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[RP]- Le Passage aux Brigands : Le Bordel de la Porte Rouge.

Karpa
Depuis déjà de longues heures K déambulait dans les ruelles étroites et peu sures ,lanuit venue ,de Lodèves .

Elle ouie brouhaha et éclats de voix , sans doute approchait - elle du légendaire repaire de sa ville marrainne , La Porte Rouge .

Elle délaçat sa capuche , vérifiat l'accessibilité au paumeau de son épée , sait-on jamais , puis avançat au perron.

La porte s'ouvrait justement , K s'arrêta pour laisser sortir deux individus qu'elle n'avait jamais vue , sa main gauche glissa naturellement et discètement jusqu'à sa ceinture .

Un homme à la dentition féroce et trés ajouré au bras d'une femme d'allure légère ...l'air furieusement embauma , K s'aida de sa main droite pour ne pas trop inspirer l'effluve nauséabonde émanent de ce douteux équipage .

Elle leur cédat le pas , aperçue par l'embrasure de la porte Hima semblant trés en ...forme et un homme d'allure miteuse se tenait à ses cotés.

Karpa regardat le couple , sans doute ennivré , s'éloigner de la Porte Rouge , il ne l'avait même pas remarqué .

Elle entrat avant que la porte ne se referme .


Bien le bonsoir Dames et Sieurs !!
Himawari
[color=darkred]Ses yeux avaient quittés l’inconnu un moment pour regarder sortir l’gueux et sa guenon, tant mieux moins de vermine. Elle avait déjà sa dose avec ce genre de personnages. La porte s’ouvre donc sur le passage des deux loustiques et apparaît dans l’entrebâillement une silhouette familière. Cheveux d’ébène tout comme elle, humour « KrismatiK » présence si…et pourtant tellement…Bref la fillotte venait de pointer le bout du nez. Un sourire naquit sur le visage fermé de la tavernière puis elle accouru se pendre à son cou.

-Oh ma mie vous ici…Non serait-ce un rêve comment est-ce possible ![/color]
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Karpa
L'acceuil chaleureux de sa, d'ordinaire si vile et froide ,marrainne fit naitre un sourire bien visible sur le visage de Karpa , un frisson invisible celui là parcouru aussi Karpa ^^.



Et bien Marrainne !!!Quel effusion que cet acceuil , je comprends mieux le succés de votre établissement




K décalota,enfin , Karpa enleva sa capuche , arrangea sa chevelure , délaçat son mantel ,Hima pendue à son cou la manoeuvre s'annonçait périlleuse^^
L'ambiance était chaude et ...même poisseuse pour ne pas pas dire crasseuse , un véritable repaire des ténèbres pensa t-elle .
Elle éspérait que les godets seraient propres et la cervoise fraiche ...


Ma vile , je meurs d'envie de faire le tour du propiétaire , mais l'idée d'une cervoise fraiche assortie d'une gâterie me fait plus encore saliver , pressons nous vers ce comptoir d'allure si ...accueillante .

Karpa était fin heureuse d'avoir enfin trouvé La Porte Rouge et même si sa passion pour le pétrissage michesque lui prenait tout son temps elle décidat de s'accorder une nuit sans travailler , demain la boulangerie sera fermée .// NB nous sommes dimanche , si ^^^, et demain c'est Lundi, depuis ce jour là , traditionnellemement les boulangères ne pétrissent plus le lundi^^ , merci Karpaaaa //
Cotis
[ A l'extérieur ]

Voilà une journée que Cotis était revenu à Lodève et il avait déjà obtenu un taudis ou il pourrait dormir, ce qui n'était pas chose facile ! Il avait aussi revu quelques amis dans la Taverne Municipale, c'était principalement des anciens amis de son père mais il n'avait pas hésité à le traiter comme si il le connaissait depuis longtemps. Bien que de retour dans son village, Cotis n'avait pas oublié ou il devait passer ses soirées : à la Porte Rouge. L'endroit lui était de toute façon familier, il avait grandi dans cet atmosphère même si Himawari avait toujours fait en sorte qu'il en soit le plus possible éloigné mais bon, l'éducation des jeunes hommes se fait par elle même.

