Karyaan
[Jour du mariage ~ Hôtel privé de Laure d'Orsenac
Au grands maux les grands remèdes]
Heureusement qu'il y en a au moins UNE qui assure sur les quatre, sinon, on s'rait pas dans la dauberge. La loque chevelue leva néanmoins une main, enfin, elle essaya, et marmonna un...
Continuez sans moi, j'vous ralenti, j'assure les arrières, j'défends les positions... zzzZZZzzzzZZZzzzZZZzzzZZZ...
Main à peine levée qu'elle retombe sur l'accoudoir, glisse et se balance le long d'un bras tout aussi dynamique que sa propriétaire. Bavouille aux lèvres, elle sentie qu'on tentait de la relever. Voulant se débattre, c'était peine perdue vu l'énergie qui l'animait. Elle se laissa donc traîner jusqu'à, ben, elle ne le su que quand sa trogne fini dans un bac d'eau froide. D'aucun aurait pu croire que d'un coup, la Sorcière se releva, s'ébroua et gueula contre celles qui l'avaient ainsi traités. Nenni... elle resta là, à genoux au sol, le cul en trompette et la bouille dans l'eau. Ce n'est que quand elle manqua d'air, après quelques bulles où jaillir des "humpf" de dépit, que la poivrote décida de prendre appuie sur ses mains et se redresser. Roulant sur son fondement, dégoulinant d'eau clair, cherchant à reconnecter ses pauvres neurones alcoolisés, elle remercie la pauvre suivante qui lui apporta la tisane immonde.
Manquant de vomir, elle sourit piteusement à celles qui l'aidèrent à se relever et lentraînèrent là où elles essayèrent tant bien que mal de lui redonner un peu de... comme elle a dit déjà ?... ah oui... de grandeur.
Z'ont du courage...
Mesdames vous validez ?
De retour à la vie, à peu près, la Sombre, paupières en berne parce que bon, la migraine, ça passe pas avec un bon bain et des hystériques qui vous habillent fissah. La Sombre donc, ferme un oeil et observe ce qu'elle peut. Quand Sofie et Elie valident, elle cherche pas plus la brune.
Vi vi vi... je valide...
Quoi ? Elle en sait rien, mais elle fait confiance aux deux autres dans un meilleur état qu'elle. Faut dire qu'avec sa fausse couche tardive la Sombre, elle n'avait plus picolé depuis bien un an. Et le retour à la vie Lauresque, ben ça fait achment mal aux ch'veux !
Elle inspira profondément une dernière fois, et s'ébroua intérieurement. Finalement, elle admira sa potesse et ses deux autres témouines. Elles étaient magnifiques, mais Laure était sans nul doute la plus splendide.
Allez hop, on se réveille vraiment et on emboîte le pas à ces demoiselles.
La Princesse mérite qu'on soit là, et c'est un honneur d'être à ses côtés pour un tel événement.
[Jour du mariage ~ Notre Dame de Paris]
La Sombre regardedonc les trois belles auvergnates.
Restant un peu en retrait, elles ont une telle connivence ces trois là.
Elle se demande souvent, la mainoise, pourquoi Laure lui a demandé d'être présente.
Elle sourit, les observant et trouvant cela tellement charmant.
Souvenirs qui fusent et claquent en sa mémoire de ce temps où Maelia, Erraa et elle étaient ces trois même amie... pour la vie... ?
S'ébrouant l'esprit, elle chassa ces pensées qui venaient de lui faire monter un flot de larmes aux yeux.
Inspirant, elle réussit à les y chasser et sourit d'autant plus aux deux amies qu'elle suivait, laissant Laure dans la chambre princière.
Les trois témouines s'avancèrent vers l'autel où le Carmin avait déjà pris place.
Elle lui sourit et lui fit un clin dil complice. Puis elle s'installa et attendit comme les autres, se demandant pourquoi tant de temps, s'inquiétant même d'ailleurs.
