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[RP]- Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.

---fromFRNelle
Au rez de chaussée

Le muet a choisi de se poser près de la cheminée pendant que la chaleur est déjà étouffante. La demi ombre ne suffit pas à les dissimuler, et les premiers regards des types qui entrent ici, vont tout naturellement vers cette cheminée aux lueurs rougissantes. Pour passer inaperçu, il n’y avait pas mieux.. Muet et simplet, il avait vu juste pensa t’il alors.

A peine a-t-il passé commande que, sous sa chevelure noire retenu par un ruban rouge, il commence à bouillir, et ce au sens propre du terme. Cette chaleur mêlée à l’odeur de vinasse va finir par l’achever si il n’ôte pas de suite son léger manteau couleur de terre mouillée, et le simplet qui a choisit la cheminée.. Car malgré tout, pas question de se dévêtir, le manteau permettant de cacher justement tout ce qui doit l’être, une épée d’estoc plutôt courte, mais aussi sa dague, et puis les multitudes de poches qu’il a confectionné en son intérieur renferme ses propres trésors.

Enfin l’asperge tourne les talons, alors que Mônsieur embaume déjà l’autre garde chiourme. L’asperge ne le quitte pas du regard, voyant aucun porte document contre lui, il en déduit que Mônsieur a dû finalement s’asseoir dessus. Ses bottes résonnent sur le plancher quand il va prendre place à deux mètres environ du paon et du muet pour commencer son tour d’horizon.

Des ivrognes, des terreux, des étranges qui viennent prendre du bon temps. Il ignore totalement les sourires forcés des rouchies qui minaudent à n’en plus finir, apportant choppes et promesse de détente, le tout dans des rires aussi graisseux que la table à laquelle il vient de prendre place : spectacle écœurant. De plus, toutes ces catins, lui en rappèlent une autre, et non la moindre, mais de celle-ci, pour sur, personne n’en avait jamais plus entendu parler.

Des cafards.. de la vermine à l’état pur.. Et dire que je dois rester planter là avec un pontife et un muet ! songe t’il soudain, en rageant encore plus.

Ses yeux mi clos se pose sur un sac d’os qui a l’air de s’emmerder ferme et c’est un sourire ironique qui monte quand sa pensée s’envole et que sa main caresse lentement le pommeau de sa dague. Facile à chantourner, tant on lui voit les côtes..Facile, trop facile à tailler, suffit de suivre ses os.. Tss Tsss Pas d’bol, pas d’bol !
Retour à la réalité, l’amusement après la besogne même si mentalement, il promet une criée mémorable à la catin.

Rapide oeillade vers le pédant assis le cul au bout de sa chaise, raide comme un i, manque plus que quelques plumes et la salle entière le verra dans toute sa splendeur. Son voisin lui, semble être totalement à l’aise dans ces lieux. Vu la tronche qu’il se trimbale, ça l’étonne moyen, de ses yeux vert pas des plus sains,il scrute les lieux comme les têtes, espoir qu’il ne soit pas manchot en plus d’être muet, si jamais.. Laissant la l’autre garde faire dans la nourrice irréprochable qui ne quitte pas le « m’as-tu vu » puant, Nelle tourne de nouveau la tête à sa propre observation mais alors un bouseux lui gâche le paysage…

Braies noires pas de première jeunesse, chemise plus que passé, et regard aussi rouge que les flammes qui dansent pas loin. Le gus fait dans le pécors imbibé d’alcool mais une ombre au tableau chatouille l’esprit de Nelle - il porte l’épée à sa ceinture..Vu sa trogne, il fait cependant plus dans le gogo que dans le rusé et quand il s’assied sans y être invité, il termine le tableau. Faire dans le garde chiourme d’un paon, passe encore au vu des écus clinquants, mais devoir souffrir l’idiot du village pour bernique, l’idée lui plait bien moins.

Rester calme, il sait faire, mais depuis le début de ce voyage, tout lui tape sur les nerfs, sa respiration s’en ressent tout comme ses épaules qui se crispent. Se calmer ? Facile à dire quand un trou du cul vous prend la tête depuis un paquet de lieues que l’autre gars qui accompagne vous dévisage de la tête au pied, que vous entrez dans un bordel à l’air irrespirable emplie de catin plus mielleuses les unes que les autres ; vrai, l’idiot du village, vous ne songez qu’à le virer par l’une des fenêtres !
Une violente envie de lui faire voler son dentier quand il lui propose un verre. Le style si amical dont il use fait encore plus d’effet, les prunelles de Nelle deviennent glacial quand sous la table, ses poings fermés montrent des jointures blanchâtres.

Pourtant, se calmer. Chercher le ton de voix le plus approprié, reposer un court instant les yeux sur son épée, trouver que l’idiot en fait beaucoup, aussi reprendre ses fonctions, et faire dans l’hypocrisie la plus complète, inutile qu’il comprenne l’importance que Mônsieur se donne.


Seul, oui, très souvent, mais plus à présent n’est ce pas ?! Quand à la choppe, je la boirai volontiers.

Le ton y est, mais bien moins la bonhomie, le sourire se crispe autant que son être entier. Que cherche t’il donc ? est une de ses premières interrogations à son sujet . Et l’autre enchaîne sur un jeu de parallèle..Faut dire que côté tronche, il n’a rien à lui envier. Entièrement barré de droite à gauche, à se demander comment il a su garder son nez, même si Nelle n’en a rien à cirer. Le lourdaud lui tape même de plus en plus sur le système ; aussi essaye t’il de faire bonne figure du mieux qu’il peut, avec aucune intention cependant d’y passer la soirée puis pour finir l’autre lui refile un coup de coude qui a le don de lui faire crisser les dents. L’énervement est à son comble.

Continuer dans son jeu pourtant mais c’est un rire forcé malgré lui qui sort du fond de sa gorge accompagnant ainsi celui du lourdaud. Sa mâchoire ne semble pas vouloir écouter sa raison, l’hypocrisie, ne fut jamais son fort et c’est quand il en a le plus besoin qu’elle va lui faire défaut. Si il l’ouvre, c’est sur que son ton ne suivra pas, autant la fermer, le lourdaud semble avoir du verbe pour trois.

La halte promet d’être plus longue encore qu’il ne le pensait…
---fromFRTéméraire
[Rez de chaussée]

Si l’Olivine pouvait éclater de rire en cet instant, elle le ferait. Comme il était jouissif de voir le visage de Face de rat se décomposer à mesure qu’il entrait plus en profondeur dans la bâtisse. A croire qu’il n’avait jamais posé les pieds dans ce genre d’endroits. A croire aussi qu’il était aussi puceau qu’un enfant au premier jour. Ou alors il avait un balai tellement enfoncé dans le fondement qu’il aurait fallu milles ans pour l’enlever.

Finalement, il était plutôt content d’avoir choisi cette table. Certes elle était près de la cheminée, mais le jeune homme sentait peu ou prou sa chaleur, tout mouillé qu’il était. Une lueur dédaigneuse passa dans ses yeux, alors qu’il s’adressait à l’homme puant autant qu’une bouse de vache fraîchement posée dans un pré.


- Allons messire, détendez vous. Vos bourses n’ont point besoin de craindre d’être vidées, l’établissement est fait pour cela.

Regard méprisant de l’adonis blond, alors qu’il remerciait d’un signe de tête son comparse balafré qui avait passé commande. Ho, Téméraire n’avait pas non plus envie de rester longtemps ici. Mais l’air était moins vicié par la présence d’une déjection humaine qui lui servait d’employeur. L’air était tout simplement… Différent. Il prenait au nez mais était plus respirable que celui du carrosse.