Il se rendit donc vers le Bordel sans trop se presser. Les ruelles n'avaient pas changé, et il pouvait parfois reconnaître certaines "filles" d'Himawari, des filles qui le connaissait comme le petit garçon qui trainait parfois dans ces quartiers et qu'elle s'amusait à câliner quand un sentiment maternel pouvait apparaître. Une de ces fameuses filles le reconnut même sans qu'il le veuille, elle s'approcha de lui et ne sut que dire car Cotis eut du mal à la reconnaitre, lui.
C'est qu'elle avait vieilli ! Et d'ailleurs le jeune homme aurait préféré la revoir en meilleur état ! A croire qu'Himawari ne renouvelait jamais le flux et reflux de ses filles en fonctions de leur age. "L'expérience est meilleure que la jeunesse" disait-elle toujours, mais faut pas abuser du proverbe non plus !
Le jeune homme enlaça la "Vieille" puis se rendit devant la porte. Elle, au moins, elle n'avait pas changé ! Il poussa cette dernière, qui grinça, et fut assailli par des cris, des rires et des bruits étranges... Il était chez lui.


[ A l'intérieur ]

Des hommes avec des femmes sur leurs genoux, une femme au bar qui servait les nombreux alcooliques qui réclamaient toujours plus d'alcool et des aller-retour incessants du Rez de chaussée au 1er étage. Le bordel était toujours le même malgré le fait que les poutres au plafond avaient tout de même pris un coup de vieux ce qui rendait le lieu encore plus insalubre que dans ses souvenirs.

Il y avait une table vide à côté de la porte, surement car les courants d'air que cette dernière provoquait en s'ouvrant avait fait fuir ceux qui s'y étaient assis. Cotis s'y installa et regarda la pièce, s'amusant à inviter une fille sur ses genoux pour simplement lui offrir un ecu en échange d'un simple baiser. Il n'avait pas envie de coucher ce soir, mais simplement de passer une bonne soirée avec les moyens du bord...


* Ah... pensa t'il, Douce Lodève... *
Massai
[A l'extérieur]

Des semaines qu'il trainait sur les routes, évitant soigneusement les villes où il savait qu'il était probablement recherché... Il faut dire que la dépouille de la pauvre maréchale de Montluçon avait dû être retrouvée et il était certain que son collègue ne laisserait pas ce crime impuni... Mais voilà, il avait quitté le Bourbonnais, il n'avait plus grand chose à craindre... Quelques brigandages le long des routes, dernières occasions de ramasser un peu d'argent avant de rentrer à Cahors. Au fond, sa "campagne d'été" avait été plutôt fructueuse malgré les quelques jours passés en prison et les quelques bâlafres que lui avait occasionnées sa rencontre avec la maréchaussée Montluçonnaise.

Il était temps de rentrer... L'hiver approchait à grand pas et surtout, il n'avait eu aucune nouvelles de Lilith depuis des jours... Lilith sa catin, celle qui travaillait pour lui "Chez Azazel" et qui tenait le bordel durant son absence... Elle avait l'habitude de lui faire envoyer des pigeons régulièrement pour le tenir au courant "des affaires"... Mais depuis plusieurs semaines, plus rien... Au début, il ne s'était pas trop inquiété. Il faut dire que les pigeons se faisaient régulièrement dévorer par son faucon... Mais là, ça devenait étrange...Elle n'avait même pas répondu à ses messages. Il commençait à s'imaginer qu'elle s'était tirée avec la caisse, et cela le mettait dans une rage folle. Si c'était le cas, il la retrouverait, où qu'elle soit dans les royaumes et il lui ferait payer sa trahison...

Le sentiment qu'il devait rentrer à Cahors au plus vite se faisait pressant, mais ses provisions s'étaient amenuisées dangereusement depuis sa fuite de Montluçon et il devait absolument faire une halte à la prochaine ville. La prochaine ville.... Lodève, le Languedoc, son climat accueillant.

