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[RP]- Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.

Louis_mandrin
Le bar colle sous son coude et l'ambiance malsaine commence à peser au jeune homme. Une pensée le traverse comme un eclair, les chemins et sa compagne. Sa besace contient encore son materiel de peinture, mais à y regarder d'un peu plus pres, ce n'est pas l'endroit où faire jouer ses outils.

La taverniere fait du gringue à un godelureau accoudé lui aussi au comptoir, une biere aux levres. L'Artiste observe rapidement les lieux et l'architecture. Le grand escalier d'où vient celle qui se trimballe comme si elle etait la tenanciere, les clients eparses et les 2 gueules cassées qui se tapent dans l'dos à la table d'un jouvenceau, le prince qui attire l'attention sur lui et les regards desaprobateurs de tous. La reserve de victuaille... peut etre un soupirail barré de barreaux en fer.

Louis ne veut pas se faire remarquer plus que de necessaire, la discretion lui a souvent sauvé la mise. Pour l'instant personne ne lui accorde d'attention et les femmes passent devant lui sans le voir. Il attend patiemment, une main sur sa besace, l'autre main sur le comptoir, jouant impatiemment avec la piecette. Reflechis tres vite Louis. Pas les meilleurs solutions mais la decision rapide. Sortir d'ici au plus vite.
Pas de porte arriere ? Sortir une arme ici serait signer son arret de mort. De plus il n'a que son baton, certes solide et bien manié mais si le cocher se reveille, les ennemis vont pulluller dans l'coin.
Pourquoi s'est il fourré dans ce guepier ?
Il regarde la porte Rouge. Sortir et courir. La meilleure solution. Autant boire une biere. Le prince vient surement de sortir du carosse, il est sec malgré la pluie. Et apparement il vient d'arriver. Le cocher va dormir le temps de sa pause, surement legere puisque il n'a pas pris lapeine de bouchonner les chevaux.

Louis se rassure tout seul, son cerveau a bouilli et une biere fraiche serait du meilleur effet pour lui. Appeller la taverniere une seconde fois attirerait les regards sur lui quand il s'est fait discretion.
Ne pas faire de vagues, pas ici.

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---fromFRKalen.
C'était à ce demander à quoi pouvait bien servir la politesse... Kalen n'était pourtant pas homme de "trop de manières" mais il se voulait tout de même un tant soit peu courtois avec les Dames, et voilà la serveuse y allant de sa suffisance acerbe, tout en poursuivant son polissage de chope, tache qui semble-t-il qui devait être hautement importante à ses yeux pour ne daigner parler plus que de mesure...
La blondinette, à la simple demande de son nom répondit à Kalen en enfreignant sa zone de sociabilité, se penchant vivement à son oreille et lui parlant tout bas:


-En effet on ne me paie pas pour cela non plus, mais si vous désirez en être l’instigateur…Sachez que je suis preneuse...



Sentant en lui une forme de hargne croitre, Kalen ne pipa mot, car en son esprit naissant une idée des plus logique en ce lieu: quitte à payer pour les faveurs des lèvres de la blonde, autant que ce soit pour y faire rentrer son membre plutôt que d'en faire sortir un prénom...
Mais voila... la serveuse se complaisait aux babillages sans issues et la politesse n'était pas ce qu'elle semblait préférer...


* deux taquets dans la tronche peut-être... ça doit être ça qu'elle préfère... *




Mais en plus, elle parlait complètement à coté des propos lui ayant été adressés. Kalen se voulait pour une fois plus sociable et sympathique, il n'était là que pour la détente et voulant lancer un brin de causette, il lui avait même dit se contenter de hochements de tête de sa part à elle, hors ne l'ayant même pas écouté elle lui répondit à coté avec un sourire enjôleur et un regard malicieux:

-Mais les hochements de la tête vous siéent à merveille, et puis j’avoue ne pas tellement apprécier les hommes trop bavards.




Il se massa les deux tempes de son pouce et de son majeur de sa main libre, puis fermant lentement les yeux il émit un long soupir de lassitude par la vacuité de cette femme, il se dit que cette serveuse devait être payée pour énerver plus que de distraire la clientèle. Il chassa toute idée de son esprit puis fit glisser lentement sur sa langue le restant du contenu de sa chope d'hypocras, maintenant quelques secondes dans sa bouche close ce vin parfumé d'herbes, se concentrant sur sa saveur pour oublier toutes autres choses. Pendant ce temps elle partit servir la tablée du balafré. Kalen se retourna dos au comptoir y plaquant négligemment ses reins, mains posées sur le bord de chaque cotés. Il regarda l'assemblée des clients et des filles de joie d'un oeil attentif. Peu de filles à l'oeuvres, entrain passablement laissé de coté, clients renfrognés ou semblant ailleurs, tenancière inexistante par sa présence, serveuse des plus communes mais se prenant pour une bourgeoise qui revenait de la table où elle avait servit les repas...
Elle fut suivi presque dans sa foulée d'un "élégant aigri" qui s'était levé brusquement, atteint alors d'un grief inconnu, et qui vint prestement claquer sa chope sur le comptoir, en renversant quelque peu le contenu dans l'emport du geste.


Je sais parfaitement que c’est l’autre énergumène qui a passé commande ! Mais pour ma part…Hors de question de boire ça !! Apportez moi une de vos meilleurs liqueurs, et dans un verre propre !! Cela devrait faire l’affaire…Hâtez vous !!



Paroles suivies d'un geste explorateur dans sa besace d'où il sortit quelques "trébuchantes" qui terminèrent rageusement leurs courses dans un geste tout aussi net que l'expression du visage de cet homme. Bizarrement Kalen s'en fut vengé, ce qui le fit sourire, et la serveuse se vit connaitre une toute autre forme de "galanterie"... au moins, là, il y avait matière à la "déguster"...
L'élégant repartit tout aussi énervé que lors de son arrivé mais tel comportement dans un lieu de détente était des plus étranges, à moins que cela ne manque d'homme au goût du dandy, et Kalen s'y connaissait en matière de clientèle de bordel, celui-là devait avoir une réelle raison de se sentir mal à l'aise ici, avec son air pédant tout autant que pincé...
Prit d'un semi-sentiment de mélancolie provoqué par l'ambiance conjointement à la montée d'alcool, Kalen laissa dériver son esprit au gré de ses souvenirs, les bas-fonds de Lyon, les maisons closes où il allait égarer son oisiveté, ces filles de joies vous sautant au cou à peine la porte fermée derrière soi, les tenanciers déjà bien saouls oubliant de vous faire payer des chopines, les femmes qui dansaient à même le comptoir ou vous interpelant de la rambarde de l'étage d'un air invitant... multitudes d'ivresses délicieuses, tant induite par l'alcool que le désir charnel, parfum d'une peau moite et réactive sous une langue assidue, sous des mains avides d'une tendresse illusoire terminant immanquablement par une remerciement en monnaie, mais qui pour un temps donnait cette impression de pouvoir acquérir ce qui semble inaccessible, de posséder LA plus belle femme du quartier, celle-la même que le gueux moyen n'aurait jamais autrement dans son lit...

Kalen fut tiré de ses rêveries en entendit la porte s'ouvrir, dévoilant la silhouette nonchalante d'une femme aux cheveux sombres, avançant d'un pas lent tel celui d'une chasseuse et arborant un sourire intéressé. Il se dit que bien étrange était la clientèle local car cette femme semblait être coutumière de ce genre de lieu, jetant des regards de-ci de-là à la recherche de quelque chose ou de quelqu'un. Les lieux s'animèrent peu à peu car déjà le balafré s'adressait sèchement au Dandy dans des paroles aigres mais inaudibles d'où Kalen se tenait, la tenancière qu'il n'avait pas entendu approcher s'adressa à sa serveuse en lui intimant la consigne de lui laisser la commande de "l'aristo", s'en chargeant elle même. Elle partit le servir tandis que Kalen, les lèvres pincées, se concentrait sur cette assemblé étranges. Il prenait conscience que personne ne se lâchait réellement, que rien ne semblait festif: pas de rires, pas de gauloiseries d'une main grivoises et entreprenante, pas de mouvements et bousculades d'un entrain poussé par l'alcool, tous semblait presque concentré à quelque chose sans que se soit les femmes...

