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[RP]C'est... C'est un caillou, Monsieur !

Archibald_ravier
BOM - BOM - BOM - BOM !
Si vous n'avez jamais vu un Archibald paniqué frapper à une porte, c'est le moment où jamais. Hirsute, tremblant sous le poids de son fardeau, il frappait à la porte comme si sa vie en dépendait. D'ailleurs, sa vie en dépendait.
Parce que son fardeau, celui qu'il s'était coltiné à bras et en courant dans la moitié de Paris, c'était l'homme qu'il aimait. Plié en deux (voir plus) par la douleur qui lui vrillait les reins.
Ça avait démarré comme ça, d'un coup, lors d'une balade romantique, en amoureux, main dans la main sur les quais de Seine... Non, j'déconne.
Ça avait démarré d'un coup au marché en bas de leur auberge, où ils étaient fort occupés à chercher des petits pains fourrés, mais pas à la viande, pour leur déjeuner. Parce qu'à quinze et vingt et un balais, on pense qu'à bouffer, quand on est pas occupé à boire ou baiser.
Plié en deux, avec combo larmes, hurlements de douleur, et morve au nez en plus. Archibald avait entrainé cahin-caha l'amant vers leur auberge, mais la douleur ne faisait qu'empirer. Et la panique de l'Archiangoissé avec. Alors, comme autour de lui on commençait déjà à parler d'exorcisme ou de vague rebouteux, il préféra fuir les bonnes intentions, dont l'Enfer est pavé, et courir chercher l'évêque-médecin-ami-employeur de Jörgen. Sans laisser le page aux bonnes idées de ces messieurs-dames, qui auraient été capables de le tuer avant son retour. D'ailleurs, il avait tellement mal qu'il serait peut être mort si... non, non, ne pas penser à ça. A la place, il avait cavalé dans la moitié de Paris, avec cinquante kilos d'ado sanglotant dans les bras.


Ouvrez bordel !

Il cogna, encore, poing fermé. Maintenant Jörgen contre lui, assis sur son genou relevé, en équilibre précaire. La pointe de son pied glissa, et il abandonna la porte pour passer à nouveau son bras sous les jambes de son amant torturé.

Allez chercher Monseigneur !


Oui, il braillait à travers l'huis. Des fois qu'on l'entendrait à travers plusieurs centimètres de bois bardé de fer.


Faust ! FAAAAUUUST !

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L_aconit
Heuse vint le chercher en criant au fou qui fracassait les portes de l'Ostel Dieu, alors qu'il était à la soupe des catins du côté qui donnait sur la seine et ses quais. Ah! Qu'on ne dise pas que Faust ne tolérait pas les catins, il aurait bien aimé voir la gueule de Gysèle à le voir tous les soirs de présence à Paris distribuer pitance aux pauvres hères du pavé poli... Intrigué plus qu'affolé - il en avait vu bien d'autres depuis qu'il officiait à l'H-D - le jeune doyen vint vérifier que les portes étaient toujours closes et que le forcené s'était fatigué dessus: peine perdue; le tonitruant vociférait toujours et les portes vibraient aux poings fermés qui s'abattaient sur elles.

Reconnaissant sans mal la voix forte de l'Archi-pressé, il délogea le bloque-porte de la pierre dans un grincement désagréable pour ouvrir la voie au visiteur, dans l'humidité du crépuscule naissant. Deux soeurs arrivèrent lanterne en main sur ses talons, curieuses et angoissées aussi de tant de tapage, pour voir le prélat se heurter au duo inattendu en plissant les yeux pour mieux le voir.


Archibald? mais...

Le page, inerte, ressemblait à ce jeune soldat du guet que l'on lui avait amené le premier jour de visite de Perceval et qui était mort dans ses bras des suites d'une rixe. Sous son nez, ménélas et Patrocle s'incarnaient hors de leur immobilité de pierre, dans une vision qui arracha à Faust en plus d'une exclamation de stupeur, une horde de questions pressantes.

Qu'est-il arrivé? Qu-a-t-il ? Pourquoi ? Comment?


