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[RP]- Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.

Anonymous
Une proie venait de faire son entrée. Malgré la pénombre du lieu, elle savait les reconnaitre en mille ... l'instinct sans doute.

En moins de temps qu'il n'en faut à un bègue pour réciter son arbre généalogique, la belle vint se placer à hauteur du nouveau venu, et l'apostropha toute en finesse:


"B'soir beau brun ! B'soin d'compagnie ? Chuis là pour ça"

Telle une liane, elle s'était désormais positionnée derrière le gentilhomme lui barrant toute possibilité de retraite; sa main déjà commençait à lui explorer la tignasse.
Diredawa
La main de la créature lui massant le cuir chevelu lui donnait des frissons.

La raison aurait voulu qu'il repousse ces caresses mais au diable l'hypocrisie, il savait pourquoi il avait franchi la porte ... les tentures rouge ne laissant aucun doute sur la nature du commerce qui se pratiquait dans ce lieu.

Diredawa d'un petit coup d'épaule se dégagea néanmoins de l'emprise afin de se retourner et pouvoir dévisager l'inconnue qui avait déjà commencé sa besogne.


"Z'avez soif ma belle ? Profitez en c'est mon jour de bonté"
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Libre penseur épicurien détestant les conventions.
Himawari
Les affaires poursuivaient leurs cours dans le bordel de la Porte Rouge, et la tenancière toujours égale à elle-même menait son établissement avec passion et vigeur. Les retrouvailles avec son époux l'avaient pas mal secouées au départ, puis finalement avaient finit par l'amuser. Malheureusement la joie fut de courte durée puisque les moniales la rappelèrent pour qu'elle expie quelque temps les fautes commisent. Et pour dire vrai, l'Hima en commétait à longueur de journée. Son péché la luxure évidemment. Tant de fois elle s'était juré de rester bien sage et calme. Tant de fois elle ne tenait pas ses promesses. Depuis la mort de l'être aimé elle enchainait les histoires les dérives sans vraiment savoir où elle finirait par s'échouer. Aujourd'hui elle pensait qu'une petite vie bien comme tout le monde serait dans l'absolu la meilleure chose qu'elle puisse faire pour elle comme pour son fils.

La reprise de son bouge fut pour elle une bouffée d'air pure après l'enfer que les moniales lui avaient fait endurer. Elle retrouvait peu à peu ses habitudes et son ton détestable qui la rendait si charmante. En ce début de soirée on retrouvait les habitués, quelques visages inconnus aussi. Sissi était au comptoir rêvassante, les ribaudes déambulaient dans la salle, quand soudain la porte s'ouvrit et un homme qu'elle avait vaguement croisé pénétra dans le bordel. Il était grand brun d'allure costaud, taillé pour la marche. Un vagabond ça ne faisait aucun doute. Le pauvre homme eu à peine le temps de passer la porte qu'une donzelle qu'elle ne connaissait ni d'ève ni d'adam alla se pendre à son cou. Pour sûr que c'était pas une de ses filles. Comme une trainée pareille osait-elle venir ici, chez elle lui retirer le pain de la bouche ? Grondante elle observa le manège de la catin un moment puis d'un pas ferme elle traversa la sale. Se tenant droite derrière la fille de joie qui avait entreprit le bonhomme, elle sa saisie vivement par le bras pour la forcer à se retourner. Plantant son regard noir dans le sien, elle dévisagea l'ouialle les sourcils froncés.


Qu'est-ce qu'une trainée de second rang vient foutre dans mon bordel à aguicher mon gagne pain sous mon nez ? Sa langue claqua dans l'air froide et cinglante. La tenancière ne relacha pas pour autant le bras de la gueuse qui venait de lui faire affront, elle comptait bien en découvre avec elle.
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Anonymous
Le gredin avait mordu à l'hameçon. Une proie facile, trop même ... devait pas avoir vu du jupon depuis belle lurette, ou le guilledou qui gratouille, pour se laisser si rapidement embobiné.

