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[RP] Salle du trône - salle des anoblissements .

Renau
Le roux suivait avec attention le déroulé de la cérémonie, rarement il avait pu être parmi les convives, sa place avant la famille était de l’autre côté du décor, lors de tâches ponctuelles à servir pour les autres, à emplir verres et assiettes de ceux d’en haut. Aucune tâche qu’il avait pu accomplir ne lui portait honte, il avait cœur pour tous et pouvait très bien aider encore lorsque la cruche était trop lourde pour certaines petites mains de servantes. Oui, renau était ainsi, ne reniant pas de là où il venait, savait très bien la froideur des rues la nuit, la faim, la soif…Son attention était donc à la cérémonie mais aussi pour les autres, ceux de l’ombre.
Pour cause, avec l’esprit occupé il n’avait pas vu une chieuse arriver, Renau avait senti une légère pression émanant de son côté, oh tiens elle ici…


Bien entendu que j’suis là, nous sommes tous là ! Pour votre tenue, sur qu’il faut avoir « le sens de l’effort »...Au sujet de « Mon » baiser vassalique sachez m’dame que j’ai prévenu déjà Mon Amirale préférée, refusant déjà même l’effleurement de l’idée de me promouvoir à n’importe quel rang, c’est déjà convenu et décidé entre nous, j’me doutais déjà des projections d’avenir qu’elle avait à mon sujet…Et nan du coup ce baiser vassalique si j’en rêvais, j’aurai fait ce qu’il fallait pour, mais ce n’est pas pour moi…
Alors je resterai sans, comme un rêve inatteignable !


Le Renau sourit déjà, sentant dans les interrogations de Viktoria une pointe de jalousie mal placée, Sa duchesse était intouchable, jamais ne lui viendrait à l’idée de pouvoir la convoiter, ni même espérer l’ombre d’un baiser, pour lui tout était simple et clair. Quand à Céleste, l’histoire avait voulu des sentiments différents envers elle, de ceux que l’on ne peut combattre et malgré ses ressentis, il avait accepté sans rien dire le choix de celle-ci, déception supplémentaire sur la gente féminine incapable de dire ce qui se trame au fond, ainsi elle avait perdu l’oreille attentive, l’ami du début, ce temps-là était révolu, il ne pouvait plus être celui-là…Pas dans ces conditions-là. Ceci dit, il était ravi de leur bonheur à elle et lui, fallait en passer par là, une déchirure que l’on recoud, jour après jour, lentement, avec courage.

Céleste y aura droit aussi j’pense et elle deviendra rouge pivoine, à coup sûr !

Dans un léger rire, il tapota sur l’épaule de la rousse.

C’est pas vous qui rêveriez d'un baiser plutôt ?
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Tuatha
Bien sur qu'elle vit l'émotion et les yeux humides de Celeste . Bien sur elle comprenait l'émotion qui s'était emparée de la jeune femme .
Ce qu'elle n'avait pas prévu c'était de se retrouver dans le même état après avoir écouté le petit discours de l'Ange blond .

Emue ! Et le mot est faible , la Flamboyante tâtonnait dans la poche de son époux qui était à côté d'elle , cherchant désespérément un mouchoir .
Oui d'accord çà ne le fait pas , çà peut même sembler étrange , bizarre , voir incongru , mais fichtre !! Il fallait bien qu'elle essuie les larmes qui commençaient à couler le long de ses joues , avant qu'elles ne viennent couler le long de son cou pour se perdre dans son décolleté .


Bon sang de bon soir , elle touchait la corde sensible Celeste . Car pour la Flamboyante , le clan , la Mesnie , la Famille , c'était sa vie , c'était son souffle d'air pur .
Quand ils allaient bien , elle allait bien
Quand ils allaient mal , elle allait mal
Tout simplement !
Ca ne s'explique pas , c'est comme çà

Pour elle la Mesnie c'était le partage , l'entraide , le soutien et l'affection .
Elle n'était pas comme les autres , elle le savait et l'assumait pleinement .
Elle portait certes une couronne Ducale , mais , elle voulait rester à la portée des gens , tout en gardant une certaine fermeté et non distance .
Ouessant était un havre de paix , un endroit où il faisait bon vivre et où les " blessés de la vie " y avait leur place .


Entre deux larmes, elle sourit à Celeste .

Relevez vous Celeste Bussey , Comtesse d' d'Ar Vourc'h-Wenn
Je vous confie ces terres car je sais que vous en êtes digne et saurez les faire prospérer et les protéger .
Je sais que je pourrais compter sur vous à mes côtés et croyez que c'est un honneur pour moi que de vous avoir comme vassale Celeste .
J'accepte votre serment et vous accorde protection , justice et subsistance .


