Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 10, 11, 12, 13, 14, 15   >   >>

[RP]Mariage:Laure de Troy d'Orsenac & Namaycush Salmo Sa

Namaycush
Imperturbables. Hormis frisson de lèvres.

Roc et océan sont antonymes. Il est né rocher. Il se révèle roc. L’Océan s’écrasera.
Pas et volonté, désir, envie, vie. Fort de tire d’elle, il applique le serment pascal, voix claire, haute et rauque. Main gauche levée.



Oui, je le veux !



Point d’inquisition. Imposition et mots forts.
_________________
*atalante
Ai je une extinction de voie, ils ne m'ont pas entendu???? ah ben si quand même, Sofio me lance un regard accusateur.........ben quoi, et la tradition poulette rousse.....un mariage sans scandale, surtout à Paris, ça n'est pas classe, pas du niveau d'une princesse, surtout que la marié n'est plus trop fraiche même si le temps l'a épargnée, et pis il y en a a raconter alors bon...

Oui, je le veux !

Mais il est con lui, il est devenu sourd??????? j'avance, diantre qu'elle est grande cette cathédrale.

Namay, dis donc il faut que je te parle............

....Encore quelques pas...

nan mais z'inquiétez pas, Laure je te le laisse mais c'est important, je lui aurais bien causé avant tout ça mais une charrette de livreur c'est renversée dans une rue dans les faux bourgs et des poules de partout, on a pris du retard.....
_________________
méa clunes non pulus
Gropius
    Une femme osait déranger une cérémonie sacrée dans un lieu sacré. Le Cardinal hocha la tête et les gardes de la cathédrale se tenaient entre les jeunes mariés et ceux qui voulaient les déranger. Personne ne l'a touchée ni ne leur a rien dit, mais l'invitation était plus que claire : "Sortez ou fermez-la".

    Le Cardinal se tourna vers Laure et lui demanda, sur le même ton de voix:


    Laure de Troy-d'Orsenac dicta Princesselaure vis accípere Namaycush de Salmo Salar dictus Namaycush hic prséntem in tuum legítimum maritum justa ritum Sanctæ Matris Ecclésiæ?


Citation:

A woman was daring to disturb a sacred ceremony in a sacred place. The Cardinal just nodded his head and the guards in the Cathedral stood between the newlyweds and those who wanted to disturb them. No one touched her or said anything to her, but the invitation was more than clear: "go out or shut up".

The Cardinal turned to Laure and asked her, in the same tone of voice:

_________________

♝Il cielo e la terra♗
Princesselaure
Enfermée dans sa bulle de savon... Ou serait-ce de la ouate au final peu importe c'est assez confortable... Puis vla la blonde qui parle d'urgence euh attend Princesse on finit 2/3 petites choses et on est a toi ! Avant que la garde ne vienne s'interposer... Délicatement... Merde ça va cogner faut faire vite...


Oui, je le veux !



Aléa jacta est... vous disiez ?!
_________________
Elienore
[Notre Dame de Paris ~ Mes amis, mes amours...mes emmerdes]


Le dicton disait : On subit sa famille, on choisi ses amis. Forte de cette évidence souvent avérée, la brune depuis que Laure avait rejoint son Lui pour ne former qu'un Noux devant le Maître autel restait attentive. L'oeil droit, bienveillant sur le couple, l'oeil gauche, aiguisé sur les mouflets. Du coup elle louchait un peu mais ne nous attardons pas sur ce détail.
C'est donc surprise qu'elle entendit un "Arrêtez tout!" sorti d'elle ne savait trop où. Cessant de loucher, elle met peu de temps à dénicher la coupable. Un soupir profond et réponse à So.


Des oubliettes dans une Cathédrale, faut pas rêver.
Mais la crypte devrait faire l'affaire...


