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[RP] Bureau de la Direction

.elle

~Décembre 1467~
    Un sourire, léger, imperceptible pour qui que ce soit, et les émeraudes qui virent de biais vers Montparnasse à l'entendre, élément inconnu de la rose, qui lui eut été bien utile au demeurant, ainsi donc en prime d'un manque de tenue évident, la cause de tout ce charivari était catin de profession, ça expliquait sans doute le manque de bienséance ou pas, au demeurant elle s'en contrefichait mais royalement.
    La rose allait devoir répondre de ce bordel, que l'inconséquence avait mis au sein du lupanar, alors franchement la remarque de Montparnasse, une pierre de plus à la supposée défense qui ne serait de toute façon écoutée que pour la forme, la florale n'en était pas dupe, son sort était scellée avant même que d'être entrée dans ce bureau.
    A dire vrai, le soir même du bal, dès le moment où la porte de l'enfumée c'était refermée sur Etienne et Montparnasse.

    Et comme attendu, ses arguments se virent occultés pour n'évoquer que ce dont il pouvait se servir contre les deux galants, il ne serait bien entendu fait mention ni de la valeur pécuniaire de Monty pour l'Aphrodite, ni de la faute de ce dévoué Bertrand, et quelque part s'en était presque décevant pour Elle, un léger soupir filtrant entre ses lippes alors que défense adverse se voyait faite.
    De l'ennui ? Peut-être une pointe, mais là n'était point l'essence de cette infime expiration d'air, une respiration portant un tout autre poids qu'elle seule ici-bas était en capacité de connaître, émeraudes tenant tout de même le crachoir au vairons du Ligny.

    Un fin sourire, qu'elle ne dissimulerait aucunement cette fois, animant les pétales labiaux à cette façon qu'il avait d'entrer en contradiction avec lui-même, affirmant condamner le viol pour au final l'asséner à l'un de ses deux galants en guise de punition, posant senestre délicatement sur l'accoudoir du fauteuil en le laissant poursuivre sans un mot, la rose attendit qu'il ait achevé de vouloir faire croire que la florale serait décisionnaire de quoiquecesoit.
    Alors et seulement alors, la châtine s'offrit à son tour une gorgée du nectar offert, eut-il pu être ampli d'une drogue quelconque qu'il rejoindrait en prime ce qu'il reprochait à Dacien, la boucle serait alors bouclée.
    Cristal n'ayant gardé qu'un fond coloré se vit alors déposé sur le bureau avant d'afficher un visage calme, quasi serein, au moins en apparence donnerait-elle le change, avant de se tourner un léger instant vers Montparnasse, lui envoyant un simple sourire, ne prenant pas même le temps d'argumenter pour refuser l'une ou l'autre des options ou les deux d'ailleurs.
      L'évidence n'est pas à discuter n'est-ce pas Montparnasse.

    Sans nul doute, l'androgyne ami eut-il aimé donner son avis, mais au final Etienne ne l'avait pas requis et Rose savait déjà, ce que serait le choix de Monty, et ne lui laissa donc à cet effet volontairement pas le temps de répondre, en enchainant directement.
      J'ose espérer que la raclure que vous choisirez le sera avec soin afin de pas abimer outre mesure une de vos galantes, gérante de surcroît ?

    Le message et son choix était-il clair ou devait-elle développer davantage ? Non, bien sûr que non, et elle ne le ferait de toute façon pas.
    Lui faire perdre sa vertue, Le Ligny serait-il quelque part un doux utopiste pour penser la rose n'avoir jamais subi la violence d'un acte non consenti avec sa condition ?
    Cela arrivait même au sein de l'Aphrodite, et oui, une faute d'inattention, un client qui s'emballe et tout pouvait arriver, luxueux oui, mais pas infaillible, et la rose était bien placée pour le savoir, mais ça...
    Galante et aphrodite avaient secrets bien gardés, tout comme d'autre membres du personnel, et à dire vrai ce n'était pas la réaction d'Etienne qui inquiétait la rose, ni même celui qu'il désignerait pour la besogner contre son gré, non. Mais bel et bien celle de Monty qui risquait de ne pas être accorte avec la décision de son amie.