Sortant sa bourse et y prenant de quoi passer une autre commande, Kalen abandonnait espoir d'un autre divertissement que l'alcool. Il se retourna face au comptoir et y déposa la monnaie pour l'achat d'un pichet d'hypocras et d'une copieuse galette de Milhàs au fromage accompagné d'une grosse saucisse, stipulant à la blondinette astiquant inlassablement sa chope chope d'apporter sa commande à la table où il allait s'installer. Il prit tout de même à l'avance le pichet et sa chope vide... pour commencer la "mise en jambe"...
La porte claqua au moment où il allait repartir du comptoir et son regard fut attiré par la présence d'une nouvelle cliente, encapuchonnée, discrète et presque féline dans le silence de son pas, du moins c'était l'impression qu'elle lui laissait, et celle-ci s'éclipsa vers une des tables très largement en retrait tout en ôtant son capuchon, dévoilant sa longue chevelure. Etrangement cette attitude mesurée sautait au yeux dans ce contexte et tout en feintant de se servir une première rasade, Kalen jetait des regards subrepticement, puis se détendit quelque peu en réalisant qu'il laissait son instinct méfiant prendre le pas sur sa volonté de se détendre, il n'était plus en contrat, sa mission était terminée et c'était l'heure de l'amusement, cette femme n'était là que pour la même chose que lui: se délasser...

L'afflux de clientèle croissait au fil de sa soirée car déjà la porte s'ouvrit rapidement sur un homme ce coups-ci, et d'un air penaud il lança un
"Quel temps pourri ! Bonsoir..."
S'approchant pour s'accouder au comptoir il commanda une bière à la serveuse en faisant tinter négligemment sur le bois une pièce de monnaie pour attirer son attention. Kalen était relativement déçu de la présence féminine et pour l'heure il voulait manger et s'enivrer en bonne compagnie. Reposant son pichet tout à coté de lui, il déboutonna son gilet, lentement, en étudia la plus calme des places de ce "bordel" ainsi que la personne avec qui partager quelques bribes anodines d'une journée ordinaire. Seule la mystérieuse encapuchonnée semblait à peu près détendue et cela lui ferait grand bien de s'éloigner de la "servante-bourgeoise".
Kalen prit ses affaires, endossant sa besace et passant négligemment sa cape sur une de ses épaules. S'emparant de son pichet et de sa chope se dirigea ensuite d'un pas lent vers la femme à l'écart. En la regardant, il disposa le tout précautionneusement sur l'une des chaises à la table de celle-ci. Il en tira une et il s'y installa d'un air las en lui disant:


"Bonsoir Dame, je me permet de rompre la morosité ambiante pas l'échange de verbes...
Il semble qu'ici la bonne compagnie se fasse rare...
Alors je viens proposer ma présence et vous laisse donc disposer du choix..."




Tout en parlant d'un ton calme et emprunt d'une fatigue certaine il espérait que la mystérieuse soit d'humeur à la causerie.
Kalen lissa sa chevelure de jais qu'il ramassa derrière sa nuque. Il sorti un lien de sa poche, et l'attacha d'un geste rapide tout en plongeant son regard dans celui de la femme attablée avec lui...
---fromFR.Elle.
Un mouvement de va et vient, hommes et femmes confondus dans l'établissement. Ivrognes, catins, certains cherchant querelles, d'autres à satisfaire leur moindre désir charnel. Un vrai bordel quoi. Elle restait adossée à sa chaise détaillant le moindre fait et geste de tout le monde cherchant celui qu'on lui avait mandaté. Il n'était pas nulle part encore. Elle était arrivée la première, espérant que comme convenue, sa source n'avait pas mentie et qu'il était bien dans cette ville. Si c'était le cas, c'est forcément ici qu'il se réfugierait, il ne pouvait en être autrement. Souhait ou assurance, ils devaient à la toute fin se réunir à tout prix.

Elle écoutait les pacotilles d'un pendant que l'autre dégustait son alcool. Des nouvelles têtes entraient, pas encore lui. La serveuse ne venait pas étrangement. Elle semblait prise au comptoir avec un homme. Désintéressée la femme essuyait ses chopes. Décidément, si les filles n'étaient pas propres dans cette maison ce dont elle ne savait aucunement, la première fois qu'elle y mettant les pieds, la vaisselle l'était elle. Le pauvre homme pris ses affaires ainsi que son pichet et s'éclipsa de son champ de mire un moment. Trop de monde, elle avait de la difficulté à voir tout ce qui s'y passait. Elle allait devoir changer de place pour mieux observer mais, la porte restait toujours visible, c'était l'essentiel. Elle songea ensuite un moment que peut-être celui qu'elle cherchait serait peut-être à l'étage avec une de ses '' dames ''. Faudrait qu'elle vérifie. Mais comment ? Elle trouverait bien un moyen, la maquerelle ne la laisserait surement pas monter aussi facilement à moins qu'elle y loue des chambres autres que pour ses '' filles ''.

A vérifier plus tard puisqu'une chaise est maintenant tirée devant elle. Le gars du comptoir s'assoit comme si de rien n'était, comme s'il la connaissait depuis toujours, une grande amie. Elle ne l'avait pas vu venir surement jouant du coude un peu pour se rendre jusqu'à elle. Elle l'observa longuement, s'arrêtant sur chaque trait ou mensuration. Un détaillement complet, cherchant son point fort et son point faible à exploiter si besoin. Une mèche de cheveux barrait son front lui donnant un air mystérieux qu' Elle appréciait bien chez les hommes. Elle évitait la compagnie cependant, habituellement. Trop dangereux, jamais laisser les sentiments et les besoins confondre avec la profession qu'elle avait choisi. C'était la première chose qu'IL lui avait appris. Il était assez séduisant. Rien à faire, elle n'avait pas le temps pour ses sottises et s'il la prenait pour une catin, il aurait tôt fait d'aller voir ailleurs.


"Bonsoir Dame, je me permet de rompre la morosité ambiante pas l'échange de verbes...
Il semble qu'ici la bonne compagnie se fasse rare...
Alors je viens proposer ma présence et vous laisse donc disposer du choix..."


Elle ne lui souriait aucunement, cherchant à se débarrasser de lui quand soudain lui vient l'idée qu'il pourrait lui être utile. Si celui qu'elle cherchait savait qu'il l'avait à ses trousses, il ne s'attendrait surement pas de la voir accompagnée. Cela pourrait jouer en sa faveur finalement. En plus, il avait l'air un peu sur de lui bien que très las par le son de sa voix. Elle le vit attacher ses cheveux, révélant de magnifique iris aussi noirs que la nuit, presque envoutant. Elle sourit amicalement et très franchement. Elle allait s'amuser un tout petit peu, elle l'avait bien mérité depuis, le temps qu'elle LE traquait.

Dites moi messire, la bonne compagnie, c’est de moi ou de vous dont il est question ?

Un léger sourire malicieux se dessine sur les lèvres d'Elle, ses yeux se ligotent instantanément aux siens par un lien. Ne jamais faire confiance en personne, les yeux sont les premiers signes de la trahison ou du danger. Elle le gardera à l'oeil.

Vous avez eu de la chance, vous avez à boire vous... C'est qu'il doit certainement me manquer quelque chose dans les braies ou quelque chose de trop dans mon corsage....Seriez-vous assez aimable pour partager ?


Elle voulait garder le contrôle de la situation tout en gardant également la porte dans son champ de vision. Si tout ce déroulait bien, elle en aurait deux pour le prix d'un peut-être. Amusement et utilité. Elle enleva complètement sa cape, laissant apercevoir un corsage noir satiné, relatant simplement la naissance de ses atouts qui pouvaient être tout aussi attrayant que les femmes de cet établissement.
---fromFRFaust*
Son regard noble fixait le bouc malvenu qui ne semblait en rien bouger à ses arguments plus que raisonnable. Etait il pétrifié par sa prestance ? Sans le moindre doute ! Incapable de réagir tant l’intelligence lui faisait défaut. Encore une de ces grosses brutes qui ne comprenaient rien à rien… Il sentait son énervement à son paroxysme. Les deux abrutis lourdauds. Ce boui-boui. Ce monde. Cette chaleur suffocante du à une place choisi sans aucune réflexion. Ce nouveau qui puait autant que les autres. Ce danger qu’il sentait partout dans cette salle qui ne faisait que s’emplir au fur et à mesure que le temps passait. Il en avait plus qu’assez de tout ça ! Voulait partir au plus vite pour que son nez ne soit plus confronter à ce bouge infâme où les pires fragrances se mêlaient en une odeur abominable. Le regard se fit plus dur. Prêt à écraser la choppe sur le malvenu tant il était las de tout ces simagrées. Qui voulait s’arrêter dans ce bordel infâme d’ailleurs ? La grande brelle !!

