Aertan
Et d'une lettre...
...étaient lancés les préparatifs pour le voyage. C'était une distance conséquente pour parler affaire mais il était prêt à n'importe quel sacrifice pour arriver à ses fins. Il est de nature obstinée, certains diront à l'excès, et il mettra tout en oeuvre pour arriver aux objectifs qu'il s'était fixé.
Il ne marchait plus tellement, préférant les voyages en calèche. Sa situation pouvait le lui permettre. Il favorisait souvent le même cocher mais cette fois ci il dut se satisfaire d'un remplaçant. Il ne posa pas de question et monta en voiture.
Il voyageait léger. Il décida de ne point afficher ses richesses pour éviter d'appâter quelques malhonnêtes. Il connaissait le fonctionnement exact des procédures ayant lui même par le passé été à la tête d'un groupuscule. C'était avant. De l'eau avait coulé sous les ponts, il ne se salissait plus les mains désormais, préférant déléguer et superviser de loin.
Le voyage prit plusieurs jours et nécessita plusieurs haltes. Ils avaient visité, son cocher et lui, de nombreuses auberges, certaines rocambolesques, d'autres plus sobres. Ils eut l'occasion de faire aussi quelques connaissances bien que toutes éphémères, histoire de passer le temps.
Ils arrivèrent enfin à destination. La capitale. Depuis combien de temps n'y avait il plus mis les pieds ? ça se compte en années, pour sûr. Le cocher demanda son chemin plusieurs fois et finit par déposer Aertan aux portes de l'Aphrodite.
De tumultueux souvenirs firent surface. Bien qu'anciens, certains étaient restés net, d'autres moins. L'édifice ne semblait pas avoir changé radicalement, du moins vu de l'extérieur. Il s'avança, emprunta les bons chemins sans hésiter et se présenta aux bons endroits, les anciens réflexes refaisaient surface. Il déposa ses bagues crantées qui faisaient office d'arme et un homme lui indiqua la démarche à suivre pour rencontrer le dirigeant.
Pause au salon.
Après quelques minutes à patienter, l'homme revint et le convia à gravir les marches. Suite à quoi il se détacha et Aertan put pénétrer dans le bureau.
Comme à son habitude lorsqu'il découvrait un nouvel endroit, ses yeux furetèrent dans la pièce. Une façon rapide d'en apprendre sur un Homme. Organisation ou dérangement, passe temps, extravagance ou simplicité, travailleur ou paresseux étaient des indices qui se dévoilaient avec ce processus observatoire. Aussitôt fait, il inclina la tête en guise de salutation, main posée sur le torse, une habitude désormais.
Bonjour, merci de me recevoir. Bel endroit que vous avez là. Un homme de goût.
Il prit place puisqu'il y fut invité. C'était une rencontre diplomatique qui lui servirait à cerner le personnage qui se cache derrière le dirigeant. Bien qu'il en avait fait la demande, il voulait s'assurer de faire confiance aux bonnes personnes, cet entretien s'avérera décisif. Il vit le vin arriver mais attendit avant de s'en saisir.
Les journées commençaient à devenir longues, je suis content d'être arrivé.
Il marqua une petite pause, devait il mener la discussion ou attendre qu'on l'interroge. Il se décida :
Ma présence ici appuie l'intérêt que je porte pour cet endroit pour les raisons que je vous ai précisé dans ma lettre. Je m'engage à être totalement transparent ainsi, quelles que soient vos questions, elles trouveront une réponse. J'imagine que vous en avez quelques unes derrière la tête, n'est ce pas ?
Un léger sourire s'étira du coin de la bouche d'Aertan.
...étaient lancés les préparatifs pour le voyage. C'était une distance conséquente pour parler affaire mais il était prêt à n'importe quel sacrifice pour arriver à ses fins. Il est de nature obstinée, certains diront à l'excès, et il mettra tout en oeuvre pour arriver aux objectifs qu'il s'était fixé.
Il ne marchait plus tellement, préférant les voyages en calèche. Sa situation pouvait le lui permettre. Il favorisait souvent le même cocher mais cette fois ci il dut se satisfaire d'un remplaçant. Il ne posa pas de question et monta en voiture.
Il voyageait léger. Il décida de ne point afficher ses richesses pour éviter d'appâter quelques malhonnêtes. Il connaissait le fonctionnement exact des procédures ayant lui même par le passé été à la tête d'un groupuscule. C'était avant. De l'eau avait coulé sous les ponts, il ne se salissait plus les mains désormais, préférant déléguer et superviser de loin.
Le voyage prit plusieurs jours et nécessita plusieurs haltes. Ils avaient visité, son cocher et lui, de nombreuses auberges, certaines rocambolesques, d'autres plus sobres. Ils eut l'occasion de faire aussi quelques connaissances bien que toutes éphémères, histoire de passer le temps.
Ils arrivèrent enfin à destination. La capitale. Depuis combien de temps n'y avait il plus mis les pieds ? ça se compte en années, pour sûr. Le cocher demanda son chemin plusieurs fois et finit par déposer Aertan aux portes de l'Aphrodite.
De tumultueux souvenirs firent surface. Bien qu'anciens, certains étaient restés net, d'autres moins. L'édifice ne semblait pas avoir changé radicalement, du moins vu de l'extérieur. Il s'avança, emprunta les bons chemins sans hésiter et se présenta aux bons endroits, les anciens réflexes refaisaient surface. Il déposa ses bagues crantées qui faisaient office d'arme et un homme lui indiqua la démarche à suivre pour rencontrer le dirigeant.
Pause au salon.
Après quelques minutes à patienter, l'homme revint et le convia à gravir les marches. Suite à quoi il se détacha et Aertan put pénétrer dans le bureau.
Comme à son habitude lorsqu'il découvrait un nouvel endroit, ses yeux furetèrent dans la pièce. Une façon rapide d'en apprendre sur un Homme. Organisation ou dérangement, passe temps, extravagance ou simplicité, travailleur ou paresseux étaient des indices qui se dévoilaient avec ce processus observatoire. Aussitôt fait, il inclina la tête en guise de salutation, main posée sur le torse, une habitude désormais.
Bonjour, merci de me recevoir. Bel endroit que vous avez là. Un homme de goût.
Il prit place puisqu'il y fut invité. C'était une rencontre diplomatique qui lui servirait à cerner le personnage qui se cache derrière le dirigeant. Bien qu'il en avait fait la demande, il voulait s'assurer de faire confiance aux bonnes personnes, cet entretien s'avérera décisif. Il vit le vin arriver mais attendit avant de s'en saisir.
Les journées commençaient à devenir longues, je suis content d'être arrivé.
Il marqua une petite pause, devait il mener la discussion ou attendre qu'on l'interroge. Il se décida :
Ma présence ici appuie l'intérêt que je porte pour cet endroit pour les raisons que je vous ai précisé dans ma lettre. Je m'engage à être totalement transparent ainsi, quelles que soient vos questions, elles trouveront une réponse. J'imagine que vous en avez quelques unes derrière la tête, n'est ce pas ?
Un léger sourire s'étira du coin de la bouche d'Aertan.