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[RP]Des rumeurs plus tueuses que des épées

Corenthine
Jour de pluie, jour maussade sur le Limousin malgré la chaleur d’été, Corenthine rentra dans une taverne habillée de sa cape, capuchon sur la tête.
Boitillant toujours depuis son attaque, elle se posa dans un coin sombre et ôta sa cape.
Elle attendit patiemment qu’on vienne lui servir à boire quand elle vit dans un coin un groupe d’hommes qui riaient à gorge déployé.
Leurs rires étaient communicatifs et le gouverneur de la ville de Bourganeuf se mit à sourire sans trop savoir pourquoi.
Un homme s’essuyait les larmes de rire sur son visage rougi, surement par l’alcool.
Corenthine tendit l’oreille, trop curieuse de savoir qu’elle était le motif de leur bonne humeur.


AAAAAAaaaaaaaaah vraiment si vous aviez vu sa tête.

Pas possible, raconte encore une fois, c’est vraiment trop drôle.

Ben encore….bon c’est bien pour t’faire plaisir alors.

Donc, ce soir là dans la taverne vers Limoges, la rouquine rentra avec un groupe d’hommes. Que des messires bien fait dans leur beau habit. Ca devaient être des nobliauds, j’ai même vu des licorneux.
Quand je vous dis qu’ils sont bizarres avec leurs mœurs. Vaut mieux être un paysan, c’est finalement plus sain.


Les rires reprirent de plus belle et Corenthine fronça les sourcils.
Une rousse avec des licorneux et des nobles ? Elle savait de qui ils se gaussaient à présent.


Alors ils parlaient, ils riaient et pis après une fois que presque tout le monde fut endormi, un des messires monta la rejoindre dans sa chambre à l’étage.
Je l’ai vu comme je vous vois. C’était y'a à peine quelques semaines .
Les yeux écarquillés que j’étais, je vous l’dit moi.


Les rires remontèrent en intensité et Corenthine ne sourit plus.

Je vous dis pas les éclats de voix qu’on entendait jusqu’en bas, c’est qu’ils avaient de la vigueur les tourtereaux. Tout juste si toute l’auberge n’était pas réveillée. Un volcan la rousse, je vous l’dit……

Au petit matin, le messire bardé de médaille descendit pour une tisane au comptoir. Il faisant bon voir son visage.
Un homme, un vrai. Je vous l’dit moi. Les cernes autour des yeux et un sourire béat sur son visage.


Les larmes et les rires encore une fois ponctuèrent l’histoire.

Mais attendeeeeeez c’est pas tout….le messire partit vers Bourganeuf apparemment. Et le soir même elle faisait les yeux doux à un licorneux.
Le pauvre, il affichait un sourire aussi niais que son prédécesseur. Il la faisait rire, lui faisant du charme. Et vas y que la rousse rigolait pour lui plaire. Des clins d’œil et des sourires à n’en plus finir. Un vrai paon le jeunot devant la tigresse.
C’était de peu, si elle se couchait pas directement sur la table de la salle commune.


Corenthine se décomposa dans son coin pendant que les hommes riaient aux larmes.

Si vous aviez vu le Messire, comme un chiot fou il essayait de la séduire et voyant que ça marchait il n’arrêtait pas. OOOh comme c’était drôle. Elle le tenait par le bout du nez pour pas dire autre chose si vous voyez ce que j'veux dire!!!
C’est qu’elle a l’air de bien mener sa barque avec les hommes….

La tavernière arriva et se planta devant le gouverneur.

Je vous sers quoi ?

Corenthine ne la vit, ni ne l’entendit de suite.

Hé, je vous sers quoi ?

Euhh désolée, une tisane s’il vous plait.

Elle l’attrapa par le bras.

Dites moi de quoi parle ces hommes là bas, ils ont l’air de bien rire.

Ah eux…et bien de la rouquine. Vous savez bien la Comtesse. Je dois dire que c’est plutôt amusant. En tant normal, ils sont plutôt ennuyeux tous ces nobliauds mais là, c’est une cerise sur un gâteau. Une comtesse à la cuisse légère pendant que son fiancé porte des sacrés cornes. Ca peut choquer mais nous ça nous faire rire. Mieux vaut rire de tout ma p’tite dame.

Dites moi, j’entends les hommes dirent qu’il y avait un licorneux et que tous les deux avaient l’air de fricoter. Vous l’avez vu ?

