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[RP]- Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.

---fromFR.Elle.
L'homme est concentré sur la naissance de ce décolleté ravageur. Cette position serre ses seins qui se compriment l'un contre l'autre laissant à peine de la place pour passer un doigt entre eux. Elle en remet en respirant profondément, sa poitrine se relevant vers lui aguicheusement. Le procédé est répété pour l'exciter, juste un peu plus encore.... Cela semble assez bien fonctionner. La belle blonde continue de sourire se doutant parfaitement de l'effet qu'elle peut produire chez le sexe masculin, plutôt faible lorsqu'il s'agissait d'atouts féminins ..

Il semble sortir de sa torpeur par la douce mélodie de sa voix qui tinte encore. Il parait réfléchir à sa proposition d'accompagnement vers des mets de meilleurs choix. Ce doigt qui dessine les lèvres fines de son interlocuteur trahisse facilement son désir bien qu'il était là pour démontrer une légère hésitation. Le pour et le contre sont rapidement départis puisque sa voix retentit de nouveau.


Et bien je me ravise... tout compte fait oui, il ne serait pas faux de dire que je pense que vous puissiez, en effet, exaucer quelque chose...


Elle l'écoute attentivement, imaginant les délices qui pouvaient bien sévir dans la tête du '' Messire ''. Elle s'attendait à tout, espérant découvrir les fantasmes qu'Elle devrait assouvir sous peu. Un mélange d'émotion qui flotte en elle. L'insécurité de se retrouver avec un inconnu, le désir qui ne fait qu'aller en augmentant avec ce facteur de risque. Son sang qui circule dans ses veines s'échauffe rendant son corps en une douce moiteur éphémère. Elle passe sa langue sur ses lèvres pour l'hydrater par la température de son corps qui ne fait qu'augmenter.


Et bien que cela soit à votre convenance, soit poursuivre notre débat ici, soit entamer nos ébats en haut.... mais certes je veux gouter...

Le dé en est jeté, il est partant pour un loisir beaucoup plus chimérique. Elle ne tarde pas à donner le ton à cette nouvelle distraction. Elle pousse la jambe de l'homme et passe par-dessus lui, une jambe de chaque côté des siennes, sa jupe de soie noire se relevant légèrement sur ses cuisses. Le visage de Johan, comme il dit s'appeler, tout contre ses seins, elle descend doucement s'asseoir sur ses cuisses en prenant largement son temps. Ses monts effleurant son nez qui chatouille sa peau luisante. Ses yeux vont plonger dans les siens ensuite par l'ascension, soutenant ce regard de désir. Elle approche lentement ses lèvres des siennes et les effleurent. L'odeur de musc qu'il dégage va enivrer la douce perdant tout contrôle lorsqu'elle lui happe les lèvres dans un élan si soudain. Un mélange explosif de langueur et de bestialité s'unifient. Sa langue force ses lèvres et va prendre sa doublure dans un attouchement sans équivoque, si provocateur qu'elle-même se surprend. Elle en perd rapidement haleine et s'écarte. Un murmure tout près de son oreille pour masquer tout le tapage environnant.

On trouve un coin plus tranquille....

Un large sourire lorsqu'elle se relève et va lui prendre la main aventureuse qui traînait sur sa cuisse à la recherche de sensation. Elle le tire passant devant lui par la suite. Son corps continue de se frotter contre le sien, ses fesses contre son bassin à chaque pas puisqu'il est très près d'elle. Pas d'autre choix puisqu'ils doivent se faufiler dans la marre de gens pour atteindre les escaliers. Ils trouveraient bien un endroit pour débattre de leur envie quelque part.
---fromFRKalen.
Il allait beaucoup pécher, certes, mais mais sans aucun remords ni regrets, et avec une malice des plus apparentes. Cette voluptueuse à l'audace n'égalant que sa motivation, ne fléchissait point, elle en rajouta même...

Elle s'empara de sa personne, sans émettre le besoin de demander permission, passant une cuisse langoureuse et gracile par dessus les siennes se retrouvant ainsi debout face à lui, tout contre lui même. Kalen ne serait pas tant habité de ce désir exprimant nettement son émoi de son entre-jambe qu'il l'aurait réfrénée dans son élan, mais là il était bel et bien partisan de la même méthode, vive et douce...

La jupe de soie noire laissa apparaitre la peau diaphane des cuisses de la belle en se relevant dans ce mouvement, elle s'assit sur ses cuisses dans un transport lascif ne pouvant qu'appeler à plus d'attentions à son égard, elle savait y faire, et là pour Kalen il n'y avait plus aucun doute, cette femme n'était pas une ribaude mais bien une aventurière se lançant à corps perdu dans des mises en avant, se mettant volontairement en danger tant pas gout qu'attirée par l'inconnu...

...excitante sensation que de devoir s'adapter à ce que l'on ne connait pas et qui nous pousse à nous dépasser continuellement.

Et justement, pour Kalen qui était couler du même acier il était facile de le déceler chez autrui, et tout en la scrutant s'asseoir sur lui, effleurant la débordante naissance de ces seins charnus si "malencontreusement" contenus dans ce corset lui paraissant des plus superflus mais qui enveloppait si gracieusement cet "argument de taille" dont il ne se plaignait aucunement, son regard se repaissant de cette divine vision détrônant tous les anges et leur dieu...

...cruelle et si délicieuse attente, à peine rompue par le contact tout aussi soyeux des cuisses de la belle que de sa jupe que les mains de l'homme parcourait avec d'habiles gestes, liant son regard à celui de la mystérieuse lui faisant face dans la descente de son corps proportionnelle à l'ascension du désir de Kalen... oui... elle savait y faire avec les hommes...

...lent rapprochements de leurs visage se soldant par l'inéluctable union de leurs lèvres, se jouant les unes des des autres, puis en sublime entrelas de langues plongeant l'homme dans un état de perception accru envers "Elle", les yeux clos tout en donnant libre court à ce baiser ardent à la saveur envoutante, jeu de langues expertes et avides de se connaitre, perte d'haleine mutuelle suivit d'un murmure de la belle au creux de l'oreille de Kalen, rivant son attention à ces mots...


On trouve un coin plus tranquille....


Il adorait cette expression.... plus tranquille... mais ce coin en question promettait de perdre en quiétude au bénéfice d'une multitude de gémissements, synonymes de ce plaisir sans doute aucun qui allait se dérouler...
Elle se relève dans un sourire toujours aussi confiante, mais dans l'esprit de Kalen, dans un recoin que par le futur un homme de science nommerait "inconscient" naquis un germe, une forme de doute, car cette audace et cette approche peu commune de cette femme lui rappelait quelque chose, mais cette impression encore en gestation ne se révélait pas pleinement à l'homme qui pour l'instant n'était que peu enclin à la réflexion, mais plus porté à assouvir son instinct, ses envies...

Elle le tire alors, ouvrant la marche devant lui la suivant si prêt qu'il n'eût quasiment pas le temps de s'emparer au vol de sa "précieuse besace" dont il ne devait point se séparer mais laissant sa cape sur une chaise. Esquivant cette marée humaine parsemant la pièce principale ils se dirigèrent vers l'escalier menant à l'étage pour le gravir, prémices d'une ascension qui allait en appeler une autre très probablement... et pour leurs plaisirs conjoints....
---fromFR.Elle.
Ils passèrent assez inaperçu. Quoi de plus commun qu'une femme qui entraîne un homme vers les étages dans un bordel. Si ce n'est que la maitresse de maison, personne n'aurait pu se douter qu'elle ne faisait pas partir de sa '' gentes féminine habituelle ''. Elle semblait fort occupée, autre chat à fouetter qu'à voir le va et vient dans les escaliers.

Les deux acolytes du plaisir montèrent les marches une à une. Elle sentait parfaitement les yeux scruteurs de '' Johan '' dans son dos. Le balancement de ses hanches à chaque montée relevait parfaitement les muscles de son fessier à damner n'importe qui. Au fil de sa vie, de ses infiltrations, elle avait parfaitement appris à jouer de ses avantages. Elle avait parfaitement compris que son plus gros atout, était son physique. Pas pour rien que LUI l'avait engagé, qu'IL en était fou. Son patron n'avait jamais eu d'yeux que pour elle sans pour autant réussir à la toucher. Elle se refusant toujours à LUI. Elle adorait cette main mise qu'elle avait sur LUI. Elle avait su en profiter bien des fois. Mais ce n'était pas pour cela qu'il l'a gardait, Elle se trouvait être une des meilleures dans sa profession.

