Corenthine
Jour de pluie, jour maussade sur le Limousin malgré la chaleur dété, Corenthine rentra dans une taverne habillée de sa cape, capuchon sur la tête.
Boitillant toujours depuis son attaque, elle se posa dans un coin sombre et ôta sa cape.
Elle attendit patiemment quon vienne lui servir à boire quand elle vit dans un coin un groupe dhommes qui riaient à gorge déployé.
Leurs rires étaient communicatifs et le gouverneur de la ville de Bourganeuf se mit à sourire sans trop savoir pourquoi.
Un homme sessuyait les larmes de rire sur son visage rougi, surement par lalcool.
Corenthine tendit loreille, trop curieuse de savoir quelle était le motif de leur bonne humeur.
AAAAAAaaaaaaaaah vraiment si vous aviez vu sa tête.
Pas possible, raconte encore une fois, cest vraiment trop drôle.
Ben encore .bon cest bien pour tfaire plaisir alors.
Donc, ce soir là dans la taverne vers Limoges, la rouquine rentra avec un groupe dhommes. Que des messires bien fait dans leur beau habit. Ca devaient être des nobliauds, jai même vu des licorneux.
Quand je vous dis quils sont bizarres avec leurs murs. Vaut mieux être un paysan, cest finalement plus sain.
Les rires reprirent de plus belle et Corenthine fronça les sourcils.
Une rousse avec des licorneux et des nobles ? Elle savait de qui ils se gaussaient à présent.
Alors ils parlaient, ils riaient et pis après une fois que presque tout le monde fut endormi, un des messires monta la rejoindre dans sa chambre à létage.
Je lai vu comme je vous vois. Cétait y'a à peine quelques semaines .
Les yeux écarquillés que jétais, je vous ldit moi.
Les rires remontèrent en intensité et Corenthine ne sourit plus.
Je vous dis pas les éclats de voix quon entendait jusquen bas, cest quils avaient de la vigueur les tourtereaux. Tout juste si toute lauberge nétait pas réveillée. Un volcan la rousse, je vous ldit
Au petit matin, le messire bardé de médaille descendit pour une tisane au comptoir. Il faisant bon voir son visage.
Un homme, un vrai. Je vous ldit moi. Les cernes autour des yeux et un sourire béat sur son visage.
Les larmes et les rires encore une fois ponctuèrent lhistoire.
Mais attendeeeeeez cest pas tout .le messire partit vers Bourganeuf apparemment. Et le soir même elle faisait les yeux doux à un licorneux.
Le pauvre, il affichait un sourire aussi niais que son prédécesseur. Il la faisait rire, lui faisant du charme. Et vas y que la rousse rigolait pour lui plaire. Des clins dil et des sourires à nen plus finir. Un vrai paon le jeunot devant la tigresse.
Cétait de peu, si elle se couchait pas directement sur la table de la salle commune.
Corenthine se décomposa dans son coin pendant que les hommes riaient aux larmes.
Si vous aviez vu le Messire, comme un chiot fou il essayait de la séduire et voyant que ça marchait il narrêtait pas. OOOh comme cétait drôle. Elle le tenait par le bout du nez pour pas dire autre chose si vous voyez ce que j'veux dire!!!
Cest quelle a lair de bien mener sa barque avec les hommes .
La tavernière arriva et se planta devant le gouverneur.
Je vous sers quoi ?
Corenthine ne la vit, ni ne lentendit de suite.
Hé, je vous sers quoi ?
Euhh désolée, une tisane sil vous plait.
Elle lattrapa par le bras.
Dites moi de quoi parle ces hommes là bas, ils ont lair de bien rire.
Ah eux et bien de la rouquine. Vous savez bien la Comtesse. Je dois dire que cest plutôt amusant. En tant normal, ils sont plutôt ennuyeux tous ces nobliauds mais là, cest une cerise sur un gâteau. Une comtesse à la cuisse légère pendant que son fiancé porte des sacrés cornes. Ca peut choquer mais nous ça nous faire rire. Mieux vaut rire de tout ma ptite dame.
Dites moi, jentends les hommes dirent quil y avait un licorneux et que tous les deux avaient lair de fricoter. Vous lavez vu ?
Ah ben ça, comment ne pas le voir. Plutôt bel homme. Cest quelle a du goût la rousse.
