les mots se sont embrouillés certainement, Quasi avait prié avec ferveur pour que les gargouillements de son estomac vide ne se fassent pas entendre.

Pendant les dix minutes suivantes elle inversa la prière pour implorer Aristote d'augmenter le volume sonore de son estomac pour couvrir les paroles de la Peste.

Quasi la regardait sans ciller. Chaque mot était certainement vrai . Chaque phrase ressemblait à de la colère et pourtant la future maman n'entendait que le chagrin d'un vide qui chaque jour se creusait.

Comment lui faire entendre raison quand Raison n'était plus? Quasi avait espéré que ce jour là, juste celui là, Mikiss oublierait un instant son cauchemar. Son regard allait de son témoin à Faster, essayant de comprendre sans y parvenir.

Enfin elle termina..mais le " Pour l'instant" ne laissait augurer rien de bon.

La mine faussement courroucée elle dit tout bas

Dites donc vous!! vous n'avez pas eu le temps d'insulter vos voisins ce matin que vous venez agacer mes amis avec vos vér..sottises??

Le grondement repris et de nouveau prière muette pour inverser le sort. Pourquoi fallait il que chaque événement important lui coupe l'appétit pour ensuite la laisser affamer aux moments les plus inopportuns?

Elle lança un regard à Richard , espérant voir enfin à ses cotés Gabriel. Par deux fois elle l'avait rencontré, par deux fois elle avait faillit mourir d'inanition. la troisième risquait d'être la bonne.

Se retournant à nouveau vers l'officiant, elle fut arrêté par..sa robe. Quelque chose l'empêchait de se mouvoir normalement . La peste sans doute devait tenir son gros pied sur le bas de la robe écossaise. Un regard lui montra qu'il n'en était rien. Elle continua donc à se retourner, forçant sur ce morceau de tissu qui voulait lui résister.

Si uni devant le Très Haut ils allaient être, unis devant les tartans écossais ils étaient. La robe de Quasi était accrochée on ne sait comment au Kilt de Brave.

elle le comprit une seconde trop tard.

Lara se mit à rire en entendant les propos de William, cela ne le ferait peut-être pas si une druide se mettait à utiliser un quelconque pouvoir en pleine église aristotélicienne. Elle se demandait cependant si elle pouvait vraiment faire cela et imgina la scène ce qui eut pour effet qu'elle continua à rire toute seule.

Bien, les témoignages étaient faits, il était surement l'heure pour l'archevêque de demander aux époux s'ils consentent à cette union.

Chacun reprennait sa place lorsque Lara remarqua comme une gêne chez Quasi. Sa robe semblait accrochée quelque part.
En regardant bien, elle se rendit compte qu'elle était agrippée au kilt de William. Elle tenta de tirer discrètement dessus afin de le décrocher de la robe.
C'est qu'il résistait le bougre ! Et si elle tirait trop fort, il risquait de se retrouver avec son felah en bas des genoux !
Voilà une bataille qu'elle n'était pas sûre de remporter sans dégats !

_________________

On ! Ne ! bouge plus !

William attrapa Quasi par le bras pour qu’elle arrête de tirer. Il n’y avait qu’un endroit, et Quasi avait trouvé le moyen de s’y accrocher avec sa robe. Son épingle de kilt. A croire qu’elle l’avait fait exprès. Lui ne risquait rien, son Feileadh Mor était bien coincé a sa taille par son large ceinturon, il ne bougerait pas. Mais la robe bustier de Quasi elle…Surtout qu’elle ne devait rien porter en dessous, et il n’était pas nécessaire plus que cela, de révéler son état de future maman, cela se voyait bien assez. Une chance que le prélat officiant n’est pas fait de remarques là dessus. Une mariée enceinte, son témoin qui balance une diatribe a tout va. Lara était resté stoïque, et Sémiramis…Ou était donc Sémiramis ? William revint à son problème immédiat. Il dégrafa l’épingle libérant la robe, puis la remit en place. Il regarda alors l’archevêque, et lui sourit.

Vous voyez Monseigneur…
Nous sommes très accroché…

Vous plairait il de poursuivre ?
_________________

Sémiramis s’était réfugié dans l’ombre d’une arcade. Elle détailla l’assistance, le discours du témoin de Quasi n’avait pas été pour lui déplaire. Toutes ces belles Dames et ces beaux Seigneurs empanachés, que cachaient ils sous leurs soieries et leurs dorures ? Une fesse molle ? Un sein flasque ? Une difformité disgracieuse ? Ou quelques pratiques fétichistes, tatouage, épilation, ou bijoux intimes ? S’ils perdaient d’un coup d’un seul tous leurs vêtements combien fuiraient ventre a terre ? Elle sourit, puis frissonna.