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Merci JDMonty
Montparnasse.
    Pas d'accord il l'était c'était évident, mais pas surpris outre mesure non plus. La proposition était odieuse, le chantage grossier. On lui avait parlé de cet Étienne de Ligny, il s'était renseigné dès lors qu'il avait appris le retour de l'ancien propriétaire. Avec lui il était évident que les frasques de Montparnasse n'allait pas rester impunis, de là à pousser l'extrémité jusqu'à là... Sourire franc se fend sur le visage parfait du galant. Le propriétaire avait du cran et du panache dans ses punitions, on ne pouvait pas le nier. Pendant un bref instant Montparnasse étudia toutes les options.

    La première a être étudié fut sa démission. Car après tout, pourquoi rester travailler pour un homme comme Étienne quand vous n'êtes ni sans sous, ni sans toit sur la tête. L'étude fut fait avec sérieux. Il commençait à perdre bien plus qu'à gagner en restant entre ces murs. Et si la raison principale de sa présence en ce lieu était de fréquenter du beau monde utile à ses activités auxiliaires, à présent que la clientèle était des anciennes dones de mal viure qui péter plus haut que leur cul en se maquant à un soit disant duc - car oui on sait tous que l'Anjou n'a de Duc à sa tête que pour la forme mais qu'en aucun cas leur statut est réellement reconnue - cela devenait bien moins intéressant...

    Il étudia ensuite la deuxième proposition. Si se faire prendre par des hommes peu délicat n'était pas vraiment un soucis pour lui - il faut dire que Montparnasse doit être le seul violeur à s'être fait violé plus souvent que ce qu'il a violé - en revanche être enfermé pendant sept jours dans une pièce exigus était bien plus problématique pour lui. Sa phobie étant de plus en plus forte il savait pertinemment qu'au bout de cinq minute il supplierait déjà Étienne de le sortir de là en lui promettant Mont (lui oui) et merveille.

    La dernière proposition consister à laisser Elle se faire violer. Option qu'il ne refuta pas trop rapidement. Cela lui éviterait l'option un et deux, et quand on exerce ce métier depuis aussi longtemps qu'eux, entre un client aux mœurs violente et un viole il n'y avait pas vraiment grande différence. Après tout étaient-ils vraiment toujours consentant à l'acte ? L'argent ne fait pas tout. Elle était largement capable de subir cette humiliation et d'en ressortir plus forte que jamais. La seule chose qui le déranger dans cette option qui au final était la plus avantageuse pour lui, c'était que si il laissait faire cela, aurait-il le cran de la regarder encore dans les yeux après ? Elle se sacrifiait pour lui au nom de leur amitié quand lui réfléchissait à leur liaison futur. Si il n'avait plus Elle comme aliée, il perdrait aussi Dacien. Dacien qui se trouvait être aussi un violeur, fait intéressant que voilà, il repensa au conseil de celui-ci sir le fait de ne pas se faire voir et sourit légèrement à l'ironie du conseil. Mais revenons en au sacrifice d'Elle. C'était son choix après tout. Puis, bien que beaucoup pense que sous sa réputation de connard il avait en réalité un coeur, il s'avère que Montparnasse était réellement un connard. En revanche il n'était pas lâche et laisser quelqu'un prendre pour lui le déranger bien plus que le reste. Il avait bien trop de fierté et d'amour propre pour laisser faire cela. Puis regarder Elle se faire violer lui rappelerait bien trop son Océane...

    Son regard passa de Elle à Étienne. Ce n'était pas à lui que la question avait été posé et techniquement il n'avait pas son mot à dire. La question était : jusqu'où se porté son amitié pour Elle ? Bavarder entre copines après une soirée longue et difficile était agréable, mais il ne connaissait pas beaucoup plus sur Elle et vis versa. Passant une main à sa joue, il fit une réponse qui allait surment la surprendre et qui conforterait Étienne dans l'idée que Montparnasse était la pire des catins.