Ah ben ça, comment ne pas le voir. Plutôt bel homme. C’est qu’elle a du goût la rousse.
Brun, aux yeux verts. Je crois qu’elle a dit à plusieurs reprises « mon gallois ».


Corenthine lâcha le bras de la tavernière et blémit.

Ya quelque chose qui va pas ma p’tite Dame ?

Non ça va. Finalement amenez moi quelque chose de fort. Un grand verre de prune.

Ben vous y allez pas de main morte vu l’heure. Mais je vous amène ça, c'est vous qui voyez!

La tavernière partit au comptoir et revint lui poser le verre que Corenthine but d’une gorgée.

......OUIiiiiiiiiiiiiiiii, je vous dit qu’il sera le prochain sur la liste. A peine un parti, vas y qu’elle s’en prend un autre. Vu les regards et les gestes entre eux, nul doute qu’ils avaient consommé ou qu’ils s’apprêtaient à le faire. Elle est pas du genre à laisser sa couche refroidir….

Eclats de rire d’un côté. Envie de pleurer de l’autre.

A ce moment toutes les paroles de son mari revenaient en mémoire.
Ses supplications pour qu’il vienne avec elle en taverne, ses soirées a essayé de se mettre dans ses bras sans y parvenir, ses je t’aime qui n’étaient pas suivis par lui.

Il disait que la taverne l’ennuyait. Il disait n’être pas fait pour les sentiments. Il disait vouloir se consacrer à la licorne et il préférait se battre que de lui montrer son affection.

Dire qu’elle l’avait cru.

Dire qu’elle était venu lui poser un ultimatum soit il sortait de sa léthargie pour lui prouver qu’il l’aimait, soit elle se prenait un amant.
Il avait dit soit pour l’amant car lui, ne reviendrait pas sur sa décision de se consacrer pleinement à son ordre et rien qu’à ça. Ne voulant plus de femme dans sa vie.

Elle était donc partie malheureuse se réfugier dans les bras d’un autre homme et le couple le plus en vue de Bourganeuf avait volé en éclats alors qu’elle avait encore tant d’amour pour son mari. Espérant comme ils se l'étaient promis, de devenir deux petits vieux sur un banc de Bourganeuf, avec encore des étoiles dans les yeux de tout leur amour.

Dire qu’elle l’avait cru tout ce qu’il lui disait, qu’il n’était pas fait pour les choses de l’amour et qu’il aimait juste se battre. Que la taverne l'ennuyait profondément. Mais apparemment il ne l’aimait plus elle, et profitait de partir pour la licorne pour mettre un peu plus d’espace entre eux.
Elle à Bourganeuf, ses voyages favoriseraient les choses pour qu’il fricote sans passer pour un goujeat aux yeux de tous.

Et bien elle tombait de très haut car au final il avait la rouquine dans la peau. Pour elle, il allait en taverne, pour elle, il la faisait rire. Pour elle, il passait des soirées yeux dans les yeux et gestes tendres.

Qu’elle avait été dupe et naïve.
Elle avait raté sa relation avec son compagnon, ne pouvant se décider à véritablement oublier son mari alors que lui……s’amusait en taverne à compter fleurette à la Comtesse plutôt qu’aimer sa femme et sa fille.

Quel beau chevalier il allait faire. Défenseur droit et intègre….

Un sourire d’amertume passa sur le visage de Corenthine. Elle sentait des poignards lui couper la respiration.

Elle savait que la Comtesse était généreuse avec ses amants. Nul doute que Breccan passerait chevalier rapidement car elle aussi était dans cet ordre, cet ordre qui perdait ses titres de noblesse aux yeux du gouverneur , ou il aurait des fiefs d’ici peu de temps. C’était sa façon de procéder.

Faisant des aller et venus en Périgord où Corenthine était aussi chef barbière, elle avait déjà entendu des rumeurs comme quoi la Comtesse fricotait avec un soldat licorneux du PA.

L’ordre de la Licorne était donc un genre de club fermé, un genre de lupanar entre gens bien .

Elle aimait le pouvoir et la luxure. Ses amants trouvaient vite des postes clés. Se les mettant un peu plus dans sa poche pour assoir son pouvoir. Une petite armée de sbires près à tout pour elle. Pour cette Comtesse volcanique au lit, qui en plus leur donnait des titres de gloire. Elle avait donc jeté son dévolu sur son futur jouet….son mari.