La pierre était froide sous ses pieds nus, froide comme la maison de ce Dieu, froide comme cette religion, comme leur clergé, qui était toujours a vous bonnir de la repentance. Repentez vous de ci, et de ça. C’est d’ailleurs bien, ce qui avait été demandé en premier aux futurs époux. Et ce prêtre, il devait avoir le cœur bien froid, pour renoncer aux plaisirs de la chair, aux plaisirs de caresser une peau douce et chaude, de se perdre dans la moiteur de la féminité. Pourtant il était bel homme. Il devait avoir peur des femmes !

La femme ! Il n’y avait bien que les celtes pour la respecter, dans leurs us et coutumes comme dans leur religion. Mais pour combien de temps ? L’ombre d’Aristote s’étendait partout, même les Mac Gregor avaient changés. Etonnante facilité de l’homme à se priver de liberté. Mais William n’en était pas ! Pro Libertate ! Il respectait Quasi, la considérait comme son égal, elle et toutes les autres. Mais William Wallace n’était pas n’importe qui, il était…

Braveheart !

L'italien acquiesça lors des descriptions des qualités des témoins. Voyant les témoins au devant de la Cathédrale, le prélat invita les mariés à s'agenouiller à nouveau sur les pries-dieux, conscient de l'honneur que représentaient le fait de pouvoir poser genou sur des meubles à l'historique si royale. Quant à la torture... l'imbécilité crasse achète la paix d'esprit.

- Témoins. Votre rôle dans cette cérémonie est crucial. En acceptant d'agir comme témoin envers ces deux époux, vous vous engagez lourdement à accompagner leurs vies. Vous devrez chausser la botte qui saura cogner leur postérieur dans leurs moments de doute, vous devrez être la voix de la raison dans leurs moments de tristesses, l'ami véritable pendant leurs joies et bonheurs. Le serment du mariage est sacré et ne saurait être défait, vous devrez être les gardiens du serment qu'ils s'apprêtent à prendre, et le défendre de tout votre art, votre persuasion et vos conseils. Si vous acceptez ce rôle, posez vos mains sur les épaules de l'époux respectif que vous assistez.

L'italien fit un signe de la tête à l'intention de son secrétaire, Frère Christophe, posté à l'arrière de la Cathédrale. Ce dernier s'empressa d'en ouvrir les portes, laissant une brise salvatrice balayer l'assistance.

- Que quiconque s'opposant à l'union de Braveheart et de Quasi se fasse entendre où bien qu'il se taise à jamais!

Un lourd silence tomba sur la Cathédrale, alors que plusieurs convives observaient leur entourage, le suspens d'une quelconque objection rendant toujours fébrile l'assistance. Profitant du silence, l'italien enchaîna.

- Que l'on apporte les anneaux.

[Petite pause pour laisser le temps à un quelconque objectionnaire de se manifester]
_________________

Et voila l’instant tant attendu, son ultime promesse

Mikiss souffla soulagée d’avoir tenu jusque la

Et voila que le prêtre expliquait à présent le rôle de témoin
Accompagner leur vie cela elle l’avait déjà fait
Un coup de pied cela n’était que plaisir
La voix de la raison dans leur moment de tristesse
Jamais elle ne serait capable de cela aussi bien que son propre témoin
L’ami véritable ?
Jamais elle ne serait ce que cela pouvait être
Le mariage ne pouvant être défait même quand l’amour n’est plus, a quoi bon cela
Un gardien de serment, alors que de sa vie ce serment n’a pas tenu

Mikiss posa sa main tremblante sur l’épaule de Quasi

J’ai tenu ma promesse me voila à vos cotés
Je ne vous dois plus rien, ni à vous ni aux autres
Et je serais prend la responsabilité d’être votre témoin
Jusqu'à ce que la mort nous sépare

Mikiss sans bouger la main regarda l’assistance prête à éventrer le premier qui s’oppose à ce mariage

Et bien, on était bien embarqué ! Mikiss et Lara qui devaient accompagner leurs vies. Côté bottes, c’est sûr, on était bien garnis. Côté raison, oh la la, avec les deux follettes…Part contre c’était bien de vraies bonnes amies.

Quiconque s’oppose, il voudrait voir cela. De toute façon Allan et Dave étaient postés aux portes avec le nécessaire si besoin était.

Les anneaux ! Mince ! Il les avaient bien posés sur l’autel, mais avait oublier de préciser à l’archevêque que la pierre bleue était pour Quasi et la rouge pour lui. Bon Quasi portait une robe bleue, lui un kilt rouge ce devait être une bonne indication.

Attendant que le prélat reprenne, William se demanda qui pouvait être les témoins de Mikiss et Faster. Il faudrait qu'il le demande a Quasi.
_________________