C'est une sombre silhouette encapuchonée et quelque peu inquiétante qui pénétra dans la ville, les sabots du cheval claquant lugubrement sur les pavés. Elle s'arrêta devant le bouge qui lui sembla le plus mal famé de la ville. L'enseigne parlait d'elle même... Il serait en territoire familier... Peu de chance de tomber sur des trops curieux dans ce genre d'endroit... Puis après des jours et des jours de voyage en solitaire, il pourrait enfin soulager ses ardeurs masculines... et peut-être...peut-être même faire des affaires, qui sait ?


[A l'intérieur]

Il laissa le cheval au gamin mal fagoté qui devait servir de garçon d'écurie en lui faisant gentiment comprendre que s'il advenait quoi que ce soit à l'animal et à son chargement, il ne donnait pas chère de sa peau, mais que dans le cas contraire, la récompense serait à la hauteur... puis il poussa la lourde porte qui donnait sur une atmosphère lourde, remplie de fumée, de bruits étouffés, de conversations et de rires gras... Un rapide coup d'oeil, méfiant autour de lui...du monde, du bruit, rien qui ne paraisse suspect ou dangereux... Un homme avec une femme sur les genoux près de la porte, rien que de très banal...une table vide tout au fond, dans un endroit sombre...Cela lui convenait bien...il pourrait appréhender ce qui se passait sans trop se faire remarquer... Une place qu'il affectionnait...

Il s'installa, laissant tomber son lourd manteau, laissant apparaître une tignasse noir, un visage qui paraissait jeune mais marqué déjà par les aléas de la vie et surtout un regard sombre et dur, et à la taille, une longue épée dont le métal semblait souillé par endroit...

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Himawari
La tenancière regarda malicieusement à sa filleule alors qu’on poussait à nouveau la porte du bouge. Elle inclina la tête pour dévisager le nouveau venu. Mince sourire sur son visage d’ordinaire de marbre, elle reconnu Cotis son autre fillot. Celui-ci s’éloigna ne l’ayant sans doute pas vu et s’installa à une table à l’écart. Détournant le regard vers l’escalier menant à l’étage, l’Hima fit signe à Sissi d’aller porter à boire à ce dernier. A peine le temps de donner cet ordre que la porte s’ouvrit de nouveau laissant paraitre un homme étranger à Lodève. Il semblait que se fut une soirée d’affluence dans le bouge de la Dona maquerelle, et celle-ci s’en réjouissait. L’homme en question n’avait pas l’air spécialement commode, et tout comme Cotis, il s’installa à une table esseulée, loin des regards indiscrets. Il avait l’air jeune et pourtant son visage semblait comme marqué par le temps. Etrange paradoxe que celui-ci, mais la tenancière n’avait pas pour habitude de longtemps se questionner sur ses clients. Elle en avait vu elle aussi des choses et à l’heure actuelle plus rien ne pouvait l’étonner. Dans ce genre d’endroit peu de saints descendent effleurer de leurs lèvres sanctifiées, les fronts des badauds envinés pour qui seule la bouteille n’a de parole. Sa clientèle était faite d’homme de rien, d’âmes perdues, de malheureux, de crève-misère d’assassins ou de pilleurs.

Hima délaissa alors sa fillotte qu’elle gratifia d’une caresse sur la joue puis s’approcha de la table du dit inconnu. Debout face à lui elle se pencha en avant de manière à dévoiler quelques unes des splendeurs de son corsage et croiser ne serait-ce que brièvement son regard. Long silence avant qu’elle ne daigne enfin le briser et elle lâcha d’une voix ou semblait poindre l’ironie.


- Quand l’messire aura terminé d’songer aux délices de ma maison, peut-être voudra-t-il boire quelques chose pour émoustiller ses papilles ?

Elle continua de le dévisager puis ajouta cette fois-ci sur un ton dégagé :

- A moins que vos pensées vous ayant déjà mit en appétit, ne réclame tout de suite une dinde qu’il pourra fourrer lui-même…

A ces mots, elle se redressa et appela l’une de ses ribaudes.