Quand tout à coup, le balafré qui ne s’était sans doute pas lavé depuis qu’il était né, se mit à l’insulter. Lui manquer de respect !! Ah lui ?! Non mais dans quel monde il se croyait celui là !! Les yeux brillèrent en face de ce loqueteux qui ne semblait pas au faite des convenances de mise vis à vis de sa condition. Misérable cloporte qui ne méritait pas la vie. Que faisait la maréchaussée pour mettre en cage ce genre d’animal ?!

Le sang lui montait à la tête, il avait de plus en plus de mal à se tenir quand l’autre brelle blonde se mit à parler à son encontre lui aussi. Sa main commençait à trembler. Comment allait il encore pouvoir tolérer un tel comportement envers lui ? Qui est ce qui payait tout ça ? Lui !! Et encore lui !! Qu’il ravale ses paroles ou se meurt dans sa bière rance. Une envie de mettre un terme à tous cela, quand l’autre malpropre rajouta une couche. Qu’est ce qu’il croyait ce nuisible ? Qu’il allait pouvoir lui dicter sa conduite ? S’il ne s’était pas arrêter dans ce coupe gorge, jamais rien de tout cela serait arrivé ! C’est lui qui avait tenu à s’arrêter dans cet endroit et pourquoi ? Parce qu’ils supportaient pas la distance ! Tous des faibles !! Il pouvait bien les planter là que rien ne changerait quand à sa protection de son bien le plus précieux. Une veine sur son front commença à palpiter alors que l’autre bouseux se mit à continuer à lui cracher son venin. Il était plus qu’à bout d’entendre les deux incapables lui donner de tels ordres !! De telles directives !! Allant jusqu'à le menacer de sa pitoyable lame ! S’il savait que d’un coup il pourrait faire flamber toute ce bouge en une étincelle !! C’en était trop !!

Alors qu’il allait exploser, voila une de ces putains qui vous donnerait la blennorragie rien qu’avec un seul regard. S’approcha d’eux, se mettant elle aussi à lui cracher dessus. Non mais dans quel siècle vivait on si une gueuse de sa condition pouvait se permettre tel affront !! Il la fusilla du regard alors qu’elle s’en allait à peine ses quelques mots prononcés dans un ton acariâtre et froid. Il n’eut pas le temps de s’occuper d’elle, mais ne tarderait en rien pour lui faire comprendre le minimum de distinction à tenir à son égard ! Son regard furieux retourna sur la table en observant le godet sale au possible. Qui pourrait boire dans un tel nid à maladie ?

Le regard noir de colère se posa sur le trio d’imbécile qui se tenait devant lui, tous attablé comme des porcs, incapable de rien mise à part s’imbiber d’alcool frelaté et nauséabond. Il lança le verre plein contre le mur qui éclata contre ses sois disant gardes du corps et invité non désiré. Explosant de sa colère à un tel manque de courtoisie. Il était vrai que la discrétion était de mise, mais il ne pouvait laisser passer tel comportement. Comme un chien que l’on dressait il fallait être ferme et le plus dure possible. Il allait faire les deux. D’un ton autoritaire et méprisant il s’adressa à la pitoyable engeance tel à des rats qui le regardaient de leurs yeux de fouine aussi vide que leur cerveau.

Comment osez vous !! Bande d’incapable abruti !! Vous pensez pouvoir me parler de la sorte !!! Apprenez donc la bienséance avant de vous approcher de moi ignoble vermine puante !!! C’en est assez !!!

Il était à bout. Comment pouvait on oser lui adresser un tel langage, de telle menace à lui qui plus est !! Un alchimiste à qui l’on devait tant !! Il leva le poing vers le ciel et l’abattit contre la table d’un geste rageur tout contre ses trois abrutis qui semblaient ne rien comprendre rien à rien.


Je veux plus voir vos faciès d’ignare puant la sueur et la bière à des kilomètres !!!! Débrouillez vous donc !!!


Dernier soupir hautain, méprisant au possible alors qu’il se dirigea vers le comptoir où se tenait nombre de personne. Mieux valait les planter ici là, qu’ils meurent ces chiens. Il trouvera facilement d’autre homme de main dans ce bouge. De la cervelle vide se n’était pas ce qui manquait dans ce tripot. Il s’approcha du comptoir jetant un regard noir à la putain qui avait osé lever ton envers lui. Une remarque acide et hautain en sa direction afin qu’elle comprenne ce qu’il en pensait.

Sachez qu’il ne faut pas être surprise de vos clients insignifiants avec ce que vous servez ! Apprenez donc la politesse, un accueil digne de ce nom et vous pourrez faire quelque chose de ce trou à rat !


Regard suffisant sur la catin inculte et sans le moindre bon goût. Soupire hautain se détournant du morceau de viande avarié pour poser ses yeux sur un jeune homme aux cheveux noirs assit sur un tabouret près du comptoir. Il semblait observer la tavernière, se tenant dos à la salle. S’approcha de lui d'un pas assuré et distingué malgré la colère. Personne ne lui dira non, une fois que la somme sera sur la table. Il s’approcha de lui, murmurant à son oreille, observant du coin de l'oeil méfiant le petit roquet roux qui se tenait tout près.


J’ai besoin de protection…je paie une fortune pour une loyauté sans faille et sans question…preneur ?

Le regard s’incrusta dans le regard de jais. Attendant de voir sa réaction. Ne se préoccupant plus des deux abrutis qui se trouvaient encore à la table des ignares. Il lui fallait deux hommes à présent et quitter cet endroit au plus vite. Il ressentait une curieuse sensation en ce lieu. Comme si on l’observait…
---fromFRNelle
Un trouillard prétentieux, un garde jouant du couteau, un idiot et sa chope



Pas aidé… Le moins qu’on puisse dire et c’est effectivement ce que pense l’asperge devant le tableau qui s’offre à ses yeux, et pire, qui s’étale devant toute l’assemblée.

L’idiot, le bec cloué par « Mônsieur » garde les derniers mots sur sa petite vie au fond de sa gorge, et préfère apparemment ne faire « ami-ami» plus qu’avec sa chope. La, au moins, le point est gagné, reste plus qu’a ce qu’il vire de la table où qu’il s’effondre, ce qui ne devrait plus tarder. Nelle décide de ne même plus s’en préoccuper estimant qu’il allait bien finir en effet, par sombrer dans un moitié sommeil, au pire il pourra l’y aider à l’aide de ses propres trésors contenu dans ses poches intérieures. Un sourire malsain se dessine même un instant sur ses lèvres en pensant que « Mônsieur » pourrait bien y goûter également si il se décide à boire un verre et alors il pourrait finalement peut être faire, ce pourquoi il est payé dans de bien meilleure condition.

Mais à peine son fessier était venu rejoindre nonchalamment sa chaise, que l’autre garde s’amuse à caresser de trop prêt sa propre dague. Nelle secoue la tête d’un air désolé : sur la discrétion est de mise… Il tourne alors son visage vers la salle, où les filles continuent cependant leurs minauderies comme si de rien n’était, mis à part un oiseau étrange qui est entré plus tôt et qui reste accolé au rade en attente de…. front qui se plisse, interrogation : seulement un verre ou un guignol à détrousser ? Dans ses propres pensées, perplexe à souhait, l’endroit est un véritable coupe gorge, quand la taulière en ajoute une couche et que " Mônsieur" passe à la scène du trois : « Je fais ma grosse colère… »

Juste le temps de virer la tête sur la gauche pour ne pas se prendre un gobelet dans la tronche, Mônsieur rouge écarlate continu son numéro. Nelle resserre les dents, quand un morceau vient lui caresser la nuque. Fusillant du regard la nauséeuse « face de rat » hystérique au possible, il se redresse lentement de sa chaise, le visage cireux, les narines pincées d’exaspération complète quand l’autre continu son postillonnage sur les seules personnes susceptibles de lui venir en aide.. D’énervant, il en devient finalement lassant, le « m’as-tu vu » veux vraiment ressortir d’ici les pieds devants ! Mônsieur enfant gâté n’a décidément rien compris, et une mise au point virulente s’avère on ne peux plus nécessaire.

