Etheldrede
Etheldrède, au début dans la vie assez mouvementé aurait pu finir très mal. Mais une rencontre la sauva, voici son histoire.
Entre le comté du Poitou et le duché de Touraine
Alors qu'elle accompagnait ses parents en chariot pour aller au marché, ne passant dans une forêt, un groupe de personne leur bloqua le passage, mené par un homme richement vêtu. Elle frissonna lorsqu'elle croisa le regards de cette homme. Il arborait en effet un sourire sadique de plaisir lorsqu'il la vit. Ce frisson qu'elle ressentit n'était rien comparé aux paroles dites alors. Ces paroles proposait pour le seconde fois, semblait-il, d'acheter Etheldrède à ses parents. Extrêmement surprise, elle entendit ses parents refuser à nouveau, et ce bougre hautain rire. Puis, juste avec un geste qu'il avait surement déjà fait maintes fois, ses malandrins foncèrent sur ses parent et en peu de temps les tuèrent de plusieurs coup d'épée.
Estomaqué et interdite, elle tremblait de tout ses membres lorsque le riche homme s'approcha d'elle. Un de ses acolytes le nomma "Maître Rifflard" pour lui demander la suite des opérations. Et là, les larmes lui vint aux visages quand elle entendit ce sir Rifflard la désigner et dire qu'il la souhaitait dans sa chambre ce soir. De ce fait, et avec peu de ménagement, elle fut restreinte dans ses mouvement et rapidement amené dans le manoir du riche homme, déshabillé, lavé et jeté dans la chambre en question.
Cette homme entra bien plus tard dans la chambre, elle put alors mieux l'observer. Il était très corpulent, arborant une fine moustache sous son regard détestable, des vêtements amples et une canne ouvragée. Il s'était rapproché d'elle, et avec expérience et brutalité, lui appris que maintenant elle était devenu sa propriété, et que plus jamais elle n'aurait son mot à dire. Elle tenta de se rebeller plusieurs fois mais les punitions à répétitions, lui brisèrent le moral et l'esprit au final. Elle passa des mois ainsi, un an, ne disant plus rien, se laissant faire lorsque sir Rifflard la souillait physiquement, la visitant presque chaque soir, lui brisant l'esprit encore plus.
Pendant ses journées, lorsqu'elle avait quartier libre, elle allait dans le seuls endroits qui lui étaient autorisés, le jardin de la cour , sa chambre et la bibliothèque. De ce fait, elle passa beaucoup de temps à lire, à s'instruire, se balader ou dormir. Alors que chaque soir, au moment de dormir, elle pleurait, ne sachant pas quoi faire pour sortir de cette situation, mais n'osant rien faire tant elle avait peur, terrifié par ce regard qu'elle sentait tout les soirs sur elle.
Un soir, alors qu'elle attendait pour sa corvée charnelle, l'homme mit du temps à venir. Elle céda à la curiosité et alla voir au salon, et vit que celui ci était en discussion avec une femme. Elle resta alors à la porte et essaya d'écouter, mais n'arriva à entendre rien d'autre que les rires des deux personnes. Elle entendit soudain une personne voulant sortir de cette salle d'un pas rapide. Saisit de peur, Etheldrède essaya de repartir mais c'était sans compter sa maladresse qui la fit trébucher alors qu'elle avait à peine fait 5 mètres. Etheldrède s'arrêta de bouger, au sol, et trembla de peur, lâchant une larme. Elle tourna la tête et vit alors la femme la toiser de haut. Et dans un début de sanglots, elle murmura :
Pardon, pardon, je ne voulais pas, pardon.....