Avant même de pouvoir répondre au simplet qu'une verre d'hypocras lui ferait le plus grand bien, v'là ti pas qu'une violente pression sur le bras la fit se retourner: une bougresse au regard allumé de haine lui éructait au minois, sans doute la tenancière du bouge qui appréciait moyennement que l'on chasse sur ses terres.

Prendre la fuite et abandonner sa proie ne lui ressemblait guère. Les écus du bouseux la motivait; déjà trois jours que son ventre criait famine, elle ne pourrait résister une journée supplémentaire sans manger.

La belle de nuit dégagea prestement son bras, et toisa à son tour l'impertinente du regard:


"C'est l'client qui décide ! Et j'ai l'impression qu'c'est moi qu'il veut dans sa couche pour la nuitée, et non une trainée de ton genre ! Occupes toi plutôt de tes Lodèvois !"
Diredawa
Voilà qui rajoutait du piquant. L'altercation entre les deux catins promettait une beau spectacle, augmentant son désir que ses braies avaient de plus en plus de mal à dissimuler.

"Tout doux mes belles ! On est pas à la foire ici; z'allez pas vous chamailler.Allez une tournée d'hypocras pour nous trois, c'est moi qui régale !"
tapant des mains pour attirer l'attention de la servante derrière le comptoir.
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Libre penseur épicurien détestant les conventions.
--Un_homme
Une homme arriva u milieu de tout ce remue ménage. L'homme avait une capuche tiré sur le tête de sorte que l'ont voit pas son visage; ces vêtement étais en usé, surement dut à un long voyage et à des nuit dehors. L'homme portait un arc et un carquois sur le dos. On pouvait distinguer une fleur de lys, symbole royale, sur son col.

L'homme lorgna du regard le lieux puis aperçut Himwari. Sans prêter garde à ce qu'elle pouvait faire ou ce qu'elle avait à faire, il l'a pris par le bras et l'entraina de force dans un coin à l'abri des oreilles indiscrète en faisant signe aux autres d'aller au diable.

Il n'enleva pas son capuchon et ne lâcha pas Himawari. Après que l'homme eut longtemps observé Himawari, il l'a pris dans ses bras sans rien dire et hésita longuement avant de parler, mais rien de sortit de sa bouche. On entendait juste une sorte de sanglot venant de lui.
Diredawa
Un espèce de malandrin, visiblement peu éduqué, venait de s'interposer entre les deux filles de petite vertu, entrainant la tenancière à l'écart.

Tant mieux se dit il intérieurement, il n'aurait que deux verres d'hypocras à payer et non trois, ce qui soulageait sa bourse et lui permettrait plus tard de se les soulager ...

Boucher, il savait distinguer une jeune génisse d'une vieille carcasse; il mit cette expertise à l'œuvre en commençant à tâter le cuisseau de la fille de joie qui lui avait mis le grappin dessus la première.


"Y a d'la viande autour de l'os ! Tant mieux, j'aime ça !"
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Anonymous
Le bouseux n'était finalement pas né de la dernière pluie. Le rustre tâtait la marchandise et émettait même des commentaires. A voir son air ravi, elle rentrait dans ses critères: le poisson était ferré, le laisser encore un peu continuer son examen et aborder les aspects financiers car pas question de perdre son temps avec un sans l'sou.

Elle plongea alors son regard dans le sien, puis, après avoir laissé égrener quelques secondes, se pencha à son oreille:


"Vingt écus mon coquin et j'vais t'faire découvrir mon royaume!"
Himawari
sa serait bien que vous attendiez que je réponde...j'trouve limite que c'est Anti-Jeu merci d'avance


La poularde lui lança un regard de défi et dégagea son bras de l’étreinte forcée. Bref silence entre elles deux, jusqu’à ce que l’intruse ouvre finalement la bouche :

"C'est l'client qui décide ! Et j'ai l'impression qu'c'est moi qu'il veut dans sa couche pour la nuitée, et non une trainée de ton genre ! Occupes toi plutôt de tes Lodèvois !"