- Nerrine !

Lui faisant un signe de la main pour la faire venir près d’elle, elle lança comme une confidence à l’étranger :

- Voilà l’une de mes favorites…Complaisante à souhait et beaucoup de souplesse dans les reins. Elle se mit alors à rire légèrement.

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--Sissi
Adossée près de l’escalier contre le mur, les yeux dans le vague, la blonde plantureuse rêve à des soirées plus calmes. Sortant de ses rêveries elle voit entrer un homme qui lui rappelle vaguement quelqu’un. Il s’installe à l’écart l’air fermé. La patronne est dans le coin et déjà elle lui fait signe de s’occuper du bonhomme. Trêve dispersion, elle se dirige d’un pas lent jusqu’au comptoir et sert deux choppes. Un godet dans chaque main elle rejoint l’inconnu étrangement familier et pose la choppe sous son nez. Ne lui laissant le temps de rien, voilà que la blondinette aux courbes généreuse prend place sur ses genoux et lui sourit d’un air radieux.

- Dites-moi joli cœur… ? Elle plongea son regard de braise dans le sien , puis attrapant la main du jeune homme, la plaqua contre son corsage, sourire aux lèvres.

- la compagnie de mes jumelles ne vous dérange pas ? Nouveau sourire taquin voir même provocateur elle boit une gorgée. Les affaires reprennent.
Cotis
La soirée ne s'était jamais aussi bien déroulée pour Cotis, il s'amusait toujours à son petit jeu d'appeler une des filles d'Hima en lui donnant un écu pour un simple baiser langoureux, il voyait bien leurs désirs de s'enrichir un peu plus grâce à un amusement à l'étage supérieur, mais il n'en était rien. Le jeune homme buvait un peu mais faisait de son mieux pour ne pas tomber ivre, il voulait garder son calme et il savait qu'il n'y arriverait surement pas si l'alcool lui monter un peu trop à la tête.

Un homme avait ouvert la porte assez violemment mais il n'avait rien dit, Cotis le trouva un peu étrange mais il n'y prêta pas réellement attention car il était un peu trop occupé avec les femmes qui allaient et venaient sur ses genoux pour un simple écu, parfois quelques deniers. Himawari se montra enfin, elle se dirigea vers l'homme qui venait d'arriver et elle s'appuya sur la table en s'abaissant. Il connaissait bien cette attitude, dans le bordel c'était chose commune de montrer son corsage pour exciter un peu les jeunes hommes qui semblait un peu froid. Le pauvre type, il allait bientôt tomber de haut quand sa froideur se transformerait très vite en désir ardent de monter au premier étage... Les femmes d'ici savent y faire.

Le Lieutenant avait un instant cessé son petit jeu et regardait au plafond lorsqu'il entendit un bruit sur sa table. A sa gauche, une des "filles" venait de poser une chope de bière et s'était ensuite assise sur ses genoux. Elle était bien plus jolie que toutes les autres et surtout, elle n'avait pas l'air de vouloir perdre son temps.

Elle s'adressa à peine à lui que le jeune homme se retrouva avec une main sur sa poitrine. Cotis ne put s'empêcher d'être, tout d'abord, un peu surpris puis il attrapa la chope de bière sur la table et la vida en une ou deux gorgées. Après cela, il lui souria gentillement et lui lança un regard un peu intéressé puis s'approcha de son oreille.

"Comment leurs présences pourraient elles me déranger ? Je ne suis pas homme à détester les belles choses. "

Le jeune homme passa une main autour de la taille de Sissi et la rapprocha un peu de lui. Après tout, il était là pour s'amuser ! Alors il n'avait plus qu'à se laisser entrainer dans l'amusement.

"Et comment s'appelle la propriétaire des jumelles ? J'ose espérer que son prénom équivaut au moins à la beauté de ces deux là ! "
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--Sissi
L’jeune homme semble être plus que réceptif à la belle ribaude qui n’en attend pas moins de sa part. V’là que ça lui facilitera grandement la tâche. Encore un sourire quand il se penche à son oreille. Elle glisse son bras autour de son cou attentive au moindre de ses mots.

