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[RP] Bureau de la Direction

Aertan
Et d'une lettre...

...étaient lancés les préparatifs pour le voyage. C'était une distance conséquente pour parler affaire mais il était prêt à n'importe quel sacrifice pour arriver à ses fins. Il est de nature obstinée, certains diront à l'excès, et il mettra tout en oeuvre pour arriver aux objectifs qu'il s'était fixé.

Il ne marchait plus tellement, préférant les voyages en calèche. Sa situation pouvait le lui permettre. Il favorisait souvent le même cocher mais cette fois ci il dut se satisfaire d'un remplaçant. Il ne posa pas de question et monta en voiture.

Il voyageait léger. Il décida de ne point afficher ses richesses pour éviter d'appâter quelques malhonnêtes. Il connaissait le fonctionnement exact des procédures ayant lui même par le passé été à la tête d'un groupuscule. C'était avant. De l'eau avait coulé sous les ponts, il ne se salissait plus les mains désormais, préférant déléguer et superviser de loin.

Le voyage prit plusieurs jours et nécessita plusieurs haltes. Ils avaient visité, son cocher et lui, de nombreuses auberges, certaines rocambolesques, d'autres plus sobres. Ils eut l'occasion de faire aussi quelques connaissances bien que toutes éphémères, histoire de passer le temps.

Ils arrivèrent enfin à destination. La capitale. Depuis combien de temps n'y avait il plus mis les pieds ? ça se compte en années, pour sûr. Le cocher demanda son chemin plusieurs fois et finit par déposer Aertan aux portes de l'Aphrodite.

De tumultueux souvenirs firent surface. Bien qu'anciens, certains étaient restés net, d'autres moins. L'édifice ne semblait pas avoir changé radicalement, du moins vu de l'extérieur. Il s'avança, emprunta les bons chemins sans hésiter et se présenta aux bons endroits, les anciens réflexes refaisaient surface. Il déposa ses bagues crantées qui faisaient office d'arme et un homme lui indiqua la démarche à suivre pour rencontrer le dirigeant.

Pause au salon.
Après quelques minutes à patienter, l'homme revint et le convia à gravir les marches. Suite à quoi il se détacha et Aertan put pénétrer dans le bureau.

Comme à son habitude lorsqu'il découvrait un nouvel endroit, ses yeux furetèrent dans la pièce. Une façon rapide d'en apprendre sur un Homme. Organisation ou dérangement, passe temps, extravagance ou simplicité, travailleur ou paresseux étaient des indices qui se dévoilaient avec ce processus observatoire. Aussitôt fait, il inclina la tête en guise de salutation, main posée sur le torse, une habitude désormais.


Bonjour, merci de me recevoir. Bel endroit que vous avez là. Un homme de goût.

Il prit place puisqu'il y fut invité. C'était une rencontre diplomatique qui lui servirait à cerner le personnage qui se cache derrière le dirigeant. Bien qu'il en avait fait la demande, il voulait s'assurer de faire confiance aux bonnes personnes, cet entretien s'avérera décisif. Il vit le vin arriver mais attendit avant de s'en saisir.

Les journées commençaient à devenir longues, je suis content d'être arrivé.

Il marqua une petite pause, devait il mener la discussion ou attendre qu'on l'interroge. Il se décida :

Ma présence ici appuie l'intérêt que je porte pour cet endroit pour les raisons que je vous ai précisé dans ma lettre. Je m'engage à être totalement transparent ainsi, quelles que soient vos questions, elles trouveront une réponse. J'imagine que vous en avez quelques unes derrière la tête, n'est ce pas ?

Un léger sourire s'étira du coin de la bouche d'Aertan.
Etienne_de_ligny
Salutations sont faites. Aertan s'installe et Etienne s'empare de la bouteille pour se servir et adresser un verre à ce dernier. Pause est marquée quand la question s'abat à ses tempes. Il esquisse un sourire en coin et reprend ses aises dans son fauteuil.

Il vaut mieux avoir des questions surtout lorsque l'on envisage un commun accord. Donc..

Pause est marquée quand il récupère le vélin d'Aertan pour en détaillé le contenu.

Vous vous engagez donc à arpenter le Royaume pour trouver clients et courtisanes. En échange, vous demandez une chambre et un logis à titre gratuit.

Vairons se relèvent, l'observe, le détail quand finalement quelques gorgées de carmin sont avalées. Bon cru.

Nous avons besoin de courtisanes, d'un portier mais plus encore de courtisans. De même, nous avons des affiches qu'il faudrait placarder dans les villages que vous traverserez pour que l'Aphrodite attire d'elle-même, quelques curieux et futurs employés.