Fallait s’y attendre, le voila reparti embaumer les autres têtes après avoir « gentiment » remercié le simplet et lui-même. Dans un déhanchement rageur qui aurait pu faire rire, il se pointe juste devant celui dont l’asperge s’interrogeait… Vraiment pas son jour de chance, et voyant aussi rouge que Mônsieur quelques instants avant, l’asperge renverse sa chaise, et d’un pas rageur fait claquer ses bottes sur le dallage du bordel.

Puisque Monsieur tient tant à ce qu’on le remarque, il ne va pas être épargné..


Planté derrière lui, un très vague sourire d’excuse pour le gus au comptoir, un index qui vient faire des cercles sur sa propre tempe afin de faire comprendre que le pauvre vieux, n’a plus toute sa tête, puis… choper le « mas tu vu » par le col pour le faire reculer alors qu’il est en grande conversation.
Pas terminer de se faire incendier, il en est conscient, mais lui-même à quelques petites choses à ajouter à la discussion qu’il trouve un peu trop vite écourtée…

Ramener sans cérémonie Mônsieur à la table jouxtant l’idiot et le muet, lui poser de force son postérieur sur la chaise, se camper devant la table, les paumes de mains appuyés dessus, et terminer la conversation comme il l’entend la mâchoire crispée pour n’être entendu que de lui seul, une voix sifflante de rage tout comme deux prunelles d’acier qui le dévisagent au milieu de son teint devenu cireux :



Puisque vous ne comprenez rien à rien, je vais être clair !
Primo : vous avez payé MON service !

Secundo : Je termine toujours ce que je commence ! J’y mets même un point d’honneur ! Donc, la mission sera achevé quand vous serez arrivé à bon port ! Ne vous en déplaise, et sûrement pas autant qu’à moi !!

Tertio : Vous êtes très certainement important pour toutes vos tafioles, mais ici, vous passez pour une souris au milieu de chats tous, plus prêts les uns que les autres à vous déchiquetez ! Alors à présent, vous allez nous écouter, l’autre et moi-même et cessez de faire votre dandy outré !

Quarto : Vous voulez crever ? Pas de soucis, je suis plus que certain, qu’une fois cette mission ENFIN terminée, je trouverai une personne qui veuille vous faire la peau ! Et vous pouvez me croire, je me ferais un plaisir de vous égorger !!

Quinto : Aucune réclamation n’est envisageable ! Maintenant, vous allez boire un verre, la fermer, qu’on puisse tous sortir de ce lieu pourri sur nos deux guiboles !

J’espère cette fois, avoir été assez clair !
Vous pouvez brailler comme un goret, crier au scandale, et alors, le plus pouilleux de tous ici présent, verra comme il est simple de vous allonger sur le sol d’une simple mandale ! Vous pouvez me croire, vous puez la trouille à des lieues à la ronde, autant que vous empester de parfum et vous montrez à tout le monde, tout ce que vous voulez pourtant cacher !


Décidé, cette fois çi, à ne pas se laisser faire, Nelle se rassieds en face du « m’as-tu vu », le regard perçant ne le quitte plus des yeux alors qu’il est conscient que le danger peut venir de derrière mais a-t-il seulement le choix si il ne veux pas que sa mission échoue complètement par la seule faute d’un « Précieux »..

Une seule hâte à présent, sortir d’ici, remonter dans le fumoir à jambon, et arriver rapidement à l’endroit prévu pour ne plus voir cette face de raz devant lui !
---fromFRzarouann
[au comptoir]

Contrairement aux attentes de Zarouann, l'homme assis non loin de lui commençait semble t'il à montrer des signes de lassitude ou peut être d'agacement : main portée à ses tempes pour les masser doucement, yeux qui se ferment... pas très bon signe tout ça. Et voilà qu'en plus, il se retournait dos au comptoir pour scruter la salle à la recherche de quoi, on se le demande, alors que la tenancière était partie servir en chopine la tablée du balafré. *Mais à quoi tu joue sombre crétin, elle est ferrée, aller va y enfonce le clou, tu attends quoi? tu vas pas te dégonfler quand même?* s'interrogea mentalement l'indiscret, exaspéré par l'attitude de renfermement soudaine de l'homme qui allait lui gâcher son plaisir.

Puis la superbe revint, profitant au passage pour se servir une pinte.*les affaires reprennent mon gars, la laisse pas filer* se dit il encore.


Je sais parfaitement que c’est l’autre énergumène qui a passé commande ! Mais pour ma part…Hors de question de boire ça !! Apportez moi une de vos meilleurs liqueurs, et dans un verre propre !! Cela devrait faire l’affaire…Hâtez vous !!


Zarouann sursauta légèrement, passant instinctivement sa main sur la pommeau de sa dague, alors qu'il se retournait vers le criard le détaillant rapidement le sourcil levé, le cœur battant dans ses tempes. *J'l'avais pas vu v'nir lui, bon dieu* se dit le surpris alors que déjà le bougre repartait comme il était venu après avoir poussé sa gueulante et lâché quelques piécettes négligemment laissant une impression étrange à zarouann * ce gus fait tache dans le décor* remarqua ce dernier continuant de l'observer alors qu'il regagné sa tablé ou l'attendait trois autres types avec des allures bien différentes de "monsieur, chui d'la haute".

« Laisses, la commande de l’aristo j’men charge. »


*Tiens manquait plus que m'dame, chui trop bien pour vous" qui se remmène, c'est un vrai défilé ou une bouffonnerie peut être* ricana légèrement zarouann qui commençait à prendre plaisir à observer ce qui se passait du côté de la cheminée délaissant de fait la non romance qui se jouait au comptoir et qui commençait à l'ennuyait. Il en oubliait presque son objectif premier pour lequel il avait atterri dans ce lieu si gloque. la matrone prit les plats s'approchant ainsi tout près de lui, il la dévisagea, imprimant mentalement ses courbes, s'extasiant devant son déhanché qui la mena à la table des 4 types. Arrivée là elle posa une chopine devant le nobliau le visage froid, dénué d'expression, la parole très certainement acerbe mais peu compréhensible du comptoir.

- Sacré bonne femme, laissa échapper inconsciemment le curieux alors que déjà la dite personne revenait vers la comptoir. Ne daignant lui prêter plus d'attention que cela après la façon dont elle l'avait rembarré un peu plus tôt dans la soirée, zarouann reporta toute son attention sur le groupe somme toute hétéroclite qui se tenait attablé près de la cheminé.

Froncement de sourcil alors que zarouann essayer de décrypter ce que ces énergumènes se disaient, tentant de lire sur leurs lèvres quand son champs de vision n'était pas obstrué par le passage d'un soulard titubant ou d'une catin en chasse.. bien que le lieu lui paraissait étrangement calme comparativement a ce qu'il aurait pu attendre d'un tel endroit.
Les visages des hommes semblaient fermés et ces derniers étrangement austères, faisant particulièrement tache dans ce lieu de débauches et de non retenue. A première vues ils n'étaient pas là pour se détendre dans les jupon d'une catin mais alors pourquoi venir dans un tel endroit...
la curiosité de zarouann était piqué au vif, pourtant son instinct lui dicta qu'il valait mieux ne pas trop les fixer s'il ne voulait pas s'attirer de problème. la balafré avait pas l'air commode et si zarouann pouvait éviter de le foutre en rogne se n'était pas pour lui déplaire. Non pas qu'une bonne baston serait pour lui déplaire mais ce soit il voulait avant tout se détendre tranquillement. Quoi qu'il aurait bien voulu voir la tête de "monsieur, je suis mieux que tout le monde" dans une telle situation. Cette simple pensée le fit rire alors qu'il les laissait à leurs occupations se retournant pour leur offrir son dos en guise de panorama s'ils levaient leurs regards vers le comptoir. C'est alors qu'il s'aperçut que son voisin avait disparu. Il se retourna alors une nouvelle fois vers la salle à la recherche de l'homme, curieux de savoir ce qu'il devenait. Un sourire narquois vint éclairer son visage quand il le retrouva ou di moins sembla le reconnaitre, à une table semblant parler à quelqu'un que zarouann ne distingua pas de sa place. *sacré petit malin, tu perds pas l'nord toi, arf t'as bien raison, pourquoi perdre son temps avec une p'tite puritaine idiote* murmura t'il tout bas *j'ose éspérer que tu te débrouilleras mieux qu'avec l'autre sinon c'est pas ce soir que junior va prendre l'air* poursuivit il pour lui toujours le sourire narquois bien en place.