    - En effet... L'évidence n'est pas à discuter.

    Mais Whatttt ?! Il allait laisser Elle se faire violer ? Il semblerait en effet, à moins que cela ne soit que de la psychologie inversé et qu'il misait sur l'esprit de contradiction d'Étienne pour leur infligé la punition qu'ils n'avaient pas choisi ?
    La réponse laissait place à bien des interprétations. Il y avait anguille sous roche, cela était sûr, même requins sous cailloux. Nul ne saura jamais la vrai motivation de Montparnasse en prononçant ses mots. Mais quelques soit la décision du patron, Montparnasse retomberait sur ses pattes. Si Étienne le punissait lui, Elle sera sauve et leur amitié sauvé et si Elle était punit, il utiliserait l'argument de imparable de la psychologie inversé à Elle pour sa défense.

    Miaou...

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Merci Jd Etienne pour la bannière.
Etienne_de_ligny
Ainsi donc Elle avait choisi de se sacrifier pour le sauver. Prévisible. Quant à Montparnasse, ce dernier acceptait le sacrifice sans rien n'avoir à y redire. Prévisible. En somme, tout s’emboîtait comme il l'espérait. Une pierre deux coups, asseoir son mépris féminin et confronter plus tard Montparnasse à la violence d'un Dacien et s'assurer ainsi que les deux, seraient punis à tour de rôle. Mais entres violeurs, ils allaient sans nul doute s'entendre et se comprendre.

Impassible, regard vairon brille néanmoins d'une lueur qui avoue que choix, est celui qui lui sied d'avantage. Inspiration est prise, gorgée avalée et tempes imaginent déjà la réaction d'un Dacien qu'il prendra soin d'informer du choix de celle dont il s'est entiché. Comment allait-il réagir à l'idée qu'elle ait pu ainsi se sacrifier pour Montparnasse. N'était-il qu'un ami ? Non, cela ne se peut. Après tout, qui accepterait un viol par une raclure immonde pour une amitié. De même, quel ami accepterait que chose soit ainsi acceptée. Pour sûr, s'il était prêt à entendre le mépris et la colère du Dacien, Montparnasse allait aussi, trinquer. D'ailleurs, Griffé prendra un malin plaisir à faire tomber les torts sur ce galant. Qui est prit qui croyait prendre, Dacien qui avait proposé à Montparnasse de fuir, aura alors une culpabilité de plus à gérer, celle d'avoir laissé à cet homme qu'il a cru bon de protéger, le privilège de confirmer et d'organiser le viol de son aimée.

Parfait. En ce cas, Montparnasse, libre à vous d'organiser cette sanction afin d'apprendre l'humilité à ma gérante. Et pour s'assurer que vous preniez conscience des répercutions de cet accord, vous assisterez à cela.

Verdict est rendu. Intransigeant. Entre connard, on se comprend mais à ce jeu là, Etienne régnait en maître.

Quant à vous Rose, je vous sais coriace et douée. Sans quoi, vous ne seriez pas une si bonne, gérante. Flatter est un art. Même si flagornerie est évidente, il ne s'en cache pas. Les compliments de la bouche d'Etienne sont rares, trop, pour ne point être viciés la plupart du temps.

Vous pouvez prendre congé. Merci d'appeler l'Anglaise et de l'inviter à se présenter.