Corenthine se sentit soudain très mal. Bafouée…..Elle eut envie de vomir toute cette rancœur. Il fallait qu’elle se sauve au plus vite et à jamais oubliant ses « je t’aime mais je ne suis pas fait pour les sentiments ».

Miquette
Miquette venait d'arriver .

Elle errait dans la villle le Limousin l'avait oublié....

Voyant Corenthine elle s'approcha d'ellle

coucou ma belle ca ne va pas ? ellle sourit
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Corenthine
En sortant, Corenthine tapa dans l'épaule de Miquette.
Un léger sourire triste se dessina sur son visage.
En d'autre temps, elle aurait été heureuse de lui payer un verre en taverne pour lui demander ce qu'elle était devenue depuis le temps mais aujourd'hui aucun mot ne pouvait sortir de sa bouche.
Elle ne voulait pas laisser éclater ses larmes à la vue de tous....

Un signe de la tête et un petit hochement qui lui signifiait qu'elle n'était pas bien.
Son regard se baissa vers ses chausses et sans parler, elle prit le large en boitillant le plus vite possible, sa capuche visée sur sa tête.
Aller chercher Ciara, sa fille et s'enfuit à tout jamais.
Alienaure
Ventadour...


Citation:
Rendez-vous à la tombée du jour à la taverne municipale. Besoin de vous parler de certaines choses qui pourraient fortement vous intéresser.
L. McTyle


Le message lui était parvenu alors qu'elle sortait de la Maire de Venta. Mc Tyle... Que donc pouvait-elle lui vouloir?

Les derniers jours avaient déjà été éprouvants et plein de surprises. Diverses rencontres diplomatiques, prise de la mairie, retour de la sœur prodigue. Ajoutés à cela le courrier de Finitou et sa rencontre avec Guillaume. Époustouflant... Aussi retentissants qu'une claque dans le nez. L'oral comme l'écrit, d'ailleurs. Surtout venant de ces personnes.

Alors elle avait décidé de se rendre au rendez-vous. Parce que plus rien ne pourrait l'atteindre. Parce que sa colère n'avait déjà plus de limite. Alors elle pouvait bien accumuler un peu plus.

Et c'est une Aliénaure sur ses gardes qui arriva au Gardon tranquille.

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Leanice


Sur la route vers .. VENTADOUR

Voilà des jours que nous avions décidé mon époux et moi-même de reprendre la chemin du Limousin, Oh non pas que celà nous manquait, loin de là, mais la terrible nouvelle que je venais d'apprendre me fit l'effet d'un tremblement de terre .. mon amie .. notre amie ..notre douce Corenthine avait disparue .. la dernière missive reçue m'avait paru bien étrange quoiqu'elle ne m'avait pas entièrement étonnée, je savais parfaitement ce que cette harpie était capable de faire, capable d'écraser sans la moindre émotion ce qui était sur son passage, la Comtesse à la cuisse légère lui avait écrit Coco, ce qui aurait pu en faire rire plus d'un, mais lorsqu'elle m'avait expliqué que celle-ci avait jeté son dévolu sur son époux ... là .. elle en avait déjà tellement fait sous notre propre toit que celà ne me parut pas étrange ... mais là ... elle allait trop loin ..

Et c'était pire qu'une urgence c'était un devoir, d'autant que les rumeurs qui commençaient à aller bon train au sujet de la rouquine me fit bouillir le sang.
La personne que je savais également fidèle à notre amie étant Aliénaure je me devais de là rencontrer au plus tôt, aussi je lui fis envoyer mon fidèle serviteur qui saurait bien là trouver à Ventadour..


VENTADOUR

Nous étions arrivés à la tombée du jour, j'avais laissé Bosan à l'Auberge où nous avions décidé de passer la nuit et je me dirigeai d'un pas décidé vers la Taverne Municipale, dans laquelle j'avais donné rendez vous à Aliénaure.
Je poussais la lourde de porte et me dirigeai vers le fond de la pièce où la silhouette de la femme attablée ne m'avait pas trompé, elle était à l'heure et m'attendait devant une chope qu'elle tenait de ses deux mains, penchant légèrement la tête, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres quand elle me vit approcher...