Elle l'aida à se relever et en guise de baiser vassalique , elle serra tendrement la jeune femme dans ses bras , avant de lui fait un baiser affectueux sur la joue .
Et non pas de baiser sur la bouche ! N'en déplaise à ceux qui le souhaitaient ^^

Un regard à Elorn , lui laissant la place pour qu'il puisse donner la patente à Celeste
Ensuite ce seront les festivités , en comité réduit , mais c'est ce qui fait le charme justement .

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Elorn
Le Duc sourit à la Duchesse et s'avance pour donner la patente

Félicitations Comtesse! Il lui dit plus bas en lui donnant le parchemin. Oui vous le méritez, n'en doutez pas.


Citation:







Nous, Elorn Coatmeur de Guérande, Roy d'armes de Bretagne ,
attestons des serments mutuels le 29 janvier 1467 , à Ouessant entre :

Tuatha de Danann
Duchesse d'Ouessant

et

Céleste Bussey


    Par le présent document nous témoignons des serments vassaliques entre Tuatha de Danann, Duchesse d'Ouessant et Céleste Bussey.
    Nous validons et actons que suite à ces serments Céleste Bussey se voit élevée au rang de Comtesse de Bourg Blanc (Ar Vourc'h-Wenn), fief situé dans le domaine d'Ouessant et composé des terres de: 22 – Gwiproñvel, 23 – Treouergad,28 - Treglonoù, 29 - Koz-Meal, 30 - Ar Vourc'h-Wenn/ Bourg-Blanc .

    Les armes de Bourg-blanc (Ar Vourc'h-Wenn) se représentent «D'or à une fasce de sable ondée en pointe, chargée d'un dragon d'argent. ».

    **


Fait à Ouessant
Le 29 janvier 1467






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Viktoria.novgorod
Ko debout…. Et pour plusieurs raisons en plus.

Déjà, Renau :
    - Visiblement, ma tenue n'a rien d'exceptionnelle… même pas mise en valeur… c'était bien la peine…
    - Ma taquinerie tombe complètement à l'eau. N'avait il pas vu que je n'étais pas sérieuse. La course au titre… Ce n'est que le truc des arrivistes… Et Renau montre plein de choses, tout sauf ça.
    - Celle du baiser fini par être encore plus pathétique… Il ne répond même pas…

Je dois m'avouer vaincue. J'étais déjà convaincu qu'il me prenait pas la dernière des connes…mais alors là. J'ai touché le fond. Peut être ne suis-je pas assez sérieuse pour l'instant. Pourtant je sais faire. je sais faire, mais je ne le fais pas... allez comprendre. Et en plus, voilà que maintenant il me colle dans la case des arrivistes. Pincée… Vexée… je réponds sèchement.


Je ne suis pas venue pour un titre. La duchesse sais très bien ce que j'en pense. Elle sait que je suis là pour me reconstruire et pour offrir à mon fils l'assurance d'avoir une famille s'il venait à m'arriver quelque chose.

Je me re-concentre sur la cérémonie après avoir lâché.

Ce baiser là ne m'intéresse pas.

Mon second KO vient de l'émotion qui règne maintenant. Pour Moi, Tuatha est une femme de légende. Une mère, une grande sœur. Tout ces points que l'on a en commun me font penser qu'elle est surement la seule à vraiment me comprendre. Et quand on cherche à se reconstruire c'est très important d'avoir quelqu'un comme ça près de soit.

Je les regarde et l'émotion monte. Je crois bien que ma gorge se serre. Que mes yeux sont bien plus brillants. J'ai beau être un peu - beaucoup - grande gueule, il n'en reste pas moins que je suis très sensible… d'une sensibilité affligeante. Sous cette forte carapace se cache un cœur de guimauve si souvent piétiné. Les gens n'y croient pas en général…. Et pourtant… je suis un livre ouvert…

Je me mordille la lèvre, regardant bien devant moi. Les mains croisées dans le dos.

