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Rp FlashBack, Après des années, Andréa et Etheldrède se retrouvent. Comment, pourquoi se connaissent-elles, et quel est leur lien ? Alors que tout semble les opposer...

[RP] Le bonheur est à deux doigts de tes pieds

Etheldrede


Etheldrède, au début dans la vie assez mouvementé aurait pu finir très mal. Mais une rencontre la sauva, voici son histoire.


Entre le comté du Poitou et le duché de Touraine



Alors qu'elle accompagnait ses parents en chariot pour aller au marché, ne passant dans une forêt, un groupe de personne leur bloqua le passage, mené par un homme richement vêtu. Elle frissonna lorsqu'elle croisa le regards de cette homme. Il arborait en effet un sourire sadique de plaisir lorsqu'il la vit. Ce frisson qu'elle ressentit n'était rien comparé aux paroles dites alors. Ces paroles proposait pour le seconde fois, semblait-il, d'acheter Etheldrède à ses parents. Extrêmement surprise, elle entendit ses parents refuser à nouveau, et ce bougre hautain rire. Puis, juste avec un geste qu'il avait surement déjà fait maintes fois, ses malandrins foncèrent sur ses parent et en peu de temps les tuèrent de plusieurs coup d'épée.

Estomaqué et interdite, elle tremblait de tout ses membres lorsque le riche homme s'approcha d'elle. Un de ses acolytes le nomma "Maître Rifflard" pour lui demander la suite des opérations. Et là, les larmes lui vint aux visages quand elle entendit ce sir Rifflard la désigner et dire qu'il la souhaitait dans sa chambre ce soir. De ce fait, et avec peu de ménagement, elle fut restreinte dans ses mouvement et rapidement amené dans le manoir du riche homme, déshabillé, lavé et jeté dans la chambre en question.

Cette homme entra bien plus tard dans la chambre, elle put alors mieux l'observer. Il était très corpulent, arborant une fine moustache sous son regard détestable, des vêtements amples et une canne ouvragée. Il s'était rapproché d'elle, et avec expérience et brutalité, lui appris que maintenant elle était devenu sa propriété, et que plus jamais elle n'aurait son mot à dire. Elle tenta de se rebeller plusieurs fois mais les punitions à répétitions, lui brisèrent le moral et l'esprit au final. Elle passa des mois ainsi, un an, ne disant plus rien, se laissant faire lorsque sir Rifflard la souillait physiquement, la visitant presque chaque soir, lui brisant l'esprit encore plus.

Pendant ses journées, lorsqu'elle avait quartier libre, elle allait dans le seuls endroits qui lui étaient autorisés, le jardin de la cour , sa chambre et la bibliothèque. De ce fait, elle passa beaucoup de temps à lire, à s'instruire, se balader ou dormir. Alors que chaque soir, au moment de dormir, elle pleurait, ne sachant pas quoi faire pour sortir de cette situation, mais n'osant rien faire tant elle avait peur, terrifié par ce regard qu'elle sentait tout les soirs sur elle.

Un soir, alors qu'elle attendait pour sa corvée charnelle, l'homme mit du temps à venir. Elle céda à la curiosité et alla voir au salon, et vit que celui ci était en discussion avec une femme. Elle resta alors à la porte et essaya d'écouter, mais n'arriva à entendre rien d'autre que les rires des deux personnes. Elle entendit soudain une personne voulant sortir de cette salle d'un pas rapide. Saisit de peur, Etheldrède essaya de repartir mais c'était sans compter sa maladresse qui la fit trébucher alors qu'elle avait à peine fait 5 mètres. Etheldrède s'arrêta de bouger, au sol, et trembla de peur, lâchant une larme. Elle tourna la tête et vit alors la femme la toiser de haut. Et dans un début de sanglots, elle murmura :


Pardon, pardon, je ne voulais pas, pardon.....
Andrea_
Dans la vie il y a ceux qui mènent le monde, et ceux qui suivent. Ceux qui chient sur la table et ceux qui en déduisent que j’ai bien mangé. Je n’ai pas toujours été de ceux là. On ne naît pas meneur. On le devient, par la force des choses. Il y a ce « vous » d’avant, celui qui a trop enduré. Trop de deuils. De tristesse. De déception. De colère. Il y a des fissures qui loin de laisser entrer la lumière assombrissent votre âme. C’est lent, et insidieux. Au début on se bat. Et un jour on implose. Ce « vous » d’avant n’existe plus. Ces douleurs n’existent plus. Plus aucun deuil ne peut réellement vous atteindre. Plus personne ne peut obtenir votre pitié. Vous n’êtes plus rien. Plus rien d’autre qu’une étincelle qui menace à chaque instant d’embraser le monde.
Personne, plus jamais, ne pourra vous contrôler. Simplement car vous êtes incapable de le faire vous-même.
Certains pensent que j’ai construit une carapace autour de celle que j’étais, mais je vous l’assure, la réalité est bien pire. Plus rien, ne protège celle que j’étais, ne reste de la belle que la brute, un peu truande.