Ils arrivèrent sans faire trop de bruit, puisque masqué par le brouhaha du rez-de-chaussée, au palier de l'étage des chambres. Toujours sa main dans celle de l'homme elle sonda quelques portes, toutes fermées de l'intérieur. On pouvait y entendre quelques gémissements ou même des cris de plusieurs d'entre elles. Certains s'amusaient avec beaucoup d'entrain ou souffrait, selon leurs fantasmes à assouvir.

Elle en ouvra une pour découvrir une femme en piteuse état, endormie. Elle referma la porte prestement sans le moindre bruit. La femme avait dû avoir la visite d'un vrai raclure pour être confinée au lit de la sorte. Celui qu'elle traquait n'était nulle part ou très occupé dans les chambres close. Cela lui donnerait la chance de pouvoir pourvoir elle-même à une séance de ''détente'' forte bien méritée. Elle trouva une porte plus petite que les autres, cette dernière céda sous le bon vouloir d'Elle et s'ouvrir. Elle s'y engouffra donc avec l'homme.

Loin d'être une chambre. Ils venaient d'entrer dans une salle de rangement. Des draperies soigneusement placées sur des tablettes qui longeaient deux des murs. La pièce était tout de même spacieuse et faiblement éclairées pour un débarras. Les filles de joie devaient remettre à neuf leur appartement de fortune avec les effets se trouvant dans cette dernière. Peut importait où ils avaient atterris puisqu'au moins, ils étaient seuls et tranquille. La porte se referma dans un claquement par les soins d'Elle. Elle attira ''Johan'' tout contre elle. Un somptueux sourire bien que malicieux sur les lèvres elle lui dit :


Alors, on en étaient où ? A peu près ici je crois....

Elle pris d'assaut les lèvres de '' Messire'', appuyer contre la porte. Le jeux de langues repris, la sensation du corps de l'homme appuyer contre le sien devenait presque euphorique dans le désir qui naissant en elle. Les préliminaires et jeux enfantins passèrent outre-mesure. La faiblesse du désir beaucoup plus ardent que la force de la raison. Elle était déjà à balader ses mains sur lui, arpentant les courbes qu'elle dessinait malgré ses vêtements qu'elle ne tarderait pas à lui arracher possiblement.
---fromFRKalen.
Il la suivait, main dans la main, dans cette lente ascension de l'escalier de bois grinçant très légèrement sous la pas. Devant lui il voyait ce fessier digne de la plus enivrante des hallucinations, enveloppé de cette soie noire dont la jupe était faite, qui se dodelinait au gré des pas de la mystérieuse. Un corps de rêve, rien que cela effaçait la raison, juste l'appétit était aiguisé à la vision de cette svelte échine dont l'ondulation se communiquait au bassin, chaloupant ce pas divin. Kalen avait eût rétrospectivement une bonne idée de s'attabler avec "Elle" et au final elle avait raison en lui disant ensuite "vous pouvez rester ainsi à vous sustenter de leur nourriture infecte, où gouter à autre chose" car là c'était bel et bien d'une dégustation en règle qu'il allaient profiter.

Ils arrivèrent rapidement sur le palier du première étage, comme glissant sur le plancher, empressé comme deux adolescents... cet hypocras devait être aphrodisiaque pour la mettre dans cet état mais il se remémora le fait qu' "Elle" n'y ai point touché, son regard trop rivé sur Kalen... hum étrange... telle une habitude professionnelle, elle lui avait pourtant dit au tout début, se remémora ses paroles...


* Vous avez eu de la chance, vous avez à boire vous...C'est qu'il doit certainement me manquer quelque chose dans les braies ou quelque chose de trop dans mon corsage....Seriez-vous assez aimable pour partager ? *

Cela sonnait étrange en son oreille mais pour l'heure il n'y porta pas plus d'attention. Dans la recherche d' "Elle" d'une pièce libre, certaines portes restaient closes, et il s'en échappaient râles et gémissements en tous genres, arrachant un large sourire à l'homme car il devinait les "traitements" divers et variés subits, par trop grande habitude de ce tumulte propre à ce genre de lieu ce remémorant à son bon souvenir, Kalen fut pris d'un petit brin de nostalgie, le passé refaisant surface par réminiscence et lui rappelant les lieux, les femmes, les clients venant se repaitre de débauche en tous genres dans le bordel où lui même servait aux catins de "protecteur" fut un temps. Il la suivant toujours d'aussi près, il assistait à la hâtive recherche d'un endroit "adéquate" pour poursuivre là où ils en étaient restés...

Elle trouva une porte ouverte plus petite, et qui ne semblait pas être une chambre et ils s'y engouffrèrent pour constater qu'en réalité ils se trouvaient dans la buanderie, du moins cela y ressemblait. Laissant courir son regard sur les murs Kalen vit des étagères sur lesquelles était pliés nombres changes de couches, des draps et couvertures de toutes tailles, une grande caisse sans couvercle dans un coin où était jeté en vrac des draps souillés par les ébats, où se mêlaient sueurs et secrétions en tous genres... mais trop porté par son désir il ne se souciait que bien peu de cela, seule cette somptueuse blonde attirait son attention. "Elle" semblait tout aussi obnubilée par lui car d'un geste vif elle envoya balader la porte qui se referma en claquant, faisant plisser les yeux de Kalen... coté discrétion il avait vu mieux...

Devant lui se dessina une large sourire sur les traits de la sublime blonde, si communicatif qu'il en fut frappé a son tour, cela promettais de ce montrer ludique...


Alors, on en étaient où ? A peu près ici je crois....

...* oh oui ludique *... se dit-il

Le bouillonnement commun se mua en un zèle partagé, leurs lèvres s'unissant à nouveau, sans limites, sans retenue, et les langues avides de contacts s'entrelacèrent dans une chorégraphie ponctué des respirations s'écourtant, Kalen ressentant son coeur pulser de plus en plus fort, cette légère adrénaline parcourant son sang, s'immisçant dans tout son être, le galvanisant au gré de ses mains longeant ses courbes, remontant ses flans, dont l'une d'elle vint se perdre dans cette chevelure d'or telle de la soie, se glissant au creux de sa nuque délicate, raffinée...

...les souffles se mêlèrent, les hâtes se poussant l'une l'autre, les caresses devinrent plus appliquées et exploratrice. De sa main défi rapidement le chemisier superflu, faisant glisser l'étoffe de soie sur les épaules diaphanes de la belle qui de son coté sans interrompre pour autant ce fougueux baiser en faisait autant de son coté. Le corset d' "Elle" rendit les armes sous le geste expert de Kalen, le délaçant, libérant l'opulente poitrine de cette contrainte. Il a perdit tout aussi rapidement sa chemise et les peaux s'appliquèrent l'une a l'autre, le buste de la belle écrasant ses monts contre le torse musclé de cette homme, soumis à ce brulant désir qu'il ne voulait restreindre. Il sentait les éminences de cette poitrine charnue se durcir, la fougue de cette mystérieuse femme s'intensifier, le plaquant de sa personne contre le mur.

Il était des plus étonné devant tant de caractère et ne s'en plaignait pas devant cette audace assumée, "Elle" défi son pantalon de toile, le libérant de son ceinturon, relâchant les boutons de leurs ganses et il vint choir au sol, Kalen s'en débarrassa dans le même mouvement hâtif que ces bottes. Par une habile pivotement il la plaça à son tour contre le mur et se retrouvant alors derrière elle, interrompant de fait le baiser pour s'attaque a cette peau satinée qu'il gouta par d'attentifs jeux de lèvres, remontant de la base du cou jusqu'à l'oreille, humant cette enivrante fragrance florale au mystérieux mélange de plante qui fit croitre d'autant plus son désir pour elle. Tout aussi lentement il la libéra de cette jupe de soie noire glissant sur la surface de ses cuisses de nymphe, s'amassant en paquet au sol, il lui murmura alors à l'oreille sur un ton joueur, la remémorant à une phrase qu'elle même avait précédemment dites:


Et bien moi aussi je connais plusieurs autres jeux forts intéressants....