Pour illustrer ces propos, Etienne lui fournit donc le listing réalisé par ses deux gérants pour le recrutement, mais également l'affiche propre à l'Aphrodite.

La question que je tiens néanmoins à vous poser est la suivante : Pour quelle(s) raison(s) réelle(s) souhaitez-vous, une chambre et un logis dans notre établissement? Après tout, vous avez de très bonnes auberges à la Capitale, moins bruyantes et plus discrètes et vous gagneriez plus à être payé en fonction de votre, rendement, qu'en vous réservant une chambre qui sera sûrement, peu occupée. Alors, jouez la carte de la transparence et dites-moi, vos motivations.

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Aertan
Aertan l'écouta, quasi immobile sur son fauteuil, il ne laissait paraître aucun signe d'énervement ou de pression. Un faible sourire agrémente légèrement son expression pour la définir entre l'amicale et le sérieux.

Il se permit d'intervenir suite à la lecture de son vélin, précisant un point.


Alors oui, je vous trouverai des clients et employés mais pas moi directement. Je m'explique.

Il se redressa sur son siège et posa le bout des ses doigts en opposition sur ceux de l'autre main.

J'ai d'ores et déjà trois agents de terrain qui travaillent en collaboration avec moi même. L'un est actuellement à Montpellier pour dégoter un contrat. Les deux autres sont sur les routes et peuvent aisément placarder les annonces et en parler partout où ils passent. De plus, sans vouloir m'avancer pour l'heure, l'équipe risque de s'agrandir. Donc, plus de réclame pour votre établissement.

Qui plus est, lors de la signature de mes contrats d'échange, je peux glisser un mot sur l'Aphrodite, les nouvelles circulent vite.


Précision donnée, il recula à nouveau dans son siège et prit connaissance de manière succincte de la liste. Il plaça une petite remarque sans pour autant attendre une réponse.

Belle liste, c'est ambitieux, j'aime les gens ambitieux.

Il l'enroula et la plaça dans la poche intérieur de son gilet en cuir.

Vint le moment des révélations. Il fallait bien y passer, il se prêta au jeu et opta pour la transparence comme promis.

Pourquoi une chambre ici ? Pour deux simples raisons.

La première est stratégique. L'emplacement. L'Aphrodite est situé non loin du quartier de la cour des Miracles et, ayant eu l'opportunité de les utiliser à l'époque, les ruelles et passages pour y accéder sont très peu fréquentés et certains mêmes inconnus. Plus de sécurité.

Je compte revendre des marchandises à la cour des Miracles, des marchandises obtenues ici et là par l'intermédiaire de contrats ou alors en accès direct pour les gens qui passent par là.

La deuxième raisons est la suivante, mes marques. Oui, j'ai mes marques ici et admettez que l'atmosphère qui y règne est plaisant.


Il laissa échapper un sourire sachant qu'il ne pourrait en dire autrement de son propre établissement.

Vous savez cette sensation de retrouvaille après une longue absence, les automatismes, les souvenirs qui embaument chaque mur que vous frôlez, les madeleines de Proust qui vous tiennent en éveil partout où vous passez, et bien je retrouve ces sensations chez vous.
Etienne_de_ligny
Gorgées de carmin sont portées à ses lippes quand écoute se fait, assidue. Sincère, il avoue effectivement, les objectifs, l'intérêt et la stratégie liée à cette simple, location de chambre. Sourire s'étire, quand tout semble découler, limpide. Après tout, il ne s'agit rarement que d'une simple location. Ainsi donc, il s'agit d'un trafic et en cela, l'attention se fait plus prononcée.

Donc, si je résume. Je vous mets à disposition une chambre au sein de mon établissement pendant que vos sbires, recrutent des personnels et clients pour mon établissement. Hm.

Pause est marquée alors qu'il vient masser sa tempe, tout en faisant tourner le carmin dans son contenu. Iris vairons le détaille. Réflexion en cours.

Si vous commercez avec les Miracles, il faudra peut de temps avant que l'on remonte jusqu'à vous et donc, jusqu'à mon établissement qui vous héberge. En somme, je prends le risque de trouver la maréchaussée devant ma porte, me sommant de les conduire à votre chambre..Et je devrais me justifier.

Nouvelle pause.

Quitte à prendre un risque, autant le faire bien. Je vous cède une chambre et une pièce dans ma cave pour y entreposer votre marchandise. Pour la chambre, vous recrutez. Pour la cave, vous m'offrez une part de ce que vous entreposerez. Disons, 40%. Après tout, je serai le gardien de vos...secrets et de votre contrebande...