N'était-ce pas la troisième fois qu'il devait secourir son jeune et intrépide page, source de soucis sur pattes? La première, il avait tant perdu son sang froid lorsqu'on l'avait repêché dans la rivière de Dinan qu'il avait été copieusement ramené sur terre par le poing de l'Archi-brutal sur sa trogne délicate. Un oeil au beurre noir en avait témoigné des jours durant.
La seconde, Faust s'était un peu enhardi, débarquant au milieu de sa soeur et de son beau frère auxquels il vouait une silencieuse rancune, pour ramasser à bout de bras l'adolescent au nez en sang et au poignet cassé, et s'en aller avec, hurler un peu ailleurs à l'aide. Du mieux, sans aucun doute.
Cette fois-ci, l'évêque maîtrisa ses émotions avec force en aidant Archibald à porter le poids mort, il fallait dire qu'à force, les situations d'urgences provoquées par Jorgen étaient devenues presque moins impressionnantes...

Sans le savoir, il découvrait sur le tas les joie d'une insoupçonnée paternité.


Préparez un lit, vite.


Ordonna-t-il aux deux soeurs qui déjà allaient au devant du trio pour s'exécuter.

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(En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
Gendry.
Douleur. Il n'était plus que douleur.

L'adolescent pâle et suant avait comprit qu'ils étaient à l'Hotel Dieu. C'était certain même. Archibald irait vers la seule personne en qui les deux énergumènes avaient confiance. Et pourtant, pauvre Faust. A chaque fois, il devait se coltiner les états du jeune page. Mais cette fois, ni bagarre ni ego trop grand n'avaient été la cause. Cette fois, Jörgen n'y était pour rien.

Il avait déjà eu un peu mal avant, mais à quinze ans, en pleine croissance, on y fait pas tellement attention. Surtout quand notre quotidien est rythmé par la nourriture, les discussions, l'alcool et la baise. Là. C'était tout ce dont il avait besoin pour être heureux. Mais non, il avait fallu que la douleur augmente, jusqu'à ce qu'il se mette à pleurer de douleur. Plié, replié, il ne voulait plus bouger, mais l'amant l'avait fait bouger jusqu'à rejoindre un lit. Mais rien n'avait cessé, au contraire. Ça ne faisait qu'empirer.

Ramené jusqu'à l'établissement, plein de morve et réveillant probablement les rues avec ses pleurs, c'était un adolescent souffrant, larmoyant, qui faisait surtout pitié sous les prunelles bleues. Jörgen n'était même pas beau en cet instant, les boucles collées sur le front moite, la pâleur de sa peau marbrée par ses veines. Le vert, même, semblait fade.
Et les questions...Il était franchement bon à rien, incapable d'aligner trois mots pour expliquer la douleur qui lui vrillait les reins et le dos. Pour sûr à ses yeux il allait mourir. Et dire qu'il n'aurait même pas eu le temps de se marier. Le pouvait-on sur son lit de mort ?
Archibald_ravier
Les portes s'ouvrent. Sur Faust. Il est là, il est vraiment là !
Soulagement. Le regard noir s'embue un peu trop, il faut écarquiller les yeux pour ne pas ciller. Il raffermit sa prise sur l'adolescent. Pas question de le lâcher maintenant. Il a trop peur.


Je... Je sais pas !


Il emboite le pas de l'évêque, suit jusqu'au lit préparé par les nonnes et réfléchit.
Allons, réfléchis Archibald ! Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Il s'assoit sur le lit, gardant le brun souffreteux au creux des bras. D'un main, il dégage le visage des boucles brunes collées de sueur. Dieu, il avait l'air de souffrir tellement ! Presque malgré lui, le barbu leva les yeux vers le ciel, récitant une prière muette. Dieu ne pouvait pas être assez cruel pour le faire tomber amoureux et lui tuer l'homme de sa vie - au moins ! - entre les bras ? Hein ? Hein Dieu, tu vas pas faire ça ?
Concentre toi Archibald. C'est toi qui doit parler, le petit page ne peut pas, trop occupé à ne pas hurler. Ou trop épuisé pour le faire, à présent.


On était au marché. On cherchait à manger.

Est-ce qu'il a été bousculé ? Il n'a pas chuté, ça c'est certain.

Il s'est mis à avoir mal d'un coup. Au dos. Ça ne passe pas, ça fait au moins deux heures. On a mangé les mêmes trucs hier, bu les mêmes vins. Moi j'ai rien.

Donc c'est pas un poison ou un met avarié. Réfléchis encore.

Il s'est pas battu depuis longtemps.


Voilà, il avait éliminé toutes les hypothèses possibles. Il n'avait plus que la science du médecin comme béquille.

Qu'est-ce qu'il a Faust ?

