---fromFRzarouann
[Au porte de lodève]
La pluie fine s'abattant sur la région en cette nuit d'été avait depuis longtemps pénétrait chaque maille de son mantel, s'infiltrant dans le tissu, venant croquer sa peau, le faisant frissonner alors qu'il avançait sur le chemin qui l'éloignait de Millau. Il le savait, désormais, jamais Milo n'aurait de cesse de le traquer. Sa vengeance à présent assouvie, mieux valait ne pas trop trainer dans les parages. Et peu à peu alors que le paysage défilait devant les azurs de l'homme, les murailles de sa prochaine étape se dessinèrent à l'horizon : Lodève.
Les derniers mois avaient étaient pour le moins..éprouvants pour Zarouann.,Revoir sa belle Mounia devenue si fade au bras de ce brigadier comptant fleurette, image terrifiante si loin de ses souvenirs le traumatisait encore. Et surtout devoir, à longueur de journées supporter Méretidth et sa langue de vipère, l'avait convaincu qu'un peu de réconfort dans les bras d'une donzelle expérimentée lui serait des plus profitable. En effet, la superbe, malgré un corps à faire se damner un saint, n'avait sur lui aucun autre pouvoir que de déclencher sa fureur rien qu'en ouvrant la bouche. Nouveau sourire sadique naissant sur les lèvres de l'homme alors qu'il imaginait la tête de Mé si elle le surprenait au bras d'une de ses filles de joie.
[La Porte rouge, ]
Zarouann s'avança dans la ville, la pluie semblait avoir découragé les bonnes âmes à sortir dans les rues, laissant ces dernières désertes ce qui leur conférait dans la noirceur de la nuit un certain aspect lugubre. Mé, n'était pas là après tout et l'homme se mit alors en chasse d'un établissement parfait pour son humeur du soir : "La porte rouge". Lieu de luxure et de débauche situait en plein coeur du passage au brigand, cartier le plus mal famé de la ville, bas fond de la cité selon ses souvenirs ou seuls quelques téméraires inconscients ou crapules notoires osaient s'y aventurer.
La main porté à sa ceinture se préparant à une éventuelle attaque, il s'engouffra dans les ruelles menant à ce au lieu de perdition dont la réputation à travers tout le comté n'était plus à faire. Après quelques minutes, guidé par les rires grivois, il mis pied à terre au porte de l'antre, attachant sa monture au côté d'une autre. Il poussa la lourde porte, se laissant dès lors enivrer par la chaleur du lieu.
Sur le pas de la porte, il se mit à scruter les lieux en quête d'une proie soumise. Tout était pareil à son souvenir, les couleurs, les senteurs, les rires... Une effervescence peu commune émanait de ce lieu à l'atmosphère si envoutante. Il remarqua un petit groupe montrer les escaliers, se demandant un instant se qui se passait avant de reporter son attention sur les différentes filles, toutes bien occupées à séduire, jouant de leur charmes pour le plus grand plaisir des hommes présents.
Mes chers petits clients, voilà un incident fort regrettable, mais qui je pense ne vous empêchera pas de profiter pleinement des Plaisirs qui sont mis à votre disposition. Joffre une tournée générale ! Surtout amusez-vous cest bien ce pourquoi vous êtes ici.
Son attention se reporta sur la femme qui venait de parler. Cette dernière avait quelque chose de différent, une certaine froideur dans l'attitude qui tranchait avec l'atmosphère du lieu. Il resta ainsi là un instant à les regarder, intriguer par la scène. Zarouann comprit un peu plus tard,voyant l'homme allait s'asseoir dans le fond de la pièce suivit de près par une demoiselle semblant suivre les ordres de celle sur qui il venait de porter son dévolu, qu'il s'agissait en faite de la patronne qui se retire. Grisé par le chalenge que représentait cette femme, moins docile que les autres il décida de la suivre et s'avança dans son dos et lui dit :
Que fais donc une femme de votre trampe en ce lieu, vous ne semblez pas là pour satisfaire les hommes de vos atours ? vous m'intriguez...
Il plonge alors son regard azur sur elle , la détaillant. Retire son mantel, laissant ainsi apparaitre ses cheveux noirs corbeau tombant sur ses épaules, son teint légèrement pale, lui conférant un faux air angélique, il lui sourit doucement, se tenant à distance respectable, attendant une réponse son regard pétillant de malice.