Il reposa ses mains sur la table, sa main gauche tapotant délicatement le bois, en attente de quoi se remplir le ventre. Si l’odeur de bouc de Face de rat lui avait coupé l’appétit dans la voiture, il était vite revenu sitôt le pas franchi. Les Ovalines passèrent sans vraiment les voir sur le couple assis à l’opposé de la pièce, l’homme qui semblait s’être fait voler sous le nez sa compagne d’une nuit, pour enfin venir se poser avec un étonnement caché sur le second balafré qui s’adressait à son vis-à-vis, sans tenir compte des deux autres personnes déjà présentes.

Un sourcil blond se leva lentement, alors que le benêt racontait sa vie. Manquait plus que cela. Un imbécile tellement bourré qu’il ne savait distinguer trois hommes d’un seul. Téméraire regarda l’homme jouer son petit manège, observa le balafré entrer dans son jeu, avant de soupirer intérieurement. Entre le bouc qui était aussi aimable qu’une porte de prison, le balafré qui n’avait pipé mot durant tout le voyage, et l’idiot du village qui s’invitait sans raison, Téméraire était servi.

Il ravala sa colère en déglutissant, reporta son attention sur l’Hématite. Apparemment, cela ne le dérangeait pas de parler à quelqu’un qui allait probablement les retenir plus longtemps dans ce bouge. Sauf que l’Ovaline ne savait pas s’il allait supporter ce jeu bien longtemps. Il commençait presque à regretter d’être entrer ici. Il se passa une main dans les cheveux, jeta un regard à son acolyte, se moquant bien de l’autre mouflette, avant de s’adresser au nouveau venu.


- Comme c’est aimable à vous de nous offrir à boire. Car oui, nous sommes trois. Sourire moqueur qui se peint sur ses lèvres. Mais je crains que n’ayons guère le temps de nous attarder plus que pour prendre un repas.

Main droite qui vint se poser sous la chemise, sur la garde de sa dague. En espérant que le pot de colle allait vite se trouver un autre pigeon, que les serveuses se magnerait à les servir, et que surtout, surtout, cette fosse puant la sueur rance, à l’haleine fétide, aux cheveux gras et à la peau noire de crasse se décide à rendre leur calvaire un peu plus supportable.
---fromFR~La Plume Assassine~
Poursuivant minutieusement l’essuyage des chopines propres qui trainaient sur le comptoir, la blondinette s’attendait à tout sauf à voir se dessiner sur les lèvres de son interlocuteur un sourire. Il s’était mit alors à la fixer, elle ne se gêna pas pour le toiser tout en continuant machinalement d’astiquer une choppe déjà sèche.

"Mais pourquoi se contenter d'une "ribaude" alors qu'il s'avère que l'on ai bien mieux en face de soi?" La jeune femme ignora superbement ce qu’il venait de lui dire, en riant dans son fort intérieur. Quelque part, c’était décevant, pour une fois qu’elle voyait là quelqu’un à sa mesure, ou qui puisse s’en rapprocher il retombait au plus bas dans son estime.

Lui, qui quelques secondes auparavant était dédaigneux et odieux, se muait en un client presque ordinaire. Et c’est sans doute ce « presque » qui fit qu’elle ne l’envoya pas discutaillé ailleurs. Des hommes, trois au total venaient de passer la porte. L’un la mine renfrognée et l’agacement lisible dans ses yeux verts se laissa tomber dans un siège à l’écart du reste des clients. Il fut bientôt suivit par un géant hirsute à la tête cicatrisée encore plus mal luné que le premier. Emboitant le pas aux deux autres voilà qu’un autre homme en tout point différent à la clientèle habituelle fit son entrée. Sa posture, son maintient et surtout les traits mauvais que lui conférait son orgueil, fit oublier à tavernière l’espace de quelques instants son client. Elle n’avait encore jamais vu de nobliard dans ce bouge. Cette mine pédante et quelque peu effarouchée d’une jeune pucelle la fit sourire d’un air narquois. Ce petit groupe ainsi réunit attirait plus l’attention sur lui qu’il ne l’aurait désiré. Sissi, les observa longuement détaillant chaque individu avec attention. La curiosité est patronne de bien des femmes, et même la sulfureuse blonde n’y échappait pas.


"Et je suppose qu'on ne vous paie pas non plus pour dire votre nom ou "plus si affinité"...
Je peux me contenter de hochements de têtes si vous le préférez..."


Cette phrase ramena notre tavernière à elle, et elle reposa la choppe qu’elle tenait entre ses mains. Elle se mit à sourire en coin en plissant les yeux, puis se penchant par-dessus le comptoir elle lui murmura à l’oreille ces quelques mots :

-En effet on ne me paie pas pour cela non plus, mais si vous désirez en être l’instigateur…Sachez que je suis preneuse...

Puis elle retrouva sa place initiale se redressant vivement pour ajouter d’un ton suffisamment audible :

-Mais les hochements de la tête vous siéent à merveille, et puis j’avoue ne pas tellement apprécier les hommes trop bavards.

Petit sourire enjôleur et regard malicieux, voilà de quoi elle le gratifia. Alors qu’elle allait s’emparer d’une énième choppe voilà que l’ours balafré qui avait précédé le blondinet aux yeux émeraude et à la face….comme incommodée, vint jusqu’au comptoir pour commander de quoi se désaltérer le gosier. Pas un regard et celui-ci retourna à sa place comme il était venu.
Sans faire cas de la moindre émotion elle s’exécuta. Une fois la commande prête elle s’excusa auprès du charmant client toujours accoudé au comptoir pour se diriger vers le groupe d’hommes.


-V’la votre commande leur dit-elle d’un ton indifférent.Ses yeux se posèrent sur un homme qu’elle avait déjà vu et qui était là le soir de la réouverture. De brèves interrogations naquirent dans sa petite caboche tandis qu’elle sentait sa compagnie nullement requise. Elle repartie ainsi jusqu’au comptoir se servir également une belle pinte.
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Essuyeuse de choppe au Bordel de la Porte Rouge,
Mais il n'y a pas de sous-métiers !
Si vous mettez le pied sur une vipère, vous risquez une mort sûre.
---fromFRMushigo
Tout se passait comme prévu depuis que Mushigo avait été s’asseoir à côté de l’homme étrange. La bouche de l’étranger n’avait même pas besoin d’émettre de son pour que Mush’ comprenne qu’il était sur le poing d’exploser de rage. Sa mâchoire se contractait, ses poings se serraient et c’est ainsi que le jeune homme sut qu’il devait ou non arrêter une petite minute ou deux de titiller son voisin.

Le mépris avait l’air mutuel, Mushigo regardait le visage de l’homme à sa droite et se dégoûtait de voir qu’il était aussi laid. La balafre qu’il avait sur la joue n’avait rien fait de très spécial pour arranger son visage, il avait déjà l’air très laid de nature et la cicatrice ne faisait que pousser un peu plus le personnage de grosse brute musclée dont l’esprit faisait défaut. Bien entendu, le laideron n’était pas aussi laid qu’il voulait bien le laisser paraître, derrière sa musculature devait se cacher un fin stratège.

D’une voix faussement sympathique, la brute lâcha un
« Seul, oui, très souvent, mais plus à présent n’est ce pas ?! Quand à la choppe, je la boirai volontiers. » qui fit presque rire Mushigo tellement le mensonge était mauvais.

* Mon pauvre, je sens que tu vas subir ma présence de plein fouet … *

« Ca me fait plaisir que tu me renvoies pas tu sais ? Parce que bon, t’as l’air d’un grand musclé et assez agressif comme ça mais quelque part je suis sûr que t’es un grand sentimental… Et je sens que toi et moi on va bien s’entendre ! ».