- Aliénaure .. bonsoir .. celà fait bien longtemps que nous ne nous sommes plus rencontrées il me semble et je vois que vous vous portez comme un charme, toujours aussi jolie .. permettez ..

j'en profite pour m'installer à la table, non sans avoir oublier de faire signe à l'aubergiste de nous amener de quoi nous désaltérer ..

- bien, revenons à notre affaire .. que s'est il passé au juste ? j'ai appris par un message de Corenthine ce que la catin avait encore fait, tout le monde en parle une fois de plus, ne s'arrêtera t'elle donc jamais ? Vous savez que je l'ai vu maintes fois à l'oeuvre dans notre Taverne déjà, avec ses airs de ne pas y toucher ..

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Alienaure
Avant qu'elle ait pu se lever pour accueillir son rendez-vous, Aliénaure regardait s'installer la Mc Tyle. Si elles s'étaient rencontrées régulièrement, c'était surtout aux allégeances. Alors elle fut étonnée des compliments lancés. Cela cachait quelque chose...

Mais elle n'attendit pas bien longtemps avant de lancer le sujet.
Cependant, la mini Malemort la regarda en fronçant les sourcils. Mains tenant toujours sa tisane, elle se pencha légèrement en avant.


Je ne suis pas sûre de bien vous suivre... De quelle catin parlez-vous?

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Leanice


Je là sentais une fois de plus méfiante, comme à l'accoutumée elle était sur ses gardes et je pus m'apercevoir que la mini Malemort, comme elle se plaisait à le dire, avait un ventre qui semblait s'arrondir doucement .. je ne fis aucune remarque et ne posais aucune question, ce n'était pas le moment.

Aprés avoir avalé une gorgée de l'immonde tisane apportée par la tenancière, je faillis avaler de travers quand j'entendis ...


Je ne suis pas sûre de bien vous suivre... De quelle catin parlez-vous?

Mon étouffement se transforma en un risible rictus ...

- mais de la Catin la plus connue du Limousin ma chère, la Comtesse aux cuissardes, la Ewaele de la Bosnière et je ne sais quoi d'autre encore .. n'en avez vous donc jamais entendu parler ou vous amusez vous quelque peu ?

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Alienaure
Ewaele de la Bosnière... Encore le même nom qui revenait... Toujours le même nom...

Les yeux plongés dans le liquide ambré de sa tisane, Aliénaure songea à la lettre reçu deux jours auparavant.

Citation:

Chère Aliénaure,

Je ne sais pas quel bout commencer. Tout se bouscule et se heurte dans ma tête. Quoi vous dire surtout pour que vous me croyez.
Bien des choses nous séparent et font de nous des rivales malgré nous. Mais le Vicomte est parti et nous partageons au moins cela, son absence.
Je vous réitère encore une fois le fait qu’il ne s’est jamais rien passé entre nous. Seuls l’amitié et un profond respect l’un envers l’autre. Vous étiez la seule femme de sa vie, n’en doutez jamais.
A l’heure où vont les choses autant vous le dire. J’espère que mes aveux adouciront votre peine.
Ma missive a pourtant une autre fonction que vous adressez mes respects et mes pensées.
Je vous écris au sujet de votre cousin. En effet, Nicotortue doit être averti d’un mal qui lui fait ombrage ainsi qu’à votre famille.
Les rumeurs qui sont venues à mes oreilles ont été assez clair pour que ce ne soit que des rumeurs.
Vous prendrez surement la part des choses et la mesure dans cette regrettable histoire.
Je vous laisse juge, pour ma part ma peine est trop immense.
Récemment, profitant d’un moment de calme, j’ai été dans une taverne. Un groupe d’homme parlait très distinctement d’une Comtesse rousse du limousin. La veille au soir, à Limoges, elle a ouvert sa porte à un homme. Un noble. Il aurait passé la nuit dans sa chambre et les bruits entendus alors sont sans équivoque. Le lendemain, elle a apparemment jeté son dévolu sur mon très cher époux Breccan. Ils avaient l’air plus que proche selon les dires de la tavernière. Il s’est laissé envoûté par le charisme et la position de votre presque cousine. A présent tous les deux sont seuls sur les routes dauphinoise, je m’imagine le pire. Le symbole de la licorne a été bafoué. Ce magnifique ordre perd toute lettre de noblesse grâce à cette femme qui s’en sert de vivier.
Faites en sorte d’infirmer ou d’affirmer ses ouïes dire pour l’honneur de votre cousin.
Pour ma part après avoir entendu cela, je pars à jamais avec ma fille.
Je suis au regret de vous dire que nos chemins ne se croiseront plus. J’espère de tout cœur que le Vicomte reviendra. Si c’est le cas transmettez-lui mes meilleurs sentiments.
J’ai un regret, celui peut être de ne vous avoir connu sans homme entre nous. Peut être alors nous nous serions appréciées.