Se saisissant en douceur de ses fines hanches à faire se damner un saint, il l'attira légèrement en arrière tandis qu'elle s'appuyait au mur de ses avant bras. Son membre vint trouver un délicieux refuge en elle, glissant au sein de cette intimité dont l'expression même de son désir non-feint développait celui de Kalen, commençant de langoureux assauts au fil d'un baiser qu'il fit discourir entre les omoplate de la belle, s'embrassant tout comme lui...
---fromFR.Elle.
Ce baiser s'éternise en longueur, en saveur et en ardeur. La pulpe des lèvres de l'homme est gouteuse et soyeuse. Elle en savoure chaque sublime grain comme si ce moment allait s'arrêter d'un moment à l'autre. Interrompus par un facteur '' X'' . La fougue est telle qu'elle hante le corps de la belle à un degré inimaginable. Le risque est si grand qu'il est aphrodisiaque. Un inconnu qui pourrait la faire valser dans les bras de la mort avec ce baiser si brulant, l'hypothèse de se faire prendre en flagrant délit en remet une couche. Le sang de la belle ne fait que bouillir davantage lorsqu'elle sent le '' messire '' répondre à la même cadence. Les mains de celui-ci contrôlant ses flancs, venir effleurer sa poitrine de ses pouces subtilement. Elle se réveille au désir qui est si intense qu'elle se perd en lui.

Une main est glissée dans sa soie d'or retenant sa nuque contre son visage, leurs langues se disputant tendrement le plus de territoire possible. Tout va si vite. Tout se précipite. Son corset s'évapore dans un bruissement, tout en même temps que la chemise de '' Johan ''. Leurs peaux respectueusement chaudes se rencontrent et se compriment. Elle laisse échapper un soupir de satisfaction entre ses lèvres pourtant agréablement dévorées toujours. Dans l'entrain de cette passion grandissante, elle le plaque contre le mur adjacent presque contre les étagères. Elle s'attaque déjà à son pantalon porté par une frénésie inimaginable. Le vêtement ne tarde pas à succomber à ses mains habilles pour finir choir sur les chevilles de l'inconnu. Repousser gentiment, il prend les choses en mains en la retournant comme une crêpe. Elle se retrouve face au mur, à sa merci complète.

Son coeur palpite durement dans l'attente. Elle tente de respirer régulièrement mais, en est incapable. Sa tête tourne, le plancher tangue sous influence de ce plaisir qui continue d'endormir ses sens n'en laissant qu'un de très dégourdi, le toucher. Ce sens surement le plus sensible de tous et encore plus dans des moments comme celui-ci. Les lèvres de l'homme la fait chavirer lorsqu'il découvre ses épaules et son cou. Ses mains vont ensuite profiler son dos dans une caresse à la faire frissonner. Il dessine son échine jusqu'au bas de son dos où elle est tatouée. Un serpent entremêlé dans une épée sillonne ses reins, son emblème à LUI. SA propriété. C'est comme cela qu'IL les marque comme du bétail au fer rouge. '' Johan '' ne s'attarde pas plus longuement sur ce détail et dégrafe sa jupe qui va sombrer dans l'oublie.

Et bien moi aussi je connais plusieurs autres jeux forts intéressants....

Promesse fort intéressante de divertissement. Son corps nu contre le sien qui est attiré vers lui tel un aimant mais, pourtant supporté des mains de l'homme contre ses hanches. Instinctivement elle se penche vers l'avant, ses mains s'appuyant contre le mur pour ne pas tomber sous l'influence de leurs corps qui s'unissent.

Aucun obstacle, que des plaintes dans des souffles courts et saccadées par une cadence endiablée. Des frottements, des gémissements, des corps en sueurs d'efforts. Une des mains de la belle s'accroche à l'étagère à faire blanchirent ses jointures par la force dont elle fait preuve pour ne pas succomber trop rapidement à une tension si forte. Elle se consume pourtant à chaque caresse qui devient précise et profonde. Elle s'épanouie à chaque baiser qui glisse de sa nuque à ses omoplate. Elle n'arrive plus à restreindre cette hémorragie de sensation qui enveloppe toute son âme. Elle se met à trembler comme une feuille au vent, porté par l'explosion du plaisir. Les palpitations de son coeur le font exploser en un firmament de petites étoiles qui viennent obstruer ses yeux. Les gémissements trahissent son émoi auquel il l'a totalement dominé. Elle sent son corps entier se contracter sous l'influence du spectre de la jouissance.

Ce genre de relation éphémère est la définition même du mot aventure d'un soir. Celle où demain, il ne sera plus qu'un visage sans nom mais, un souvenir ravissant ses lèvres d'un sourire. Pour elle du moins, c'est ce qu'il représentera, pour lui, s'il arrive à atteindre le même plafond d'émotion, il risque d'en être de même.
Himawari
Les yeux rivés sur lui, sur son visage presque inexpressif. Les secondes s’écoulent imperturbables et il ne dit toujours rien. Il est là assit face à elle à la regarder, silencieux se complaisant sans doute dans son mutisme. Les sourcils de la jeune femme se froncent, elle est persuadée que tout cela l’amuse au plus haut point.
Voilà qu’il approche sa main de la sienne et s’en empare, elle ne fait pas le moindre geste pour l’en empêcher jetant toutefois un bref coup d’œil dans la pièce pour s’assurer qu’on ne l’observe pas.

«En effet, il me semble que la situation dite de base entre vous et moi, situation initiale dira-t-on, est bel et bien la vie commune, de par les engagements que nous avons consenti à contracter l'un envers l'autre.
N'est ce pas ? »

Voilà qu’il se fait un malin plaisir de lui rappeler les engagements auxquels elle a prêté serment sûrement un peu trop vite. Impassible elle ne répond rien, d’ailleurs il ne lui en laisse pas le temps. Elle ne voit pas vraiment où il veut en venir, mais dans quelques temps cela devrait être plus clair. Il enchaine donc éclairant au passage sa lanterne. La tenancière prend alors conscience de l’étendue de la bêtise de sa question. Celle-ci s’était échappée de ses lèvres le plus naturellement du monde. Entre le moment de leur séparation pour des raisons encore inconnues et ces retrouvailles pour le moins étranges, il s’en était produites des choses dans la vie de notre tenancière. En le voyant elle avait prit presque peur et cette phrase courte mais infiniment révélatrice sur l’état dans lequel son cher et tendre époux l’avait mise, avait retentie et demeure présentement en suspend.

L’infâme se rend compte tout doucement à quel point la voilà embourbée jusqu’au cou. Elle d’ordinaire si habile pour tromper les gens, se sent désormais prise au piège. L’arrivée impromptue de son mari bouleverse les plans qu’elle faisait avec ses amants. Il lâche sa main et continue de la regarder cette fois-ci un sourire illumine sa face, il jubile visiblement. Sait-il seulement l’embarra dans lequel il vient de la plonger ? La jeune femme déglutit, elle ne le quitte pas des yeux pour autant. Il détourne le regard cependant et poursuit sur tout autre chose pour son plus grand étonnement.

« Par ailleurs, je dois vous faire part de ma surprise...
Les coutumes lodévoises auraient-elles changées ? A moins que vous n'ayez décidé de vous affranchir des gangues traditionnelles ? »

Ils ont beau être assis l’un à côté de l’autre, une distance plus grande semble les séparer. Dans son agitation due à la vision surprenante de son époux dans un tel bouge, la jeune femme était complètement chamboulée. Si bien qu’elle en avait complètement oublié mœurs et coutumes.

« Par exemple, le fait de ne pas avoir reçu l'accueil qui me fut traditionnellement réservé lors de mes précédents passages ici me semble être de nature, si s'avérait que ce manque était entériné, à compromettre gravement l'équilibre de notre univers... » Continua-t-il sur un ton léger, trop léger pour que cela convienne à la maquerelle. Il pose à nouveau son regard sur elle, tandis que de son côté Hima tente de rester le plus insondable possible.