Brun, aux yeux verts. Je crois quelle a dit à plusieurs reprises « mon gallois ».
Corenthine lâcha le bras de la tavernière et blémit.
Ya quelque chose qui va pas ma ptite Dame ?
Non ça va. Finalement amenez moi quelque chose de fort. Un grand verre de prune.
Ben vous y allez pas de main morte vu lheure. Mais je vous amène ça, c'est vous qui voyez!
La tavernière partit au comptoir et revint lui poser le verre que Corenthine but dune gorgée.
......OUIiiiiiiiiiiiiiiii, je vous dit quil sera le prochain sur la liste. A peine un parti, vas y quelle sen prend un autre. Vu les regards et les gestes entre eux, nul doute quils avaient consommé ou quils sapprêtaient à le faire. Elle est pas du genre à laisser sa couche refroidir .
Eclats de rire dun côté. Envie de pleurer de lautre.
A ce moment toutes les paroles de son mari revenaient en mémoire.
Ses supplications pour quil vienne avec elle en taverne, ses soirées a essayé de se mettre dans ses bras sans y parvenir, ses je taime qui nétaient pas suivis par lui.
Il disait que la taverne lennuyait. Il disait nêtre pas fait pour les sentiments. Il disait vouloir se consacrer à la licorne et il préférait se battre que de lui montrer son affection.
Dire quelle lavait cru.
Dire quelle était venu lui poser un ultimatum soit il sortait de sa léthargie pour lui prouver quil laimait, soit elle se prenait un amant.
Il avait dit soit pour lamant car lui, ne reviendrait pas sur sa décision de se consacrer pleinement à son ordre et rien quà ça. Ne voulant plus de femme dans sa vie.
Elle était donc partie malheureuse se réfugier dans les bras dun autre homme et le couple le plus en vue de Bourganeuf avait volé en éclats alors quelle avait encore tant damour pour son mari. Espérant comme ils se l'étaient promis, de devenir deux petits vieux sur un banc de Bourganeuf, avec encore des étoiles dans les yeux de tout leur amour.
Dire quelle lavait cru tout ce quil lui disait, quil nétait pas fait pour les choses de lamour et quil aimait juste se battre. Que la taverne l'ennuyait profondément. Mais apparemment il ne laimait plus elle, et profitait de partir pour la licorne pour mettre un peu plus despace entre eux.
Elle à Bourganeuf, ses voyages favoriseraient les choses pour quil fricote sans passer pour un goujeat aux yeux de tous.
Et bien elle tombait de très haut car au final il avait la rouquine dans la peau. Pour elle, il allait en taverne, pour elle, il la faisait rire. Pour elle, il passait des soirées yeux dans les yeux et gestes tendres.
Quelle avait été dupe et naïve.
Elle avait raté sa relation avec son compagnon, ne pouvant se décider à véritablement oublier son mari alors que lui samusait en taverne à compter fleurette à la Comtesse plutôt quaimer sa femme et sa fille.
Quel beau chevalier il allait faire. Défenseur droit et intègre .
Un sourire damertume passa sur le visage de Corenthine. Elle sentait des poignards lui couper la respiration.
Elle savait que la Comtesse était généreuse avec ses amants. Nul doute que Breccan passerait chevalier rapidement car elle aussi était dans cet ordre, cet ordre qui perdait ses titres de noblesse aux yeux du gouverneur , ou il aurait des fiefs dici peu de temps. Cétait sa façon de procéder.
Faisant des aller et venus en Périgord où Corenthine était aussi chef barbière, elle avait déjà entendu des rumeurs comme quoi la Comtesse fricotait avec un soldat licorneux du PA.
Lordre de la Licorne était donc un genre de club fermé, un genre de lupanar entre gens bien .
Elle aimait le pouvoir et la luxure. Ses amants trouvaient vite des postes clés. Se les mettant un peu plus dans sa poche pour assoir son pouvoir. Une petite armée de sbires près à tout pour elle. Pour cette Comtesse volcanique au lit, qui en plus leur donnait des titres de gloire. Elle avait donc jeté son dévolu sur son futur jouet .son mari.
Corenthine se sentit soudain très mal. Bafouée ..Elle eut envie de vomir toute cette rancur. Il fallait quelle se sauve au plus vite et à jamais oubliant ses « je taime mais je ne suis pas fait pour les sentiments ».