Cordialement
Corenthine Dame de Rosiers d’Egletons.


Dans un premier temps, la lettre lui avait fait monter les larmes aux yeux et une sourde douleur à l'estomac, à l'évocation de son ex futur fiancé. Puis une rage profonde avait pris la place.
Les doutes étaient venus, la déception avait été croissante. Et n'avait fait que s'amplifier et se transformer en dégoût et en haine quand Guillaume, l'intendant des domaines des Brassac l'avait stoppée avant qu'elle quitte la seigneurie de sa sœur.


Damoiselle! Il faut que je vous parle... C'est important... C'est pour votre Cousin...
Nico? Il lui est arrivé quelque chose?

Sa panique avait fait face à un mélange de gêne et de colère de la part de l'intendant.

Non, damoiselle Aliénaure... Mais... J'ai entendu beaucoup de choses, ces derniers temps... Au marché, dans la taverne. Et le petit personnel parle beaucoup... Trop sans doute...
Bon sang, Guillaume, mais de quoi parlez-vous?
La... fiancée de sa Grandeur... Comment dire... Elle n'est pas... ce qu'elle prétend être... Votre Cousin va... y laisser des cornes, dans ces épousailles. Il faudrait que quelqu'un en qui il ait confiance... le mette au courant... avant qu'il ne soit trop tard.

Et la lettre de celle qu'elle voyait comme rivale et les confidences de l'intendant s'étaient recoupées.

Jamais je ne pourrais tromper Nico. Il est ce que j'ai de plus cher. Je l'aime vraiment.

Les mots, de celle qu'elle avait pensé être son amie, n'avaient cessé de se répéter dans sa tête, comme une litanie.

Redressant la tête, elle posa son regard sur la femme qui lui faisait , un de ceux que le personnel du Pavillon savait reconnaître et interpréter comme un "tous aux abris". Un de ceux qui rendait le vert de ses pupilles plus froid que l'émeraude la plus pure.


Que savez-vous?
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Leanice


Comment un visage pouvait-il en si peu de temps exprimer autant de choses .. la colère .. la peur .. la surprise .. le doute .. la tristesse .. la haine .. tout était décrit sur le visage d'Aliénaure en quelques minutes ..

Que savez-vous?

Ces quelques mots lancés subitement me firent reprendre mes esprits et une certaine contenance ..

- ce que je sais .. Oh je pense ce que beaucoup de personnes dans le Comté savent hélas mais n'osent le dire haut et fort, mais ce qui me choque c'est son comportement et le silence de tous ceux qui l'entoure et qui là laisse tisser sa toile sans bouger le petit doigt.
Je pense surtout à votre Cousin qui, si je ne me trompe s'apprête à l'épouser ... quoique je trouve bien long une telle décision, je pensais que lorsque l'amour était là entre deux êtres, l'envie de ne plus se séparer se faisait plus présente ... mais ceci est un détail ... le plus important c'est de l'empêcher de faire une telle sottise, l'empêcher de devenir le cocu magnifique de tout un Comté et plus encore au delà de nos frontières.
Vous allez peut être penser que je me mêle de choses qui ne me regardent pas, si je suis venue vers vous c'est pour aider et .. venger en quelque sorte mon amie Corenthine, je l'ai vu dans de telles souffrances, j'ai tellement peur qu'elle ne fasse une bêtise, je n'ai plus de nouvelles .. ne sait où elle se trouve ..

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Alienaure
Un fou rire irrépressible et saugrenu s'empara d'Aliénaure.