« Cela serait embarrassant, non ? » Il termine ainsi son monologue, et il n’en faut pas moins à la femme pour qu’elle glisse sa main sur la nuque de cet homme puis l’attire doucement à elle. Leurs deux visages sont à présent si, proches presque collés qu’ils peuvent sentir la respiration de l’autre sur leur peau. Son autre main vient alors caresser la joue masculine du fameux époux tandis que filent doucement les secondes. Puis après un moment qui semble avoir duré une éternité, Hima vient goûter aux lèvres qui lui avaient fait trop longtemps défaut. Son devoir ainsi fait elle se redresse légèrement et le fixe à son tour pour répondre finalement :


- Evidemment, cela serait très embarrassant…

Hima vient de faire son choix, elle pense encore que les choses s’arrangeront et que cet époux-là ne s’éternisera sûrement pas. Elle décide de poursuivre cette fois-ci avec le sourire, et de continuer ce petit jeu auquel il semble s’adonner.
La jeune femme lui prend alors la main, lace, délace, entrelace ses doigts avec les siens sans le perdre une minute du regard, sourire au coin des lèvres elle semble réfléchir à la tournure exacte de toute cette mascarade.


- Vous avez bien raison mon cher, la surprise ne m’a pas étranglée comme elle le fait d’ordinaire. Les mots sont sortis d’eux-mêmes sans que je réfléchisse. C’est assez triste à dire que nous ne sommes finalement pas maitre de toutes les infinités d’émotions surtout quand ces dernières nous submergent.

Ne désirant pas s’étaler plus longtemps sur le pourquoi de sa question stupide aux risque de s’enfoncer encore plus elle choisie la carte de l’esquive.

-Mais expliquez-moi...Je me suis fais du souci. Ne voyant plus de réponse à mes missives j’ai bien cru qu’il vous était arrivé quelque chose de fâcheux. Notre correspondance avait pourtant bien débutée.

Elle porte la main de l’homme à ses lèvres sans le perdre du regard dans l’attente du réponse de celui-ci.
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---fromFRKalen.
[ Dans la "Buanderie" avec la mystérieuse "Elle"..... ]



Le plaisir venait, au fil de l'étreinte, de plus en plus ferme mais tendre, au gré des gémissements emplissant la pièce, de plus en plus forts, se muant en plaintes rythmant les souffles haletants, forts et courts des deux amants. Kalen ivre de sensation, dont les assauts appliqués ne faiblissaient pas sur la sublime croupe de "Elle" la mystérieuse, qui pourtant dévoilait sa nature tout aussi épicurienne que la sienne dans ce partage des plaisirs, ne boudant pas sa part. Corps délicieusement avides de chair, deux être s'entre-satisfaisant dans un indescriptible instant de volupté, le femme aux cheveux d'or penchant vivement vers l'arrière sa tête comme pour mieux exprimer ses clameurs de contentements, telle une louve hurlant une ode lunaire....


Kalen avait presque peine à trouver haleine, et sur ce dos, ce cou, il était toujours plus concentré à dispenser des baisers devenu si intense qu'ils se muaient presque en légères succions, tantôt douces, tantôt fermes, son bassin trouvait obstacle toujours plus fermement sur ce fessier offert et la moiteur de cette antre ne le poussait qu'à toujours plus d'élan.


Quintessence des ivresses dû à l'emportement des perceptions, chair de poule si puissante qu'elle en traversait les êtres, il la désirait toujours plus à chaque secondes au fur et à mesure que la mystérieuse exprimait sa pâmoison, son état d'abandon, de bien-être ressenti dans tout son corps, sous l'effet de cette sensation, de ces émotions intenses, multiples et si délicieusement renouvelées à chaque coups de reins. Mais il lui manquait cette lueur dans le regard de la belle, cette appel flagrant à plus d'entrain, d'hardiesse, cette confirmation implicite de cette luisance particulière telle une flamme dans les yeux qu'une femme exprime sans le vouloir à son amant...


...Kalen la retourne par l'épaule, sans vergogne ni douceur, trop emporté dans le feu de l'action, et la plaque contre le mur, fermement mais sans sauvagerie, liant alors leurs prunelles habitées de la même envie: Toujours plus de délices...


...plongeant son visage au creux du cou de la belle, remontant vers son lobe pendant que ses mains dans un geste explorateur partent en quête sur le satin de la peau des cuisses de la belle, s'emparant de se genoux qu'il relève alors, l'incitant à l'enserrer par la taille de ces jambes de sylphide, et il reprit son étreinte toujours plus teintée de cette couleur passion, celle non pas affective mais charnelle, ce désir à jamais insatisfait qui pourtant se voit perpétuellement assouvit d'un plaisir tout autant partagé que communicatif dans ce maëlstrom de souffles brulant se mêlant ou glissants sur les joues de l'autre dont on s'attache à embrasser si fiévreusement que l'on ne le fait plus que par instinct, s'étancher de l'autre...


...et cette soif ô combien exquise se développait au gré des plaisirs devenus patent, audible par la jouissance exprimé, visible par la luisante sueur suintant des corps embrasés, excitant même l'olfaction de cette caractéristiques senteurs, stimulant le goût par des interminables baiser, tout les sens étaient alors en éveils, seule la conscience était éteinte pour la plus agréable de ces sensations: l'extase naissante...



---fromFR.Elle.
L'emportement est si intense que le corps d'Elle se cambre à un point où la profondeur des gestes devient accrue. Le glissement contre elle la rend vulnérable à toute autre sensation qui est décuplée comme les baisers qui deviennent des succions dans son dos. Elle en gardera surement quelques marques ensuite mais, peu importe. Ce ne sont que quelques petites rougeurs passionnées qui s'estomperont pendant que ce souvenir persistera dans sa mémoire au gré du temps.

L'effet de réflexion de son propre plaisir se repend chez son hôte qui devient à son tour incontrôlable. Une main sur son épaule et elle se retrouve virevoltée et contre le mur en moins de deux. Son regard croise le sien. La surprise sur les traits de la blonde bien que l'amusement persiste. La flamme qui vacille dans ses yeux de l'homme l'hypnotise. Un loup guettant l'agneau du désir, prêt à bondir sur elle. Il lui agrippe les genoux qui fléchissent sans mal, ses jambes s'enroulant contre ses reins. Le contact du mur froid contrastant avec la chaleur de son corps. Elle frémit par l'ardeur qu'il met à la pâmer d'un plaisir indéfinissable . Les ongles d'une de ses mains, s'enfoncent dans la chair de ses épaules, effet miroir de la jouissance qui maintenant, l'assaillit. L'autre main agrippe l'étagère qui vacille au grès des mouvements, la literie s'affalant contre le sol au fil des vagues du meuble contre le mur.

Elle suffoque, l'air n'arrivant plus à trouver refuge dans ses poumons. Une pluie fine de sifflements la hante, l'esprit fantomatique, la raison tellement enfouie profondément en elle. Elle s'abandonne entièrement à cette fulgurante onde de bonheur. Ses jambes sont si serrées contre lui qu'il peine à prouver sa masculinité, forçant son accès et multipliant ses propres sensations. Il explose à son tour, à bout de souffle. Leurs lèvres liées dans un ultime combat, voulant donner satisfaction à l'autre. Le temps n'a plus de sens, figé dans l'espace. Le grain de sable est suspendu dans sa fonction du sablier. Tout est maintenant au ralentit. Ce souffle qui ne lui brule plus les lèvres, ses yeux plongés dans les siens qui ne discutent plus. Même le tambourinement de son coeur semble mort. Il n'existe plus rien sauf cette infinie sensation d'être comblé.