"Comment leurs présences pourraient elles me déranger ? Je ne suis pas homme à détester les belles choses. " Ses doigts froids viennent effleurer sa nuque alors qu’elle repose l’autre choppe. Elle le saisit alors par le menton et passe sa langue sur les lèvres de l’homme. Hum il à un petit goût de jeunesse qui lui change des clients habituels ! Il poursuit toujours, elle, n’en peut plus de sourire tant le jeu l’amuse, triturant ensuite le cordon de la chemise du jouvenceau pas si innocent que ça, elle lui dit en lui sussurant à son tour à l'oreille :

- La propriétaire s’appelle Sissi mon tout beau, et elle pourrait t’en dire bien plus sur elle si tu l’désires… Peut-être même te présenter à ces fameuses jumelles qu'en dis-tu ?

Se faisant elle le regarde de nouveau un bref instant en lui lançant un regard équivoque avant de venir presser le lobe de son oreille entre ses lèvres.
Cotis
Cotis eut un frisson dans tout le corps lorsque les doigts froids de la jeune fille vinrent effleurer sa nuque, il avait rarement eut ce genre de frisson mais ce n'était pas quelque chose de déplaisant, bien au contraire. Malgré le fait que ce n'était que son travail, le jeune homme avait l'impression que la "fille" avait une envie de mener à mener à bien son travail mais avec plus de sérieux, comme s'il avait quelque chose de plus.

* Évidemment... Quand on voit tout ces pouilleux qui trainent ! *
pensa t'il avec un brin de fierté. Finalement et même s'il devait y laisser quelques écus... Les deux prendraient un peu de bon temps !

La jeune femme lui apprit qu'elle s'appelait Sissi, c'était un nom qu'il avait rarement entendu mais, étrangement, il trouvait dans ce prénom un certain charme d'autant plus qu'il allait bien à celle qui le portait.

"Sissi ? C'est un beau prénom... C'est une joie que de vous rencontrer vous et vos... Jumelles."
lui chuchota t'il, en lui esquissant un sourire malicieux.

Elle lui fit même une invitation des plus alléchantes... Il fallait bien reconnaître qu'elle était séduisante et que son petit jeu de charme commençait à faire son effet. Chaque gestes qu'elle faisait, chaque regards qu'elle lui lançait lui procurait des frissons terribles, comme si elle avait envouté son corps et son esprit. Il ne prêtait même plus attention à tout ce qui se passait autour de lui, il n'avait plus que le son de la voix de Sissi qui lui résonnait dans l'oreille. Elle lui mordillait l'oreille tandis qu'il lui répondit doucement


"Voilà une offre intéressante... Ce serai un plaisir, j'ai hâte de faire la connaissance de vous, trois..."


Tout en disant cela, Cotis laissa glisser ses mains le long des hanches et Sissi, la souleva un peu et plaça ses mains sous ses fesses, souriant toujours de son air intéressé.
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Psyche
Psyché poussa la lourde porte qu'elle avait eu tant de mal à trouver..
Elle n'avait pas noté l'adresse non plus... mais le désir de voir l'antre d'Hima l'avait poussée à errer dans les rues de la ville , persuadée que son instinct ou juste les anges la guideraient vers son repère...

La difference de lumière la laissa un instant dans l'obscurité et il lui fallut un peu de temps avant que ses yeux distinguassent quoi que ce soit puis vît quelques formes qui semblaient humaines ...

Elle crû reconnaître quelqu'un mais se garda bien d'en savoir davantage puis chercha des yeux la silhouette qu'elle desirait voir
Massai
Il scrutait le bouge, évaluant mentalement le décor, et surtout les filles qui appâtaient les clients... lorsqu'une femme s'approcha de lui. Son allure sûre d'elle et la manière dont elle fit signe à l'une des filles de s'occuper du jeune homme près de la porte lui indiqua qu'elle était la tenancière du bordel. Elle se pencha vers lui, laissant apparaitre la naissance plantureuse de sa poitrine, plantant son regard dans le sien. Il laissa, l'espace d'un instant, son regard plonger dans le corsage, mais ne laissa transparaître aucune émotion particulière. Puis il fixa son regard dur dans celui de la femme...