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L_aconit
D'abord les mains viennent immédiatement prendre la teneur de la température au front. Pas d'alarme. La moiteur n'était due qu'à l'intensité saisissante de la douleur. Se penchant sur le jeune corps du page et en manipulant avec prudence par palpation de ventre, la cuisse, s'assurant que la rate ou l'appendice ne soit pas la cause du mal, Nicolas ordonne à Jorgen de se laisser faire. Ausculter un adolescent en pleine "crise frénétique", c'est à dire dans l'incapacité de soulager sa propre douleur dans une position plus agréable, n'est pour ainsi dire... Pas de la tarte. Sans arrière pensées, il plonge la main aux braies pour palper le sexe du garçon, et écarte toute hypothèse d'une maladie des organes génitaux. Bleus jaugent les réactions du page : strictement égales. Dans la contorsion et les gémissement, rien de nouveau au sud, donc. Il lui observe le fond de l'oeil, et tourne minois vers l'Archi-affolé.

- En éliminant les hypothèse d'intoxication , de gaz dans le ventre rassemblant les humeurs pécantes car son ventre est plat et il n'a rien mangé de différent de toi, de maladie des organes génitaux car il ne semble pas en souffrir plus qu'ailleurs, de coup ayant dérangé les organes, d'infection car il ne présente pas de fièvre, et en tenant compte de la douleur prenant aussi le dos je songe à une maladie des reins.

Et puis coté évacuation de gaz, Jorgen allait plutôt bien ... Faust découvre le ventre du pauvre supplicié pour l'observer avec plus de calme qu'il ne l'aurait cru, soutenant la tête du page pour y glisser un édredon. Des femmes enceintes qui chantaient la mort parfois durant deux jours, il en voyait son compte. Quelque chose lui dit qu'il s'agissait là d'un accouchement d'un tout autre ordre...


Combien d'eau boit-il par jour? Arrive-t-il à uriner , là maintenant si je le lui demande? Et la douleur, Jorgen, est elle logée d'un seul côté de ton dos? Il faut être précis et tenter d'y voir clair sur le centre de cette douleur, bien qu'elle vrille le tout... Comprends-tu?

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(En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
Gendry.
Il grogne, se tortillant pour tâcher d'éviter les mains Faustiennes. Et puis il ordonne, alors l'adolescent essaye de se laisser faire, râlant fort entre chaque nouvelle douleur. Une main se dresse pour venir agripper la chemise d'Archibald, griffant probablement le ventre. Il tient et il ne bouge plus. Jörgen râle, se crispe, grogne, se plaint, mais tâche de rester immobile autant que possible. L'effort est notable, mais il remue quand même. Il remue de manière égale, râle de la même manière. Et il sue. Encore.

Et puis le médecin-maître-ami fait son compte rendu, il se tourne sur un côté lâchant Archibald, puis l'autre, et enfin le dos, il cherche une position qui soit pour lui un tant soit peu confortable.
Il hoche la tête aux mots. Il comprend. Il comprend oui et puis il réfléchit autant qu'il le peut. Il roule encore, dos en vue et il pointe son côté droit. La main d'abord sur les côtes, puis elle descend sur le creux des reins et recommence. Recommence encore.

L..àaaah.. J'ai mal là... Et... Et là.. Et... Ici...


Il inspire, renifle, rappelant sa morve à son nez et puis le regarde.

Je... Je vais mourir hein ?
Archibald_ravier
Non.

Non, tu ne vas pas mourir.
La longue main du voleur dégage à nouveau le front du supplicié, moite de sueurs froides. Regard rivé sur l'évêque, il boit ses paroles, puis suit chacun des gestes de l'amant. Qui répond seulement à la moitié des questions.
Main posée sur la nuque de l'amant, il réfléchit.


J'le vois pas boire beaucoup d'eau dans la journée. Pas du tout même. Du vin, ça oui.


Trop, il se tuait à le lui dire. Mais enfin, lui aussi avait passé quatre mois à boire trop de vins, et jamais au grand jamais il ne s'était retrouvé plié en deux à hurler à mort comme ça. Maladie des reins. Des reins. C'est pas le bas du dos ça juste ?
Onyx se lèvent à nouveau vers les bleus.


Quel est le rapport entre l'eau qu'on boit et le mal de dos ?


Il va mourir ?

Quant à pisser ça... J'suis pas sa mère, j'le surveille pas à c'point là.