Sachez qu’il ne faut pas être surprise de vos clients insignifiants avec ce que vous servez ! Apprenez donc la politesse, un accueil digne de ce nom et vous pourrez faire quelque chose de ce trou à rat !

Zarouann reconnu cette voix, il se retourna pour retrouver le "nobliaux" un peu trop près de lui a son goüt et surtout au gout de ses narines * mais c'est qu'il empeste en plus d'avoir une grange gueule* pensa t'il soudainement agacé. L'enfariné regarda la propriétaire du bordel d'un air hautain et suffisant qui ne fut pas pour déplaire à zarouann qui tenait là une petite revanche sur la la donzelle très probablement insatisfaite pour être aussi aigri.

Puis sans qu'il s'y attende l'homme reporta son attention sur lui, arrivant a sa hauteur il se pencha sur lui. Zarouann ne pu empêcher un mouvement de recul, ses yeux fusillant du regard l'intrus qui empiétait sur son espace vitale. Une seconde pour réfléchir, dégainer son arme ou attendre et voir ce qui se passe.. il opta sans savoir pourquoi pour la seconde solution alors que l'homme déjà lui se mit à lui murmurer :


J’ai besoin de protection…je paie une fortune pour une loyauté sans faille et sans question…preneur ?


Zarouann, tellement surpris par la demande ouvrit de grand yeux ronds interrogatifs qui vinrent se perdre dans ceux de son interlocuteur * était il fou ou suicidaire?* . In mit alors un certain temps à réagit, fixant l'homme avec incrédulité. L'effet de surprise à peine passé, que déjà le balafré se planta derrière le nobliaux, lui offrant un vague sourire avant ramené fisa l'inconscient poser son fessier à leur tablée sans le moindre ménagement. Zarouann quelque peu décontenancé les suivi du regard, observant la scène qui se jouait à la tablée. Tous semblaient particulièrement remonté et le balafré fit une discours inaudible aux oreilles de zarouann qui paru a ce dernier durer une éternité.

Puis, la remarque du nobliaux, fit son chemin dans son esprit... Argent?....protection?.....

Après un instant de réflexion, et somme toute dans un accès de folie, voilà qu'il délaissa le comptoir pour venir se planter devant le balafré, regardant le nobliaux, un sourire hypocrite sur le visage :

Un problème?




Louise_joualvert
Plein jour, une jeune fille file à travers un quartier étrange, aux âmes en perdition et aux enseignes grinçantes.

C'est là qu'elle a rendez-vous, si l'on puit dire ainsi. Là où s'affiche la Porte Rouge, et non Vermillon que diable! Et là où elle va s'occuper d'un gaminot...

A première vue, la ruelle est éclairée, le lupanar est plutôt calme. Quelques habitués ne font même pas attention à la présence de la demoiselle Joualvert, vêtue de façon assez austère et peu attirante.

Car en effet, loin de s'en aller chercher les plaisirs charnels en cette close maison, Louise n'était là que pour une personne: l'enfant de la maîtresse des lieux. La blondeur s'approcha alors de celle qu'elle jugeait être la tavernière de la Porte Rouge. Oui, la blonde plantureuse, là-bas, qui essuie les verres en se cambrant délicieusement. Une créature qui faisait honneur à la maison, par sa taille et ses courbes généreuses. Sans manquer le moins du monde d'être polie, Louise la salua respectueusement et lui demanda d'une voix claire et fluette.

Bonjour dame, je suis la damoiselle Joualvert. Votre matronne me connait assurément, je l'ai rencontré il y a peu. Il était convenu que j'aille passer prendre son enfant pour m'en occuper pendant que ma dame vaque à ses affaires. Puis-je m'entretenir quelques instants avec dame Himawari, je voue prie?

Sur son visage, elle laissait transparaitre un sérieux et une détermination qui ne pouvaient que lui donner davantage de crédibilité malgré son jeune âge.
_________________
En deuil de son ami Tamis Blackmoore, pour qui elle part prier au repos de son âme.
Puisse-t-on lui offrir un enterrement digne de sa valeur.
---fromFRKalen.
Attablé avec la mystérieuse femme, Kalen entretenait surtout le secret espoir de ne pas passer une trop mauvaise soirée, chose jéjà bien compromise au vu de l'ambiance...
La femme, froide de prime abord, n'eût aucune attention ou autre, juste un regard neutre puis en un infime instant plus tard un sourire forcé se dessina sur les fines lèvres de la mystérieuse, quoi que prononcé et se voulant amical, elle devait se sentir obligée très probablement...


Dites moi messire, la bonne compagnie, c’est de moi ou de vous dont il est question ?




Petit rire d'étonnement de Kalen suivit d'un semblant de réflexion et celui-ci répondit:

Et bien il semble que toute personne mettant les pieds dans ce genre d'établissement ne soit pas enclin a être de bonne compagnie...
Disons que la votre ne me semblerait pas désagréable et que vis à vis de vous je doit être "le moins pire"...
Et si l'on me voit vous parler il est fort probable que cela vous prémunisse justement du pire...




Petit sourire amusé, brins de malices dans les regards liés l'un à l'autre, habile esquive verbale, Kalen plaçait ses pions pour ne pas connaitre le pire aussi... car finalement c'était réciproque mais il rajouta tout de même:

Mais si vous préférez la compagnie de ce dandy homosexuel refoulé...
Libre à vous...




Et il jeta un regard espiègle vers l'aristocrate qui s'énervait depuis tout à l'heure à sa tablée et qui présentement se dirigeait vers le comptoir, suivi de près du balafré.


Vous avez eu de la chance, vous avez à boire vous... C'est qu'il doit certainement me manquer quelque chose dans les braies ou quelque chose de trop dans mon corsage....Seriez-vous assez aimable pour partager ?




Kalen fit glisser le pichet et la chope sur la table en direction de la mystérieuse, puis sans même rajouter quoi que ce soit il lui adressa un dernier sourire et se leva d'un pas vif en direction du comptoir. Tout en marchant d'un pas assuré en passant derriere la chaise de l'énigmatique femme, son sourire simulé s'effaça net, son visage se referma au fil de sa concentration, lèvres pincées il jeta un regard scrutateur vers l'étrange tablée du fond, vers la cheminée. Ce groupe d'homme était étrange. Tout en progressant vers la comptoir, il feinta de gratter une imaginaire démangeaison sur son flanc, profitant de l'angle mort offert par son propre corps aux regards environnant. Il glissa sa main subreptice sous son gilet et defit les entraves de la pochette de couteaux de lancés dissimulés en sont dos tout en regardant discrètement les personnes alentours.

Rien ne semblait commun dans cet établissement, ni les clients, ni les catins, et l'expérience de Kalen le poussa à se méfier d'autant plus a présent...

Au comptoir il commanda d'un ton sec une nouvelle chope et un pichet d'hypocras supplémentaire qu'il paya en faisant claquer les pièces dans sa main sur le comptoir puis d'un pas plus lent et de nouveau souriant au cas ou la belle mystérieuse se retourne. Ses quelques foulées légères le menèrent à nouveau à sa place première à laquelle il s'installa en attendant de se faire servir son diner. Seul un brin de causette étant dès lors de mise donc afin d'entamer le plus banalement possible la conversation Kalen se présenta par le subterfuge d'un mensonge éhonté:


Et bien Dame, je suis un incorrigible garnement, j'ai omis de me présenter: Messire Nathaniël Johan, pour vous servir...