Citation:
- Quand l’messire aura terminé d’songer aux délices de ma maison, peut-être voudra-t-il boire quelques chose pour émoustiller ses papilles ?

- A moins que vos pensées vous ayant déjà mit en appétit, ne réclame tout de suite une dinde qu’il pourra fourrer lui-même…


Elle appela alors une fille, grande, souple... qui éveilla aussitôt son désir... Un désir qu'il haïssait, un désir qui ne lui procurait jamais de plaisir, une désir parfois violent, mais qu'il devait soulager.

Citation:
- Voilà l’une de mes favorites…Complaisante à souhait et beaucoup de souplesse dans les reins.


Il hocha la tête...

- Amène moi à boire d'abord... Ensuite, si la demoiselle est complaisante, elle me conviendra bien...mais elle doit être fort complaisante et surtout très docile... ! Mais pas de question et pas de plainte ensuite...

A ces mots, il sortit une bourse bien remplie de sa poche qu'il posa sur la table. Il savait que ses exigences nécessitaient une forte motivation...

Puis, pour ne pas que la femme pense que la conversation était terminée, il lui empoigna le bras :


- Mais avant j'aimerais t'entretenir d'une affaire...
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--Sissi
Faisant complètement abstraction du monde qui les entoure et de la jeune femme qui vient d’entrer, la catin ne désire plus qu’être le seul centre digne d’intérêt de l’homme. Elle le fixe sans ciller, le regard lascif et presque indolente elle ne sourit même pas à ses paroles qui pourtant lui font plaisir. Elle sait parfaitement ce qu’elle vaut et elle sait parfaitement animé un homme.

Soupir de contentement quand celui-ci la soulève presque sans effort pour glisser ses mains masculines sous son postérieur. Elles sont chaudes et empreinte sans doute d’une certaine dextérité bien qu’il soit bien jeune. Un frisson d’aise parcourt son échine, collant son front au sien, leur souffle semble comme se mélanger. Elle voudrait déjà ne faire plus qu’un avec lui, sentir son corps contre le sien dans une paillasse à la douce moiteur.

Elle sait parfaitement que point d’amour est possible, mais la belle de nuit ne sait faire que ça l’amour justement. Ce jeune coq lui convient bien elle y prendra à coup sûr un peu de plaisir en plus des écus.

La ribaude lui effleure la joue du revers de la main avant de tirer sur le cordon de son corsage pour lui laisser d’or et déjà les fameuses jumelles à peine rencontrées.
Sans le quitter des yeux elle lui dit du bout des lèvres :


« Il y à l’étage un endroit où nous pourrons bavasser plus à notre aise…Et si ton désir à cet instant est égale au mien…Alors il se pourrait que nous jouissions d’un moment privilégier. »
Cotis
La jeune femme semblait de plus en plus attirante et Cotis sentait déjà une certaine chaleur parcourir son corps, désirant de plus en plus celui de Sissi. Elle était belle, jeune, fraîche et elle avait quelque chose de plus que les autres filles, quelque chose que le Lieutenant ne savait expliquer mais qui le faisait devenir fou... Son regard se perdait entre ses yeux, ses lèvres, son corsage, ses cuisses

Elle défit un peu son corsage pour faire comprendre à Cotis son intention de l'emmener au 1er étage puis elle fut un peu plus explicite. Le jeune homme lui répondit par un petit sourire amusé. L'offre de Sissi n'était pas refusable après tout ce qu'ils s'étaient déjà dis et Cotis n'avait aucune envie de refuser, plus maintenant ! Il était déjà tomber sous le charme envoutant de la jeune femme et la laisser ainsi maintenant serait se refuser un moment d'amusement et de plaisir en perspective.