En lui disant cela, Mushigo lui envoya un sourire qu’il voulut totalement provocateur pour que la brute s’énerve encore un peu plus. Tout ce qu’il voulait, c’était pouvoir comprendre ce que l’affreux avait derrière la tête en venant dans ce lieu. Après tout, le Bordel était un lieu parfait pour un crime ! Un quartier malfamé la sécurité peu présente, des victimes potentiels et des coupables potentiels à tous les coins de rues… L’endroit parfait pour faire un petit carnage sans même que personne ne s’en aperçoive.

« Comme c’est aimable à vous de nous offrir à boire. Car oui, nous sommes trois. » Un homme venait d’adresser la parole, assis à la même table que lui. Mushigo n’avait même pas remarqué sa présence tellement il était obsédé par la brute qui lui faisait face. Son attention se reporta vers l’homme qui venait de lui adresser la parole et il lui souria bêtement, comme pour continuer son jeu avec un « Nouvel ami ». La troisième personne à table ne parlait pas et Mush’ ne lui prêta pas attention. Il ne prêta pas non plus attention au fait que son nouvel interlocuteur venait de décliner de façon subtile l’invitation à boire toute la nuit.

L'homme qui venait de lui parler était un peu comme l'opposé de la Brute, il était soigné et ressemblait presque à une fille... Mais dans ses yeux, il en était tout autre, Mushigo regarda avec attention et vit qu'il gardait une main derrière sa chemise, comme pour caresser le manche de quelque chose.

Pendant ce temps, la jeune femme avait apporté les choppes et Mushigo regarda les trois autres compagnons à sa table tandis qu'il commençait à boire.


« Je vous inviterai bien à trinquer, mais il ne faudrait pas que des gens aussi distingués que vous vous fassiez du mal en franchissant le bâti de porte ! Car chez moi, quand on trinque, on ne boit pas qu'une seule choppe ! »
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---fromFRFaust*
En compagnie de trois incapables

Le demeuré hirsute passa commande au comptoir. Il était sur que ce barbare commanderait un de ces alcools frelatés et sans aucun goût, de la *gelbe Flüssigkeit* de vache qu’il détestait au plus haut point ! Il se chargerait de lui expliquer ses goûts et le minimum de connaissance à avoir quand à la haute société qu’il n'avait jamais côtoyé de sa lamentable vie. Un vrai voyage d’agrément avec ses deux paysans. L’ours vint s’installer à quelque mètre de sa personne. En plus que ces sauvages suaient déjà à grosse goutte, la cheminée n’arrangeait rien à l’atmosphère autour de lui. Sentant encore plus fort cette odeur de transpiration. Rendant presque insupportable l’air autour de lui. Ils ne devaient rien ressenti pour leur part, étant tous deux en sueur et habitués à vivre dans la fange. Chacun se complaisant dans la puanteur de l’autre.

Soupir agacé, poussé à leur encontre sans aucun égard. Les fusillant de son regard suffisant et méprisant. Décidant de se changer l’esprit en tentant de chercher les éventuelles brigands qui se dirigeraient vers lui-même et son précieux document. Etant donné leur incompétence mieux valait le faire soi même. C’est alors qu’un bouseux qui ressemblait à un bouc approcha, on aurait dit le frère de l’ahuri, balafré tout deux. Fier de leur marque de faiblesse. Le plus risible était qu’au vu de sa bêtise, l’homme semblait dépourvu du sens de la vue. Il se contenta d’adresser la parole à son frère de laideur le pensant seul. Comme deux poivrots qui sentaient qu’ils étaient fait l’un pour l’autre. Il tourna lentement le regard vers lui. Tentant de lui faire comprendre que l’air était déjà bien assez vicié sans qu’il rajoute à cela sa participation. Pensez vous, aussi stupide que son frère ! S’installa à leur tablé, commençant à parler de sa vie insipide et minable auquel personne n’en avait rien à faire. L’énervement commençait à pointer le bout de son nez, tapant nerveusement de ses doigts le chêne de la table alors qu’il ne quittait pas des yeux l’ours mal léché et puant qui se trouvait devant lui.

Le gros porc hirsute qui lui servait de garde semblait se complaire à observer cette chair dégoulinante, vulgaire que montrait chaque catin. Des femmes sans cervelle qui feraient tomber votre membre à peine vous les auriez prise. Comment pouvoir toucher à ce genre de…chose ?! Une immense répugnance le prit à la gorge pensant à toutes ces bêtes qui montaient dessus à la file indienne et cela chaque jour que dieu fasse…Si la situation ne l’avait pas exigée, il serait encore dans les beaux quartiers de la capitale, dans son laboratoire et non en compagnie de deux loqueteux alcooliques, au regard aussi vide que leur cerveau.

Et voila une discussion qui s’entamait entre les deux abrutis de sang. Regard sur le benêt blond qui lui non plus ne semblait pas apprécier la compagnie. Moins stupide qu’il n’y paraissait. S’il ne lui avait pas adressé la parole de cette sorte, il aurait put penser qu’il valait mieux que son comparse. Il croyait quoi l’autre brelle ? Qu’il parlait à un de ses compagnons de beuverie. Au prix où il paie le service, il était en droit d’attendre toute leur attention et une fidélité sans faille. Pensez vous, tout le contraire. C’est comme s’il était prit en otage avec des macaques et qu’il devait se méfier à chaque pas qu’il faisait, pour pas finir mort une lame dans le dos. Parce qu’en plus d’être laid et stupide, ils étaient sans aucun doute lâche et fourbe. Incapable de faire cela dans les règles, de vous regarder dans le blanc des yeux, de dire ce que ils pensaient vraiment. Penser ? Voila bien une chose impossible !

Voila l’autre éponge qui en plus ce permettait de leur offrir à boire…à ce train là, jamais ils s’en débarrasseront. Et les deux autres qui le regardaient, faignant bien mal l’hypocrisie. Voila autre chose. Une blonde sans aucun raffinement maintenant qui apportait la commande, un regard de dégoût observant ce liquide infâme. Un regard dur et colérique sur elle, lui faisant comprendre que il était hors de question qu’il trempe ses lèvres dans ce liquide imbuvable. Elle n’avait pas saisi et le voila repartie vers le comptoir. Il se leva dans un mouvement brusque pour lui apporter la chope, la faisant claquer contre le bois.


Je sais parfaitement que c’est l’autre énergumène qui a passé commande ! Mais pour ma part…Hors de question de boire ça !! Apportez moi une de vos meilleurs liqueurs, et dans un verre propre !! Cela devrait faire l’affaire…Hâtez vous !!

Cherchant dans sa besace quelque piécette qu’il déposa dans un geste rageur avant de repartir pour sa table et s’occuper de l’autre puant. Son énervement se retourna contre l’autre imbécile. L’écoutant déclamer sa flamme à son garde. Ricanement de plus en plus fort. Abatant d’un coup sec son poing sur le bois de la table. Les yeux clairs contre ceux imbibés d’alcool de l’autre qui ne devait déjà plus être capable de le voir clairement.

Vous avez terminez de compter fleurette avec la bête ? J’ai déjà assez de mal à supporter les deux autour de moi, si en plus à cela vous rajouter votre personne, je pense que tout cela va très mal finir !!

Le ton était autoritaire, ferme et méprisant au possible, aucune négociation possible.

J’ai eu un voyage épouvantable en compagnie de deux porcs ignares et stupides ! Alors, allez donc bavasser avec un autre client, ici on n’est pas preneur ! Suis-je clair ?!