Kalen ne prenait jamais de risques, et surtout pas avec les femmes. Se versant une longue rasade il lui demanda d'un air détaché:

Et vous Dame?
A qui ai-je l'honneur?




Brin de malice toujours présent dans les yeux, il bu une gorgée d'hypocras qui lui parut si fade en contraste avec qui il avait sous les yeux...
---fromFR.Elle.
Elle observe l’homme qui se tient devant elle toujours, attablée face à face. Le sourire sur les lèvres d’Elle demeure mystérieusement et il finit par s’élargit aux circonstances de ses paroles.

Et bien il semble que toute personne mettant les pieds dans ce genre d'établissement ne soit pas enclin a être de bonne compagnie...
Disons que la votre ne me semblerait pas désagréable et que vis à vis de vous je doit être "le moins pire"...
Et si l'on me voit vous parler il est fort probable que cela vous prémunisse justement du pire...


Fallait reconnaitre qu'il n'avait pas tort. Elle était si cristalline pour qu'il puisse lire en elle comme cela ? Sa compagnie lui éviterait de se faire sauter dessus par un homme en manque grave de contact charnel. Mais qui lui disait que ce n'est pas ce qu'il cherchait justement avec un brin de courtoisie en plus. Les dames qui ne sont pas du genre à travailler dans ce genre d'établissement tombe plus facilement dans les bras des hommes s'ils sont galants, c'est bien connu. Cependant, si c'était ce qu'il s'imaginait, malheureusement, il n'avait pas trouvé la bonne proie. Enfin, tout dépendait de lui au final.....


Mais si vous préférez la compagnie de ce dandy homosexuel refoulé...
Libre à vous...


Elle suivi son regard vers l’homme qui s’emballait un peu plus loin et elle éclata de rire cette fois, s’avouant vaincue.


Oui, je crois que votre ''charmante '' compagnie me sera bénéfique finalement….

C'est là qu'elle lui parla du verre qu'Elle malheureusement n'avait pas. Il n'en fallu pas plus pour voir la chope glisser jusqu'à elle dans une donation presque gracieuse. Il se leva et disparu au comptoir pour commander de nouveau. Elle en profita pour faire un tour visuel de tout ce qui se passait autour d'eux. Elle venait de constater que pas grand-chose n'avait bougé, juste une nouvelle venue qui entrait et ne semblait pas être à sa place dans ce lieu par toute évidence, que l'homme revenait et s'assoyait face à elle toujours.

Et bien Dame, je suis un incorrigible garnement, j'ai omis de me présenter: Messire Nathaniël Johan, pour vous servir... Et vous Dame? A qui ai-je l'honneur?

Elle resta surprise à ce nom épouvantable, d'emprunt naturellement. Personne n'aurait donné un nom complet dans ce genre de lieu et encore moins commençant par Messire. Qu'est ce qui pouvait bien faire ici celui là ? Il était inexpérimenté ou complément cinglé ? Ou ne savait pas mentir tout simplement. Elle joua avec une de ses mèches de cheveux blondes, la tortillant entre deux doigts tout en le détaillant pendant qu'il se versait son verre. Elle n'ayant même pas touché au sien encore.

Elle se présenta à son tour avec un ton beaucoup plus chaleureux dans sa voix qui n'insinuait rien de bon à la toute fin.


Tous ceux qui me connaissent me prénomme Elle. Vous imaginez bien que ce n'est qu'un surnom mais, malheureusement, si je vous donnais mon nom complet, je serais possiblement obligé de vous tuer ensuite. Mais je vais vous laisser le temps de finir votre verre, je me sens de bonne humeur...


Elle lui sourit défiante et amusée par ce jeu qui la divertissait pour passé le temps. Plus elle l'observait, plus elle n'aurait pas dit non pour pousser plus ample le divertissement....


Mais étant donné que ceci risque d'être votre dernier verre '' Messire '' Avez -vous un dernier souhait à prononcer ? Une dernière requête à formuler, je vous suis toute ouïe.

Elle coula le liquide dans son propre verre et le porta à ses lèvres ensuite, se délectant du breuvage qui l'assaillit de multiples plaisances de saveurs. Elle revient ensuite à ses yeux noirs qui l'observaient à son tour.
---fromFRKalen.
Tout en l'écouta la femme mystérieuse jouait négligemment avec une de ses mèches de cheveux, lentement, la faisant tourner de ses doigts délicats.
Lorsqu'elle prit la parole elle s'adressa à lui sur un ton étrange, imprégné de contradiction: dire chaleureusement et avec certitude quelque chose dans sa forme mais qui se révélait glacial sur le fond. Ca changeait de la tavernière....


Tous ceux qui me connaissent me prénomme "L". Vous imaginez bien que ce n'est qu'un surnom mais, malheureusement, si je vous donnais mon nom complet, je serais possiblement obligé de vous tuer ensuite. Mais je vais vous laisser le temps de finir votre verre, je me sens de bonne humeur...



Stoppant net sa déglutition sans pour autant ôter son verre porté à ses lèvres, Kalen lui renvoya un regard dénué de toute chaleur humaine ou de politesse, juste résumé à l'essentiel: la scruter...

Dans un air de défi "L" lui lança un sourire taquin, mêlé d'espièglerie. Elle semblait même s'en amuser grandement et rajouta:


Mais étant donné que ceci risque d'être votre dernier verre '' Messire '' Avez -vous un dernier souhait à prononcer ? Une dernière requête à formuler, je vous suis toute ouïe.



Quelle drôle de méthode que de ce présenter par une simple lettre, juste une, et au lieu de lui donner un faux nom, la mystérieuse s'était mise d'elle même en position de pousser à l'interrogation, terrain sur lequel Kalen ne s'aventurerait pas. Et telle une noble de haut rang imposant son titre, cette "altesse" se versa à boire dans son verre qu'elle porta à ses lèvres, le regardant à son tour de se même air hautain.

Kalen se referma totalement tout en vidant le sien d'un trait, il le fit claquer sur le bois de la table. De sa position légèrement penché vers "L" il s'adossa à sa chaise, plaçant la cheville d'une de ses jambes sur le genou de l'autre, dans une pose détendue, voir même négligée, et tout en caressant d'une main attentive le cuir de sa botte qu'il regardait il lui rétorqua d'un air cauteleux:


Oui... visiblement toute personne dans ce genre d'établissement n'est pas de bonne compagnie...
Et je peux vous garantir que je ne trépasserais pas en ce jour...
Puisque toute personne meurt en connaissant votre nom, la solution me sera simple: ne pas le connaitre !




Il rajouta d'un timbre encore plus glacial:

Par contre pour votre "bonne humeur" j'ai un remède si ça vous arrange...



Kalen leva les yeux de sa botte et riva la blonde du regard, puis se resservant un second verre il en bu une gorgé et de sa main le tenant il pointa du doigt la femme, l'agitant comme pour ponctuer ses propos:

Regardez comme il est simple de vous faire mentir, de plus, je ne pense pas que vous puissiez exaucer quoi que ce soit...
Que ce soit bien clair et que l'on soit d'accord sur une chose: arrêtez votre petit jeu, je ne suis pas d'humeur ce soir, d'accord?




Sans la lâcher des yeux il reposa devant lui le récipient d'hypocras et porta de nouveau sa main à sa botte...
---fromFR.Elle.
L'homme stop la progression de sa boisson sans pour autant retirer son verre, très concentré à la fixer intensément. Son regard n'a rien de très chaleureux maintenant, il a subitement perdu sa bonne humeur et sa courtoisie. Elle continue de lui sourire bien que ses orbites devenues tellement sombre qu'elle pourrait presque y lire l'agacement ou encore la colère. Elle n'arrive pas trop à le saisir. Elle le taquinait tout simplement. Elle a dû le piquer involontairement, ou il n'était pas du genre à apprécier l'humour noir de Elle. Bon elle avait peut-être un peu poussé pour voir ce qu'il avait dans le ventre. Elle était servie. Il fallait la comprendre, avec tous les chiens de l'enfer payés pour l'abattre puisqu'à la solde de LUI, elle se méfiait constamment de tous. Elle allait peut-être faire exception pour une fois.Il la distrayait beaucoup.