Prendre le parti de jouer aux sourdes comme le faisait le marié ou intervenir? Instant de flottement que la perturbatrice utilise pour insister lourdement. Nan mais je vous jure!
Un sourire à l'officiant tout en faisant tourner son index sur sa tempe, lui faisant comprendre que la blonde qui venait d'entrer, mais non pas Laure, ne possède pas toute sa tête. Ce dernier semble du même avis au vu du regard qu'il lui lance. Regard qui vaut toutes les mises en garde pour l'ensemble de l'assistance, les rejetons y compris.
Le second "Oui je le veux" retentit , clair, net et efficace.
Hector_de_troy
Hector avait souffert d'un mal étrange, alité et enfermé, il avait refusé toute visite, tout document à lire, toute information sur ses fils, sa famille. Bref le prince du sang avait quitté ce monde pour un autre et il ne voulait personne pour l'en sortir.
Les seuls autorisés à entrer étaient les domestiques qui lui apportaient à manger, le lavaient ou tentaient de le sortir de sa torpeur. Mais rien n'y faisait. Les courriers s'empilaient, les affaires des domaines étaient en souffrance et le mot d'ordre pour la famille était : tout va bien, le prince est occupé.

Toutefois un beau matin un rayon de soleil éclaira son visage, ce qui le réveilla sans quelques grognements. Tournant la tête, ce furent ensuite des bruits d'enfants qui le firent sortir de sa torpeur. Ses fils...Lanfeust, François, Achille...le premier plus costaud que les autres et bagarreur, le second rêveur et qui s'intéresse à tout et le dernier toujours plus faible que les deux autres et proche des animaux.
Les cris se faisaient de plus en plus fort et Hector grommela encore plus jusqu'à entendre des pleurs... était ce Achille ? Un sursaut de frayeur le fit replonger vers quelques mois auparavant quand il avait été gravement malade. Sautant du lit...non sans mal...il arriva devant sa porte, l'ouvrit et tomba nez à nez avec ses fils. Les triplés furent surpris, arrêtèrent un probable méfait et Achille ravala ses sanglots.

Pourquoi vous êtes seuls ?

Regard à droite et à gauche. Où est la gouvernante ?

Dans vos chambres !

Les triplés ne demandèrent pas leur reste et Hector referma la porte pour se diriger ensuite vers un miroir. Outch...sale tête...Son regard se posa ensuite sur la table et il constata que le courrier était nombreux. Une lettre toutefois était posée à part, portant le sceau maternel. Il s'en empara, hésita à l'ouvrir car cela voulait dire revenir dans la réalité qu'il avait quitté pour une raison oubliée depuis.
Finalement il fit sauter le sceau et l'ouvrit...invitation au mariage...c'était donc fait...et en plus aujourd'hui...S'affalant sur le fauteuil, il contempla le feu dans la cheminée en se demandant quel serait l'avenir de sa famille qui serait probablement déchirée avec ce mariage.
N'est ce pas à lui d'agir ? Dans un sens comme dans l'autre, lui le chef de famille ? Les flammes crépitaient, les minutes s’égrainaient et Hector sentit la vie qui revenait petit à petit dans son corps, il devait agir. Un domestique entra et fut surpris de voir le prince debout.


Ah tu tombes bien. Un bain ! Mon armure d'apparat ! Une monture prête ! Ma garde !
Je vais à Paris.


Le domestique hésitait.

Plus vite !

Ce fut alors un vrai remue-ménage au château, un bain fut préparé, les appartements du prince étaient aérés et nettoyés, l'armure fut apportée et briquée, les palefreniers préparaient les montures du prince et des gardes. Quelques temps plus tard, c'est un prince propre, en armure qui prit la route de Paris et de Notre Dame. Il était certain d'arriver en retard mais il devait être là, il devait lui parler, sa décision était prise.

Quelques heures après, le groupe arriva sur le parvis de Notre Dame, le Prince descendit de sa monture, la poussière recouvrait son armure mais le domestique qui le suivait vint rapidement la nettoyer... ou en tout cas qu'elle ressemble à quelque chose. Il fit signe aux gardes d'attendre au milieu des montures et carrosses. S'avançant il passa la majestueuse entrée de la cathédrale au moment de la réponse de sa mère.
Interdit, le rouquin était clairement en retard, trop même mais sa décision était prise. Se raclant alors la gorge.