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Aertan
Aertan, mains jointes, regard scrutateur et oreille à l'écoute rajouta une petite précision à l'affirmation du gérant :

Ne vous y trompez pas, certes je délègue une partie de la transmission de l'information à mes collègues mais je ne manquerai pas de veiller personnellement à la promotion de votre établissement.

Il porta machinalement le verre à ses lèvres pour laisser un filet du breuvage s'insinuer entre celles ci. Il avait déjà réfléchit au questionnement de l'anonymat et la réponse sortit promptement :

Je compte commercer là bas oui, c'est un endroit après tout, l'achat et la revente ne sont pas interdits. Je me suis fournis un droit d'installation. Les seules choses qui pourraient mettre la puce à l'oreille à la maréchaussée sont les fréquentations. Or je ne suis pas censé savoir d'où proviennent les objets vendus, en ce qui concerne la revente, j'ai dans mes contacts un faussaire pour justifier l'authenticité et la provenance de l'objet en question.

Il attendit la suite de sa réponse pour surenchérir

Je vous remercie pour votre générosité concernant la chambre, sincèrement. Cependant...

Il avala une traite de vin en prenant quelques secondes cette fois ci pour en apprécier les arômes.

...comme je viens de vous l'expliquer, le risque de me faire interpeller pour de bonnes raisons est faible. C'est pourquoi je pense que 40% est un pourcentage bien trop élevé. Néanmoins, je conçois qu'il y aura des arrivages de contrebande et qu'il faudra, bien évidemment, les dissimuler. Ainsi je pense qu'il est plus que raisonnable que de vous octroyer 25% du bénéfice de la contrebande.
Etienne_de_ligny
[02 Jours après la soirée de Décembre]

La veille fut compliquée mais malgré le mal de crâne qui lui tient encore la caboche, Etienne tient, à recevoir Elle et son ami. Bien sûr, Dacien n'est pas encore invité. Sa sanction viendra, plus tard. Car pour l'heure, il tient à les voir, ensemble : Florale et Petit con. Ainsi, il avait fait mander les servantes de déposer une missive sur la couche de chacun d'eux. Si Florale allait répondre sans aucun mal, le captif lui, risquait d'être moins conciliant.

Posé, Etienne prend soin de boire cette fiole qui est sensée atténuer les maux de crâne. Étonnamment, dans quelques mois, il allait en abuser lors d'un accouchement prématuré. Mais pour l'heure, c'est pour cet instant-ci, que cette fiole allait être précieuse.

Première étape, avouer la faute de chacun d'eux. La seconde, proposer la sanction et là, plaisir allait être de mise. Que le jeu commence, après tout, punition allait être à la hauteur de son agacement.

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.elle

~Décembre 1467~
    La folie de fin d'année, le bal bousculé, Dacien là sans l'être, et... un peu de répit, voilà ce à quoi aspirait la florale quelques jours après cette soirée qui avait tourné au pujilat et dont elle se demandait même si les échos, les rumeurs et autres ragots n'iraient pas plus vite que le temps de les étouffer dans l'oeuf.
    Toujours est-il que la rose savait déjà... les frasques de Montparnasse lui retomberaient dessus à plus ou moins grande échelle, et le bleu du regard de son confident en était tout aussi conscient qu'elle quand il avait croisé l'émeraude dans un "désolé" silencieux ce soir là avant de tenter de fuir.

    On lui avait dit, ou plutôt Justine c'était arrangé pour savoir, que Monty était assigné à résidence sous la surveillance de quelqu'un, la petite rousse n'avait cependant rien voulu dire, ou ne savait pas, la gérante n'avait su en juger sur l'instant.
    En revanche, la missive qui accompagna son déjeuner ce jour-là n'étonna aucunement la galante, bien qu'une lourde inspiration acheva la lecture de la convocation au bureau d'Etienne, ainsi le couperet tomberait ce jour, sa nature en revanche... jusqu'ici l'ire du griffé lui avait été évité, mais cette fois-ci...
      Merci Justine...

    Rien n'était passé, impossible d'avaler la moindre chose, tout juste une infusion mentholée, à quoi bon retarder le moment, d'autant qu'"Elle" n'était pas du genre à se dérober, la sanction tomberait qu'elle rechigne ou l'accepte, il était à voir jusqu'où le directeur oserait aller, ne connaissant au final que bien peu la châtine, ses réactions et qui elle était, mais l'inverse était vrai aussi, hormis ce qu'elle avait pu en entendre ou entrevoir.