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Julliette.de.danann
Il y a des jours ou il faut grandir et... Ce jour, c'est aujourd'hui

Après avoir vu maman faire de drôle de chose lors d'une sorte de fête pour adulte, je me suis décidé à faire la même, mais pour tous. Oui avec moi-même les animaux ne sont pas oublié surtout que presque personne ne pense a eux. Grace a la complicité d'une certaine personne - dont nous tairons le nom pour lui éviter une punition - les animaux, mais surtout Monsieur et madame canard furent invité dans ... Dans la pièce où sont les deux plus beaux fauteuils de tout le monde connu et inconnu.
Comme a mon habitude, j'ai oublié de faire une chose, car oui, les animaux, c'est bien, mais les grands, ils sont où ? Alors sans attendre, je pris un vélin et tout en tirant la langue afin de me concentrer, j'inscrivis des mots afin que tout le gens que j'aime - Et Dieu sait qu'il sont nombreux - Viennent voir Monsieur et madame canard devenir roi et reine du jardin.


Citation:
Coucou , c'est Juliette ,

il faut vite venir dans la Grande salle ou il y a deux grands fauteuils pour Monsieur et madame canard qui vont être roi et reine du jardin . En plus il y a un bisou de moi .

À vite, vite.


Les copies furent donnée a un page qui s'occuperait de faire la distribution a tous les gens que j'aime ... bon d'accord à toute la maison, a maman, puis les amis, et même a tonton surtout tonton
Le temps dont les grands arrivent Monsieur cochon fit son entrée suivit de ses enfants et il y avait même des chevaux qui firent leurs apparitions. Et oui comme toujours les grands sont en retard
Tuatha
Sérieux !
Lorsqu'elle lit le petit mot de sa fille , elle ne peut s'empêcher de rire la rouquine , songeant " Mais qu'est ce qu'elle a encore inventé ma mini rousse ? "
Entre Alexander qui suivait sa soeur comme si c'était le centre du monde et Juliette qui trouvait toujours des idées farfelues , elle ne s'ennuyait pas la Flamboyante .

Mais les enfants étant toujours sa priorité , elle s'empressa de jouer le jeu et se vêtit pour l'occasion . Ce n'était pas tous les jours qu'elle avait l'occasion de voir sa fille jouer le rôle de Suzeraine et anoblir les animaux de la ferme .

Une fois prête , elle descendit donc les grands escaliers pour se diriger et pénétrer dans la salle des anoblissements .

Et là ...
Stupéfaction totale .

La bouche grande ouverte elle observait la ménagerie souillant le sol en marbre .
Les deux canards trônaient , c'est le cas de le dire , sur les fauteuils ducaux , les poules , cochons s'ébattaient dans la grande pièce et les chevaux s'en prenait aux bouquets de fleurs disposés sur les tables .
Au milieu de tout çà , trônaient Juliette et Alexander , le sourire aux lèvres et les yeux pétillants de plaisir .


Ravalant sa salive , elle s'avança vers eux et fit la révérence ...


Vos Majestés , je suis ravie d'être ici parmi vous , pour célébrer cet anoblissement spécial ...

Un coup d'oeil aux canards qui étaient en train de souiller les coussins ducaux .
Mon dieu ...
Elle imagina la tête de Mathilde devant le désastre et esquissa un sourire malicieux , le regard posé sur ses enfants , aux visages angéliques .

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Julliette.de.danann
Tout sourire, on regarde toutes les deux mamans. Je m'avance d'un pas en compagnie de mon frère d'amour quand... mais pourquoi il fait ca ? Je soupire et toute fâchée, je m'approche du cheval qui mange le bouquet des fleurs des champs. Ce n'était pas pour lui et de sa faute, il ne reste plus que les tiges.
Mes mains rejoignent mes hanches et je me place face au mangeur de cadeau.


Vilain ! Les fleurs, c'est pour maman ! Tu ne vas plus être roi de l'écurie, mais ... Prince, oui voilà prince !

Une fois l'histoire avec le cheval terminé, je rejoins mon frère et maman. Vu que je n'ai pas eu encore l'occasion, je regarde maman et tends mes bras pour lui faire un bisou, et bien oui, c'est quelle est plus grande que moi.
Un regard à gauche, un autre a droite et voilà que sort encore une question... Oui encore une, mais promis, c'est plus fort que moi.


Tu penses que les autres vont aussi venir maman ? C'est que Monsieur et madame canard vont être triste s'il n'y a que nous.
Edoran.
Interpellé non loin de Kergroadez, Edoran reçu, comme sans doute pas mal de monde, connaissant l'expéditeur, une invitation à venir pour un couronnement ? Monsieur et Madame Canard ? Bigre quelle nouvelle idée avait trouvé la jeune rouquine ? Edoran voulait pas rater ça, juste pour le plaisir de découvrir une fois de plus l'imagination débordante de la petite. Aussi rebroussant chemin, il prit la direction du chateau de Tuatha.