Tout repart à l'assaut, la chamade de son coeur, sa respiration qui halte à grande goulée, ses paupières qui se referment et s'entrouvrent de nouveau. La vie reprend son court à une vitesse fulgurante. Le moment partagé avait été si troublant. Elle redescend ses jambes dans un frôlement satiné contre les jambes de '' Johan''. Il lâche prise de son postérieur pour la libérer, retrouvant un rythme plus normal, reprenant leurs souffle et leurs esprits mutuellement. Des échanges de regard, d'assouvissement complet. Ils semblent très satisfait de ce petit divertissement. Ils connaissaient effectivement tous les deux des jeux très surprenant.

Elle tente de repérer ses vêtements qu'elle recommence à enfiler pas sans un sourire pour lui de connivence. Elle remet sa jupe, lui son pantalon tout deux, face à face, à proximité l'un de l'autre. Elle remet son corsage et lui sa chemise. Elle peine à relacer son haut de corps tellement ses mains tremblent encore de cette fougue qu'elle n'avait pas prévu au départ. Elle lui demande donc son aide d'un ton de voix mielleux.


Je ne voudrais pas redescendre en bataille, tu voudrais bien m’aider ?

Elle replace ses cheveux de ses mains, les bouclettes blondes cascadant sur ses épaules à ses dires. Il acquiesce et revient vers elle, leurs lèvres se frôlent pendant que quelque chose attire soudainement son attention, une petite étincelle de métal dans son cou qu'elle n'avait pas remarqué au premier abord. Un pendentif. Elle fonce les sourcils, en ayant déjà vu des semblables.... Des similaires sur des gens, qu'elle avait elle-même décimé pour la plupart sur ordre de la nièce de son employeur !


Très joli ce pendentif….

Pendant qu'il relace docilement son corset, elle le prend dans ses mains, méfiante soudainement de ce qu'elle va découvrir, redoutant l'inévitable. Un nom devrait être gravé au dos... Kalen.... L'expression de son visage se change. Elle tente de cacher sa confusion mais, en vain. On lui avait décrit celui qu'elle cherchait depuis si longtemps mais, pas ainsi. Il avait les cheveux courts à l'époque. Elle aurait dû se douter qu'il aurait changé d'apparence se sachant poursuivi. A moins, qu'il a volé ce bijou à son propriétaire. C'était une possibilité. Elle devait le savoir, avant de le tuer. Une seule façon de connaitre la vérité !

D'un geste brusque elle retourna Kalen et déchira sa chemise au niveau de son omoplate droite en l'agrippant à l'encolure. Un crispement de tissus et la fatalité règna.La marque était bien là, gravée dans la chair. Une grenouille. Les reinettes d'argents !!! C'était bien lui. Le raclure. Elle s'était bien faite avoir. Comme une gamine, elle venait de tomber dans les pattes de l'ennemi juré !!! Quelle sotte !!!


TOI??!!!

Elle pivota pour trouver sa dague. Elle jura silencieusement voyant qu’elle était demeurée dans la bure qui se trouvait toujours à la table, en bas, au rez-de-chaussée.
---fromFRKalen.
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[ Dans les bras de la belle, dans les bras de la mort...](Musique 1)


Les frémissements s'intensifiaient dans tout le corps de Kalen qui s'adonnait librement à son plaisir, son ventre se glissant sur celui de la belle au gré des va et vient, la faisant monter et descendre contre le mur à chaque assaut de son bassin sur ses hanches, leurs plaintes émises à l'unisson dans cet orgasme se déchainant. Se pâmant sous ces délicieuses "attaques" d'une étreinte non retenue, "Elle" enfonça ses ongles dans l'épaule de Kalen qui ne sentit même pas la douleur tant le plaisir était omniprésent, il la vit juste sans y prêter garde s'agripper à l'étagère qui conjointement à l'action de la belle fit valser les changes de couches au sol.
La blonde mystérieuse ne retenait plus l'expression de ce qui l'habitait à présent et ses forts gémissement devinrent des cris clairement audible par son fin nez mal gré qu'elle se pince les lèvres de ses dents, puis, se laissant bercer par l'emport de la situation, les jambes si serrées autours de lui qu'il devait forcer de son poids pour pouvoir glisser en elle, forçant délicieusement son passage des délices et sublimant ses propres perceptions, elle se permit alors de laisser franchir la barrière de ses lèvres ses cris de "joie", chaque clameur poussant Kalen à se libérer, ce qu'il retenait afin de faire croitre leurs sensation mais poussé au confins de son endurance il ne put plus longtemps réfréner cette extase qui explosa, se déversant dans cette intimité, se crispant sous l'orgasme de la mystérieuse blonde à bout de souffle.

Dans un ultime baiser les amants mêlèrent leurs langues dans un jeu de recherches, de poursuites, d'évitements, de conquêtes, plus rien d'autre n'ayant d'importance qu'eux deux, Kalen toujours en elle mais ayant stoppé reprenait haleine suite à leur torride étreinte. Leurs bouches se séparèrent au profit de l'union de leur regards où scintillait cette lueur de contentement mutuelle, en même temps la belle reprend tout autant contact avec la réalité que ses pieds avec le sol, les posant l'un après l'autre. En même temps Kalen qui l'avait maintenu jusqu'à présent par son délicat fessier la relâcha presque à regret, mais toutes les bonnes choses ont une fin... dans cet agréable divertissement ils s'étaient effectivement prouvés à tous les deux la connaissance d'un jeu des plus plaisant...

Leurs regards se perdirent dans la pièces en quête de leurs habits respectifs qui avaient sous le coups de l'empressement volé à droite et à gauche. Juste un sourire complice échangé, un regard coquin compris mutuellement et ils s'habillèrent. La belle eût peine au laçage de son corset, ses mains malhabiles suite de cette étreinte des plus fougueuse, elle lui demanda d'un ton poli:


Je ne voudrais pas redescendre en bataille, tu voudrais bien m’aider ?


En même temps que s'égrainaient ses paroles, dans un geste quasi félin qui fascinait de plus en plus Kalen, la belle pris et replaça sa chevelure retombant en pluie d'or sur ses épaules. Que pouvait-il faire d'autre qu'acquiescer à cette déesse?
Lacets tendus en des gestes appliqués, frôlements de lèvres de deux amants devenus intimes à présent, elle ne l'avait plus vouvoyée mais tutoyer, ce qui fit dire à Kalen qu'il aimerait éventuellement revoir cette sylphide... mais quelque chose n'allait pas, dans son impression au fil de la soirée cette femme peu commune lui rappela un vieux souvenir, enfoui au plus profond de lui même et son inconscient refoulait cette éventualité tant cela pouvait être inconcevable. De toutes façons il arriverait bien à s'en rappeler à un moment ou à un autre. "Elle" fronça ses sourcils en prenant entre ses doigts graciles le pendentif de Kalen et dit alors:


Très joli ce pendentif….


L'expression du visage de la mystérieuse se changea comme si à elle s'éveillait quelque chose, tentant en vain de refouler une pensée. Mais il ne prit pas garde à cela, elle ne pouvait connaitre la vraie signification de cette plaque. Il se retourna alors, échappant pour quelques secondes à l'attention de la sublime blonde, ses pensées à lui étaient de pouvoir discrètement enfiler son gilet dans lequel il avait soigneusement dissimulé son double étui porte-couteaux. Au moment de se déshabiller il avait fait glisser les bretelles de cuirs en même temps qu'il avait quitté son gilet, ramassant le tout en son dos, mais pour remettre l'ensemble c'était déjà beaucoup moins discret...
Un geste brusque fit pleinement se retourner Kalen qui ne pu réagir et dans un grand bruit d'étoffe sa chemise fut déchirée au niveau l'encolure jusque dans son dos. Trois lettres formant un mot extrêmement lourd de sens furent prononcés par la mystérieuse...


TOI??!!!


Kalen réalisa en une infime fraction de seconde qui était "Elle", car une seule femme pouvait à la seule vue de sa plaque s'enquérir de son tatouage de grenouille sur son omoplate... il répondit dans un souffle...

Et oui Eléonore... Moi...


{ Révélations }(Musique 2)

Cette femme, devant lui à l'instant était le point clé, l'essence même de la raison de sa fuite, c'était une agent employée depuis des années par son pire ennemi. Et Kalen la connaissait de nom.... "Elle"... El... Eléonore Depasquier...