Aider Finitou? La McTyle n'espérait quand même pas qu'elle allait aider la femme qui lui avait littéralement pourri l'existence, quand même?!
Cette garce avait séduit l'homme qu'elle aimait plus que tout -impunément ou non, elle s'en fichait comme de sa première lange! Elle l'avait manipulé, la faisant passer, elle, pour une délicieuse petite bourgeoise, plus préoccupée de ses tenues, bijoux et bien-être que de la gestion du Comté ou même du plaisir et du bonheur de Trokinas. Et le jour de ses fiançailles, le Vicomte avait préféré prendre la poudre d'escampette plutôt que de lui avouer préférer sa meilleure amie que sa future femme.
Mais où vivait la McTyle, pendant tout ce temps? Tout le Limousin avait suivi les frasques du couple, pendant des semaines, des mois. Tout le Limousin avait sans doute bien ri de la naïveté et de la honte de la mini Malemort. Cocufiée sous son nez, ridiculisée par une femme d'arme plutôt que de salon, engrossée par le plus grand des couards.
Et il fallait qu'elle vienne en aide à celle qui était la cause de tous les maux qui avaient fait de sa vie actuelle un vide infernal?!

Le rire cessa soudain, remplacé par un regard froid, une mâchoire crispée.


Ecoutez-moi bien. La Prévôt, je m'en contrebalance comme de l'an 40. Ma vie aurait été autre chose si elle n'avait jamais vu le jour. Alors son malheur, elle l'a cherché. Ce n'est que le juste retour de baston.

S'accoudant à la table, elle poursuivi, presque dans un murmure.


Par contre, je refuse que mon cousin soit humilié par une pauvre fille, toute comtesse soit-elle, qui a le feu au séant.
Parce que celui ou celle qui traine le nom de ma famille dans la boue va devoir payer. Cher...
Alors je veux tout savoir. Les noms, les lieux, les dates. Tout ce qui me servira à anéantir cette vermine autant que Nico le sera en apprenant la trahison de la soit-disant femme de sa vie.

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Leanice


Je ne savais, sur l'instant, quelle réaction ni quelle attitude prendre aux dires d'Aliénaure, la Malemort avait une réputation fougueuse et mordante, çà ce n'était pas nouveau, mais je pris plutôt le parti d'en rire ou au moins de sourire à ses paroles, je n'étais pas là en effet pour parler de mon amie mais bien pour essayer de rendre une certaine justice elle pouvait penser ce qu'elle voulait de Corenthine, celà m'importait peu, je savais et connaissais assez mon amie de toujours pour être quelqu'un de droit et donc toutes ces histoires me passaient au-dessus de la tête, la seule raison de cette entrevue c'était la catin ...
Aussi, c'est avec une certaine désinvolture, comme si je n'avais rien entendu, que je m'apprêtais à répondre ..


- vous voulez TOUT savoir.. ce que je peux vous dire, c'est que cette chienne en chaleur fréquentait...

Je n'eus pas le temps de continuer, la porte de l'Auberge s'ouvrant brutalement ce qui me fit me retourner, pour tomber sur un homme d'une stature imposante qui n'était autre que mon cher époux, certainement devait il s'impatienter ne me voyant pas revenir ...

- Seigneur Bosan McTYLE ... dis je avec un grand sourire ... tu tombes bien mon ange j'étais sur le point d'expliquer à Dame Aliénaure ce que la catin nous a fait supporter ...

_________________
--Bosan_mctyle


Il fut un temps ou rentrer en Limousin après une longue absence, signifiait pour moi : rentrer au foyer.
Mais,depuis un long moment déjà, le Comté ne représentait plus qu'une étape avant un voyage. Ma seule chose qui m'y attachait encore était Saint Amand et, dans une moindre mesure, Le Buis
Nous rentrions après une longue chevauchée en Provence, passablement fatigués, mais plein d'espoir à la perspective de chercher un nouveau foyer en terre moins torturée.
Le Limousin devenue synonyme de pétaudière, était secoué depuis quelques temps par des scandales tant politiques que mondains. Et, le dernier en date mettait en évidence les frasques de celle qui, le pensions nous, était une amie.
Défrayant les règles les plus élémentaires de la bienséance, elle s'affichait telle une Egérie éhontée et lubrique avec le premier godelureau venu.

Léa et moi avions eu à ce sujet de longues conversations, et l'affaire tournait en mélodrame si ce n'était que notre meilleure amie y était, hélas, mêlée.

Ma douce épouse, à ce sujet, avait pris rendez vous avec Dame Aliénaure afin de faire un peu de lumière dans cette affaire. Les Dames devaient se retrouver au Gardon, Taverne évoquant tant de souvenirs, et j'allais les y rejoindre.