    La tenue fut soignée, de cette robe de brocard noir aux broderies florales d'un pourpre subtil, au chignon qui, bien qu'informel et laissant quelques boucles se faire la part belle, dégageait la nuque et le cou grâcile.
    La pointe d'essence bien entendu, que serait une rose sans sa fragrance, une fleur banale, insipide, sans charme et... sans arme. Une arme, l'idée en eu presque été tentante d'ailleurs, mais au risque de la voir retourner contre elle ? Le passé avait de ses leçons qu'on n'oublie pas, jamais, et dans le pire des cas, restait toujours ce petit accessoire que personne ne craignait, et qui l'avait pourtant sauver plus d'une fois de clients indélicats.
    Mais il n'était pas lieu de songer à tout ça, porte de chambre fut ouverte et les couloirs des quartiers galants traversés pour rejoindre le bureau du griffé. Replaçant son bustier correctement, une inspiration fut prise et le bois de porte frappé à trois reprises, sans précipitation, sans lenteur, juste trois coups pour signifier sa présence à qui de droit.

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Merci JDMonty
Montparnasse.
    Assigné à résidence. Voilà qui était déjà considéré comme une punition pour le Galant. Il avait l'impression d'être de nouveau cette enfant que l'on mettait au coin quand il avait fauté. Et si il avait essayé avec discrétion de se faire la malle, le moustachu veiller de près, et un simple regard avait suffit à Montparnasse pour déterminer que ce n'était pas une bonne idée. Il attendait donc dans sa chambre trop petite, allongé sur le lit, bras derrière la nuque et regard perdu dans la contemplation du plafond et méditer sur un plan à plus ou moins long terme pour virer celle qui s'appelait Tara de sa chambre afin d'y prendre ses quartiers. Bien entendu, tout cela partait du principe que Montparnasse ne se fasse pas mettre à la porte par un Étienne un peu trop vindicatif.

    D'ailleurs ses pensées furent troublé par quelques coups frappé à sa porte et par un mot qu'on glissa sous celle-ci.
    Depuis la soirée les servantes évité avec un soin particulier de croisé sa route. Il l'avait remarqué et si, pour se distraire il s'amusait à les provoquer, ce jeux était devenu lassant au bout de deux jours à tourner en rond. D'ailleurs cela faisait deux jours qu'aucune d'entre elles ne s'était aventuré dans sa chambre pour la nettoyer. Le personnel ce n'est plus ce que c'était. Plus occupée à ragotter derrière son dos qu'à faire leur boulot. Mais bon, là n'est pas le sujet. Tout cela pour dire que Montparnasse ne s'amusa pas à ouvrir la porte pour voir qui avait déposé le plie, et se contenta de se lever pour le ramasser et le lire au bord de la fenêtre. Il était convoqué par le patron. "Enfin" - pensa t'il. Il avait hâte d'en finir avec cette histoire et de retrouver la liberté.

    Il prit le temps de se vêtir avec soin et de coiffer sa tignasse brune indomptable dont son fils héritera. Il allait passer un sale quart d'heure, il n'en doutait pas un instant. Le terme était même surment bien minime, mais cela pouvait se faire avec classe non ?

    Une fois prêt il gagna le bureau d'Étienne et fut surpris de trouver Rose qui attendait déjà devant celle ci. Lèvre inférieure est mordue imperceptiblement. Seul signe visible d'une conscience qui, pour la première fois, est troublé. Si il n'a aucun mal à assumer la conséquence de ses actes, savoir qu'il a entraîné son amie avec lui est une chose bien différente.
    Regard se pose sur Elle, et en simple mot d'excuse il ne prononce que son nom ou ce qui s'en approche :


    - Rose...

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Merci Jd Etienne pour la bannière.
Etienne_de_ligny
Quelques gorgées sont bus, d'une traite comme si cela pouvait soulager l'agacement. Pourtant, rien n'apparaît sur le visage du Patron. Et pour cause. Punition avait eu le temps de mûrir entre ses tempes. Et il était temps de l'annoncer. D'ailleurs, porte est heurtée et alors qu'il se dirige vers la porte pour l'ouvrir et remarquer alors, Epinale et Mont. D'un geste, porte est d'avantage ouverte alors qu'il les invite à prendre place, l'un et l'autre sur les deux fauteuils qui font face à son bureau et à son propre fauteuil, imposant.

Installez-vous. Voix est sèche, naturellement grave alors qu'il regagne son fauteuil et s'installe. Verre est gardé en main alors qu'il jauge, tour à tour les deux galants. Si l'une avait déjà fait preuve d'un certain professionnalisme, le second lui, risquait de se faire virer sous peu.

Regard vairon se porte sur Rose puis sur Mont. Accusateur ? Si peu. Alors qu'il poursuit.

Comment suis-je censé réagir face à la scène qui s'est déroulée à la soirée ?