Suite au trop grand succès et à l'expansion du réseau auquel il appartenait, "la reinette d'argent", issue d'une appellation péjorative, ce petit groupe criminel prit rapidement du galon, racketant les haleurs arrivant au port fluvial. Ce réseau diversifia ses activités du moment que ce fut lucratif: Vols, extorsions, enlèvements, prostitutions, blanchiments d'écus, détournements de fonds, fabrications et usages de faux, tripots clandestins, et sur la fin assassinats sur contrat où Kalen excella particulièrement...
Mais éclata une guerre de territoire entre son Clan et un autre, ennemi, qui fut reprit par la fille du patron qu'il avait lui-même abattu de son arbalète. Son Clan prit par traitrise fut totalement décimé. La rumeur de l'arrivée d'une femme se prénommant Eléonore Depasquier dite "Elle" et qui le cherchait pour l'occire, une mercenaire spécialisée en temps qu' "Agent de connivence", elle cumulait les fonctions mais était plus précisément penchée dans l'infiltration et l'assassinat... Une espionne mystérieuse à la solde de tout bon payeur.... son employeur principal restant mystérieux pour Kalen bien qu'il s'en doutait...

Les catins apprirent ceci mais ne dévoilèrent rien à "Elle", trop apeurées de leur devenir si l'on advenait à connaitre une trahison, la parole est d'argent mais le silence est d'or, sauf avec Kalen, lui, rémunérait d'or la parole de celle-ci dont il avait la pleine confiance, elles lui révélairent certaines nouvelles alléchantes...
Au début d'une journée brumeuse de Février 1453, sur le toit d'une bâtisse Lyonnaise quasiment un heure après l'aube, dans la douceur des rayons d'un soleil matinal dispensant leurs délicates lumières orangées sur les murs en pierre de tailles des bâtisses, à 300 pieds de distance sur le haut d'un toit d'une maison on pouvait voir s'élever dans les airs un duvet de plume blanche, tournoyant au gré d'Eole...

...cette plume était suivi de peu du sifflement caractéristique de l'empêne d'une carreau d'arbalète, le projectile meurtrissant généralement la chair de la cible de Kalen...

Le duvet de plume lui servait à jauger le vent... et c'est depuis ce temps que Kalen fut surnommé "la Plume"...

Sa spécialité était les arbalètes à crémaillère, ainsi que bon nombres d'armes de tir et de jet. Et en ce début de matinée Kalen c'était pour ainsi dire lancé un contrat, pour lui même. On lui avait dit que sur la rive opposée du Rhône se trouvait une auberge où dormirait Eléonore. Le patron mit dans la confidence allumerait sur le rebord de la fenêtre une bougie dès que la blonde sortirait des lieux, prévenant ainsi le tueur de tirer sur la première blonde qui pointerait son museau à l'extérieur. La bougie s'alluma... la blonde s'aventura à l'extérieur... Kalen avait manivellé l'arbalète à crémaillère depuis une heure déjà et sur laquelle dormait un carreau meurtrier utilisé sur les défenses de rempart... même si Eléonore portait une cuirasse de Lansquenet, elle n'y réchapperait pas à 300 pieds (100 mètres)...

Mais Eole était espiègle et le carreau fusant dans les airs vint se ficher dans le mur, frôlant de quelques pouces la gorge de l'espionne qui eût tout à loisir de prendre ses jambes à son cou...
C'est alors que ne pouvant prendre plus de risque Kalen dû se retirer au Nord de Lyon pour se faire oublier, non loin de là, dans un petit hameau du nom de Lucenay où il résida un temps tout en pouvait se renseigner sur les activités Lyonnaises...



{ La résolution de tous ses problèmes }(Musique 3)

Eléonore dos tourné à lui, dans la recherche de quelque chose que Kalen ne lui laissa pas le temps d'appréhender tant il fut véloce, sa nature première reprenant le dessus... il n'était pas tueur à gages pour rien après tout et dans un geste fulgurant il enserra la gorge de sa proie de son bras gauche, étranglant tout cris, toute plainte, tout souffle qui aurait trahir ce qu'il adviendrait dès lors inéluctablement à la belle...
Elle fut si peu discrète, elle aurait mieux dû se taire, feindre, voir même ignorer mais là elle venait de tendre sur un plateau d'argent le repos total et sans mauvais rêves de Kalen, ce tueur qui avait tué tous ses ennemis sauf elle... voila pourquoi il ne l'avait pas de suite reconnu... il l'avait vu, certes, mais à 300 pieds de distance, et seule l'allure, la démarche, chaque impression laissée par ses gestes avait imprêgnée le tueur qui avait bel et bien instinctivement l'empreinte de cette femme en lui...

Il glissa sa main dans l'une de ses bottes où il dissimulait toujours un stylet, sorte de dague sans tranchant, longue et extrêmement acérée, pouvant percer n'importe quelle cotte de maille et d'autant mieux les chairs humaines si tendres finalement. Dans un geste emprunt d'habitude il la prit par la garde et la sortit silencieusement en même temps qu'il murmura une dernière parole au creux de l'oreille de la belle meurtrière ayant échouée à sa mission...


J'en suis navré Eléonore... mais je me le dois... adieu...

...la pointe de la lame vint trouver un prompt refuge à la base du crâne, juste entre celui-ci et la colonne vertébrale, dans un geste ferme Kalen la fit coulisser presque sans effort jusqu'a ce que cette pointe ressorte sans bruit par la cloison nasale sur le devant de ce si doux visage...
...ce corps de rêve se vit parcourir de soubresauts révélant le décès s'y propageant, les bras de la belle se rétractèrent suite à la rupture du cortex cérébro-spinal, et des spasmes agitèrent chaque muscles mais de moins en moins forts, s'apaisant peu à peu, la mort faisait son effet définitif et quasiment sans aucunes douleurs...
...mal gré la tension étreignant sa gorge elle émit un long râle aiguë, morbide synonyme d'un trépas presque instantané et ses yeux non-visible de Kalen se virent se voiler du néant de la mort les faisant alors fixer sans but droit devant eux...
...sans aucun remord le tueur relâcha très lentement l'étreinte sur cette gorge diaphane qu'il couvrait de baisers quelques instants plus tôt et d'où s'échappait à présent le reste d'air figé dans les poumons de la belle à présent dans l'au-delà à jamais, tout comme les soucis de Kalen à n'en point douter...
...il laissa en place la stylet et relâcha méthodiquement le corps au sol. La lame obstruait le trou et empêchait tout écoulement superflu de sang, habitude professionnelle de ne pas laisser de traces...

De part cette mort, paradoxalement Kalen renaissait, et déjà son regard de professionnel averti parcourait les lieux en quête d'une possibilité de camoufler le corps de cette défunte déesse...

...le bac à linge...

...il le vida intégralement de tous ses draps, les jetant sur le coté, et dans un geste assuré il s'empara du corps de l'espionne et l'y plaça convenablement. Kalen récupéra son stylet et l'essuyant sur un des draps, il se dit qu'à présent il devait penser à TOUT ce qu'il allait être à envisager. Cette détente à Lodeve était compromise semble-t-il, on l'avait vu avec Eléonore, et sa bure était restée à la même table que sa cape, en bas. Il regarda la belle une dernière fois, toute recroquevillée dans son bac à linge de bois. Kalen avait pour habitude de prélever un "trophée" pour ses employeur, mais là il l'était pour lui-même sur ce coup...
...prenant un de ses couteau de lancer dans son étui dissimulé dans son gilet il vint trancher net toute la chevelure d'or de cette sylphide et l'enroula autours de son poing, la portant à son nez pour l'humer et songeant tout la fourrant ensuite dans sa besace...