Attendez !

Il ne savait pas que juste avant une femme avait tenté la même chose mais lui c'est le fils de la mariée et il sentit alors tous les regards se portaient sur lui. Des regards avec toute sorte d'expression.
Bombant le torse, il avança d'un pas rapide vers l'autel, sans trop jeter de regards vers l'assistance, sauf vers le banc familial où il vit Marguerite et Ulysse.
Puis vers l'homme qui officiait.




Mon père veuillez m'excuser d'interrompre votre office de cette façon.

Se tournant alors vers sa mère au côté de Namaycush, il fut d'abord stoppé dans son élan. Courage Hector !

Mère, aujourd'hui vous avez décidé d'épouser un homme qui déchaîne les passions dans notre royaume, adulé par certains, détesté par beaucoup. Vous savez mère que notre famille est déchirée de par votre décision mais cette décision est prise et...hum...la cérémonie est bientôt terminée.

Je suis chef des Troy Orsenac, maison issue de feu notre père et de vous mère, c'est là notre principal héritage et cet héritage se devra d'être toujours préservé. Notre famille est fidèle à ses valeurs, fidèle à la couronne et elle se doit d'être solidaire comme elle l'a toujours été.

Mère, ce mariage, nous ne savons pas s'il conduira au bonheur ou au malheur mais mon souhait est qu'il conduise à votre bonheur. Ma décision est prise et en tant que chef de famille, je vous donne ma bénédiction. Pour sûr qu'elle n'est pas partagée par toute la fratrie mais c'est à moi de prendre cette décision, c'est à moi que père à confier ce rôle.

Vous avez une lourde responsabilité mère, car vous restez celle qui nous a engendrée et que tout ce qui se passera dans votre vie rejaillira sur vos enfants tout comme le fait que vos enfants vous aimerons toujours car ils sont votre sang. Car telle est la famille des Troy Orsenac.


Il en avait fini. C'était dit.


Messire Namaycush, j'espère que vous ferez le bonheur de ma mère qui le mérite.

Puis vers l'officiant.

Hum...encore désolé...vous pouvez finir.

Il se plaça alors juste derrière sa mère, il n'y avait plus de place sur les bancs de toute façon.
_________________
Marguerite...
    La Princesse se lève et voit son aîné arriver. Espoir en le regardant, qu'il fasse quelque chose, qu'il empêche cela.. Elle prie intérieurement, suppliant le Très Haut que cette honte ne s'abatte pas sur la famille. Elle l'écoute et reste coite. Déception, il donne sa bénédiction, minérales roulent dans leur orbite. Elle s'approche de sa mère et de son frère, sourcils froncés.

    - Et bien moi je ne suis pas d'accord ! Je suis contre cette union !! Il a peut-être détruit une crypte royale et une partie d'une cathédrale mais tu ne le sais pas car tu faisais retraite chez les moines ! Alors moi je dis non !

    Elle se détourne et part dans le sens opposé, traversant l'allée dans sa belle robe dernier cri, et sort de la cathédrale, pour quitter ce mariage honteux pour elle.

_________________
Sofie.de.valmonte
La question est posée, la même depuis la nuit des temps, d’ailleurs à y réfléchir elle est inutile, les couples se retrouvant devant l’autel, ne vont pas dire « non sans façons « Il fallait bien trouver quelques phrases d’usages pour que l’officiant ne fasse pas office de liseur de texte sacrés uniquement.

Elle voyait déjà l’image se visualiser, une Atalante en geôle avec du pain sec et Killian tentant de lui faire passer un fromage entre les grilles de la prison..
Mais le temps se fige avec une arrivée fracassante, comment ne pas reconnaitre la rousseur altitude du fils de Lanfeust, d’ailleurs il est majestueux, beau, imposant dans son roux de feu… Oé elle n’est pas objective la duchesse, mais cela change des gens qui les disent sans âmes.