Elle l'observa déposer sèchement sa chope vide et prendre une position plus in-intéressé et à l'aise, beaucoup moins séduisante que celle pour laquelle il avait opté au départ cependant. Elle était surtout captivée à ce frottement sur sa botte, laissant présager rien de bon. Une dague cachée ? Possiblement c'est le genre d'endroit propice pour y dissimuler un petit couteau faisant bien des ravages. Il avait du cran, elle aimait bien. Beaucoup même.


Oui... visiblement toute personne dans ce genre d'établissement n'est pas de bonne compagnie...
Et je peux vous garantir que je ne trépasserais pas en ce jour...
Puisque toute personne meurt en connaissant votre nom, la solution me sera simple: ne pas le connaitre !


Elle continua de sourire, peut-être pour cela qu’il continua de façon plus glacial.

Par contre pour votre "bonne humeur" j'ai un remède si ça vous arrange...

Elle le regarda d’un air interrogatif le laissant poursuivre, imaginant parfaitement la suite par contre.

Regardez comme il est simple de vous faire mentir, de plus, je ne pense pas que vous puissiez exaucer quoi que ce soit...
Que ce soit bien clair et que l'on soit d'accord sur une chose: arrêtez votre petit jeu, je ne suis pas d'humeur ce soir, d'accord?


Elle sourit davantage très contente. Elle semblait l'avoir mis en rogne cette fois. Il ne voulait pas jouer à qui perdrait pieds dans la haine le plus facilement certes !! Il n'était pas d'humeur selon ses dires. Elle pouvait bien lui offrir de perdre la tête à la place et d'une manière bien différente. Elle commençait réellement à apprécier sa compagnie, si bien qu'elle en oubliait pourquoi elle était là.LUI aurait bien aimé avoir une recrue de ce genre mais, IL n'engageait que des femmes. Dommage, c'est qu'il tenait bien tête et il en avait une très jolie qui plus est.... La jolie blonde déposa sa chopine sans y avoir retouché et contourna la table pour se poster devant lui.

Je suis bien d'accord. Et si je vous proposais de jouer à autre chose puisque ce jeu ne semble pas vous intéressez ? J'en connais plusieurs autres, fort intéressant ....

A peine ses mots exprimés, elle se pencha en avant sur lui, le visage du '' Messire'' arrivant bien en évidence dans l'encolure de son corset assez provocateur. Elle devait visiter les chambres pour voir si celui qu'elle cherchait si trouvait, aussi bien le faire en bonne compagnie....


A vous de voir, vous pouvez rester ainsi à vous sustenter de leur nourriture infecte, où gouter à autre chose, sans que la faucheuse, vous rends visite puisque mon prénom ne vous intéresse pas....


Son sourire était franc et invitant. Avec ou sans lui, elle gravirait cet étage.
Anonymous
Le Passage Aux Brigands...
C'était donc ça, le nom qu'il cherchait en marchant depuis des heures...

Il y avait déjà mis les pieds pourtant, mais pas moyen de se rappeler du nom exact. Par chance, il se rappelait en revanche vaguement de l'itinéraire à suivre pour parvenir ici, et Constant parvint devant l'établissement sans perdre trop de temps en circonvolutions importunes.

Il était venu voir sa femme.
Enfin, sa femme...

Il franchit la porte, et s'engagea dans l'enceinte du lieu.
C'était bien cela, ça n'avait pas vraiment changé. La dernière fois qu'il était venu ici, il avait fait promotion canapé avec une colistière pour les élections comtales...
C'était plutôt un bon souvenir, d'ailleurs, mais gageons qu'il saurait se garder de tout engagement politique cette fois-ci.

Il traversa la salle le plus discrètement possible, sans trop regarder autour de lui. Il se dirigeait vers le comptoir.
Pour tout dire, il n'aimait pas tellement ce genre d'endroit.
Et de fait, on a beau taper dessus, on ne vient pas à bout d'un atavisme si facilement.

Il tâcha donc de ne pas faire de vagues. Il s'installa au comptoir, en attendant.
Il allait pouvoir se reposer, enfin. Lodève était sur sa route, il se dirigeait vers Albi. Il ne savait pas vraiment par où il allait devoir passer, d'ailleurs. Qu'importe, il aura bien le temps d'y réfléchir.

L'heure était au repos, pour le moment. Il était venu pour prendre des nouvelles, et converser quelque peu avec la femme envers laquelle il s'était engagé. Engagé à quoi, il ne le savait pas vraiment, mais c'était plus amusant ainsi.
Il aurait préféré la retrouver ailleurs, du reste, mais il avait jugé que c'était l'endroit où il avait le plus de chance de la trouver. Donc...
Himawari
A peine a-t-elle le temps de regagner le comptoir et poser le petit plateau qui avait servit à emmener la commande du nobliau, que ce dernier se plante derrière elle. Elle se retourne lentement pour lui faire face plantant son regard dans le sien, il ouvre sa gueule béante et lâche presque en vomissant sa bile venimeuse. Droite, le visage de marbre ne laisse transparaitre le moindre sentiment, cet être méprisable n’aura pas la joie de la voir déstabilisée. Cependant, contrairement à son habitude elle ne relève pas, tandis que celui là s’éloigne déjà de sa démarche orgueilleuse vers le jeune coq qu’elle à repoussé quelques temps auparavant. Les deux chiens de gardes qui semblaient l’accompagner se ruèrent sur l’Aristo mais elle ne pu entendre ce qu’ils se dirent. Sans doute des choses forts déplaisantes en vue de la grimace dégoûtée de ce dernier. Elle le suit de son regard sombre puis se retourne vers sa sœur dont le client visiblement lassé du caractère de cette dernière prend congé pour s’asseoir à une table en compagnie d’une femme qu’elle n’avait jusque là pas encore remarquée. La tenancière arque un sourcil et fixe la tablée. D’ordinaire rien ne lui échappe, mais en cette soirée d’affluence elle à fort à faire. L’homme qui venait de s’installer en compagnie de l’étrangère, revient vers le comptoir prend commande et retourne s’asseoir. S’il s’imagine que la bonne femme mystérieuse est une ribaude il se fout le doigt dans l’œil. Cherche-t-il seulement une ribaude ? L’atmosphère d’ordinaire grivoise et festive a quitté l’établissement pour faire place à une ambiance des plus tendues. La jeune femme laisse son regard courir dans la salle, la bouche pincée quelque chose la dérange mais elle ne sait pas comment l’expliquer. Un drôle de type de la haute’ accompagnée de deux pourceaux qui semblent être ici pour veiller à sa sécurité, des étrangers de partout, vraiment c’était une drôle de soirée.

La porte s’ouvre à nouveau, la tenancière fait demi-tour s’attendant à voir encore une tête inconnue, mais elle est bien vite détrompée. Voilà que la petite Louise Joualvert fait son entrée, comme un rayon de soleil dans toute cette obscurité. Un léger sourire se dessine sur les lèvres vermeilles de la tenancière, un soupir, voilà qui devrait la détendre sans aucun doute. La petite ne semble pas l’avoir vu et s’adresse directement à Sissi avec une politesse extrême qui contraste grandement avec l’endroit. Hima se rapproche d’elle ravie de la voir et se penche à son oreille :


- Parlez jeune fille je suis juste là !La maquerelle prend son air le plus autoritaire et le plus intimidant, mains sur les hanches regard hautain, presque une parodie de l’autre puant de snobinard. La porte s’ouvre à nouveau pour laisser entrer cette fois à sa plus grande surprise un homme qu’elle connait bien. Un peu trop bien même, trop bien pour que cela soit innocent.
Son mari pénètre dans le bouge, enfin…Son mari…Chose qui plus est étonnante d’ailleurs, puisque ce genre d’endroit ne l’attire guère. Elle fronce les sourcils alors que celui-ci s’accoude au comptoir sans même la voir. Décidemment c’est contagieux cette cessité de la vue ! Ou alors c’est elle qui devient invisible tant elle fait parti de l’endroit…tant elle est chaque planches chaque poutre de ce bordel construit à la sueur de son front.
Elle s’approche alors de lui délaissant Louise un moment pour s’asseoir à ses côtés sans trop chercher à se faire remarquer des autres.