Il le toisait de toute sa suffisance. Assuré et sans peur. Jamais il n’avait baissé le regard ou la voix. Jamais il n’avait tremblé devant quiconque et celui là ne lui inspirait pas confiance. Si cela se trouve, tout cela n’était qu’une mise en scène pour lui dérober son bien le plus précieux. Il ne perdu pas de sa colère. Les yeux ancrés dans les sien, attendant qu’il se lève, disparaisse à jamais, loin de cet endroit, loin de son odorat, loin de son regard.
---fromFR~Astérie~
[Arrivée aux portes de Lodève]

V'là au moins six mois qu'la dangereuse brunette vibrait au cri de "LIBERTAD!" ce cri qui trouvait écho dans tout son corps, qui menait son bras, portait son épée. D'jà qu'l'avait jamais été très nette, on peut pas vraiment dire qu'ça l'avait arrangée... L'odeur du sang, le plaisir de combattre, de tuer, de jouer avec la mort... Voilà ce qui était devenu sa drogue.
'fin bref l'combat ça use et l'avait tout de même décidée d'prendre un peu d'repos. Et hop direction les nouvelles provinces qu'elle n'avait bizarrement pas encore eu l'occasion de visiter. D'autant qu'le coin semblait sympathique notamment le Béarn et la Gascogne où elle avait quelques amis qui étaient partis y prendre un peu d'bon temps. Mais bon, l'était en Lyonnais et comme toute bonne libertadadienne qu'elle était un p'tit pèlerinage par Bézier était de mise. Puis direction Lodève et à nous le Rouergue! Elle n'savait pas pourquoi mais l'aimait pas l'nom d'ce comté: Rouergue... Béarn, Anjou, Champagne, d'accord! Mais Rouergue ça payait franchement pas d'mine.

D'puis son arrivée en Languedoc l'avait d'ailleurs entendu parler d'un établissement Lodèvois qui semblait glauque à souhait. Un bordel... Quoi de mieux pour s'amuser et s'en mettre un peu dans les fouilles! Surtout qu'les bougres du coin d'vaient surement en avoir marre de tâter d'la laideronne. Elle se promit donc de s'y arrêter ne s'rait ce qu'pour s'poiler un bon coup et chiper aux ribaudes locales quelques clients aux bourses bien pleines! D'autant que si on oubliait les quelques cicatrices il fallait avouer qu'la Astérie était plus que bien proportionnée... De quoi en faire pendre la langue à plus d'un. Peut être était-ce pour ça qu'elle était si dangereuse. Pis bon quoi qu'il en soit elle pourrait profiter du lieu pour voler quelques bougettes au passage sait on jamais p'têtre qu'elle trouverait dans c'bazard quelques nobliaux éméchés qui n'avaient pas peur de laisser leur sacoche à piécettes à portée de main.

Après avoir déambulé dans les rues de la ville et d'mandé son ch'min à quelques autochtones elle arriva donc devant la porte de l'établissement. Elle y passerait p'têtre qu'une nuit voir deux ou plus, de toute façon elle ne savait de quoi s'rait fait le lendemain. C'est ainsi qu'elle s'plaisait à vivre. Libre comme l'air. Non comme ces abrutis qui prenaient plaisir à s'rendre esclave de moult responsabilités et n'profitaient même pas de la vie... Dieu qu'elle les méprisait! "Libertad!" pensa t'elle alors tout en songeant à une phrase de Sénèque, grand homme parmi les grands hommes, qui disait: "La vie est pièce de théâtre l'important ce n'est pas qu'elle dure longtemps mais qu'elle soit bien jouée." Elle, elle la jouerait à fond, profitant de chaque instant, vivant, parlant comme elle l'entendait. Que ça façon de s'exprimer puisse la faire passer pour une simplette ou une bouseuse? Elle n'en avait que faire! Ces gens lui semblait bien plus respectables que ceux plus haut placés!


[A la porte rouge]

Elle pénétra donc dans le lieu l'sourire aux lèvres. C'tait exactement ce à quoi elle s'attendait. Des pauvres bougres s'laissaient charmer par des donzelles toutes plus laides les unes que les autres ou d'une beauté tellement fade qu'cela en d'vennait navrant. L'était vraiment tant qu'elle arrive pour r'monter l'niveau... D'autres hommes à l'allure louche siégeaient aux quatre coins de la pièce échangeant des mots à voix basse. Elle s'avance un peu plus dans l'bordel, voit un homme d'une grande taille fichtrement bien accoutrer vociférant contre ce qui semblait être la tavernière... Petit rire amusé. Un nobliaux dans un tel lieu, et qui semblait à tout prix vouloir s'faire remarquer. En v'là un qu'avait vraiment peur de rien... Une proie de taille qu'elle s'ferait un plaisir d'éventrer et de dépouiller tant il semblait en tout point détestable. M'enfin l'était apparemment pas seul et trois gaillards bien battis avaient l'air de l'accompagner. Quoique ç'tait pas vraiment ça qui lui f'sait peur, pour sûr puisqu'elle n'avait peur de rien. Elle détourne toutefois le r'gard préférant choisir une autre proie. Pour une fois l'avait pas forcément envie de tacher de sang ses jolies mains c'soir...

Elle aurait pu prendre un verre avant de se mettre en chasse mais bon l'avait plus un rond donc bien obligé d'trouver un pigeon pour le lui payer... P'tit regard dans la salle, elle zieute les différentes personnes, cherche l'oiseau qui pourrait lui conv'nir...
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Carpe diem...
---fromFRSeth*
A nouveau son regard se déplaça de la belle naïade. Ne pouvait se permettre de rater quelque chose dans cette pièce. Il avait déjà aperçu cet homme qui semblait de retour. Chose étrange quand celui-ci alla s’installer à la table de celui qui avait toute son attention. Ils étaient trois maintenant autour de lui. Cela risquait de devenir impossible pour sa condition, un homme seul oui, mais pas trois mercenaires... Il allait falloir trouver un autre moyen pour procéder. Lentement, les yeux noirs se reposèrent sur la femme qui se tenait devant lui. La détaillant avec attention tentant tant bien que mal de ne pas se laisser perturber par ses courbes enchanteresses que la diablesse affichait sans aucune pudeur. Elle semblait déterminée à le faire tomber dans ses filets. Il ne pouvait que lui sourire devant pareil spectacle.

Elle avait un sourire fascinant pour ça part. S’avançant plus près au centre de la table, la fixant au fond de ses iris. Ecoutant avec attention ce qu’elle venait de dire et de sous entendre. Ne pouvant s’empêcher d’afficher un sourire amusé à ses dires.


Voila une proposition des plus plaisante…


Dit il dans un murmure. Cherchant dans son mantel des écus dont le tintement laissaient penser qu’il y avait là une bourse bien pleine qu’il dissimulait. Déposant avec une certaine distinction une pile devant lui. La faisant glisser doucement vers elle.


Prenez nous donc une bouteille de leur vin le plus fin et deux verres, nous pourrons ainsi faire…plus ample connaissance…


Il s’exprima lascivement, tentant de donner un ton des plus sensuel à ses paroles, accompagné d’un regard complice qui en disait long. Espérant lui faire oublier son manque d’attention sur sa personne, délicieuse sois dite en passant. Il n’était là que pour se divertir après tout. Personne ne pouvait se douter ce qui avait guidé ses pas en ces lieux.

"Il" se leva, se dirigeant de toute sa suffisance vers le comptoir. Toujours aussi hautain et exécrable. A ce demander comment il n’avait pas trépassé depuis, vu son comportement envers tous, un jour quelqu’un lui tranchera la gorge. Personne ne pouvait le supporter. Depuis le temps qu’il le suivait, il avait put remarquer avec quel plaisir il crachait sur tout le monde. Malgré tout cela, il était un alchimiste de renom, talentueux. Il avait son importance auprès de ses pairs. Comment pouvait on être aussi intelligent et en même temps aussi odieux ? "Il" retourna s’asseoir, on pouvait distinguer son énervement sans trop de mal. Il semblait être en prise avec le nouveau venu à leur table. Il ne devait pas les perdre de vu. Ce qu’il se demandait, était où se trouvait ce pourquoi "il" était sous bonne garde.