Un peu plus tard, il entra dans la salle d’anoblissement et ébahie, découvrit la ménagerie dans la salle. Misère ! Le dragon allait mourir en voyant ça ! Il se marra à l'idée de voir la gouvernante découvrir les lieux avant de rejoindre la Duchesse et ses enfants.


« Demat à vous, il semblerait qu'une jolie festivité se tient ici, puis je joindre à vous ?»
Julliette.de.danann
J'ai à peine fini ma phrase que la porte s'ouvre et... Que je tape dans mes mains toute heureuse. Et si je lui donne aussi un titre ? Après tout pourquoi il n'y en a que pour les animaux ?
Il y a déjà quoi comme titre ... Dame ? Non, il ne ressemble pas à une madame. Baronne ? Non encore moins... Et si je trouve rien ? Aie. Je cherche, je cherche et la bingo, je sais !
Roi ! Oui, mais roi de quoi ? Il y a déjà le canard qui va être le roi du jardin.... Roi de mon cœur ! Oui voilà

Tout sourire , je m'approche d'Edoran .

Demat ! Oh que oui et si j'ai un câlin je fais même une petite surprise rien que pour Edoran d'amouuuuuuuur.

Je le regarde avec un sourire et attend sa réaction ou non réaction.
Edoran.
Et comme souvent quand Juliette était dans les parages, le Edo, il devait un peu gaga ouais ! Bon ok, il adorait la petite rousse, il l'avait jamais caché, au grand desespoir de la Duchesse parfois. Comme la fois ou la mini rousse avait voulu des épées en bois et que le barbu lui en avait fait une .

Le barbu adressa un large sourire à mini rousse avant de l'écouter ! Roh c'était si gentiment demander ça ! Un calin en plus. Le barbu rit avant de prendre la Juliette dans ses bras et lui faire même un bisou en prime.


« Une surprise pour moi ? Fichtre, j'ai bien fait de venir ! Et je dois attendre pour la voir ? »

Il la reposa et posa quand meme une bise à la Duchesse en attendant la fameuse surprise de Juliette, un brin curieux la !
Julliette.de.danann
Il n'y a pas à dire, je l'aime trop, Edoran. Il est toujours gentil avec moi, et même qu'il est beau. Je sais que beaucoup de gens sont jaloux de moi, mais non, je le garde rien que pour moi et toc .
Pas le temps de respirer deux fois que mon câlin arrive . Afin d'en profiter pleinement, je ferme les yeux, et même que je gagne un bisou en plus.
Avec un sourire malicieux, je regarde Edoran


Oh oui une grande surprise, mais il faut attendre les autres.
Ca veut dire quoi fichtre ? C'est un ami à toi ?


Et je regarde de gauche a droite afin de voir si l'ami est dans le coin.
Tuatha
Un sourire en écoutant le beau brun et la mini rousse , elle savait depuis longtemps que ces deux là s'entendaient comme larrons en foire et savoir que sa fille et son fils étaient à l'abri de ce cocon , lui faisait chaud au coeur .
Ils avaient perdu leur guide et père , celui qui hantait toujours les lieux et les coeurs , mais ils n'étaient pas seuls .

Un petit rire en entendant Juliette poser la question de l'ami " Fichtre"


Il semblerait que pas mal de monde se fasse attendre ...
Si çà continue on commence la cérémonie sans eux ma chérie , on aura plus de gâteaux et de jus de fruits pour nous .


Elle sourit la Flamboyante, mais au fond d'elle un peu de colère et révolte remonte à la surface , qu'on l'ignore elle , elle s'en tape le bourrichon , mais pas que l'on ignore sa fille .
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Savian
    Quelques jours plus tôt, au Duché d'Echauffour en Alençon, Savian tape l'incruste comme jamais.


      — Courrieeeeeeeeeeeer ! Y'a du courrriiiiiiier.


    Pause.


      — J'ai dis y'a du courrrri *BOING* IIIIH.


    Chausse droite de l'Animal balancée dans la face de Louison qui l'esquive de justesse.

      — Nan mais sérieux, faut arrêter de balancer des trucs aux gens, ça pourrait être dangereux Chef !


      — Grumrpf. Plus bas C'était l'effet recherché...


      — Hein ?


      — Deux ? Passe moi le courrier Louison.


    Un vrai comique.
    Première lettre : Impôt blé
    Deuxième lettre : Impôt légumes
    - Et l'écologie foutredieu ? Les parchemins ça pousse pas sur les arbres. Quoique.
    Troisième lettre : Ozta
    Quatrième lettre collée à la troisième : Impôt en Bretagne. Gnéh ?
    Cinquième lettre collée à la quatrième : Juliette ?