Il s'approcha un peu de l'oreille de la jeune femme, la rapprocha un peu de lui pour être encore plus proche et lui chuchota :
"Je crois que refuser quoi que ce soit à une femme comme toi serait folie... Et tu n'imagines même pas le désir que je ressens en ce moment." Il lui mordilla un peu l'oreille puis laissa glisser sa joue contre la sienne et recula, un petit sourire aux lèvres.

"Alors? Que penses-tu d'aller faire connaissance tout de suite?"

En disant cela, Cotis regarda par dessus l'épaule et Nat, l'escalier était vide et toute la taverne ne remarquerait même pas qu'ils étaient partis s'isoler. En y réfléchissant bien, si Sissi n'avait pas été une "fille", Cotis aurait peut être même pu imaginer quelque chose avec elle.. Mais il fallait se mettre des barrières et il savait que tout ceci ne durerait qu'une nuit...

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Himawari
La maquerelle détacha son regard de l’étrange client, alors qu’une silhouette familière passait le pas de la porte. Toujours penchée face à lui tandis qu’il la dévisageait comme elle l’avait fait un peu plus tôt, la femme observait la nouvelle venue avec intérêt. Son visage, sa chevelure dorée, sa nuque… la courbure de son dos, Les lèvres...Les lèvres qu’elle n’avait que trop peu goûter. Elle sentait encore sous ses doigts la peau immaculée frémir à son contact. Un désir languissant, lancinant, inassouvis peut-être aussi, un besoin de retrouver une tendresse bien trop longtemps oubliée. Exister comme une personne enfin, sentir plus qu’une vague accointance. Devenir et cesser d’être : construire.
Hima déglutie légèrement, troublée par cette présence presque inattendue. Pourquoi avait-il fallu que se soit elle, une parfaite inconnue? Pourquoi une femme ? Un mince voile assombrit son visage alors qu’elle prenait une grande inspiration pour dissimuler son malaise. Les mains moites, elle se redressa. Elle sursauta presque quand l’étranger ouvrit la bouche. Il avait une voix rauque et autoritaire. Elle détourna les yeux pour venir planter son regard dans celui du client. Le sien était dur et impassible, un regard qu’elle ne connaissait que trop bien. Manifestement, il savait parfaitement ce qu’il voulait, il devait avoir l’habitude d’un tel endroit. La tenancière eu presque envie de lui demander d’où il venait, mais se ravisa bien vite. Elle avait pour politique de ne jamais questionner ses clients tant que les écus continuaient à lui être versés. De toute façon les hommes finissaient par se confier entre deux râles de plaisir.

Il lança sur la table une bourse de cuir suffisamment rondelette pour que la femme avisée laisse l’animal jouir d’une chair comme bon lui semble. Un sourire entendu se figea quelque instant sur ses lèvres. Tout deux venaient de passer un accord des plus alléchants.

Avançant la main vers la bourse, il lui saisit alors le bras tandis que les doigts d’albâtre de la maquerelle se refermaient déjà telles des griffes acérées sur l’objet des convoitises.


- Mais avant j'aimerais t'entretenir d'une affaire...

Les yeux de la femme s’écarquillèrent, alors qu’il resserrait la pression sur son avant bras. Puis elle passa alors de la surprise au profond dégoût. Les doigts toujours crispés sur la bourse contenant les écus, elle se recula et retira sèchement son bras de son étreinte.

- J’ai mieux à faire que de bavarder avec vous pour l’instant. Le dialogue n’est pas l’propre de mon établissement. Lâcha-t-elle avec froideur. Faisant un bref signe de main à Nerrine qui semblait muette comme une carpe :

-Apportes de quoi désaltérer l’messire…

Elle tourna alors les talons laissant là sa catin et cet homme impulsif et violent. Nouveau regard en direction de Psyche qu’elle vit chercher quelqu’un ou quelque chose des yeux.
S’approchant derrière elle, Hima lui effleura le bras et lui chuchota :


-C’est bien étrange de trouver une femme telle que toi dans un pareil endroit…

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