Un Laïus , un sourire naît sur ses lèvres, Hector parle avec honneur, il s’impose et il en impose, plus rien n’est à dire, plus personne n’a rien à dire.
Et pourtant… Une furie indigne se dresse et ses propos sont indignes et mensongers ou incohérents, comment peut t'elle connaître un pan de l'histoire ou aucun témoin ne fut, sorcellerie ou délation, la jeune femme se ridiculise seule avant de s’enfuir en courant sans assumer ses honteux mensonges, ainsi soit t’il , la noblesse se perd…

Son regard se perd dans celui d’Elie pour lui dire enfin.


J’aime bien tes idées d’animations , tu as prévu des jongleurs aussi ?
_________________
Fauve_ebene
On n'a pas encore inventé le tennis de table mais c'est clairement ce qui se passe dans le regard d'émeraude. Gauche, droite. Gauche, droite. Et de plus en plus les yeux s'écarquillent, faudrait pas en perdre une miette, pour une fois qu'on se marre dans une église...
Enfin bon, dans le genre de perturbation de cérémonie, personne n'avait encore atteint de niveau de son Oncle Namay qui avait jadis débarqué à cheval dans l'église où Gorborenne était entrain d'épouser Katina. Alors qu'il reste impassible au moment du OUI n'avait vraiment pas surpris Fauve.

Du regard elle cherche les Azurs de son époux. Quand elle les capte elle hausse les sourcils, et lui offre un sourire amusé. Franchement, lui en fallait plus pour la choquer...

_________________
Présentation de L'Ordre Ne Craint Que Dieu

Et la porte, c'est par ici...
Milly.
Et bien et bien, depuis de nombreuses années, j'avais vu et vécu beaucoup de chose.
Evidemment moins que les protagonistes de toute cette scène .

N'empêche, L'Or et mon père étaient simplement magnifiques et entiers dans leurs vestures mais également dans leurs convictions et leurs sentiments.

Je tiquais a l'entrée fracassante d'une drôle de blonde et jetais un regard consterné vers les trois mousquetaires féminines.
Bon çà avait l'air d'être normal de ce que je pu percevoir et reportais , rassurée mon attention sur le devant de l'autel.

Les réponses des deux mariés, enfin presque....me mirent le coeur en joie.
Enfin la concrétisation de leur amour et leur volonté.

Et puis une autre entrée, celle là , majestueuse....L'homme en armure était , fin quoi, il passait pas inaperçu.
J'en fus bouche bée , même pas le temps de m'inquiéter d'ailleurs et je découvris par la suite son identité et son message.

Je connaissais l'importance de ces enfants pour l'Or et d'entendre celui-ci donner son assentiment ne pu que me faire sourire en grand.

La suite fut plus décevante lorsqu'une jeune femme jusqu'alors assise silencieusement, fit déclaration intempestive et prit la fuite.
Personnellement, je ne pouvais comprendre cette attitude. Un parent était un joyaux précieux et l'amour entre un parent et ces enfants était inaliénable et inconditionnel.
Des titres, des écus, des actions , des désaccords n'y changeraient rien...jamais.

Mon sourire vacilla pour cette souffrance inutile mais je me redressais sur mon siège.
Je fixais le couple en avant , qu'est ce que je les aimais.
J'eu une pensée pour d'autres, partis loin, je les aimais également et quand bien même ils avaient fait des choix différents, cela n'y changerait rien.


_________________
Marguerite...
    Dans son coche la ramenant chez elle, la jeune Princesse repensait à son départ, digne et fier de la cathédrale, en marchant calmement et non pas en courant*. Elle repense au malaise qu'elle ressentait quand elle regardait sa mère aux cotés de cet homme là.

    Elle repense aussi à l'article* du 10 octobre dernier, qu'elle avait lu dans l'AAP, intitulé "Destruction de cryptes à Périgueux". Les informations sur cette affaire soupçonnant la Memento présente dans le coin pour les tirs d'artillerie. Et donc NON, elle ne faisait pas preuve de sorcellerie, mais la furie indigne savait lire, elle ! Elle n'avait rien inventé, et avait dit à son frère Hector que Namay avait "PEUT-ÊTRE" détruit celle-ci.