* ...j'ai gagné ma belle... je suis à présent libre de toute contrainte... dommage... tu était si.... "savoureuse"... *

...sur ce corps contracté de crampes multiples dû à la rupture du tronc cérébrale, Kalen plaça tout les draps avec précaution comme il les avaient trouvé et il jeta un regard circulaire... pas de sang... pas de marques... rien d'apparent qui trahirait les faits... demain ou après demain elle serait découverte par une ribaude ou une lavandière mais Kalen serait à des lieux d'ici...
...heureusement qu'il avait prit sa précieuse besace car dedans ce trouvait la bourse de récompense de son dernier contrat, grassement payé, mais aussi une chemise de rechange de la même couleur, grise...
...il fit l'interversion, s'arnacha de ses bretelles où comportait les étuis des 6 couteaux de lancé qu'il soulagea de leurs brides à présent, fini les précautions, il se devait de pourvoir à toutes les situations à présent, il était en alerte...
...son gilet glissé par dessus, sa longue chevelure de nouveau plaquée avec soin et enrubannée correctement, tout était exactement comme quand il était entré dans les lieux... sauf un détail... il sorti de sa poche un outil à crocheter les serrures dont il ne se séparait jamais, et pour cause... il prit dans son autre main le stylet précédemment meurtrier et sortit discrètement de la pièce en fermant tout doucement derrière lui...
...dos à la porte, il glissa le crochet et verrouilla non sans mal la porte mais y parvint tout de même. Pour parfaire la sécurité de son acte il glissa la lame de son stylet dans la serrure, à raz la garde et la brisa au dedans pour que l'on ne puisse ouvrir facilement cette porte se soir, du moins, pas sans qu'il s'en rende compte d'en bas et ne puisse fuir à temps. Tout en repartant au rez de chaussé il glissa discretement la garde dans sa poche. Son regard scrutait tout le monde à présent, mais discrètement, professionnellement...
...il se dirigea vers sa table où se trouvait la bure d'Eléonore dont il se saisit l'air de rien puis il la camoufla sous sa cape dans un geste subreptif. Comme si de rien ne fut il s'assit et sa versa une nouvelle chopine d'hypocras... pour fêter sa nouvelle et pleine liberté.... enfin libre.....
Anonymous
Bien, les choses semblaient très claires à présent.

Constant s'était beaucoup demandé ce qu'il adviendrait lors de cet échange.
Et de fait, tout était envisageable au moment où il franchissait le seuil du passage aux brigands.

Ils avaient pris cet engagement tous deux, un soir en taverne.
Pour lui il s'agissait d'un jeu, d'une facétie. Et il s'amusait bien, du reste, à se conduire en époux.
Mais il ignorait presque tout de ce qu'il en était pour elle.

Elle n'était pas sérieuse, elle non plus, ça il en était sûr. Mais était elle disposée à continuer à jouer la comédie ?
Pas évident.

En effet, ils n'avaient jamais eu l'occasion d'entamer de visu ce jeu de rôle.
Constant avait quitté Lodève dès le lendemain de la "cérémonie", sans même une nuit de noce, réduisant leur vie de couple à une simple correspondance épistolaire.

A cela, la jeune femme se prêtait volontiers. Pour le reste... Il verrait

Il vit assez vite d'ailleurs.
La jeune femme semblait hésitante au début, et Constant ne parvenait pas à deviner son état d'esprit.
Il faut dire qu'il avait choisi l'approche frontale, et avait commencé fort.
Visiblement pas trop, toutefois, car Hima accepta de se plier au jeu, et en adouba implicitement les règles de son baiser, d'abord, de ses questions ensuite.

C'était à présent à son tour, à lui, de se retrouver confronté aux obligations maritales.
Il devait répondre.


Laissez donc vos émotions vous submerger, très chère !
Après tout, n'est-ce pas en ce terreau fertile que nous puisons la force du lien qui nous uni ?


La partie reprenait, et Constant était bien disposé à poursuivre le jeu.
Il avait décidé cette fois de quitter le registre du devoir, pour esquisser celui du sentiment et de la tendresse, inédit entre eux pour le moment.
La jeune femme tenait toujours une de ses mains, et Constant passa l'autre dans ses cheveux, en l'observant d'un air qu'il voulait le plus tendre possible. Il découvrait aussi, d'ailleurs. Il savait qu'il était amusant de se plier par jeu aux devoirs du mariage, il s'amusait de ce décalage cocasse entre le fond d'une réalité presque vide, et la forme lourde et contraignante d'un engagement concret. Qu'en était il de singer les parades amoureuses, ou les cérémonies nuptiales ? A voir.

Il avait pour l'instant fait le plus simple, rebondissant simplement sur une phrase, sans réfléchir, comme une simple pirouette. Il le faisait si souvent.
Il devait à présent répondre au reste, et inventer des excuses. Car en réalité, Constant n'avait aucune raison de ne pas avoir donné signe de vie pendant un long moment.


Je vous demande pardon, ma mie, des tracas que j'ai pu vous causer...
Sachez donc, soyez en sûr, qu'ils furent partagés, et que je n'ai supporté qu'à grand peine de me voir coupé de toute relation, fut elle épistolaire, avec vous !


Bon, c'était déjà ça de pris pour réfléchir au reste.

En réalité, savez vous, j'ai été fort occupé ces derniers temps.
Des affaires de famille, essentiellement.


C'était parfaitement faux. Le dernier rapport de Constant avec sa famille remontait à presque cinq mois, lorsqu'il avait accompagné sa nièce à la cérémonie d'allégeance du Coms Zacharia. Depuis, il avait eu le temps d'aller à Vendôme, à Paris, à Genève et à Rome. Pas mal.

Vous connaissez peut-être cela, les problèmes de ce genre...
J'en ai soupé pour ma part, et je gage que le point que j'ai pu mettre à cela récemment sera définitif...

Mais qu'importe, tout ceci n'est que billevesées, et m'a déjà suffisamment séparé de vous pour que je ne souhaite pas m'y attarder à présent !
Je vous présenterai seulement une dernière fois mes plus sincères excuses pour ce mutisme qui fut mien, je vous pris de croire qu'il m'a causé bien de la peine.

Mais parlez moi donc de vous, par pitié !
J'éprouve le besoin de me taire quelque peu voyez vous, j'ai bien trop eu à parler ces derniers temps...
Dites moi donc, ma chère, êtes vous restée à Lodève durant mon absence ?
J'ose croire que oui, je vous sais attachée à cette ville, et prise par vos responsabilités ici. Avez vous fait de nouvelles rencontres intéressantes ?


Fin du tour.
---fromFR.Elle.
Elle se retrouva dans les méandres de son passé. La vue de ce pendentif ainsi que ce dessin de grenouille lui avait fait percuter des vagues de souvenirs en plein visage. Toutes les images repassèrent sous ses yeux au ralentit, une éternité de seconde qui pour Kalen n'en serait qu'une fraction malheureusement pour elle, son attention détournée pour signer son arrêt de mort.

Elle vit cette jeune femme pas plus vielle qu'elle, venir quérir son parrain pour décimer le clan ennemi qui sévissait sur le territoire de son défunt père, le frère du Patron. La Demoiselle avait repris les rênes après cet assassinat. Elle n'y arriverait pas seule. Ces troupes, le moral dans les catacombes, elle n'avait eu d'autre choix que de quérir de l'aide là où elle savait en trouver. Naturellement, puisque son frère mort par les mains d'un homme au nom de Kalen selon les dires, il prit Eléonore, en qui il avait une confiance aveugle, la seule capable de se charger de cette épine dans son pied. A peine sortie dans la rue , avec la confirmation d'une éventuelle aide, la jeune femme s'était fait abattre d'une flèche en plein front. Le patron était vert de rage, éjectant tout ce qui se trouvait dans la pièce dans des fracas ahurissant lorsqu'Elle vient lui apprendre la nouvelle. Il faillit même s'en prendre à elle par fureur mais, se ravisa, son coeur étant depuis trop longtemps livré à cette belle blonde, bien qu'elle le rejetait sans cesse. Elle ne mélangeait jamais plaisir et travail. Lui n'étant que son employeur.