Et ce soir là, j’étais chez Rifflard. Rifflard, c’est pas le plus grand brigand que la terre ait porté, mais il a suffisamment de charisme pour imposer à une souris d’aller danser sur un éléphant. Et dans le milieu, tout le monde se connait. S’il y a une chose commune entre les nobles et les brigands, c’est que face à quelqu’un de la même trempe, on joue à celui qui pissera le plus loin. Alors oui, parfois il faut savoir rire à gorge déployée, même si la blague est mauvaise. Il faut savoir féliciter l’hôte pour le servi, même si c’est de la piquette. Et il faut flatter l’autre, pour obtenir ce que l’on veut.



- Vingt deux. Le Maine ne mérite pas plus.
- Le Maine non, mais Moi oui, et j’exige le double.
- Mais vous n’êtes pas en mesure d’exiger quoique ce soit, que je prenne la peine de recevoir une femme pour affaire est déjà bien généreux de ma p..
- Généreux ? J’ai ouïe dire que si vous en receviez plus souvent vous seriez moins casse bonbons
- Et moi que c’est à force de fréquenter les hommes qu’il vous pousse une paire de roubignoles, ce n’est pas pour autant que vous en avez l’étoffe, avec tout le respect que je vous dois.
– Je pense que vous pouvez garder votre respect, le rouler en boule et vous le carrer bien profond dans l’fondement, Rifflard. Vous recevrez l’endroit du rassemblement par missive dans une quinzaine, ne m’obligez pas à ajouter votre paire de roupettes à celles que je porte déjà, je devrais embaucher quelqu’un pour les porter. J’vais pisser, ça vous donne au moins trois minutes pour réfléchir, ce qui devrait largement suffire.


Il avait ri. Et si rien n’est plus beau qu’un homme qui rit, je vous assure qu’à ce moment là, j’avais juste envie de lui arracher les babines avec les ongles et de lui faire manger. Rifflard n’était pas de prime confiance, mais tant qu’il pense que le Maine est ma prochaine cible, je l’éloignais de mon véritable objectif.
Le temps de sortir de la pièce que l’air si sûr d’elle avait disparu, les mâchoires serrées, en pestant contre cette andouille de mâle à l’égo surdimensionné, elle s’arrêta net en voyant la jeune femme au sol. Un sourire de dédain vient illuminer le visage au regard concupiscent. Le regard d’acier se posa sur le corps quasi allongé de la femme. Ah vraiment, le petit personnel, c’est plus ce que c’était.



– C’est une drôle de manière de laver le sol. Levez vous, et montrez-moi la salle d’eau.
Maintenant.


Et la botte Colombesque de s’impatienter en frottant le parquet. Nulle main ne sera tendue. Madame a mis une belle robe et ne compte pas la salir, Elle.
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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Etheldrede
Allongée sur le sol mais au buste relevé par ses bras fléchit, elle regardait en tremblant cette dame au regard sévère. Sa gorge était encore nouée quand le regard se fit plus insistant. Elle avala la boule de stress qui la bloquait, se releva, épousseta rapidement sa robe bleue fine, puis regarda la femme en murmurant quelques paroles.

Pardon....Je, euh, je ne lavais pas le sol...

Essayant de reprendre le contrôle de ses émotions, elle respira un bon coup puis en souriant fit signe à la femme de la suivre. Elles marchèrent à peine une minute.
Etheldrède espéra et pria pour ne croiser aucun domestique ou homme d'arme de son maître afin de ne pas avoir de rumeurs naissantes sur sa curiosité. Sinon, malgré ses pauvres explications, elle risquerait fortement de se faire réprimander par sir Rifflard.

Passant devant la cuisine et le petit salon, tournant à un angle et prenant un autre couloir, elles arrivèrent enfin arriver à la salle d'eau. Ce n'était pas si loin et pourtant le trajet lui avait semblé interminable, regardant de tout cotés pour fuir les éventuelles personnes indésirées.
Etheldrède ouvra alors la porte et passa la première, allumant les bougies et vérifiant que tout allait, tout ça par précaution et ne pas avoir le moindre reproche que cette femme puisse dire à sir Rifflard.
Car en effet, cette femme, libre, discutait et riait avec son maître et ce sur un pied d'égalité. Si ce n'est pas une femme forte ça. Et le ton brut et le regard qu'elle arbore intimide tout de suite Etheldrède qui se sent malgré elle écraser par la possibilité qu'elle souffre encore.

Vérifications faîtes, elle voulut faire entrer la femme, mais elle avait déjà pris cette initiative et commençait déjà à fermer la porte derrière elle. Cette femme observa rapidement la salle lorsque leurs regards se croisèrent. Etheldrède ne put retenir une phrase pourtant si évidente.