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Montparnasse.
    Montparnasse s'installe sur le siège comme le lui propose, ou plus le lui impose, Étienne. Une fois confortablement installé, il croise les jambes dans un geste plutôt féminin et toisz un Étienne dont la colère et la rage sont palpable. Montparnasse lui est étrangement calme. Sourire en coin s'étire même à la question et provocation ne peut être retenus.

    - Je trouve que vous avez très dignement réagit. Je n'aurais pas fait mieux moi même.

    De toute façon il se sait déjà condamné. A quoi bon expliquer qu'à l'origine il n'est intervenu que pour éviter une bagarre mais que malheureusement, le concours de circonstances fait que ça c'est retourné contre lui.

    - Je suppose qu'à présent je vais devoir répondre de mes... actes.

    Il n'a pas utiliser le mot crime, car pour lui ce n'en ai pas un. Elle a cherché, elle a eu ce qu'elle méritait.

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Merci Jd Etienne pour la bannière.
.elle

~Décembre 1467~
    Attendre et puis l'entendre, ce pas nonchalant qu'elle connait par coeur, paupières se fermant à comprendre qu'ils seront deux à subir les foudres du Ligny, longue inspiration prise, le regard clair se relève vers son jumeau, verdoyance rencontrant ciel d'eau, un léger sourire à peine esquissé alors qu'il prononce Rose comme une excuse.
      Tu y es pour rien, il ch...

    Pas résonnant et clenche abattue, la florale se tait et attend de voir la porte s'ouvrir et le griffé d'être droit comme un i, à Elle de se demander si la queue de Dacien lui est encore enfoncée pour qu'il se tienne si droit, oui, certaines choses sont encore là, juste en travers de sa gorge, mais ça, à moins d'être devin, personne n'aurait su en juger.
    Mais là tout de suite, pas un mot de trop, et même le minimum requis, pas même la politesse d'usage et bien lui aussi attendrait bonjour pour demain, quoi Rose revêche ? Avec les derniers mois, semaines, jours, oui sans doute une rancoeur nouvelle au creux de la rose, mais rien qui ne transpire, ce n'est pas Elle, pas digne de la perfection que tout le monde lui suppose, alors, contrôle est gardé et mine de circonstance prise, en lissant sa robe sous ses cuisses pour s'assoir comme demandé.

    Le vairon se fait juge, victime et défenseur, le verdict sera donc sans appel, les accusés sont déjà considérés coupables, il n'y a plu qu'à appliqué la sentence, l'épineuse le sait, l'androgyne tout autant, et pourtant il faut qu'il nargue le Ligny.
    Monty bon sang !!!
    Pas seul dans la barque, mais les émeraudes regardent son confident sans fusiller, ni même être réprobatrice au final, bien que narquoise dans sa tournure, il n'y a au final rien d'offensant, juste une vérité énoncé, mais qui allait déplaire agrémenté du sourire de petit con arrogant de Monty.
    Elle lui enviait parfois ce je m'en-foutisme du advienne que pourra je m'en balance royal, je fais ce que je veux et aller tous vous faire.... mais nature florale n'est pas celle-ci, et ne le sera pas plus à cet instant où une toute autre approche, malheureusement tout aussi véridique, à leurs dépens, que celle dites par son voisin, se voit prononcée.
      Vous en êtes seul juge.

    Retenir l'expiration lourde qui voudrait filtrer et traduirait un "malheureusement" n'ayant pour sa part, pas forcément suivi les raisons de la baston initiale, occupée à faire son travail auprès d'un habitué, et quelque part elle trouvait qu'il en manquait un autre à l'appel... si lui aussi avait fait son boulot correctement, Monty n'aurait pas eu à intervenir dans une altercation, et pourtant... point de Bertrand.

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Merci JDMonty
Etienne_de_ligny
Sourcil est haussé quand Montparnasse, propre à lui-même, avoue cette pointe d'arrogance. Savait-il qu'en cet instant, il était prêt à se faire virer de son établissement et que Rose, allait payer pour avoir repris un galant qui, visiblement, viole hors de ces murs des clientes ? Sûrement pas. L'occasion est donc trop belle que leur préciser de vive voix et de lui faire ravaler ce sourire de p'tit con.

J'aurai espéré que vous preniez part à votre propre sanction mais soit. Si vous estimez qu'il est de meilleur augure pour vous que je m'en occupe. Je le ferai. Mesquin.

Regard se tourne donc vers Rose, dans un premier temps pour en détailler les pétales froissées. Vrai qu'il ne l'a pas vu depuis que Dacien avait annoncé qu'il se faisait prendre par le Patron. Vrai que depuis cet aveu, Florale s'était faite plus discrète. Pilule semblait difficile à avaler visiblement quand pour lui, Dacien n'était qu'une distraction. Un cul à porté de main.