    Il était normal qu'elle veuille protéger sa mère et ne veuille pas de ce mariage, de ce beau père. Quelle fille ne tenterait point de protéger sa mère en étant contre cette union ? Faudrait être bête pour ne point comprendre le geste d'une fille pour sauvegarder sa mère ! Marguerite ne savait pas encore que sa soeur Constance avait suggéré à sa mère d'abandonner ses titres, comme l'avait fait Gnia et Sancte il y a quelques mois, pour prouver que Namay voulait vraiment l'épouser pour elle, pas pour ses titres.


    - Fouette cocher !




* Merci de ne pas faire des actions à ma place à mon perso.
** http://www.degloriaregni.com/KAP/index.php?id_depeche=101018
Voilà l'article de l'AAP que Marguerite a pu lire RP parlant ! Donc pas de sorcellerie de mon perso, ni de mélangisme de ma part dans le précédent post, rien que du RP !

_________________
*atalante
Ben voilà la garde qui arrive, pffffffffffffff et les traditions bon sang...... bon, je sort la rame pliante de dessous ma robe ou bien?
regard vers Sofio, viendrait elle m'aider? ha ben non, c'est vrai, la félonne, elle a choisi son clan.......tout se perd.
Si saint kad était là, ça se passerait autrement, à mon suzerain que tu me manque.........
Je vois que le temps ou l'on avait tous parole libre est bien révolu, ma foi, qu'il se débrouille pour son prochain combat, celui de l'amour, du coeur......


Soit, c'est ainsi, hé bien, que saint Théodule veille sur vous, moi je n'aurai le temps.

Je tourne les talons, tout ce chemin pour cela, qu'ils aillent au diable.........tiens ce rouquin là, que fait il ici......le fantôme de Lanfeust? mais non, son fils, comment déjà qu'il s’appelle celui là? Mais du coup il est prince non? hum........

Ca discute mais a quoi cela sert il, l'officiant avait demandé si quelqu'un s'oppose ou pas et n'écoute pas de toute façon alors bon en plus, moi, je m'y opposais pas a ce mariage, au contraire même, je voulais juste faire un cadeau au carmin, mais un cadeau qui se faisait avant le mariage, comme cet écu qu'il nous donnait avant les batailles, cet écu de Dôle, je l'ai encore là.........dans la main, prête, mais bon, tant pis......je boirai un coup à la place comme j'aurai du le faire beaucoup plus tôt, pas ma faute si ils se sont marié si loin du BA.

Je sors de la cathédrale, direction Montpensier, tiens tant que je suis dans la région, un détour par Orléans voir mon appartement si tout vas bien?

_________________
méa clunes non pulus
Elienore
[Notre Dame de Paris ~ Quand honneur et grotesque se croisent]

" Quand l'honneur croît d'une palme, la bêtise croît d'une aune*"


Elle pensait, un peu sottement sans doute, que la réponse de Laure incitait a la poursuite de la cérémonie sans plus aucune anicroche. C'était se fourrer le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Quand le "Attendez" raisonne d'une voix grave sous les voûtes, elle redoute le pire. Elle n'a aucun mal à reconnaître celui qui s'avance tant il ressemble à son père. La démarche est assurée, fière, royale. La brune enfonce ses ongles dans la paume des ses mains, retient son souffle et...

Oh surprise, agréable surprise. La dignité, l'honneur sont encore de mise en ce monde. Le fils qui exprime ses craintes à la mère mais respecte son choix et lui souhaite le meilleur. Tout comme elle et Sofie l'ont fait en privé de la même manière ou presque. Car oui elles en ont bien entendu. Elles ne sont pas devins, ne peuvent pas connaître de quoi sera fait demain. Mais quoi qu'il se passe elle seront là présentes pour assister au bonheur de leur amie ou au contraire pour la soutenir. Hector l'a compris lui aussi, il sera là, présent pour sa mère quoi qu'il advienne.
Elienore lui adresse un sourire reconnaissant, un signe de tête en remerciement pour les mots prononcés. Ces mots que Laure avait tellement besoin d'entendre venant de ses enfants. Tout est dit.