Elle partie donc dans les rues de Lyon. Le clan de la jeune fille fut anéanti par traitrise. Elle se retrouva seule pour mener à bien sa quête, celle de la venger et de toucher une prime énorme pour le meurtre de Kalen. Elle arrivait toujours à ses fins, s'infiltrant dans les bas fonds des bordels, des ruelles sombres, soustrayant des informations sur ses proies sans trop de difficultés. Le chef de ce clan avait cependant beaucoup '' d' amis''. Elle eut de la peine à le retrouver. Elle finit par avoir un doute d'où il se terrait. Une catin pas assez bavarde pour une fois, s'étant plusieurs fois liée à elle comme informatrice ne voulait rien lui dire étrangement. Elle fut récompensée en trouvant la mort. Elle ligua la prostituée morte sur son lit, éventrée, ses tripes se déversant de chaque côté de son corps en signe d'avertissement. Comme elle savait que toutes rumeurs fusaient bon train dans ce milieu, il aurait tôt fait de savoir qu'elle le cherchait. Elle espérait qu'il ferait une bévue et à ce moment précis, elle l'aurait !

Mais malheureusement, les proies peuvent aussi devenir le chasseur parfois. L'avertissement s'était bien rendu. Elle s'en rendit compte en ce matin de froid hiver de Février se décidant à l'aller le trouver chez lui, mettre son hypothèse à feu. Comme elle venait de mettre le nez dehors, une bourrasque de vent lui fit remettre son manteau plus fermement sur ses épaules. C'est probablement ce qui lui sauva la vie. Le sifflement de l'air changea pour voir un carreau frôler sa gorge. Elle avait eu chaud cette fois. La flèche avait fini sa course dans la bâtisse. L'étonnement fut lisible sur le visage de la sulfureuse blonde et elle s'éclipsa rapidement, ne voulant pas devenir la proie d'autres projectiles quels qu'ils fussent. C'était la première personne qui avait eu le loisir de la surprendre. Ce serait la dernière, elle se le jura. Elle le persécuta jusque dans son ante mais, trop tard, il avait mit les voiles. Elle en fut une tuerie inimaginable, assaillant tout alliés de lui. Jamais elle ne le retrouva cependant, même avec tous les espoirs et le décharnement à la tâche pour se faire.

Des années avaient passé, des contrats effectués ici et là mais, restaient toujours en tête ce nom : Kalen. Elle avait tôt fini d'accumuler des informations sur lui, des descriptions, ses activités. Il s'était pourtant évaporé de la surface de la terre jusqu'à ce qu'une putain de Lodève et amie lui transmettre que l'homme qu'elle cherchait se trouvait dans la région. Elle n'avait pas tôt fait de ce rendre-là, qu'elle se rendit compte que lui non plus ne l'avait pas oublié finalement même trois années plus tard.

La bêtise des souvenirs lui sauta à la gorge. Il en voulait précisément à cet organe d'Elle. Le carreau et maintenant il tentait de l'étouffer par cet avant bras qui s'était glissé et resserrait contre elle, comprimant l'air qui tentait d'affluer à ses poumons. Elle tenta de se débattre mais, il était aussi habitué qu'elle à ce genre de vice. Elle n'avait aucune chance à cette proximité. Elle s'était trahie par la surprise. Il y avait combien de chance qu'elle s'envoit en l'air avec celui qu'elle cherchait à tuer ? Une sur des milliers ! Ce n'était pas sa chance.... Un murmure. Le dernier sensiblement, l'expression des yeux de la belle ne trahirent pas sa peur qui pourtant résidait en elle. Elle pouvait presque voir l'aura de la mort venir la lécher

.

J'en suis navré Eléonore... mais je me le dois... adieu...

Pas le temps de réprimer un geste ou de tenter quoi que ce soit. Elle senti simplement la pointe d'une lame s'enfoncer sur sa nuque, les mains de la belle tentant de repousser le bras qui sévissait contre elle. Rien à faire, il persista dans ses gestes jusqu'à ce que son corps tremble par les muscle qui se déliaient. Le coup fut fatale, la douleur presque inexistante, comme une libération finalement. S'était fait avoir celle qui pensait prendre.

Elle engloutit avec elle ses secrets de missions, l'identité de son employeur, la véritable femme qu'elle était. LUI la vengerait certainement, la rumeur de sa mort se rendrait jusqu'à lui. Il ne saurait pas dupe, une seule personne avait réussi à se jouer de son ange assassin, il le truciderait bien un jour.
Amblypyge
Le feu crepitait, les chevaux paissaient tranquillement, Ambly mangeait son morceau de viande grillé mais n'arrivait pas a le savourer... son absence la tracassait.
Il n'avait plus un seul denier... pourquoi donc n'est il pas la pour manger avec elle alors?
Elle haussa les epaules en se disant qu'elle s’inquietait pour rien et qu'il arriverait bien, c’etait pas la première fois…
Elle fini sa viande, s’essuya la bouche avec sa manche.
Une caresse, un murmure a son cheval, elle revetit sa cape et elle s’en alla en ville.

Marchant pres des remparts de la ville, sentant de temps a autre le regard des gardes postés sur les fortifications, elle s’engouffra vers le centre.
Les tavernes qu’elle passait etaient vides ou la trogne des types à l’interieur ne lui revenait pas. Pas de signe de Louis non plus.
Une ruelle sombre se dessina devant elle. Une lanterne rouge au loin…
Un pincement au cœur. Elle esperait ne pas le retrouver dans un bordeau.
Le carrosse…le cocher dormait toujours. Coup d’œil à l’interieur…rien. Coup d’œil a la ceinture du cocher…plus de bourse. Passage aux brigants…soupire…Si ce n’etait pas sur de trouver pratiquement que des bandits à l’interieur …

Elle passa la porte, fallait s’y attendre, c’etait bondé, des hommes qui se cherchaient des ennuis, des catins…. Soucieuse, elle balaya le lieu du regard. Quel soulagement quand elle le vit au comptoir…..seul
Elle s’approcha de lui et posa sa main sur son epaule

Lou.. l’artiste, je m’inquietais de pas te voir.
Elle remarqua son air anxieux
qu’est-ce qui t’arrive?, qu’est-ce que tu fais ici?
Elle se demanda alors si le noblio au carosse avait etait aussi precautionneux qu’elle l’avait cru… si c‘etait ca, vallait mieux s‘en aller avant d‘attirer l‘attention. Elle jetta un coup d‘œil a la besace de Louis, essayant de jauger le " tresor" , si elle avait su que c’etait seulement la piece qu‘il tenait...
viens on s’en va
elle lui prit la main et le tira hors du bouge
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Louise_joualvert
Depuis son retour à Lodève, Louise savait que sa dame Hima était partie d'ici, se reposer un peu... Et se retirer en fin de compte, pour un petit moment. Bien sûr, elle veillait attentivement sur son enfant, Atem, pour qui elle avait beaucoup d'affection. Tout en ayant l'oeil sur les affaires du bouge... Et les jours passaient, paisiblement, dans l'attente du retour d'Hima.
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En deuil de son ami Tamis Blackmoore, pour qui elle part prier au repos de son âme.
Puisse-t-on lui offrir un enterrement digne de sa valeur.
Anonymous
Soso entra dans la taverne en ne voyant personne.
Elle commanda une miche de pain et une chope de bière.

Elle n'aimait pas les période de vacances car il n'y avait plus personne.
Ni Hima, ni ses amis ...

Elle se sentit triste d'un coup. Et pensa à tout ses gens heureux d'avoir trouver l'amour et sourit.
Elle commanda autant de bière pour se souler et reparti comme elle était venue
Diredawa
Une matinée à Lodève avait été suffisante pour recueillir de précieuses informations qui lui seraient utiles pour faire de son séjour un merveilleux moment.

Déjà trois mois que le voyageur errait sur les routes du Royaume, travaillant comme journalier , se nourrissant des spécialités locales et connaissant quelques rares étreintes furtives dans des remises de tavernes mal aérées et sentant la moisissure.

Bien que peu fortuné, le Champenois se décida en début de soirée à visiter l'endroit tant décrié.

La porte à peine poussée, le Langrois ne put réprimer un
"Foutre d'âne ! J'ai trouvé l'Paradis" en découvrant les jolies bougresses qui hantaient ce lieu de perdition.

Un peu gêné néanmoins, Diredawa fit quelques pas dans la salle principale et se rendit prés du comptoir pour commander quelque chose à boire dans un premier temps.

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Libre penseur épicurien détestant les conventions.
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