La pluie fine s'abattant sur la région en cette nuit d'été avait depuis longtemps pénétrait chaque maille de son mantel, s'infiltrant dans le tissu, venant croquer sa peau, le faisant frissonner alors qu'il avançait sur le chemin qui l'éloignait de Millau. Il le savait, désormais, jamais Milo n'aurait de cesse de le traquer. Sa vengeance à présent assouvie, mieux valait ne pas trop trainer dans les parages. Et peu à peu alors que le paysage défilait devant les azurs de l'homme, les murailles de sa prochaine étape se dessinèrent à l'horizon : Lodève.
Les derniers mois avaient étaient pour le moins..éprouvants pour Zarouann.,Revoir sa belle Mounia devenue si fade au bras de ce brigadier comptant fleurette, image terrifiante si loin de ses souvenirs le traumatisait encore. Et surtout devoir, à longueur de journées supporter Méretidth et sa langue de vipère, l'avait convaincu qu'un peu de réconfort dans les bras d'une donzelle expérimentée lui serait des plus profitable. En effet, la superbe, malgré un corps à faire se damner un saint, n'avait sur lui aucun autre pouvoir que de déclencher sa fureur rien qu'en ouvrant la bouche. Nouveau sourire sadique naissant sur les lèvres de l'homme alors qu'il imaginait la tête de Mé si elle le surprenait au bras d'une de ses filles de joie.
[La Porte rouge, ]
Zarouann s'avança dans la ville, la pluie semblait avoir découragé les bonnes âmes à sortir dans les rues, laissant ces dernières désertes ce qui leur conférait dans la noirceur de la nuit un certain aspect lugubre. Mé, n'était pas là après tout et l'homme se mit alors en chasse d'un établissement parfait pour son humeur du soir : "La porte rouge". Lieu de luxure et de débauche situait en plein coeur du passage au brigand, cartier le plus mal famé de la ville, bas fond de la cité selon ses souvenirs ou seuls quelques téméraires inconscients ou crapules notoires osaient s'y aventurer.
La main porté à sa ceinture se préparant à une éventuelle attaque, il s'engouffra dans les ruelles menant à ce au lieu de perdition dont la réputation à travers tout le comté n'était plus à faire. Après quelques minutes, guidé par les rires grivois, il mis pied à terre au porte de l'antre, attachant sa monture au côté d'une autre. Il poussa la lourde porte, se laissant dès lors enivrer par la chaleur du lieu.
Sur le pas de la porte, il se mit à scruter les lieux en quête d'une proie soumise. Tout était pareil à son souvenir, les couleurs, les senteurs, les rires... Une effervescence peu commune émanait de ce lieu à l'atmosphère si envoutante. Il remarqua un petit groupe montrer les escaliers, se demandant un instant se qui se passait avant de reporter son attention sur les différentes filles, toutes bien occupées à séduire, jouant de leur charmes pour le plus grand plaisir des hommes présents.
Mes chers petits clients, voilà un incident fort regrettable, mais qui je pense ne vous empêchera pas de profiter pleinement des Plaisirs qui sont mis à votre disposition. Joffre une tournée générale ! Surtout amusez-vous cest bien ce pourquoi vous êtes ici.
Son attention se reporta sur la femme qui venait de parler. Cette dernière avait quelque chose de différent, une certaine froideur dans l'attitude qui tranchait avec l'atmosphère du lieu. Il resta ainsi là un instant à les regarder, intriguer par la scène. Zarouann comprit un peu plus tard,voyant l'homme allait s'asseoir dans le fond de la pièce suivit de près par une demoiselle semblant suivre les ordres de celle sur qui il venait de porter son dévolu, qu'il s'agissait en faite de la patronne qui se retire. Grisé par le chalenge que représentait cette femme, moins docile que les autres il décida de la suivre et s'avança dans son dos et lui dit :
Que fais donc une femme de votre trampe en ce lieu, vous ne semblez pas là pour satisfaire les hommes de vos atours ? vous m'intriguez...
Il plonge alors son regard azur sur elle , la détaillant. Retire son mantel, laissant ainsi apparaitre ses cheveux noirs corbeau tombant sur ses épaules, son teint légèrement pale, lui conférant un faux air angélique, il lui sourit doucement, se tenant à distance respectable, attendant une réponse son regard pétillant de malice.