La porte s’ouvrit à nouveau. Une femme fit son entrée cette fois. Chose curieuse, étrange même...D’ordinaire ce genre d’établissement n’était fréquenté que par des hommes aux mœurs légères et concupiscentes. Peut être était elle ici pour tout autre chose comme lui-même.
Elraed
A l’étage, dans la chambre

1000 gémissait et lui serrait la main.
Pendant ce temps, Hima s’affairait, nettoyait et pensait ses plaies.

Elle semblait apaisée et plus détendue maintenant et c’était de repos dont elle devait avoir besoin. Elle ne paraissait plus en danger et Elraed ne se sentait plus utile à grand-chose.

Il se leva, détachant délicatement la main de 1000 de la sienne.

Se tournant vers Hima avec un sourire gêné :


Je vais redescendre, je ne suis plus utile à grand-chose ici, mes connaissances en médecine sont nulles, en revanche en bas, je pourrai voir si un de ses agresseurs l’a suivie.

Il savait que cette excuse était peu convaincante mais une garcette l’avait aguiché et il aimerait bien aller un peu plus loin.

Aussi se dirigea-t-il vers la porte en tentant de faire le moins de bruit possible pour ne pas troubler le repos de 1000
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N°7 des Occités du Languedoc
---fromFRNelle
Incapable de desserrer les dents, oublier de respirer par le nez, les effluves du bouc puant lui arrivent de nouveau de plein fouet. Le « m’as-tu vu » continue son numéro du : « Ne regardez que moi. ! « et époussette maniaquement son bout de table aussi graisseuse que sa face de rat. Le mouchoir tenu du bout de ses pinces monseigneur vire rapidos au marron avant de finir sa course dans les flammes. Mônsieur répugne la crasse qui l’entoure alors qu’un porc passerait pour plus net à ses côtés. Méprisable à souhait avec ses lèvres pincées en rictus et son « noble » postérieur posé sur le bout de sa chaise – postérieur, d’où ne doit sortir aucun vent, cela expliquerait la constipation verbale amicale tout comme la trogne du coincé.

Étonnant, pas un mot de sa part depuis qu’il est entré, mis à part ses soupirs hautains et grognements tel que le font ses cousins gorets. Aussi repérable qu’un pécors dans un salon de thé, Mônsieur et sa suffisance se font remarquer. L’asperge préfère faire dans la discrétion, évidement c’est encore trop demander à face puante qui dévisage des ses yeux emplies de mépris, les têtes qui l’entourent. Un lanceur de couteau pourrait bien lui faire fermer à jamais, mais cela n’a pas dû lui effleurer un instant l’esprit.
Penser , il en est tout à fait incapable quand cela ne touche pas sa petite vie étriquée au possible, ses petites affaires et son petit bien être personnel. En somme tout est petit chez lui, sauf sa gueule qu’il n’a cessé d’ouvrir pendant tout le trajet et qu’étrangement il n’a plus ouvert depuis son arrivée. Aussi insignifiant que les mouches et la barbaque avariée grouillante de vers autour desquelles, elles n’ont de cesse de tourner, voilà tout ce que représente Mônsieur à ses yeux, que Mônsieur crève donc, l’importerait vraiment pas, si il ne lui devait pas encore des écus et comme il a payé ses services, il doit assumer même si, bordel de Dieu ! Il est clair qu’il n’a que l’envie d’être à mille lieues de lui !


L’asperge ferme donc, narine et poings car pour arranger la discrétion, l’idiot du village s’est invité et fait dans la discussion. Tout l’inverse de Mônsieur en passant. Pécors puant en puissance qui empeste autant que lui, mais de manière …. différente et qui déblatère sa petite vie comme le ferrait un concierge. D’ici à ce qu’il raconte ses vaches et leurs bouses, sa gueuse et sa vaisselle cassée, y a pas long. Rien à battre pourtant de ce que bouseux lui sort mais en désespoir de cause, l’asperge endosse le costume de l’hypocrite même si il y parvient difficilement.

Et la soirée continue en beauté…..

L’idiot fait dans l’extase, l’inviterait presque à partager son lit, le pauvre si il savait, il se tirerait de là fissa enfin, un soupir d’affliction se fait entendre, il va devoir faire dans la nounou du bouffon du Roy..Vraiment ça promettait, quelle idée avaient ils eu de s’arrêter dans ce taudis qui à lui seul, lui tape sur le système.
Et comme ça ne suffit pas, le garde qui jusqu’ici jouait les muets ouvre son clapet quand justement il aurait dû la fermer. Autant crier de suite dans le bauge, que « Mônsieur suffisance « à la trouille de se balader seul et que deux gars sont là pour l’escorter lui et sa saloperie de sacoche ! D’ailleurs le porte document en question a disparu. Mônsieur n’est pourtant pas assis dessus, l’aurait il avalé ? L’asperge avait rêvé de l’étouffer en lui faisant bouffer jusqu’à ce qu’il voit en lui, une chose importante, intéressante, voire même monnayable, en tout cas bien plus valable que le paon qui le tient.


En attendant le muet a fait foirer sa tentative de « précaution » Les souris du bordel doivent lui monter au peu de cervelle qu’il possède, et pour lui faire comprendre, un coup de botte vient s’enficher dans le tibia du blondinet efféminé à souhait. N’en déplaise au simplet qui grommelle en grimaçant, l’asperge va passer ses nerfs sur lui quand trois choppes viennent orner la table et que de suite Mônsieur passe à son numéro du deux : « On ne voit plus que moi ! : »


Et vas y que j’embaume de nouveau toute la salle, que je gueule plus fort que les chattes en chaleur, que je postillonne sur la taulière du bordel en montrant bien ma haute lignée ! Allez donc! Que je te fais dans la foire aux cochons...

Une véritable détente cette halte…, un havre de paix …. tout en douceur, dans la bonne humeur, l'entente cordial et la discrétion...

Et vas y, sors tes écus clinquants, montre bien que tu peux acheter ton petit monde.. sur que la taulière va t’écouter... jamais Mônsieur n’est sorti de son trou puant, c’est vraiment pas possible! La vermine méprisable revient direct vers eux, quand l’idiot attrape une choppe, le compte est vite fait, seule une, reste sur la table. Nelle l’attrape au vol, en boit une grande gorgée, quand Mônsieur vient y mélanger son haleine fétide. Comme à son habitude, un flot de paroles aimable l’accompagne, mais quand trop c’est trop…

Les yeux gris de l’asperge ne quittent plus face de rat. D’assis il passe à la verticale, pose ses deux mains sur la table et la mâchoire serré lui rétorque d’un ton tout aussi aimable :


Si vous voulez goûter à votre carré de soie qui vous sert de foulard, continuez comme ça !
Maintenant, vous allez poser votre petit cul de « m’as-tu vu » prétentieux sur la chaise, et je ne veux plus l’y voir bouger ! Compris ???
En passant, fermez vot’ gueule aussi, l’air que vous dégagé sans cela est bien assez irrespirable !
Suis-je aussi assez clair ??


Nelle vient de péter en câble mais se sent bien mieux...Il se rassieds, plus détendu, le tonnerre au loin gronde, dans la salle, l'orage à déjà éclaté.
---fromFR.Elle.
[Arrivée aux portes de Lodève]

Une jeune femme au visage dissimulé venait de traverser les herses de la ville. Elle ne savait trop ni comment, ni pourquoi mais, on l'avait laissé franchir les grilles que trop facilement. Elle aurait dû se méfier mais, pourquoi l'aurait-elle fait ? Personne ne la connaissait dans les environs, aucun soucis à se faire dans ce cas immédiat. Si les gardes étaient assez stupides pour faire entrer n'importe qui dans leur ville, tant pis pour eux ! Elle ne devait pas rester très longtemps de toute manière. On l'avait simplement mandaté pour LE trouver. Elle fouillerait la ville de fond en comble s'il le fallait. Sa propre vie en dépendait. Il ne l'avait pas choisi pour accomplir ce travail pour rien. Elle excellait. Il avait confiance en elle, qu'en elle plus exactement. Il avait quelque chose que LUI voulait. La chasse à l'homme s'était donc ouverte. Son maitre avait été très clair. Si elle ne le retrouvait pas, n'usait pas de ses atouts ou subterfuges pour reprendre ce qui lui avait été dérobé, pas la peine de revenir.