Puis regard se tourne vers Mont.

En fouillant les archives, j'ai remarqué que vous faisiez parti des anciens galants. Ceux que je n'ai donc pas eu l'occasion de côtoyer. Votre second recrutement est donc revenu à Elle. Florale qui visiblement n'a peut être pas jugé bon de vérifier votre passif et plus encore, la nature de vos maux au point que nous nous sommes retrouvés, il y a peu, avec une cliente que vous aviez abusé et un ancien portier, près à vous occire.

Situation est assez bien résumé.

Que les choses soient claires. Cet établissement jouit d'une bonne réputation. Et votre petite intervention l'a ternie. Vous savez que réputation est chose, difficile à maîtriser, tout autant qu'à dompter tant les humeurs de la clientèle sont changeantes et fluctuantes. Néanmoins, je dois avouer que vous avez fait fort, au point que l'idée de vous livrer en pâture à Jehan était alléchante.

Petite pause est marquée alors qu'il leur sert deux verres d'alcool. Ils en auront besoin.

J'estime, Rose que vous avez également votre part de responsabilité. Néanmoins, vous livrer à Jehan, cher Montparnasse, reviendrait à ne vous faire payer que votre viol. Or, vous avez fauté, ici même. Une faute moindre, je vous l'accorde, qui mérite toutefois une sanction adaptée.

Petite pause.

Est-ce que jusque là, vous avez des..remarques ou objections? Après tout, peut être y a-t-il des nuances..des choses qui méritent d'être communiquées. En ce cas, je vous écoute.

Etienne n'est pas homme à punir sans réfléchir, même si à dire vrai la faute de Mont est évidente. A dire vrai, c'est de Rose qu'il attend des explications. A la douce petite Florale...Allait-elle défendre son ami ou bien, comme à son habitude, tout encaisser et arborer ce minois si délicat et désirable.

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.elle

~Décembre 1467~
    L'émeraude s'évade pour ne pas dire qu'elle se voile vers ailleurs, d'autres mondes ou d'autres cieux, mais bien ailleurs alors que de toute évidence, et connaissant Monty, la joute de qui à la plus grosse et qui aura le dernier mot, se jouera entre ces deux là.
    Ce qui au demeurant semblait logique vu que la rose n'en avait pas.
    Et d'une oreille presque distraite, pour qui connaissait l'attention de la florale, elle écoute, suit l'échange en donnant le change, posture parfaite, air de s'intéresser, irréprochable et surtout usant de l'adage que tout mâle adepte d'un tant soit peu de domination aimait entrevoir "sois belle et tais-toi".
    Sauf que là... non... il est bien des domaines où la remettre en cause n'avait aucune espèce d'importance, mais son professionnalisme fallait pas pousser le bouchon trop loin Môôôrice, et là, il avait été trop loin, mais pour l'heure, elle laisse le proprio finir son entrée en matière, entendant les reproches, et se demandant à quel moment, lui-même prendra ses responsabilités face à tout ce bordel qui a eu lieu ici-même, deux jours en arrière, c'est qu'à force la coupe de la rose commençait à gentiment déborder, si la gérance se voyait démunie d'une de ses têtes, il n'y était pas étranger, et puis quand une rancoeur se nourrit, Rose reste humaine, contrairement à la croyance.
    Et le jade suit la gestuelle, avant d'inspirer longuement en gardant la posture, pour expirer ses mots avec délicatesse certes, mais un ton bien moins cordial ou doux, appelons ça comme on veut, mais loin de l'ordinaire.

      Des nuances, des remarques, des objections, on a à peu près le panel complet oui.

      Commençons par les objections...
      Nulle erreur de jugement, ou de vérification sur le passif de Montparnasse, je le connais de longue date, avant même l'Aphrodite.
      Son passif m'est connu pour avoir été présente il y a quelques mois à son exécution dont les accusations n'étaient inconnues de personne, ça avait d'ailleurs fait grand bruit.
      Il aurait fallu être terré au fond d'un trou pour ignorer quel était le profil de Montparnasse, cela étant, il a toujours été un des galants favoris des membres, autant hommes que femmes, ce n'est pas la clientèle qui pourrait en dire le contraire, je saurais aisément fouiller les archives, que vous avez sollicités, pour retrouver les prestations offertes par Monty à l'époque.