Et puis la voilà... et un...
Arrêtez tout...
d'une violence sans commune mesure pour ceux et celles qui sont dans la situation des deux mariés. Dans cette attente qui nécrose. Dans ce besoin que tout soit fait pour qu'enfin ils puissent se dire qu'ils ont le droit de vivre.
Arrêtez tout...
Mais bordel, pourquoi ?
Et la Sombre de se rembrunir et d'arborer un visage d'un blanc glacial.
Et puis imperturbable, le Carmin continue.
La brume se reporte sur les deux amours qui, contre vent, marée et folie passagère, déclarent à l'unisson que oui, ils le veulent et que le monde peut bien aller se faire voir, eux, ils le veulent !!!
Elle sourit la Sombre, de ce sourire fier et tendre, soulagé et bienveillant.
Et puis à nouveau un...
Attendez..
Décidément, elle se doutait bien la Sombre que la cérémonie n'allait pas se passer si facilement, mais de là à un tel défilé.
Elle reporta son attention sur le Prince qui avançait dans l'allée.
Ils sont capables de tout les de Troy, elle en sait quelque chose la mainoise. Entre elle et le Hector, ça a toujours été du je t'aime bien, moi non plus. Mais même si elle se méfie et se méfiera toujours des possibles sauts d'humeur de ces mômes, elle les aime bien. Un peu comme la progéniture de Nébisa en sommes.
Son sourire s'élargit quand elle écouta les paroles du chef de famille. Son père aurait été fier de lui et par tous les Dieux, ce jour, il avait vraiment la prestance d'un Prince de France.
L'Atalante, le Prince et maintenant ?
Ah ben un dindon... ben oui, logique.
Se massant la nuque, l'alcoolisée du matin se demande si elle n'est pas encore tout à faire remise. Sauf que Elie se crispe sévère au point de presque en défaillir.
Mais quel bordel !
En même temps... vu l'mariage, fallait pas s'attendre à du banal...
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Au grands maux les grands remèdes]
Heureusement qu'il y en a au moins UNE qui assure sur les quatre, sinon, on s'rait pas dans la dauberge. La loque chevelue leva néanmoins une main, enfin, elle essaya, et marmonna un...
Continuez sans moi, j'vous ralenti, j'assure les arrières, j'défends les positions... zzzZZZzzzzZZZzzzZZZzzzZZZ...
Main à peine levée qu'elle retombe sur l'accoudoir, glisse et se balance le long d'un bras tout aussi dynamique que sa propriétaire. Bavouille aux lèvres, elle sentie qu'on tentait de la relever. Voulant se débattre, c'était peine perdue vu l'énergie qui l'animait. Elle se laissa donc traîner jusqu'à, ben, elle ne le su que quand sa trogne fini dans un bac d'eau froide. D'aucun aurait pu croire que d'un coup, la Sorcière se releva, s'ébroua et gueula contre celles qui l'avaient ainsi traités. Nenni... elle resta là, à genoux au sol, le cul en trompette et la bouille dans l'eau. Ce n'est que quand elle manqua d'air, après quelques bulles où jaillir des "humpf" de dépit, que la poivrote décida de prendre appuie sur ses mains et se redresser. Roulant sur son fondement, dégoulinant d'eau clair, cherchant à reconnecter ses pauvres neurones alcoolisés, elle remercie la pauvre suivante qui lui apporta la tisane immonde.
Manquant de vomir, elle sourit piteusement à celles qui l'aidèrent à se relever et lentraînèrent là où elles essayèrent tant bien que mal de lui redonner un peu de... comme elle a dit déjà ?... ah oui... de grandeur.
Z'ont du courage...
Mesdames vous validez ?
De retour à la vie, à peu près, la Sombre, paupières en berne parce que bon, la migraine, ça passe pas avec un bon bain et des hystériques qui vous habillent fissah. La Sombre donc, ferme un oeil et observe ce qu'elle peut. Quand Sofie et Elie valident, elle cherche pas plus la brune.