Voici la salle d'eau, comme vous le vouliez.

Elle regretta immédiatement sa phrase idiote. Elle lui fit un sourire forcé et nerveux, et en voyant maintenant la porte fermé et le regard de la femme toujours sur elle, fit un petit salut et tenta de sortir de la salle d'eau en baissant la tête, voulant rapidement retourner dans sa chambre et pleurer.

Néanmoins la femme ne l’entendit pas de cette oreille et lui bloqua le passage avec grâce, mais on peut le dire, sans aucune classe. En effet, à peine Etheldrède avait fait quelques pas que la femme leva sa jambe à en montrer ses bas et planta son pied sur le mur attenant à la porte. Tout tentative de fuite était maintenant bloquées. Embarrassée et perdue, Etheldrède regarda la femme avec des yeux inquiets, ne comprenant pas cette manœuvre. La femme arbora alors un sourire malicieux et lui dit d'un ton qui se voulait mielleux :


Oh non , ne pars pas tout de suite. Toi, tu vas rester ici avec moi.
Andrea_
J’ai pas toujours eu envie de défoncer tout le monde, comme ça. Fût en temps où j’aimais tout le monde et où les gens semblaient me le rendre. C’est quand j’ai compris qu’un être humain était capable de susurrer « je t’aime » à l’oreille de la femme qu’il étranglait, que j’ai décidé que j’en avais assez. Que tout le monde pouvait bien continuer de se prendre pour des cons tant que moi, je ne me forçais à rien.
Alors oui, parfois, sans vraiment savoir pourquoi, j’ai un petit relan d’humanité. Ça surgit de nulle part, comme la première fois que j’ai revu mon fils, après des années loin de Lui. Comme lorsqu’une paire d’Emeraude se posait sur moi. Comme quand on m’apporte un bout de chevreuil braisé accompagné de petits pois. Ouai, parfois j’ai des relans d’humanité. Puis je me souviens que ces moments ne sont là que pour me rendre faible, alors je reprends ma peau d’con et en avant la gueuzaille.

La gamine, au sol, elle n’avait rien demandé à personne. Y avait même fort à parier qu’elle n’avait pas demandé à être ici. Probablement Sifflard l’avait-il acheté pour son plaisir personnel, à moins qu’il ne l’ai eu en échange de quelque chose. Peu m’importait, en vérité, moi, j’voulais juste aller pisser un coup, imaginez bien que le reste m’importait peu.
Le voyage jusqu’aux chiottes s’était passé dans le silence, j’étais tellement concentrée sur la fermeté de mon périnée que j’en oubliais de retenir le chemin. La porte à peine poussée par la jeunesse que déjà la Colombe faisait le tour du proprio, c’était donc une salle, avec un baquet. Une salle d’eau, clapclapclap, fin du suspens, c’est pile ce que j’avais demandé. Pour sûr la Jeunette méritait une médaille.
J’allais justement le lui dire, en espérant bien qu’elle irait ensuite chialer sa mère –son père –ses frères et ses sœurs, hohhhhhoooo ça serait le bonheur, quand je me rappelais de la tenue que je portais.
Demi tour et botte sur la porte.


OH non, ne pars pas tout de suite. Toi, tu vas rester ici avec moi.

C’est que j’ai besoin d’toi, un peu, mais que je suis bien trop fière pour te le dire.
La silhouette se tourne pour offrir à Etheldrède son dos. Bientôt la tignasses châtain aux reflets roux est passée sur une épaule pour lui permettre de délacer le bustier. La voix est beaucoup plus calme, presque feutrée, à l’abris des autres dans ce lieu bien trop petit pour deux personnes.


Sifflard est un con’ard. Délace un peu ça, que je puisse libérer un bout d’nichons, il cèdera plus rapidement.

C’est un peu gras, c’est totalement Andréa. Il est possible qu’à la naissance de sa nuque, Ethel découvre une cicatrice, plutôt propre. La main libre se pose sur un meuble sur sa droite, que les doigts viennent tapoter, non pour montrer son impatience, mais pour prouver son ressentiment à l’égard de Sifflard.

Cette ordure est tellement habituée à ce que les gens se plient à ses quatre volontés qu’il…RHA ! Et le bibelot de faire coucou au mur avant de s’éclater au sol. La Colombe travaille son revers. Tu sais, la roue tourne toujours. Elle met des années parfois, mais elle tourne. Aujourd’hui il mange, demain il se fera manger, comme les autres. Tu as peur de Lui ?

Et les gestes d’Ethel semblent soudain suspendus, avant de reprendre, plus lentement alors qu’elle répond que « non. Non pas du tout ». Et la Colombe de fermer les yeux un instant en inspirant lentement.

Non.. Non Evidemment. Quel est ton nom ? Et parle moi un peu.
Et desserre ce corset berdol !

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