Elle n'avait pas discuté et était partie immédiatement, sans demander son reste. Elle parcourait maintenant les rues de Lodève, où sa dernière piste s'était arrêtée. Il devait bien être quelque part. Par où commencer restait un dilemme cependant. Bien des endroits pourraient servir à cette vermine à se terrer. Lorsque cette mission lui avait été offerte, elle venait à peine de rentrer d'une autre. Elle tuerait ce '' rat '' qui l'empêchait en ce moment de profiter d'un quelconque plaisir aussi simple soit-il que parce qu'elle devait courir après lui sans relâche. A chaque point de chute, quelqu'un finissait toujours par lui dire qu'elle l'avait manqué de peu. Elle le trouvait ici, elle se sentait près du but maintenant.

Le quartier le plus pauvre, sombre et morbide se présenta à elle. Aucune hésitation, elle avait de quoi se défendre et en avait vu d'autre, bien plus effrayante. Elle y pénétra, dans le coeur de ces lieux, elle trouverait celui qu'elle maudissait en ce moment. Elle s'arrêta à proximité d'une porte entièrement peinte en rouge. La couleur de la passion, du vice, du sang et de la débauche. Elle se dissimula dans un coin de la ruelle et observa un long moment. Des va et vient fructueux, autant hommes que femmes mais, pour la majorité de la première catégorie. Une maison close, à n'en pas douter un seul instant. Lieux de prédilection pour se vautrer, à prendre du bon temps et à se faire discret puisque personnes ne posaient jamais de question dans ce genre d'endroit. Adultère et meurtre trop souvent au rendez-vous. Le premier qui parle est un homme mort !Il y avait peut-être des chances qu'IL y soit. Elle se décida et partie faire son enquête dans ses nouveaux lieux.


[Bordel, La Porte Rouge]

Le grincement de la porte, elle s'engouffra ensuite. La porte claqua derrière elle, une fois à l'intérieur. L'air y était intenable, la chaleur y régnait que trop. Un vite regard primaire dans toutes les directions. S'IL s'y trouvait, elle le verrait tôt ou tard. Personne ne porta attention à elle à ce qu'elle en vît, tous trop occupés ailleurs. Du moins, c'est ce qu'elle pensa au premier regard puisque personne ne convergea dans sa direction. Elle aurait le loisir d'espionner sans se faire remarquer, parfait.

Elle s'éclipsa vers une des tables, les plus éloignées, tout au fond de la chaleureuse demeure sans se soucier des quelques regards sur elle, toujours encapuchonnée, ne dévoilant aucunement son visage aux intrus pour l'instant. Elle prit place et attendit que la serveuse se décide de venir la voir. C'était semblable dans tous les établissements, cela ne serait surement pas différent dans celui là. Un client potentiel, une source d'argent qui augmente. Le client roi et maître dans tout commerce, encore plus dans le genre de celui-ci.

Doucement, ces deux mains prirent les bords de sa capine et l'envoyèrent vers l'arrière. Un balancement de tête, secouant ses cheveux qui enfin respirait, elle découvrait son visage. A moitié seulement, comme toujours. Rester discrète et mystérieuse sur son identité. C'était primordial rendu à cette étape. Elle lorgna chaque individu, cherchant le fruit de sa chasse.
---fromFRzarouann
[Rez de chaussée, entre le comptoir et l'escalier]

Que fait un voyageur comme vous en ce lieu ? Vous ne ressemblez pas à un client ordinaire.
Voix enjôleuse qui lui répondit en lui renvoyant sa question alors qu'un rictus se dessinait sur le visage de la femme. Sarcastique, la réponse de cette dernière aiguisait l'intérêt de son interlocuteur. Zarouann ne répondit cependant rien, se contentant de la fixer de ses azurs.

On aime souvent à posséder ce que l’on ne peut avoir... poursuit alors la femme dans un froncement de sourcil. Bien que son sourire enjôleur soit toujours bien en place, les coups d'œil répétés à la bassine d'eau qu'elle tenait dans les mains, semblaient indiquer qu'elle s'impatientait. Zarouann se mit alors à rire légèrement, l'attitude de la tenancière titillant sa curiosité sans qu'il ne sache réellement dire pourquoi. Peut être la froideur qui transpirait à travers ses sourires et sa voix des plus mielleuses, attitude surprenant pour une femme en un tel lieu. de ce qu'il avait pu voir elle semblait mener son affaire d'une poigne de fer. L'homme se tue, s'adossa au comptoir ne la perdant pas des yeux. Puis après quelques instants, lentement, d'une voix douce et posée qui s'élevait à peine au dessus du brouhaha ambiant, il se contenta de lui répondre :

Mais n'est ce pas là justement tout l'intérêt de la vie?A Quoi bon se contenter de ce qui est à notre portée . Il détourna alors le regard, jaugeant la salle, regardant les différentes scènes de vie que se jouaient sous ses yeux aux différentes tables sans pour autant les voir réellement, alors qu'il se perdait dans ses pensées, celles-ci l'envoyant une fois de plus sur les chemins de Nîmes..

Tachez-donc de faire votre choix dans ce qui est à votre mesure. Bienvenue à la Porte Rouge.
La voix de la tenancière le ramena à la réalité du moment. Mais à peine eu t'il le temps de retrouver ses esprits que déjà elle s'inclinait puis lui lançant un "Maintenant si vous voulez-bien j’ai un établissement à gérer", disparut dans les escaliers.

Faites donc, dit il pour lui-même, son regard soudainement voilé, alors qu'il se retournait, offrant son dos à la salle en prenant place sur un tabouret près de lui. Il hèla la tavernière pour une bière bien fraiche. *Se noyer dans l'alcool pour oublier ses démons, en voilà une brillante idée* se dit il sarcastique, un rictus mélancolique se dessinant sur son visage. Fuir, une nouvelle fois les visions qui l'assaillait, brides d'un passé qui n'avait pourtant plus guère de sens. Il dodelina de la tête pour chasser ses pensées. Ce soir était un bon soir pour tout oublier dans les bras d'une donzelle et profiter du calme que lui offrait l'instant.

Celle -ci semblait en grande conversation avec un homme et ne prêta guère attention à sa demande. Zarouann se surprit alors à les écouter. L'échange lui paru étrangement froid pour un lieu comme la Porte Rouge ce qui l'amusa quelque peu. *Aller mon gars te fait pas prier, l'est bien roulée la donzelle, tu fais un bonne affaire* pensa t-il en souriant moqueur* alors que la blonde faisait comprendre à l'homme qu'elle ne faisait point partie des ribaudes.

"Mais pourquoi se contenter d'une "ribaude" alors qu'il s'avère que l'on ai bien mieux en face de soi?" * C'est bien mon gars, continue t'es sur le bon chemin* Zarouann commençait à se détendre voir à s'amuser en ce lieu qui ne lui était guère familier, malgré la chaleur étouffrance et cette espède de sentiment d'oppression qui l'étreignait. Pour sur que mérédith lui arracherait les yeux si elle apprenait qu'il était venu dans un tel endroit. Imaginer la fureur de la jeune femme le fit sourire et l'incita fortement à rester et à trouver divertissement.