Boitillant toujours depuis son attaque, elle se posa dans un coin sombre et ôta sa cape.
Elle attendit patiemment quon vienne lui servir à boire quand elle vit dans un coin un groupe dhommes qui riaient à gorge déployé.
Leurs rires étaient communicatifs et le gouverneur de la ville de Bourganeuf se mit à sourire sans trop savoir pourquoi.
Un homme sessuyait les larmes de rire sur son visage rougi, surement par lalcool.
Corenthine tendit loreille, trop curieuse de savoir quelle était le motif de leur bonne humeur.
AAAAAAaaaaaaaaah vraiment si vous aviez vu sa tête.
Pas possible, raconte encore une fois, cest vraiment trop drôle.
Ben encore .bon cest bien pour tfaire plaisir alors.
Donc, ce soir là dans la taverne vers Limoges, la rouquine rentra avec un groupe dhommes. Que des messires bien fait dans leur beau habit. Ca devaient être des nobliauds, jai même vu des licorneux.
Quand je vous dis quils sont bizarres avec leurs murs. Vaut mieux être un paysan, cest finalement plus sain.
Les rires reprirent de plus belle et Corenthine fronça les sourcils.
Une rousse avec des licorneux et des nobles ? Elle savait de qui ils se gaussaient à présent.
Alors ils parlaient, ils riaient et pis après une fois que presque tout le monde fut endormi, un des messires monta la rejoindre dans sa chambre à létage.
Je lai vu comme je vous vois. Cétait y'a à peine quelques semaines .
Les yeux écarquillés que jétais, je vous ldit moi.
Les rires remontèrent en intensité et Corenthine ne sourit plus.
Je vous dis pas les éclats de voix quon entendait jusquen bas, cest quils avaient de la vigueur les tourtereaux. Tout juste si toute lauberge nétait pas réveillée. Un volcan la rousse, je vous ldit
Au petit matin, le messire bardé de médaille descendit pour une tisane au comptoir. Il faisant bon voir son visage.
Un homme, un vrai. Je vous ldit moi. Les cernes autour des yeux et un sourire béat sur son visage.
Les larmes et les rires encore une fois ponctuèrent lhistoire.
Mais attendeeeeeez cest pas tout .le messire partit vers Bourganeuf apparemment. Et le soir même elle faisait les yeux doux à un licorneux.
Le pauvre, il affichait un sourire aussi niais que son prédécesseur. Il la faisait rire, lui faisant du charme. Et vas y que la rousse rigolait pour lui plaire. Des clins dil et des sourires à nen plus finir. Un vrai paon le jeunot devant la tigresse.
Cétait de peu, si elle se couchait pas directement sur la table de la salle commune.
Corenthine se décomposa dans son coin pendant que les hommes riaient aux larmes.
Si vous aviez vu le Messire, comme un chiot fou il essayait de la séduire et voyant que ça marchait il narrêtait pas. OOOh comme cétait drôle. Elle le tenait par le bout du nez pour pas dire autre chose si vous voyez ce que j'veux dire!!!
Cest quelle a lair de bien mener sa barque avec les hommes .
La tavernière arriva et se planta devant le gouverneur.
Je vous sers quoi ?
Corenthine ne la vit, ni ne lentendit de suite.
Hé, je vous sers quoi ?
Euhh désolée, une tisane sil vous plait.
Elle lattrapa par le bras.
Dites moi de quoi parle ces hommes là bas, ils ont lair de bien rire.
Ah eux et bien de la rouquine. Vous savez bien la Comtesse. Je dois dire que cest plutôt amusant. En tant normal, ils sont plutôt ennuyeux tous ces nobliauds mais là, cest une cerise sur un gâteau. Une comtesse à la cuisse légère pendant que son fiancé porte des sacrés cornes. Ca peut choquer mais nous ça nous faire rire. Mieux vaut rire de tout ma ptite dame.
Dites moi, jentends les hommes dirent quil y avait un licorneux et que tous les deux avaient lair de fricoter. Vous lavez vu ?
Ah ben ça, comment ne pas le voir. Plutôt bel homme. Cest quelle a du goût la rousse.
Brun, aux yeux verts. Je crois quelle a dit à plusieurs reprises « mon gallois ».