Mais encore une fois elle se met le doigt dans l'oeil.


Par saint Trufuldini!

On peut concevoir qu'une gamine, car oui Marguerite n'est encore qu'une enfant malgré ses seize ans, ne comprenne pas et soit malheureuse. On ne peut cependant accepter d'une princesse royale offre un spectacle aussi navrant pour son rang. Pire que ça, s'opposer au mariage uniquement sur une argumentation plus que faible, une supposition. Ce "peut être" concentre à lui seul tout le grotesque de son intervention. La jeune fille se retourne et part, personne ne songe à la retenir. La preuve qu'on peut élever ses enfants de manière identique et avoir des résultats bien différents. Elie regarde l'assistance, principalement celle de l'allée droite, ceux que cette même princesse a regardé avec dédain et qui pourtant en cet instant ont plus de dignité dans leur petit orteil qu'elle dans toute sa personne en s'enfuyant.

L'odieux est la porte de sortie du ridicule...**

Navrée elle l'était, non pas pour cette petite mais pour sa famille. Celle qui faisait ce jour le plus honte aux siens n'était pas celle qu'on avait imaginé.
Fort heureusement Sofie était toujours là pour détendre l'atmosphère et c'est le sourire revenu que la brune lui répond sur le même ton amusé.


Je crains que les jongleurs fassent un peu fade maintenant, trop banal...un ours enragé peut être? Pour les vautours apprivoisés c'est trop tard...


*Proverbe allemand
** Citation de Victor Hugo
Enduril
Oui, bon, ils étaient arrivés très en retard et s'étaient glissés discrètement auprès de leur amie Olivia. Les deux languedociens s'étaient même fait aussi petits que possible pour ne déranger personne, mais là, Enduril n'avait pas pu s'empêcher de se pencher vers son amie pour lui glisser à l'oreille.

Et bhé, il y a de l'ambiance. Il n'y a pas à dire, ils savent faire dans le Nord. Mais franchement, la fille, si elle n'était pas d'accord, pourquoi est-elle venue taper son scandale ? Elle n'est pas étouffée par la honte, hein.

Et oui, quand de telles choses arrivent pendant une cérémonie, ça chuchote, ça discutaille, ça commente. Chacun tout en discrétion, bien sûr, mais la multitude engendre le chaos et le brouhaha.

Et voilà la brune qui se penche cette fois vers son compagnon.


Domenc ? Tu penses que l'un ou l'autre des nôtres serait capable de nous faire un coup pareil quand nous serons devant l'autel ? Parce qu'à se rythme, on prend Ma Magnifique et on file se marier rien que tous les deux, à Gretna Green, en Ecosse. Parait que c'est super romantique, c'est le forgeron qui nous marie et l'autel, c'est son enclume !

Il ne fallait guère chercher de cohérence là-dedans, sauf pour la Noùmerchat. Mais c'est connu que de telles circonstances entrainent la réminiscence de certains souvenir et une idée en entrainant une autre, l'esprit s'égare, chavire et se noit dans des idées saugrenues, voire farfelues...
_________________
Recherche blason de deuil qui va bien
Raoul_acheron
Estranges manières que d'interrompre cérémonie sacrée...
Tout se perd...Pardonnez leur Seigneur, ils ne savent point ce qu'ils font...
Malgré tout le fils à bien parlé...Et les" oui" ont été échangés...Mordieu, le Carmin et sa fée sont enfin mariés...

S'adressant à son voisin de curule, témoin tout comme lui.

Makc, nous devrions les précéder et sortir devant eux...Histoire d'écarter les derniers fâcheux.
Et de se lever prêt à devancer les mariés...
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 10, 11, 12, 13, 14, 15   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)