L'arrivée d'un homme balafré au comptoir le fit sortir de sa méditation. Il détailla l'homme un instant le jaugea : pas très causant, visage fermé, on aurait presque pu croire qu'il était inquiet ou mal à l'aise en ce lieu dans lequel pourtant on ne venait guère par hasard. .Zarouann ne s'en intéressa guère plus cependant et préféra reporter son attention sur les tentatives de drague de son voisin. Ce dernier se faisait plus entreprenant, mais la jeune femme ne sembla pas très réceptive à ses avances*Si tu accélères pas un peu le mouvement on est encore là demain* continua Zarouann pour lui-même, toujours aussi amusé de la scène qui se jouait sous ses yeux. mais contre toute attente, la femme se pencha alors au dessus du comptoir, murmurant à l'oreille de l'homme des paroles que le curieux ne put ouïr. Puis après un sourire, la femme s'employa a préparer la commande de balafré et s'en alla servir leurs choppes prêt décevant par là même zarouann qui se mit à maugréer * et tout ça, pour ça! *pensa t'il alors en soupirant.

voilà que son divertissement se faisait la malle !
Louis_mandrin
Aux portes de la villes.

Ils avaient voyager sans s'arreter depuis une semaine pratiquement. L'Artiste s'en rendais compte aujourd'hui en arrivant à Lodève. Chevauchant à coté de sa divine compagne, il la regarde, rompue de fatigue. En arrivant sur la place, ils arretent leurs chevaux pour les desalterer comme à chaque courtes haltes. Il ne veut pas s'arreter ici, la derniere nuit s'est passée dans une geole de Montpellier, la vie n'est pas drôle pour les pauvres voyageurs.

Elle le regarde, plus besoin d'ouvrir la bouche. Il se comprennent tous les 2 d'un regard apres ces longs mois de voyage. Elle va rester auprès des chevaux pour les surveiller un moment et lui ira inspecter les alentours. Il se retourne une derniere fois en tournant à l'angle d'un batiment. Elle est si belle quand elle voyage. Heureusement ils n'ont pas fini de voyager, et leur rendez vous est à plusieurs jours de galop.



Dans les rues de Lodeve

Les rues sont tristes et sales, la pluie a tout detrempée avant leur arrivée. Louis marche en ne pensant plus à rien. Par experience, il sait que les villes sont bien plus dangereuses que les chemins. Il lorgne en avancant les portes cochères trop sombres ou les ombres dans les impasses. Sa besace est presque vide depuis longtemps. Quelques pains et céréales à racler au fond ne suffiront pas. Il n'a plus un sou en poche, il va falloir trouver de quoi faire pitance. Les rues s'enchainent et se ressemblent toutes. Dans une plus sombre que les autres, un cocher attend assis sur un carosse boueux, face à ce qui semble etre un magasin. L'Artiste se plaque contre un mur et observe de plus pret... Peut etre une occasion ?

Il sort son baton et s'approche doucement, en profitant des ombres. Les gouttieres et les arbres qui gouttent couvre ses pas. Il se rapproche du carosse et distingue le cocher qui dort profondement. Assurement ce carosse a fait longue route. Personne dans la rue, pas un bruit, pas un oiseau. Il se risque à regarder dans la chariotte.
L'interieur est confortable, il sourit à l'idée qu'un riche marchand ait laissé quelque piecettes. Le cocher ronfle maintenant, El Artiste comme il se faisait appeller il n'y a pas si longtemps, een profite pour ouvrir la portiere et tater de la main les couches. Un eclat de voix sortant de la batisse derriere le carosse l'arrete net. Il est protégé derriere le carosse, mais quelqu'un qui sortirait par la porte rouge un peu trop vite le surprendrait. Il continue son oeuvre un peu plus rapidement pour constater que rien ne s'y trouve.

De depit il recule et s'avise de la bourse qui pend mollement à la ceinture du cocher. Il sourit et se dit que cela ne sera pas de trop pour boire un coups. Louis n'a jamais delester un maraud de cette façon mais se debrouille pas trop mal et constate que le larçin ne lui permettra pas de boire plus d'une biere avant de trouver de la nourriture.

Il avance dans la rue et depasse la porte rouge quand il entend un bruit de pas, de plusieurs pas... un groupe d'homme. Il reflehchit tres vite et pense que le cocher va surement se reveiller. Une seconde lui suffit pour comprendre que son echappatoire est à cette fameuse porte.



Dans le Bouge de la Porte Rouge

Il est entré rapidement. Mais il stoppe net en fermant la porte. La chaleur moite combinée avec les odeurs de sueurs et de nourriture le revulse... Il se rend compte d'un coups que lui non plus ne doit pas sentir la rose.
Les conversations se sont arretées et tout le monde le fixe. Il faut qu'il dise une connerie, et vite. Sans reflechir.


Quel temps pourri ! Bonsoir...

Quelle connerie.. en effet. En parcourant la salle des yeux il comprend qu'il se trouve dans une taverne. Louis a visité un paquet de tavernes, mais aucune avait cette ambiance particulierement feutrée. Des femmes le regardent en souriant, des hommes le regarde méfiant. Dans quel guepier s'est il fourré. Il repense à elle, qui est restée sur la place. Defection ! On est bien que sur les chemins. Les mondanités l'ont toujours rebuté.

Dans la salle, 3 marauds entourent un prince, d'autres clients dans les coins sombres le guettent en le fouillant du regard. Il n'en a cure.
Voyant un comptoir plein de victuailles il s'avance vers la Taverniere et s'accoude au comptoir à coté d'un homme à l'air morose. Il sort une piecette de la bourse dans sa besace et la fait tinter au comptoir pour appeller la femme.


Une biere, taverniere !

Cela permettra d'attendre le passage de la troupe. Il surveille la porte d'entrée des fois que le cocher se serait rendu compte de quelque chose. Il va lui falloir sortir d'ici et vite avant que l'autre se rende compte de quelque chose. La bourse etait certes légére -quel radin que son maître- mais son absence à sa ceinture va le mettre furibard. Cet etablissement semble ne pas pouvoir le proteger longtemps. Peut etre une autre sortie par derriere... il cherche des yeux une porte derobée en attendant la taverniere.
Et y'en a une qui l'attend et qui risque de s'impatienter de pas le voir venir...

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---fromFRKarmen
Un regard d’une noirceur abyssale et hautain sur un p’tit bout de femme aux formes plantureuses, pas du tout le genre maigrelette à exhiber des cotes en guises d’apparat, non, une véritable fleur épanouie, avec hanches, cuisses, seins généreux, petits ventre sexy, le tout à peine dissimulé par un ensemble de voiles.
Brune atypique à la chevelure courte et effilée au fond de la pièce à se faire discrète. Elle n’a rien raté, pas une miette ne lui a échappé, pourtant elle ne bouge pas. Peut-être qu’après tout la tenancière s’accommode de son caractère ombrageux sinon ca ferait un moment qu’elle l’aurait viré de son établissement.

Elle se lasse rapidement du spectacle des clients et des catins, toujours la même vision, des hommes assoiffés de luxure et de bière, de rixes, des coqs prêt à se jeter sur la poule comme un vulgaire morceau de viande.
Monnaie sonnante et trébuchante… alcool coulant à flot…rire… cris… gémissements… babillage… musique… La tête de la fille de joie bourdonne, devient lourde. Karmen décide de s’échapper un court instant de cet endroit, elle veut remplacer l’air vicié de l’auberge par un peu d’air pur et en remplir ses poumons, les gonfler, s’en gorger jusqu’à la nausée.

Au moment où elle se glisse discrètement vers la porte, un gros lourd flatte sa croupe rebondie. Tel un épervier sur sa proie, son regard se jette sur l’intrus, sa bouche si charnue habituellement s’affine sous le coup de la colère. L’oiseau n’a pas à dire un mot que déjà, goguenard l’étranger bredouille des paroles incompréhensibles, avalées et s’enfuit sans demander son reste. Elle le suit des yeux pour être sure qu’il ne tentera plus rien à son encontre quand elle s’accroche malgré elle à l’allure hautaine d’un client. Elle se met à le détailler, ses pas l’entrainent vers lui, le cliquetis de sa chaine de ventre battant la mesure sur sa cuisse. La douleur dans son crâne disparue, son intérêt éveillé, le dévisage. Elle s’attarde sur le pli cruel formé par ses lèvres. Oiseau de proie, étudie l’animal avant de plonger dans l’arène.