      — Louison, vous êtes allée le chercher où le courrier ? Car on dirait que les pigeons se sont trompés de fenêtre.
      Vous m'apportez quand même pas les fiches d'impôt de la Duchesse d'Echauffour pour que je paie à sa place hein ? Et puis, c'est qui Juliette ?


    Paluche passée sur sa barbe, il se questionne. La réponse était pourtant évidente, le courrier entre la Bretagne et la France s'était peut être un peu égaré, et par méprise, il avait reçu deux lettres. Deux qui ne lui étaient pas destinées. Sauf qu'une Juliette, il n'en connait qu'une, la fille de sa nièce. Et le hasard était un peu trop gros pour que ça vienne d'elle. Et puis, la gamine elle sait écrire ? Elle doit avoir deux ans à tout casser... Et voilà qu'il compte sur ses doigts, affiche de grands yeux, foutredieu que le temps passe vite ! La gamine devait avoir dans les huit années.

      — Ça sait écrire un gamin à huit ans ?



      — C'est une devinette ? Est-ce que le gamin est sans bras ?


    Il lève les yeux au ciel.

      — Soyons fous, tentons. Prépare mes affaires, je pars.



      — Chouette ! Je prépare nos affaires, youhouuuuuuu !


      — Grumrpf.


    Bagages pliés, route prise, surprise presque à point, le Colosse arrive à Ouessant, connu des gardes pour le peu de fois où il est venu, il est guidé jusqu'à la salle du trône accompagné de Louison, la gamine de dix-sept ans à ses côtés. Seul bémol, il sent le bouc, voyage oblige mais il espère ne pas foutre une peur bleue à sa nièce. Il entre, ça sent le bouc mais ça ne vient pas entièrement de lui, il retint d'éclater de rire et s'incline envers l'Enfant, Juliette, puis vers sa nièce adorée et l'homme à ses côtés. Puis se penchant vers Juliette qui devait bien se demander qu'est-ce que cet inconnu pouvait bien foutre là, il s'inclina.

      — Votre Grasce, vous avez oublié votre sceptre.


    Et il sortit de son dos un sceptre fait de bois et de fleurs des champs qu'il tendit à Juliette.

    Clin d'oeil à Tuatha, il avait bien hâte de l'embrasser.


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⚔ Coco d'Alençon ⚔
⚜ Second Huissier Royal surnommé Jean-Kevin
Renau
Renau avait entendu dire qu'une cérémonie se produisait en ce moment à Ouessant, malgré quelques moments difficiles ces derniers temps, il fallait bien continuer à vivre, sans oublier mais avancer. Le roux s'était donc présenté dans cette salle qu'il connaissait peu finalement, il avait salué de la tête chaque personne présente et fait une révérence au couple canard, futurs souverains du domaine...Puis sans un mot avait été se positionner dans l'espace réservé au public., les festivités pouvaient commencer.
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Julliette.de.danann
Tout sourire, je regarde maman et hoche de la tête, quand j'vous dis que c'est la meilleure !
J'avais complètement oublié le fait qu'il y a des gâteaux et pour le coup, je prends le plus gros pour moi. Néanmoins, je m'approche d'elle et murmure :

Tu as raison maman d'amour, mais tu me dis quand on commence ? Car moi, je sais jamais s'il faut attendre ou pas.

Comment ? Non et non, je ne me décharge pas du poids sauf que dans les fêtes, je ne sais jamais s'il faut attendre au risque que les gens qui sont sur place prennent la fuite ou de commencer et puis ma maman a toujours raison !
Quoi ? Je ne suis pas objectif ? Pas grave j'ai quand même raison et maman d'amour a toujours raison, toc !

Je jette de temps en temps des coups d'œil en direction de Edoran quand un inconnu fait son apparition. Oui, mais non... Un bel inconnu.
Je le regarde, qui se penche vers moi, mais trop absorber par son visage je ne l'écoute pas vraiment et là... C'est pour moi ? Avec un très large sourire, je regarde le sceptre et me prépare pour l'opération " faite péter le câlin "
Mon pied droit va vers l'arrière et je pousse dessus afin de me jeter sur l'inconnu les bras grands ouvert, mais attention, quand je dis que je me jette, je le fais littéralement. Va-t-on tomber par terre ? Va-t-il supporter mon poids ? Aucune idée, mais pour le coup, il va recevoir le câlin du siècle.


MERCIIIIIIIIIIIII

Il est vrai que pour le coup, je n'ai pas vu Renau entrer dans la salle, mais quand je le verrais, je lui ferrais également un gros bisou.
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