Corenthine lâcha le bras de la tavernière et blémit.
Ya quelque chose qui va pas ma ptite Dame ?
Non ça va. Finalement amenez moi quelque chose de fort. Un grand verre de prune.
Ben vous y allez pas de main morte vu lheure. Mais je vous amène ça, c'est vous qui voyez!
La tavernière partit au comptoir et revint lui poser le verre que Corenthine but dune gorgée.
......OUIiiiiiiiiiiiiiiii, je vous dit quil sera le prochain sur la liste. A peine un parti, vas y quelle sen prend un autre. Vu les regards et les gestes entre eux, nul doute quils avaient consommé ou quils sapprêtaient à le faire. Elle est pas du genre à laisser sa couche refroidir .
Eclats de rire dun côté. Envie de pleurer de lautre.
A ce moment toutes les paroles de son mari revenaient en mémoire.
Ses supplications pour quil vienne avec elle en taverne, ses soirées a essayé de se mettre dans ses bras sans y parvenir, ses je taime qui nétaient pas suivis par lui.
Il disait que la taverne lennuyait. Il disait nêtre pas fait pour les sentiments. Il disait vouloir se consacrer à la licorne et il préférait se battre que de lui montrer son affection.
Dire quelle lavait cru.
Dire quelle était venu lui poser un ultimatum soit il sortait de sa léthargie pour lui prouver quil laimait, soit elle se prenait un amant.
Il avait dit soit pour lamant car lui, ne reviendrait pas sur sa décision de se consacrer pleinement à son ordre et rien quà ça. Ne voulant plus de femme dans sa vie.
Elle était donc partie malheureuse se réfugier dans les bras dun autre homme et le couple le plus en vue de Bourganeuf avait volé en éclats alors quelle avait encore tant damour pour son mari. Espérant comme ils se l'étaient promis, de devenir deux petits vieux sur un banc de Bourganeuf, avec encore des étoiles dans les yeux de tout leur amour.
Dire quelle lavait cru tout ce quil lui disait, quil nétait pas fait pour les choses de lamour et quil aimait juste se battre. Que la taverne l'ennuyait profondément. Mais apparemment il ne laimait plus elle, et profitait de partir pour la licorne pour mettre un peu plus despace entre eux.
Elle à Bourganeuf, ses voyages favoriseraient les choses pour quil fricote sans passer pour un goujeat aux yeux de tous.
Et bien elle tombait de très haut car au final il avait la rouquine dans la peau. Pour elle, il allait en taverne, pour elle, il la faisait rire. Pour elle, il passait des soirées yeux dans les yeux et gestes tendres.
Quelle avait été dupe et naïve.
Elle avait raté sa relation avec son compagnon, ne pouvant se décider à véritablement oublier son mari alors que lui samusait en taverne à compter fleurette à la Comtesse plutôt quaimer sa femme et sa fille.
Quel beau chevalier il allait faire. Défenseur droit et intègre .
Un sourire damertume passa sur le visage de Corenthine. Elle sentait des poignards lui couper la respiration.
Elle savait que la Comtesse était généreuse avec ses amants. Nul doute que Breccan passerait chevalier rapidement car elle aussi était dans cet ordre, cet ordre qui perdait ses titres de noblesse aux yeux du gouverneur , ou il aurait des fiefs dici peu de temps. Cétait sa façon de procéder.
Faisant des aller et venus en Périgord où Corenthine était aussi chef barbière, elle avait déjà entendu des rumeurs comme quoi la Comtesse fricotait avec un soldat licorneux du PA.
Lordre de la Licorne était donc un genre de club fermé, un genre de lupanar entre gens bien .
Elle aimait le pouvoir et la luxure. Ses amants trouvaient vite des postes clés. Se les mettant un peu plus dans sa poche pour assoir son pouvoir. Une petite armée de sbires près à tout pour elle. Pour cette Comtesse volcanique au lit, qui en plus leur donnait des titres de gloire. Elle avait donc jeté son dévolu sur son futur jouet .son mari.
Corenthine se sentit soudain très mal. Bafouée ..Elle eut envie de vomir toute cette rancur. Il fallait quelle se sauve au plus vite et à jamais oubliant ses « je taime mais je ne suis pas fait pour les sentiments ».