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de feu, de glace méfiez-vous de sa brûlure
---fromFRTéméraire
[Rez de chaussée, entre deux poulets qui se veulent coqs]

Si Téméraire pouvait leur arranger le portrait, il le ferait. Si Téméraire pouvait prendre son temps et torturer Face de rat, il le ferait. Seulement il ne pouvait rien faire, tenu par les cordons de la bourse de ce dernier. Quoi que. Rien ne le retenait après tout. Il pouvait très bien planter le bourgeois et le balafré dans ce bouge puant, et partir sans demander son reste. Pourtant, une certaine curiosité quant à la suite des évènements le retenait de toute action regrettable.

Main qui tapotait avec toujours autant d’application la table, Olivines qui n’avaient de cesse de faire le tour de la pièce à la recherche d’un peu d’action. Il se maudissait de plus en plus d’être entré là, en compagnie de ces deux tristes sires. Il passa une main dans ses cheveux blonds, plantant son regard dans celui du balafré, qui venait de lui donner un coup de pied. Sourcil qui se haussa lentement, plus surpris par l’audace de l’homme que par la nature du geste.

Pour qui le prenait il ? Ils n’avaient pas élevé les cochons ensembles, ils n’étaient pas de la même trempe, bref, ils ne jouaient pas dans la même catégorie. Le sculpteur qui avait gravé la balafre sur la joue de son vis-à-vis pouvait en être le témoin éternel. Le jeune allait lui dire le fond de sa pensée, quand le rat puant se leva pour se diriger vers le comptoir.

Téméraire soupira lorsqu’il entendit sa requête. Le peu de discrétion qu’il leur restait venait de s’envoler au moment même où le pète sec venait d’ouvrir la bouche. A croire que son souffle corrosif l’était plus qu’il n’y paraissait de prime abord. L’Olivine poussa un profond soupir, ne masquant pas son désarroi. Surtout que le pot de colle était toujours collé au balafré, racontant une vie aussi intéressante que la copulation de deux mouches.

Et voici messire qui revient, l’air toujours aussi aimable qu’une porte de prison, invectivant le nouveau compagnon du balafré. Affichant une nouvelle fois aux yeux de tous qu’il était « différent ». L’envie de lui apprendre les bonnes manières dérangeait le blondinet, mais ils s’étaient déjà fait assez remarqués comme cela.

Et puis… ô joie et bonheur, ô jouissance immense. Voici qu’à la diatribe venimeuse à souhait de Face de rat, venait s’ajouter la puissance vocale du molosse. L’Olivine passa une main sur son visage, alors que l’autre venait se poser instinctivement sur la garde de sa dague. Non décidément, mauvais jour pour les mercenaires voulant jouer la carte de la discrétion.

Fusillant du regard tour à tour les deux imbéciles, son ton était neutre et dégagé, sifflé de manière à ce que seuls les deux hommes l’entourant puissent l’entendre, bien qu’intérieurement l’envie de les laisser se dévorer et ramasser le précieux du bourgeois le tentait bien. D'ailleurs, il semblait avoir disparu. Sûrement collé contre la peau du bourgeois. Option à écarter donc.


- Il suffit! Si c’est cela que vous appelez discrétion, nous n’avons décidément pas la même définition. Jouer les coqs pour voir quelle crête sera la plus belle ne nous servira point. Olivine orageuse qui se tourna vers le bourgeois, se penchant vers lui, pour éviter que l’invité surprise n’entende quoi que ce soit, alors que sa dague venait lui chatouiller doucement les côtes. Il prenait un risque, il le savait, mais si cela pouvait faire réfléchir le peu de cervelle de l’outrecuidant, pourquoi pas. Quant à vous, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, votre présence nous horripile autant que vos manières. Vous n’avez pas l’air d’avoir compris que plus nous seront discrets où que nous allions, moins nous aurons d’ennuis. Alors fermez votre boîte à fromage, cessez de vous faire remarquer par autre chose que par vos vêtements, et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. Dague qui appuie un plus contre le flanc de l’impudent, ayant déjà brisé la faible résistance du tissu. Suis-je clair ?

Réponse qui sera écoutée, alors que la dague revient dans son fourreau et que l’Olivine se tourne vers le balafré, paroles toujours murmurées à la seule attention de son interlocuteur.

- Calme toi l’ami, plus vite on sera sorti d’ici, plus vite cette face de rat arrivera à destination, plus vite nous partiront avec notre butin, plus vite nous n’entendrons plus parler de chacun d’entre nous. Petit coup de menton en direction de l’abruti. Essaie plutôt de te débarrasser de la mouche, qu'on puisse se remettre en route.
Himawari
La tenancière dévête en totalité la mairesse, son œil sombre parcourant ce corps qui n’y ressemble plus. Les marques de l’enfantement sont pourtant belles et bien présentes. La respiration régulière désormais, Elraed quitte la pièce prétextant quelque chose. La femme ne l’entend que d’une oreille, occuper à nettoyer les plaies à l’aide d’un peu d’alcool. Hima d’une main lui caresse le front, la courbe sévère de ses sourcils s’accentue, sa bouche se pince. Ce sentiment d’impuissance lui déplait, mais que peut-elle faire alors que ses connaissances en médecine sont limitées. Elle se lève alors, borde la mère avec un drap et se dirige vers la sortie afin d’aller surveiller un peu ce qu’il se passe en bas. Elle se retourne posant sa main sur la poignée de la porte, un dernier regard vers son amie, elle montera la voir plus tard afin de s’assurer de son état. En bas des bruits sourd, une odeur de chairs suintantes de transpirations, des rires gras, des hurlements. La tenancière pose une Ses sourcils se froncent de nouveau, elle toise cet homme qui fait tâche dans ce décor. Grand imposant d’orgueil, pédant à souhait, en un mot détestable au possible. Ses doigts se crispent sur la rambarde alors qu’elle l’observe de haut sans ciller. Après quelque instant à regarder le puant aristocrate mal b….elle relâche sa prise et se dirige vers les escaliers. De sa démarche nonchalante elle se dirige vers le comptoir jetant un ultime coup d’œil en direction des trois loustiques que Mushi avait accostés. Sa sœur est déjà aux prises avec un drôle de type à qui elle n’accorde pas le moindre regard. Le coquelet est là aussi accoudé au comptoir il semble écouter leur conversation. Sourire en coin, Karmen l’a repérer voilà qui devrait faire l’affaire.
Elle s’approche de sa sœur et s’interpose entre son client et elle.


« Laisses, la commande de l’aristo j’men charge. »

Lui lance t-elle sur un ton monocorde. Elle lui sourit et s’empare d’une bouteille de liqueur et en verse dans un petit godet. Elle allait lui montrer sa légendaire hospitalité.

Elle s’approche de la table, les éclats de voix fusent. Les deux autres semblent ne pas avoir appréciés son initiative et le lui font savoir. Elle s’approche et pose le verre devant le noblion.

"Alors quoi ? Le petit Chat de salon ne trouve pas mon établissement à son goût ? Tout comme ma bière d’ailleurs ? Si sa majesté est dégoûtée qu’elle se bouche le nez….Ou alors la porte est ouverte. Elle le regarde le visage impassible, cet homme lui fait pitié. Ses manières ses mimiques tout en lui la révulse et l’agace.


« J’espère que j’ai été assez claire ? »Elle incline la tête et fait demi tour jusqu’au comptoir
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