Main fébrile vient à nouveau caresser le visage torturé, pour attirer son attention.

Poussin, t'as pas répondu à Faust. Tu peux pisser ?
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Gendry.

Non. Il ne va pas mourir alors ?
Qu'est-ce ?
Il écoute. Du moins il tente.
Il essaye de se concentrer là où son regard suit les grandes mains masculines. Nouvelles douleurs et il râle encore. Il souffre.


J'bois d'l'eau.. Pas trop..Trop le soir... Mais sinon de l'eau... De l'eau et du vin...


Jörgen écoute encore, absent. Concentré surtout sur la douleur qui le scinde en deux. Cette impression qu'on le brûle et qu'on le broie.
Était-ce l'alcool ? Ce traître ami. Réconfortant le temps d'une heure ou trois, les gueules de bois ensuite. Mais jamais une gueule de bois ne l'avait tant fait souffrir.
La main le sort de ses pensées et il redresse un peu le museau, cherchant l'onyx.


Je... J'ai pas fait depuis.. Ce matin j'crois... Ou bien hier soir...

Il suit des yeux la main, s'y accroche, avant de regarder l'amant et l'ami.
L_aconit
    T'es pas sa mère, t'es pas sa mère... ça, c'est évident.


Ah ! C'est les reins. C'est quasi sûr. Quelle idée ne ne boire que si peu d'eau claire? C'est ainsi qu'on fait des morts !

Il secoua le nez, décontenancé. La réprimande allait presque plus vers un Archibald connu pour avoir la main lourde sur la boutanche que pour le page lui-même, à qui Faust parvenait avec on ne sait quel génie aveugle à trouver des excuses et à rendre les autres responsables de ses malheurs. Il fit signe à la religieuse qui avait dejà compris de lui passer le bol qu'elle tenait. Ah, pour sûr, les religieuses parlaient peu mais observaient beaucoup, et qui prenant le temps de les consulter un peu s'étonnait franchement des trésors de connaissances qu'elles entassaient en silence sous leurs soutanes austères...

Pisse là dedans. Cela prendra le temps qu'il faut. J'ai toute la nuit.


Dit-il en positionnant le bol où on l'imagine, tout en gardant les yeux fixés sur un point imaginaire. Et d'ajouter à voix basse à l'attention d'Archibald:


Tiens le bien. Il va hurler.

La vie de médecin...
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(En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
Fathia_
Loin, bien loin de l'entrée de l'Hôtel-Dieu, Fathia était occupée avec ses fioles. Une importante commande de stimulants lui avaient été faits par le comté de Toulouse, ainsi le peu de temps libre qu'elle avait entre deux séances de cueillette était consacré à soigner ceux qui se présentaient dans l'institution médicale parisienne.

Elle constata alors qu'il lui manquait de la marjolaine pour achever son philtre, et décida de tenter une infiltration en screud dans les jardins de l'Hôtel Dieu, pour y chiper la fleur qui lui manquait.

Toutefois, elle constata bien vite sur le chemin que l'agitation régnait, et entra dans la salle de soins ou ça hurlait sec. Esquivant la folle parades des nonnes qui allaient préparer ceci ou cela, elle s'approcha de la scène et s'adressa au Doyen, avec son accent égyptien à couper au couteau et sa difficulté à vouvoyer les gens.


Faust, ti as besoin d'aide ?

Parce que bon, ça faisait un boucan de tous les tonnerres ici, ça en aurait réveillé un mort.
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Archibald_ravier
C'est même pas vrai d'abord ! Archibald ne boit plus, ou presque. Sevré d'office par un Brynjar qu'on lui a collé quinze jours dans les bras, sevré sur le long terme par un doudou avec qui partager ses nuits. Quoi, c'est vrai, personne n'aime dormir seul. Jorgen berçait bien mieux que ses nuits qu'une bouteille de mauvaise eau de vie.
Ah ! Archibald n'est certes pas sa mère, au petit page, mais l'évêque avait l'aveuglement paternel bien ancré quand il s'agissait de l'excuser pour ses multiples conneries.
Lueur d'inquiétude vrilla les onyx. Depuis quand pisser dans un bol faisait hurler ?