Assez excédé par le perspective de débattre des vils agissements de la rouquine qui se disait notre amie, je poussais la porte du Gardon de manière un peu brutale, je l'avoue.
Les deux femmes étaient attablées devant un bol de tisane fumante ... pouah ! ....


- Seigneur Bosan McTYLE ... dis je avec un grand sourire ... tu tombes bien mon ange j'étais sur le point d'expliquer à Dame Aliénaure ce que la catin nous a fait supporter ...

Avant de me joindre à elles, je m'emparai d'une chopine bien remplie et m'attablais à côté de Léa que j'embrassai tendrement, puis après avoir bu une bonne rasade de bière brune, je fixais la Malemort dans les yeux et martelais :

- Vous ne m'appréciez guère, Madame, et pour tout vous dire, je ne vous aime pas, mais il se trouve que, par dessus tout, il est une chose que je ne supporte pas, c'est le mensonge et l'injustice. Si j'ai une qualité, c'est celle-là.

Une courte pause afin que mes paroles fassent leur chemin dans le cerveau d' Aliénaure, puis :

- Et plus encore que le mensonge, je déteste qu'on me prenne pour un imbécile ...
j'ai accueilli sous mon toit une catin qui, non contente de briser le coeur de mon neveu, a profité de notre taverne et de notre Manoir pour cacher ses amours coupables ... de son chef j'entends ....
En effet, tandis que votre Cousin se morfondait, en espérant un Oui à sa demande en mariage, la Comtesse s'envoyait en l'air, tant dans son hôtel particulier, qu'à Saint Amand avec mon infortuné neveu, lui laissant espérer je ne sais quoi.
Mon épouse et moi avons maintes fois été les témoins de ses agissements et récipiendaires de ses confidences. Confidences devant lesquelles elle nous demandait la plus grande discrétion, allant jusqu'à mentir quant à ses intentions vis à vis de votre Cousin.
Mon neveu, sincèrement épris s'en est ouvert à plus d'une reprise, ne sachant lui-même sur quel pied danser.


Parlant d'une voix ferme qui ne tremblait pas, je n'avais pas quitté la Malemort des yeux durant ma tirade ...
Enfin, je secouais la tête à l'évocation de l'état dans lequel Ewaële avait laissé Aon, écoeuré par tant de veulerie.

J'empoignai enfin ma chope que j'achevai d'un trait.



Leanice
HRP - Toute ressemblance avec des situations réelles ou avec des personnes existantes ou ayant existés ne saurait être que fortuite - HRP


encore HRP - voilà c'est dit, en espérant que tous les idiots(es), les ahuris (es), les faibles d'esprit, les inintelligents (es), les demeurés (es), les dégénérés (es), les qui n'arrivent pas à faire la différence arrêtent de me casser le bas du dos - HRP

_________________
Ratgus
Alors HRP ON ...dans ce cas puisque tu le fait egalement

Citation:
=> de UN : le poste de Corenthine n'a pas lieu d'être car c'est une usurpatrice a finitou, elle n'a pas d'existence ig...
=> de DEUX : la joueuse de finitou ce sert d'une réaction hrp. Puis que c'est en lisant un rp auquel elle ne peut pas avoir accès que ce rp a débuté
=> de TROIS : On peut avoir les preuves de cette réaction hrp puisqu'elle reprend dans son rp des propos que seul celle qui a écrit le carnet de voyage donc Ewa "rp" peut connaitre
=>de QUATRE : que Finitou à l'époque avait quitté Breccan pour aller rejoindre l'ex capitaine du BA Matpel, donc le concernant il était libre comme l'air un rp de séparation avait été fait en gargote.
=>de CINQ : que la plaisanterie a assez durée car votre petit jeu passe par des pnj dans les lieux ou Ewa passe et il est posté avec des pnj
=> de CINQ bis : qu'aliénaure se serve de Guillaume perso inexistant seulement fait par le joueur de Nicotortue a ses fins personnel et qui n'aurait jamais fait intervenir de la sorte


HRP OFF
Kremoseu
HRP /

Et de 6

Citation:
encore HRP - voilà c'est dit, en espérant que tous les idiots(es), les ahuris (es), les faibles d'esprit, les inintelligents (es), les demeurés (es), les dégénérés (es), les qui n'arrivent pas à faire la différence arrêtent de me casser le bas du dos - HRP


Le respect des joueurs en gargotte on en fait quoi ?

/HRP
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