Vi vi vi... je valide...
Quoi ? Elle en sait rien, mais elle fait confiance aux deux autres dans un meilleur état qu'elle. Faut dire qu'avec sa fausse couche tardive la Sombre, elle n'avait plus picolé depuis bien un an. Et le retour à la vie Lauresque, ben ça fait achment mal aux ch'veux !
Elle inspira profondément une dernière fois, et s'ébroua intérieurement. Finalement, elle admira sa potesse et ses deux autres témouines. Elles étaient magnifiques, mais Laure était sans nul doute la plus splendide.
Allez hop, on se réveille vraiment et on emboîte le pas à ces demoiselles.
La Princesse mérite qu'on soit là, et c'est un honneur d'être à ses côtés pour un tel événement.
[Jour du mariage ~ Notre Dame de Paris]
La Sombre regardedonc les trois belles auvergnates.
Restant un peu en retrait, elles ont une telle connivence ces trois là.
Elle se demande souvent, la mainoise, pourquoi Laure lui a demandé d'être présente.
Elle sourit, les observant et trouvant cela tellement charmant.
Souvenirs qui fusent et claquent en sa mémoire de ce temps où Maelia, Erraa et elle étaient ces trois même amie... pour la vie... ?
S'ébrouant l'esprit, elle chassa ces pensées qui venaient de lui faire monter un flot de larmes aux yeux.
Inspirant, elle réussit à les y chasser et sourit d'autant plus aux deux amies qu'elle suivait, laissant Laure dans la chambre princière.
Les trois témouines s'avancèrent vers l'autel où le Carmin avait déjà pris place.
Elle lui sourit et lui fit un clin dil complice. Puis elle s'installa et attendit comme les autres, se demandant pourquoi tant de temps, s'inquiétant même d'ailleurs.
Et puis la voilà... et un...
Arrêtez tout...
d'une violence sans commune mesure pour ceux et celles qui sont dans la situation des deux mariés. Dans cette attente qui nécrose. Dans ce besoin que tout soit fait pour qu'enfin ils puissent se dire qu'ils ont le droit de vivre.
Arrêtez tout...
Mais bordel, pourquoi ?
Et la Sombre de se rembrunir et d'arborer un visage d'un blanc glacial.
Et puis imperturbable, le Carmin continue.
La brume se reporte sur les deux amours qui, contre vent, marée et folie passagère, déclarent à l'unisson que oui, ils le veulent et que le monde peut bien aller se faire voir, eux, ils le veulent !!!
Elle sourit la Sombre, de ce sourire fier et tendre, soulagé et bienveillant.
Et puis à nouveau un...
Attendez..
Décidément, elle se doutait bien la Sombre que la cérémonie n'allait pas se passer si facilement, mais de là à un tel défilé.
Elle reporta son attention sur le Prince qui avançait dans l'allée.
Ils sont capables de tout les de Troy, elle en sait quelque chose la mainoise. Entre elle et le Hector, ça a toujours été du je t'aime bien, moi non plus. Mais même si elle se méfie et se méfiera toujours des possibles sauts d'humeur de ces mômes, elle les aime bien. Un peu comme la progéniture de Nébisa en sommes.
Son sourire s'élargit quand elle écouta les paroles du chef de famille. Son père aurait été fier de lui et par tous les Dieux, ce jour, il avait vraiment la prestance d'un Prince de France.
L'Atalante, le Prince et maintenant ?
Ah ben un dindon... ben oui, logique.
Se massant la nuque, l'alcoolisée du matin se demande si elle n'est pas encore tout à faire remise. Sauf que Elie se crispe sévère au point de presque en défaillir.
Mais quel bordel !
En même temps... vu l'mariage, fallait pas s'attendre à du banal...
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