En voilà une qui n’allait pas tarder à morfler comme pas permis. La patronne aimait la provocation…Seulement il y a certaines choses en ce monde avec lesquelles, l’Hima ne plaisante pas. Et, en l’occurrence ici elle ne plaisantait ni avec l’argent, ni avec son honneur.

« Ecoutes moi bien petite garce, que tu saches écarter les cuisses ou faire dresser des pines ne te donnes aucun droit d’exercer dans mon bouge. Alors que les choses soient parfaitement claires, j’te laisse pas trente-six possibilités, soit tu décampes bien gentiment, soit j’te fais sortir de force et auquel cas…crois moi tu n’ouvriras plus les cuisses de sitôt avec une face défigurée. » Elle avait dit tout cela sans ciller, le regard brûlant, vibrante, se maitrisant avec difficulté pour ne pas lui arracher les yeux. Puis ce fut au présumé client d’intervenir.

"Tout doux mes belles ! On est pas à la foire ici; z'allez pas vous chamailler. Allez une tournée d'hypocras pour nous trois, c'est moi qui régale !" Visiblement le gredin n’avait pas bien comprit la situation, mais ça n’avait pas d’importance. Elle se tourna aussitôt vers lui délaissant l’intruse. Petit sourire enjôleur, elle posa sa main sur l’épaule de l’homme et se pencha à son oreille.

« Cette pouilleuse ne fait pas partie des filles de mon établissement cher messire…Je ne prends que des donzelles de qualités…Mes avis que l’antre de la ribaude est infesté de maladies…je ne permettrais pas qu’on dise que la petite vérole court mon lupanar...Vous comprenez ? »
La jeune femme glissa ses doigts sur la nuque du bougre, plantant son regard dans le sien sans pour autant cesser de lui sourire puis ajouta :

« Je tiens à vous laisser un bon souvenir de Lodève...Laissez moi vous en présentez une qui ne vous laissera pas de regrets…Mais…si c’est la jument que voilà qui vous intéresse pour la nuit…Et bien je serais dans l’obligation de vous demander de quitter les lieux…Cela me chagrinerais beaucoup. » La maquerelle se recula doucement effleurant la joue masculine du client, quand soudain une main ferme la saisie par le poignet. Sans comprendre ce qui lui arrivait, voilà qu’on l’emmenait dans un coin à l’écart. Un homme encapuchonné, dans des vêtements râpeux et sales, des vêtements de voyage assurément. Il lui était impossible de distinguer son visage, quant à celui de la tenancière, il était passé de la colère à la stupéfaction la plus totale. L’individu la regarda un long moment sans rien lui dire, puis l’attira à lui pour la prendre dans ses bras. La jeune femme écarquilla les yeux. Qui était cet homme pour se permettre de telles familiarités ! Puis il lui sembla qu’il sanglotait. Quelques larmes vinrent mourir sur son épaule dénudée tandis que l’homme secoué de sanglot demeurait muet. Elle l’aurait bien volontiers repoussé si celui-ci ne la serrait pas si fort. Jetant un bref coup d’œil au comptoir ou elle avait laissé la catin et le client seuls. Moue grincheuse elle lâche avec froideur :

« Vous voulez bien arrêtez de me chouiner dessus…que je puisse faire mon travail messire ? »

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Diredawa
Alors qu'il s'apprêtait à rentrer dans les négociations, les menaces non voilées de la tenancière lui revinrent à l'esprit:

Citation:
« Je tiens à vous laisser un bon souvenir de Lodève...Laissez moi vous en présentez une qui ne vous laissera pas de regrets…Mais…si c’est la jument que voilà qui vous intéresse pour la nuit…Et bien je serais dans l’obligation de vous demander de quitter les lieux…Cela me chagrinerais beaucoup. »


Diredawa repoussa alors la trainée avec regret.


