--Ivy.
Elle avait beau fixé lombre la plus malsaine qui est jamais existée, elle ne ressentait pas la peur. Cétait étrange comme sensation quand même. Le Poison aurait pourtant dû être terrifié, ne serait-ce que parce que sa vie dépendait de cet homme à moitié humain et fou furieux. Hélas non, son corps ne tremblait pas, la confiance régnait dans ses iris bleutés. Si elle devait mourir aujourdhui, quAristote lui pardonne tout ses péchés et ils étaient nombreux . Il y avait longtemps quelle navait plus rien à perdre. Ce nétait pas non plus la première fois que le dirigeant de la Main Noire sen prenait à elle.
Cétait dailleurs comme ça que tout avait commencé . Par cette nuit, à peine fraichement débarqué au Manoir quils sétaient fait attaqué par les Crépusculaires, Lazard avec eux en simple sbires à lépoque. Le Patron avait été à brulée par lacide, par sa faute. Elle sen était terriblement voulu, jusquà tenter de retrouver le Crépuscule sanglant et de tous les exterminés, un après lautre pour racheter sa faute. Pour les débusquer, cela avait été le cas mais, au prix dennuis dans lesquels elle dérivait encore aujourdhui. La colère de Chaos nétait que superficielle pour elle. Trop dépreuve traversé, trop de blessure à son âme pour que la simple fureur de fou puisse latteindre réellement en cet instant. Quon en finisse et puis cest tout
Voilà dans quel état esprit elle sétait résumée et contrainte lorsquelle avait tendu ses poignets à Versus qui lui plantait ses yeux dans les siens, sans trop comprendre de quoi il en retournait. Du moins, limaginait-elle. Les apparences étaient contre elle, tout simplement. Elle voyait bien que cette idée ne lenchantait guère mais, sil nobéissait pas, cétait sa tombe quil creuserait à côté de la sienne. Ivy le savait, voilà pourquoi également elle se montrait coopérative pour le moment.
Il se saisit dun de ses poignets, lencerclant fermement sans la brutalisé cependant. Il la ramena dun coup sec et sévère contre elle, leur corps entrant en confusion rapidement. Son visage était près du sien, elle ne lavait toujours pas quitté des yeux. Ses lèvres était si près des siennes cette fois que si elle lavait voulu, elle aurait pu sen saisir mais, ce nétait pas le lieu ni le moment de penser à ce genre de chose bien que léventualité de la mort donnait au corps lexcitation primaire du désir.
Troublée, elle ne lâchait guère ses pensées pour éviter de sombrer dans le pessimiste de léquation qui allait se résulter à un dernier souffle, le sien. Il la fit rapidement se retourner comme une crêpe bien que tout en douceur, son dos venant heurter le torse de Versus cette fois, son autre poignets ramener contre son jumeau déjà comprimé.
Elle leva les yeux, maintenant prisonnière, contre linfâme Chaos qui savançais vers eux, laissant les débris du Manoir se résulter en cendre en arrière plan. La scène était macabre, il ne pouvait en être autrement. Un cimetière sétait dressé pour certain de ses amis gisant sans vie derrière lui et elle les retrouverait sous peu . Après avoir été torturée par cette chose ignoble, cétait tout à fait le genre du Maitre. Elle navait plus rien à perdre certes mais, elle ne lui laisserait certainement pas le loisir den profiter à sa guise, comme il le désirait. Elle trouverait bien un moyen darranger tout cela. Il le fallait.
Versus tentait de calmer le jeu, elle le percevait dans sa voix et aurait voulu lui dire de se taire. Elle ne voulait pas quil paye pour des choses dont il ne savait même pas. Elle murmura un simple chuttt pour tenter de le lui faire comprendre, que tout ceci, ne valait pas la peine. Il navait pas à se sacrifier pour elle. Mais avant quelle nest pu transiger en sa faveur, plaider sa cause au près de Chaos, Seamus sortait de sa transe et venant barrer le chemin à son tour entre elle et la faucheuse. Il avait tous perdu lesprit. Ce nétait ni le lieu ni le moment, mais, elle était touché par la lagissement de ses amis. Il semblait prêt à la mutinerie si savérait quun seul de ses cheveux vient à manquer mais, pouvait-elle les laisser faire ainsi .
Maitre partons dici avant que les soldats Languedociens narrivent et je vous expliquerais tout je confirme cependant que je nai rien à voir avec cet incendie bien que mon retour y coïncide .
Sa voix était douce, inébranlable. Jamais elle ne demanderait la pitié, le supplier était hors de question, enfin pour sa vie. Mais elle ne voulait pas quune autre âme sélève cette nuit. Autant la sienne que celle dun de ses camarades de crimes Elle allait devoir lamadouer pour cela, y arriverait-elle ? Elle nen savait rien mais, elle userait de tous ses charmes pour y parvenir, la ruse étant également de mise. Ne restait plus quà voir ce quil déciderait .