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.elle

~Décembre 1467~
    Mains qui se posent croisées sur ses cuisses, délicatement, l'émeraude alpaguant l'eau du regard de l'androgyne, en entendant sa réponse, sans une once d'animosité, ni même de surprise, non, non, on pouvait la chercher, personne n'en trouverait la moindre étincelle.
    Monty était-il si prévisible ? Nullement, la rose n'avait pas l'art et la manière de connaitre les pensées intimes, pas plus que de savoir ce que chacun avait prévu de faire avant qu'il ne le sache lui même, mais pour autant elle connaissait la nature humaine, celle des hommes, des violeurs, en somme ni l'une, ni l'autre des options ne l'aurait étonné au final, que ce soit l'ami ou le connard qui parle, le choix restait celui de l'homme.
    Revenant à Etienne qui donnait ses ultimes instructions sur le déroulement de la prochaine sanction, la florale n'ajouta aucun mot, ce qu'elle avait à dire l'avait été, le reste n'était que réglage qui au final ne la concernait que vaguement, sentence n'étant pas ouverte à son consentement dans son application, n'était-ce point là tout le concept d'un viol en soi, un non consentement...

    Rien que le fait d'en accepter l'exécution le dénaturait déjà par sa simple définition, un viol consenti restait-il un viol à proprement parlé ?
    En pratique oui, mais en théorie ?
    Uhm bonne question, n'est-ce pas ?
    Sortez parchemin et plume, vous avez trois heures.

    La "messe" était dite et sans attendre, la sylphide s'extirpa du fauteuil, afin de se diriger vers la sortie, saluant Etienne et jetant un coup d'oeil à Monty, délicatement agrémenté d'un léger sourire, avant de sortir du bureau et d'attraper Justine au vol pour qu'elle aille prévenir l'anglaise qu'elle était attendue dans le bureau de la direction, pourquoi restait une inconnue.

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Merci JDMonty
Montparnasse.
    Rose reste muette, et avec la dignité d'une reine s’éclipse du bureau prête à affronter ce funeste destins choisit par deux hommes pour une faute qu'elle n'a pas commise. La vie est injuste. Et Montparnasse la regard s’éloigner avant de se lever à son tour. Bien des pensés se bouscule alors dans son esprit. Son regard se porte un instant sur Etienne.

    Etienne représente le genre d'homme qu'il haie autant qu'il admire. Ces sentiments à son égare sont donc partagé. Il est un homme que le scrupule n'étouffe pas, et qui est prés à tout pour réussir. Ils se ressemblent de ce point de vue là, pourtant...


    - Je suppose qu'il est trop tard pour changer de décision ?

    Aveux de faiblesse est avoué à cette question. Il le sait. Il a joué, il a perdu. Revenir sur son choix ne fera que donner à Etienne une raison de plus de le mépriser, mais il doit poser la question parce que finalement... l'injustice l'insupporte bien plus encore que les endroit étriqué et plein de sodomite.

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Merci Jd Etienne pour la bannière.
Etienne_de_ligny
Rose, sa gérante de qualité. Il le sait, il en a besoin et pourtant, il n'avouera jamais qu'il prend malin plaisir à jouer de ces humiliations, de ces sanctions. Cela n'a tenu qu'à cette indifférence face au sort de la victime, qu'à ce manque de tenu si bien souligné. Et si rare sont les choses qui affectent Etienne, le mépris d'une femme à une autre, provoque chez lui, le désir de briser..les deux et de rappeler, aux deux, que leur sexe est faible, de nature.

Rose prend congé et ce, sans répondre, sans même sourciller. Femme digne malgré l'humiliation d'une punition à venir et annoncée. Puis, surprise est avoué par un haussement de sourcil quand Montparnasse semble vouloir faire volte-face. Changer d'avis ? L'idée est intéressante, à n'en pas douter. Il y trouvera toujours son compte. Mais réflexion se pose à ses tempes. Qu'est ce qui est le mieux pour se distraire ? Balancer à Dacien que c'est Montparnasse qui scellé le sort de Elle en la condamnant au viol..Ou bien, laisser à Rose l'illusion qu'elle ne perd rien, ne risque rien à protéger deux violeurs. Non...Choix lui convient très bien.

En effet. Décision est prise, impériale, autoritaire, Lignesque. Destin était scellé, parcequ'Il l'avait décidé.




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Montparnasse.
    Il n'y a donc rien a ajouter. Un signe de la tête est fait à Étienne en guise de salut, et à son tour le Galant quitte le bureau.

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Merci Jd Etienne pour la bannière.
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