Il releva brusquement le pif lorsqu'une vois féminine s'éleva. Elle avait un sacré accent la... nonne ?
Non. Elle ne portait pas de voile ni l'austère tenue. Mais manifestement, c'était une femme. Et autant Archibald n'aurait eu aucun scrupule à mettre la main à la braguette de son amant devant un évêque assez prompt à se défroquer autant devant une femme... une fâmme ! Imaginez un peu ! C'était presque aussi inconcevable qu'imaginer un homme présider aux accouchements. Ah ? On me souffle à l'oreillette que maintenant ça se fait ? Quelle drôle d'idée que le modernisme ! Archibald n'est pas un homme moderne, et les seules femmes à avoir vu sa queue l'ont en général vue de fort près. Alors celle de Jörgen, qui n'aime que les hommes... Non, il ne va pas lui imposer de la montrer.
Regard anxieux est levé vers l'évêque. Le médecin. Le copain. L'ami, bref, tout ça.
Dis, on ne va tout de même pas laisser une femme assister à ça ? Si ? Oui ? Non ?

En attendant, il tient "bien", il tient virilement son amant, comme le ferait un bon copain. Il ne sait pas trop par quel bout le tenir pour ne pas avoir l'air d'un amoureux paniqué, en fait. Parce qu'avec tout ça, il ne sait toujours pas si Jörgen va mourir.

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L_aconit
Oui, oui Fathia , je n'ai pas le temps de faire les présentations mais une crise du genre, tu verras, ça rapproche. Tiens-le. Pisse Jorgen ! Pisse! Achibald, fais le boire. De l'eau. Beaucoup. Jorgen, ouvre la bouche. Ouvre on te dit. Bois! Pisse! Archibald, tiens-le.

Et tout partait en vrille. On vous fait un dessin?
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(En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
Gendry.
Avez vous déjà vu...
Un Jörgen hurler ?




Si oui, c'était une petite plainte comparé à maintenant. Si non, C'est maintenant.

Pisser. Pisser ? Mais il se moquait de lui ? Il essayait pourtant, il poussait, et tout ce qui sortit en premier est un pet. Les connaisseurs, reconnaîtraient la fameuse odeur des pets Jörgyen, celle qui fait fuir, loin. Et ouvrir les fenêtre. Il hurlait donc, sans que rien ne sorte pour l'instant, défroqué, face à une égyptienne inconnue. Et a vrai dire, là de suite, il aurait pu avoir le royaume autour de lui, ça lui ferait le même effet : Rien. Niente. Nada. Que dalle.
Il hurlait, criant à la mort alors qu'enfin, les premières gouttes d'urines commençaient à sortir.
Et là, ce fut la guerre. L'adolescent se débattait, hurlant pendant et entre deux gouttes de pisse, et buvant en même temps ce qu'on lui donnait, toussant par moment.
Il était clairement merdeux, à hurler, pleurer, pisser petit à petit, s'étouffer avec l'eau. Et enfin, le premier jet zioup droit sur.. Le bol, et non la soutane, elle y avait échappé de peu, dans un mouvement de l'évêque.

Premier jet ponctué d'un :

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH... NOOOOON J'AI MAL ! ON ARRÊTE ! JE VOUS DÉTESTE TOUS !

Et puis aussi, suivit par :

NOOOOOOOOOOON FAUST J'T'EN PRIE ! AAAAAAAH ! J'VEUX CREVER ÇA FAIT MOINS MAAAAAAAAAAL ! ARCHIIIIIII ! PITIÉ !

Et puis des AAAH et d'autres phrases, incohérentes, incompréhensibles, inaudible, tandis que l'adolescent gigotait et que la vessie se vidait petit à petit, dans une extrême lenteur de tout ce qu'elle retenait depuis le matin.
Fathia_
A l'invitation du Doyen, Fathia s'approcha du lit ou se trouvait le jeune homme. Elle n'eut pas besoin de trop mouliner des méninges pour comprendre ce qui se passait. Elle hocha donc la tête, sachant déjà qu'il n'y avait pas grand chose à faire, à part attendre et espérer que ça sorte.

La jeune fille n'était pas spécialement forte, arracher des plantes et faire des potions ne faisait pas spécialement les muscles, mais elle agrippa tout de même l'épaule de Gendry, sans s'inquiéter des regards inquiets d'Archibald. Parce que bon, tout était au poil, après tout ! Ou au caillou.


Moi ci Fathia !
Issayez de respirer profoundément.


Autant vous dire qu'avec les hurlements de Gendry, ça ne servait pas à grand-chose, mais c'était l'intention qui comptait.
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