"M'semble que vous devriez décamper. La patronne l'aime pas la concurrence; j'veux pas d'esclandre."
lui dit il, penaud. D'un geste rapide, il glissa quelques écus dans la main de la fille de joie.

"Une autre fois peut être"

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Anonymous
La catin ouvrit en grand la paume de sa main pour compter les piécettes , tout en scrutant d'un œil la furie de peur que celle ci ne vienne lui ravir son magot.

"1 ... 2 ... 3 ... 4 ... 5 écus! tout en lançant un regard foudroyant au bougre. Allons, rajoute un peu; y a même pas d'quoi s'payer un pain, mes miches valent bien plus chères !"

Joignant le geste à la parole, Ginettelahurie ouvrit son corsage pour montrer la marchandise.

Sentant le client déboussolé, elle se rapprocha de lui et lui susurra à l'oreille:

"Ecoutes donc pas l'autre vérolée. J'me sens en forme ce soir, m'étonnerait pas qu'on fasse des quintuplés !"
Eliox
L'homme qui était en habit miteux releva sa capuche et regarda gravement Himawari.

Je suis de retour. Et je dois te dire une chose, je t'aime, tu m'a énormément manqué. Je ne veux plus partir.
Diredawa
Le chien de prairie était en état d'alerte maximale ...

Diredawa lorgna du coin de l'œil la tenancière de l'auberge qui semblait désormais occupée avec un individu.


"Vous savez y faire vous ! Vous m'prenez par les sentiments" tout en reluquant sans aucune retenue ces deux merveilles de la nature que lui offrait la catin.

Le Langrois attrapa alors la bougresse par la taille de façon à réduire l'espace qui les séparait. L'haleine aigre de la fille de joie ne le rebuta pas, bien au contraire.


"Des quintuplés tu dis ? Ca tombe bien, j'ai toujours rêve d'être à la tête d'une famille nombreuse !"
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Anonymous
La tenancière les regardait avec un regard haineux; nul doute qu'elle voulait en découdre. L'heure était venue de lever le camps sinon un beau carnage allait avoir lieu.

Elle aida Diredawa à réajuster ses braies, attrapa le gueuX par la main et se dirigea vers la sortie, tout en lançant un regard narquois à la furie.

Ils sortirent tous les deux du bouge crasseux en sifflotant.
Diredawa
Franchissant la porte de sortie, Diredawa, inspiré par les lieux, lâcha un vent ...

Curieusement, alors qu'ils s'éloignaient dans la nuit sombre, Diredawa revit le visage de Jacquotte la Boiteuse.

Jacquotte la Boiteuse, mère d'une lignée de cinq pousses dentelles tous issus de pères différents:
- l'ainée, Radegonde, fauchée par une angine de poitrine dans sa quatrième année après s'être baignée dans la Rance;
- Flaminot, disparu sur les routes du Royaume un soir d'été caniculaire;
- Grosorteil, connu dans toute la Champagne pour avoir étranglé un loup à mains nues;
- Floramine, mariée à l'age de treize ans à un notable de Plouec du Trieu qui avait fait fortune dans le commerce de bigorneaux salés;
- Justaquette, la benjamine, vendeuse de fagots sur le marché de Saint Hilaire du Jonquier.

Jacquotte la Boiteuse, la maraichère, qui l'avait déniaisé dans la remise de son échoppe, lors d'un matin brumeux, entre deux deux sacs de céleris raves et trois ballots de poireaux ... curieusement, il en avait gardé une aversion profonde pour le céleri rémoulade et les poireaux vinaigrettes.

Jacquotte la Boiteuse que l'on avait retrouvée étranglée dans une ruelle Langroise le jour de la Saint Jean.

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