      Nuances à présent...
      J'ignorais bien que ce qui peut se passer hors de l'Aphrodite, devait se voir régler par l'Aphrodite, en l'occurrence que cette femme se soit fait violer par Pierre, Paul, Jacques ou Montparnasse hors de nos murs, c'est malheureux sans doute, mais ne nous concerne en rien.
      Si elle n'a pas eu la bienséance de savoir se tenir dans un lieu raffiné et public, préférant faire un esclandre plutôt que de régler ses affaires de manière plus discrète, pensez-vous vraiment que cela nous incombe ?

      Remarque pour finir...
      Alors je suis fautive d'avoir embauché Montparnasse sans second avis ? Peut-être, il se trouve que j'oeuvre seule à la gérance depuis près de deux mois, je doute qu'il soit nécessaire de vous le rappeler.
      Montparnasse fautif, hors aphrodite ? Sans aucun doute. Mais en son sein, je ne l'ai personnellement vu agresser personne, fuir oui en revanche.
      Tout ceci c'est produit parce que le service d'ordre, en la personne de Bertrand, n'a pas rempli sa tâche pour faire stopper une altercation entre deux invités, et que Montparnasse s'est donc interposé, tombant bien malgré lui sur cette jeune femme.
      Je sais notre beau moustachu être votre obligé, ici comme ailleurs, vous n'êtes pas seul à vous tenir informé des personnes avec qui vous travaillez, cela étant sur cette tâche qui lui était dévolue, il est tout aussi fautif.
      Il me semble donc manquer un accusé dans cette pièce.
      Non ?

    Et le verre d'alcool offert plus tôt, se voit porté aux pétales labiaux de l'épineuse, pour se désaltérer d'un tel flot de paroles, car si florale sait se faire délicate et conciliante, elle sait aussi se faire piquante et ferme, tout en restant maître de ce qu'elle renvoie, et là comme ailleurs, l'emportement n'aurait pas sa place, alors le ton avait été monocorde, à peine quelques variations pour donner l'ampleur voulue à son propos.
    La rose parlait peu, il était rare qu'elle s'exprime aussi longuement, mais quand cela arrivait, les arguments étaient fondés, chaque mot réfléchi et pesé, pour des propos mesurés et appropriés.

    Aggravait-elle son cas ? Qui serait assez fous pour croire le contraire.
    Etienne serait-il surpris ? Pour ce que ça changerait, quelle importance.
    Rose actait-elle son suicide ? Vu de l'extérieur, ça y ressemblait surement.

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Merci JDMonty
Montparnasse.
    Mesquinerie d'Étienne n'est pas relevé, elle glisse sur Montparnasse comme l'eau sur les feuilles. Il n'est pas assez dupe pour croire qu'Etienne était le genre d'homme à les laisser décidé de leur propre sanction. En revanche si il pense avoir plutôt bien cerné le nouveau patron, qui d'ailleurs, lui est semblable sur bien des points, il est surpris d'entendre Elle prendre sa défense, avec toujours ce même maintien et se calme caractéristique, bien que verve se fasse plus piquante. Petite sourire se dessine sur ses lèvres. Ainsi elle est donc une vraie amie sur qui il peut compter même dans ce genre de situation. Bien. Voilà une information intéressante. Car oui si leur relation est ambigu et entretenu depuis plusieurs années déjà, elle n'avait, en revanche, jamais était ainsi mis l'épreuve et la belle s'en sortait avec brio. Si Étienne ne serait sûrement pas de cette avis, Montparnasse lui la trouvait tout simplement parfaite en cette instant. Mis à part le passage sur sa pendaison... Étienne était-il au courant de cela ? Ma foi, surment au vu de la brûlure laissé à son cou. A moins qu'il ne lui ai deviné une autre histoire...

    Mais il savait également que cette union causerait leur perte. Il l'avait déjà vécu maintes fois avec son frère. La meilleure façon de brisé une personne n'est pas de s'en prendre à elle directement mais aux personnes auquel il tient. Et par cette défense magistrale, l'Epineuse venait de révéler à Étienne que le lien qui les unissait était surment plus fort que ce que le Directeur ne croyait. Ce qui n'empêcha bien sûr pas Montparnasse de continuer sa provocation et d'ajouter, un brun ironique :


    - Je tiens seulement à préciser que je n'aurais jamais pensé que l'Aphrodite est pour clientèle de vulgaire putain des miracles, voleuse de surcroît.

    Car putain c'est ce que Rousse était. Voleuse également, c'est cela qui avait été la cause du traitement infligé par le Galant qui m'aimait pas vraiment qu'on vienne lui chatouiller cette bourse là.