- Que me vaut le plaisir de votre visite cher ami ?Lâche-t-elle finalement au prix de grands efforts pour rester le plus neutre possible. Ses yeux se posent sur sa petite personne, en le détaillant sans la moindre gêne.
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Anonymous
Ah ! La voilà.
Constant regarda Hima s'installer à côté de lui, et écouta sa question.

Il resta un petit moment silencieux, en la regardant d'un air pensif.
Elle le regardait aussi. C'était amusant comme situation, et Constant adorait par dessus tout ce petit moment de silence qu'il ne manquait jamais d'installer entre le moment où on lui posait une question et le début de sa réponse. Généralement l'incongruité de cette dernière était globalement proportionnelle à la longueur du laps de temps en question.

Pas bien long, en l'occurrence, suffisamment toutefois pour éviter de se perdre en une réponse simple.
Constant répondit, donc, d'une voix calme, après avoir saisi délicatement une main de la jeune fille.


Dites voir ma chère, il me semble que vous opérez un renversement pour le moins surprenant, je me trompe ?
En effet, il me semble que la situation dite de base entre vous et moi, situation initiale dira-t-on, est bel et bien la vie commune, de par les engagements que nous avons consenti à contracter l'un envers l'autre.
N'est ce pas ?

Dès lors, il est surprenant que vous exigiez de moi que je vous offre le motif de ma venue ici... Je ne saurais vous justifier l'ordre établi, je le crains...
Ne devriez vous pas me presser, au contraire, de vous communiquer séance tenante les raisons qui m'ont tenu éloigné de vous ces jours durant ? Au fond, je pense que si.
Il est vrai qu'il me serait plus court de faire l'inverse, et de répondre simplement à votre question. Je n'aurais pas grand chose à dire, d'ailleurs, je suis auprès de vous pour respecter mes engagements maritaux, rien de plus, et rien de moins. Voilà ce que je pourrais dire.
Mais voyez vous, je suis quelqu'un d'exigeant, et je en tourne pas facilement le dos à la précision dans le domaine intellectuel, je me sens donc forcé à vous dire que vous devez prendre garde à ne pas lire le monde à l'envers, très chère.


Constant était souriant, et tâchait d'observer l'effet de sa réponse sur la physionomie de son interlocutrice.
Il ne s'arrêta presque pas cependant, car il n'aimait pas laisser le temps à ses interlocuteurs de réfléchir. Il préférait enchaîner les thèmes les uns aux autres, rapidement, afin qu'à terme ne reste plus de compréhension fidèle, mais une vague impression.
Il lâcha la main de la jeune femme, et poursuivit ses paroles, en regardant ailleurs.


Par ailleurs, je dois vous faire part de ma surprise...
Les coutumes lodèvoises auraient-elles changées ? A moins que vous n'ayez décidé de vous affranchir des gangues traditionnelles ?
Cela me mettrait dans un certain embarras, en fait. Voyez-vous, j'ai souvent, en d'autre circonstances, enfilé le costume du pourfendeur d'habitudes, le rôle difficile de l'émancipateur contempteur de coutumes.
Mais en l'occurrence... Je me dois de nuancer cette position.

Vous savez, il faut savoir ne pas tout jeter à terre. La mesure doit être le maître mot de l'insurrection morale ! Sinon le monde s'écroule, et nous n'y gagnons rien.
Par exemple, le fait de ne pas avoir reçu l'accueil qui me fut traditionnellement réservé lors de mes précédents passages ici me semble être de nature, si s'avérait que ce manque était entériné, à compromettre gravement l'équilibre de notre univers...


Constant tourna alors la tête en direction d'Hima, et la fixa dans les yeux.

Cela serait embarrassant, non ?
---fromFRKalen.
[ En grande discussion avec "Elle"...]





Il en avait vu de femmes, et de tous types, mais des comme "Elle" jamais... Du moins pas avec autant d'aplomb, un large sourire sur ses lèvres à la pulpe parfaite, du courage frôlant la témérité pourrait-on dire face à Kalen si on le connaissait à l'avance...
Déjà dans sa jeunesse, des les bas-fonds de Lyon, son aspect sanguin lui valut d'innombrables altercations dont certaines se finirent tragiquement, mais pas pour lui. C'est dans ce contexte où manants et ribaudes, pouilleux et mégères, salaud et grognasse que Kalen avait fait ses armes. Dans un milieu tellement emplit de personnes méprisables, dénuées de toute moralité, de personnes capable d'actes contraires à tous les principes moraux qu'il avait acquis par mimétisme son tempérament. Mais depuis que cette sélection naturelle l'avait doté ainsi, le temps passa, rajoutant la maitrise a cela, le rendant dès lors plus efficace pour son "travail". Cette maitrise de sa fougue lui avait valu moult succès. Etudiant les réactions de la belle, il ne pipa mot, pas un son ne sortit de sa bouche. Uniquement sa langue humectant sa lèvre supérieur lorsque la belle lui dit...


Je suis bien d'accord. Et si je vous proposais de jouer à autre chose puisque ce jeu ne semble pas vous intéressez ? J'en connais plusieurs autres, fort intéressant ....


...paroles de bon sens, elle comprenait enfin, ne s'aventurant plus sur ce terrain glissant mais insinuant des alternatives bien plus intéressantes que des altercations, faisant s'esquisser un demi sourire sur les lèvres de l'homme l'écoutant à présent avec une certaine forme de gourmandise...

...la gourmandise...

...doux péché qui fut déjà assouvie par la vision proposé par le belle se penchant vers lui, d'autant plus emplit d'audace qu'à présent elle jouait carte sur table, remportant la main en posant son premier atout, dévoilant un décolleté ravageur sublimement prisonnier de son corset lançant un appel au délaçage, qu'une main secourable pourrait aider pleinement pour subvenir à sa libération, renouvelant à la vision un autre angle appelant à encore plus d'envie, une gourmandise en appelant à une autre...

...laisser courir des lèvres sur ce satin immaculé, goutant ce grain de peau...

Il fut tiré de sa rêverie par une phrase qu'il reçu tel un coup de fouet, le coté cinglant en moins et le coté affriolant en plus:


A vous de voir, vous pouvez rester ainsi à vous sustenter de leur nourriture infecte, où gouter à autre chose, sans que la faucheuse, vous rends visite puisque mon prénom ne vous intéresse pas....

...la luxure...

Second péché ainsi matérialisé dans ce met de choix ainsi proposé, sans faiblir ni douter "elle" émit un sourire sans équivoque se dessinant finement sur son visage, le faisant rayonner d'une expression tout aussi alléchante à présent. Une multitude d'idées vinrent en l'esprit de Kalen, et toutes se terminaient bien agréablement, mais ce n'était que des propositions tendues par l'imaginaire... et elles étaient suffisamment alléchantes pour devoir en être vérifiées....
Il leva instinctivement sa main vers sa mâchoire, lentement, et caressa de son ongle de pouce une de ses commissures de lèvres, détournant le regard de la belle et semblant l'avoir plongé dans le néant, signe de réflexion.

Tout en le plantant de nouveau dans celui emprunt de cette lueur liquide, au scintillement affirmé, l'audace de la belle mystérieuse, il lui lança à son tour sur un air de défi:


Et bien je me ravise... tout compte fait oui, il ne serait pas faux de dire que je pense que vous puissiez, en effet, exaucer quelque chose...

Le belle jouait sur la provocation, cela devait être une manie dans le coin de préférer les méchants garçons... cela rend plus excitante la bravade... sauf que la belle mystérieuse avait du cran, elle, et bien plus que la serveuse qui semblait elle être plus forte en gueule qu'en actes. Tout en se caressant le menton il rajouta alors:

Et bien que cela soit à votre convenance, soit poursuivre notre débat ici, soit entamer nos ébats en haut.... mais certes je veux gouter...

Elle voulait ouvrir les festivités et bien soit, elle choisirait les saveurs qu'elle même aurait l'audace de bien vouloir expérimenter... mais Kalen sentait que ce soir qu'il allait beaucoup pécher...
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