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Merci Jd Etienne pour la bannière.
Etienne_de_ligny
Patient, il écoute la défense. Après tout, condamner sans avoir tous les arguments et éléments ne serait pas correct. Quand bien même, il ne serait pas, il se devait de faire illusion. Ainsi, à défaut d'un délicat « soit belle et tais-toi » qui résume ce qu'il attend des femmes en général, Florale se fait exception. Lippes délicates avouent alors, le lien qui les unie. Il aurait été navrant de passer au delà de cet aveu et de réaliser ainsi que Florale avait le don de s'enticher et de s'offrir aux hommes de mauvaises réputations. Elle était donc, garde fou non pas d'un, mais de deux violeurs. Soit. Après tout, il était déjà convaincu que les femmes aimaient d'avantage les badboy aux portraits trop lisses. Florale devenait donc, commune.

Posé dans son fauteuil, Etienne offre une attention toute particulière aux mots de sa gérante. Droit, impassible, calme, Elle savait sans nul doute que hausser le ton ne ferait qu'entacher son élégance et sa réputation. Elle est de ce que l'on attend d'elle : Une femme assurée. Dans un premier temps, Florale illustre l'importance d'un tel élément dans son établissement. Inutile de prouver ce dont il est déjà convaincu. Dans un autre temps, nuance est apportée quant aux tares et torts de la victime et là, contrariété se lie sur les traits du Griffé. Propos indécents sont d'ailleurs confirmés par ceux de Montparnasse et gorge mâle se voit donc, volontairement, raclée. Et en délicate conclusion, tort sont également répartis sur un autre, Bertrand. Elle est une balance, il le sait désormais.

Défense étant entendue, Etienne s'empresse de boire quelques gorgées pour éclaircir sa gorge. Les hostilités peuvent donc être lancée et s'il avait eu envie d'être joueur par sadisme, il ne le sera désormais que parcequ'il estime cela, correct.

Ainsi donc, si je vous écoute, les maux reviennent en grande partie à celle qui fût violée ? Celle qui joui d'une vilaine réputation et qui, de surcroît, ne sait donc pas gérer les retrouvailles avec un violeur avec classe et discrétion ? C'est, déroutant. Là, était ce qui avait irrité le Griffé, car quand bien même, il était un connard, il aimait à se sentir supérieur à d'autres quand il faisait mine, d'avoir de l'éthique.

Regard se porte sur l'un et l'autre quand, il finit par s'emparer d'un vélin pour y griffonner quelques notes, les laissant volontairement dans un mutisme sensé porter à réflexion. Puis, tête est relevée et mâchoires se décrispent.

Elle, je constate aussi à regret que vous avez l'art de vous enticher de violeurs. En ce cas, je trouvais juste que vous décidiez de son sort, entre deux propositions.

Petite gorgée d'alcool. Petite pause. Ho, il pourrait aussi organiser un viol floral par quelques raclures du coin pour qu'Il puisse admirer si, la délicate saurait gérer la rencontre avec son agresseur avec autant de « discrétion » et tact que la cliente mais aussi pour tester sa capacité à défendre à l'issue, deux violeurs sans être déroutée. Mais pour l'heure, la punition serait autre.

Je condamne le viol. C'est d'ailleurs pour cela que Dacien s'est effacé suite à mes remontrances et que vous vous êtes retrouvée seule. Je n'apporterai donc aucun crédit à votre argumentation qui vise à culpabiliser d'avantage, celle qui fut violée et ce, peut importe sa condition. A l'avenir, Montparnasse, si vous souhaitez violer, assurez vous que votre proie ne s'attarde pas ici lieu et que l'on ne se retrouve pas, dans si une si, indélicate situation.

Mots se font tranchants, sifflants quand il poursuit.

Pour cet impaire Montparnasse et parce que vous, Rose, aimez à défendre des violeurs, je vais vous laisser décider de la punition.

Verdict.
- Soit, Montparnasse est enfermé dans la pièce la plus exiguë de notre établissement pendant 07 jours où il recevra la visite de quelques hommes envieux et peu délicats, pour apprendre ce que peut ressentir une victime. Votre présence sera alors, obligatoire lors de ces..séances.
- Soit, comme vous semblez à ce point estimer les violeurs et dénigrer celles qui sont victimes, je laisserai le soin à Montparnasse d'organiser la perte de votre propre vertu par une raclure des bas-fonds que j'aurai choisi.
Car oui, se faire violer par l'un des deux seraient assurément..trop facile, sans compter qu'ils pourraient ne pas donner coeur à l'ouvrage.

On le sait, c'est un connard. Mais plus encore, là était l'occasion pour lui d'apprendre à une femme (de plus) qu'il n'était pas bon de jouer dans cette catégorie. A fréquenter et s'enticher de violeurs, le vent peut vite tourner.

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