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[RP]Mariage:Laure de Troy d'Orsenac & Namaycush Salmo Sa

--Percy_le_chat
Percy se traînait les pieds, il le savait très bien.
Mais il avait profiter de la visite dans Paris pour évaluer la valeur et la chaleur des filles dans la basse ville.
Du coup, il avait pas dormi beaucoup et s'était levé en retard.
Bon le sergent serait pas content, il gueulerait peut être pas trop fort pour le moment mais après....Tant pis, il avait l'habitude.

A quelques pas du but, il se redressa, tira sur ses habits pour les redresser tant bien que mal et rejoignit le détachement.




Présent Sergent ! Dit il en masquant un bâillement
--Cluc
Luc pressait le pas, il avait chercher ces compagnons à droite et a gauche mais vindieu, ils s'étaient égaillés un peu partout et il avait pas été fichu d'en retrouver un.
Tant pis, ils connaissaient tous les ordres, et lui avec tout çà était en retard.


Au pas de course et soufflant comme un boeuf, il atteignit la cathédrale.
Les invités arrivaient à qui mieux mieux mais au moins les mariés n'étaient pas en vu.
Il aperçu de loin la trogne du Carminoir , celà n'annonçait rien de bon.
Il rejoignit les autres sans piper mot.
Valait mieux garder profil bas.
Namaycush
Dans la chambre du 1er étage gauche…





    « blurp, blurp, blurp… »
firent les bulles qui crevèrent la surface…

Avant que ne surgisse de toute sa carcasse déployée l’animal, saumon de nom, lynx d’emblème, crachant l’eau avalée sans cible et tant pis pour les compères, s’ébrouant, chat sauvage en cri…


Oé!



Masse combattante, il sort du baquet, raz-de-marée inondant le parquet, saisit le flacon d’armagnac, se rince la bouche avec, le recrache sur le cigare flottant à la surface, s’en verse sur les mains pour s’enduire les joues, tant il a toujours aimé la brûlure de l’alcool sur son visage après s’être rasé. Plonge dans le museau dans le baquet, s’ébroue encore, oui mes frères, je vous ai béni… si telle pouvait être la symbolique de l’acte…

L’eau ruisselle sur son torse entre les poils qui l’ornent, son visage, son corps tandis qu’il lisse ses cheveux mouillés vers l’arrière, puis les regarde de l’œil sincère, de l’œil qui fait l’homme, de l’œil qui se mouille sans en avoir l’air, de l’œil qui fait parfois de l’homme d’armes, l’homme de larmes.

Sans fausse pudeur, il est à poil, mais on s’en fout, entre copains de régiment on a partagé la couche, la dernière galette au fond de l’empire, mais surtout la trinque, l’amitié et la fraternité. On a gardé le bon souvenir, on a oublié le mauvais, on a survécu à tout.



    Et bien, ce jour, vous êtes témoins d’un salaud !

    Comme je me suis comporté avec Laure pendant des années ! Un salaud ! Ce jour, elle épouse l’homme qui l’a fait le plus souffrir. Ce jour, je l’épouse, j’ai ouvert les yeux. Et l’avant n’existe et n’existera plus. Tous les jours, je lui dis : « Je t’aime ! » et tous les jours qui viendront je le lui dirai.

    Mes frères, sur le sang qui fait mon nom, je vous le jure !



Il les enserre de bras, front contre fronts…


    Et forts de la souffrance du passé, nous construirons l’avenir de ce « Noux ! ».



Et de taper les fronts comme si on trinquait…


    Et de cela, vous en êtes et serez les témoins.



Fin de la séquence émotion…lorsqu’il s’habille enfin, revêt des sous-braies de soie n’emprisonnant pas trop l’Ego baptisé ainsi par la princesse si blonde et qu’elle aimait flatter dans leur intimité la plus profonde.

Pantalon et chemise noirs, bottes tout aussi noires, impeccablement cirées, au cuir si nourri et entretenu qu’elles en sont parfaites à enfiler.

Mouvement d’épaules pour enfiler vareuse de cuir brun taillée sur mesure, boutonnage et hésitation devant le ceinturon à double crantage portant épée et rapière…

Non, on ne va pas armé à son mariage. Ceinturon suffira et puis n’était-il pas une arme à lui tout seul …



    Messieurs, nous sommes prêts !



Et puis la lame de gauche ferait que Laure, reine de son cœur, devrait se trouver à droite à la sortie… mais le cœur était à gauche…



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Laureen
Départ de Saint Brieuc.

" Heurtebise" fut attelé au Tilbury cadeau d'un lord Irlandais lors de mon voyage en " La perfide Albion"
Les malles chargées de robes et costumes.





A nos pieds un plantureux panier pique-nique confectionné pas Ingrid pour les premières heures du voyage.
Quelques peaux d'ours pour nous tenir au chaud les journées plus froide.
Mon tendre amour et moi avions décider de rejoindre Paris par le chemin des écoliers profitant de l'accueil des tavernes de campagne, de leurs repas de terroir et de leurs chambres ou nous laisserions les volets clos
Notre premier voyage en amoureux, je le voulais magique comme notre rencontre

Pendragon menait de main de maître notre attelage pendant que toujours bavarde je lui parlait de ma cousine Eli mais surtout de mon plus fidèle enn-amis "le Général de légende"

Première escale pour la nuit a Fougères

Chambres séparée ou commune? demandas l'aubergiste.
A nos sourires complice , il compris qu une chambre pour deux nous contenterais bien.

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Chacun a la responsabilité morale de désobéir aux lois injustes. » ML -King-
Mara.
Ha... mon arme... j'peux pas , z'êtes sûrs ? Mais... et si y a une attaque en pleine cérémonie, et si on veut m'peloter l'séant, et si un gus à l'air libidineux m'reluque l'entre-seins ? j'peux pas l'percer pour l'dégonfler ? Non ? Soupiiiiir Bon ....

Delfia, Amael, Ceronnie, ils en avaient tous après son apparence désastreuse, mais elle lisait dans leurs yeux bien autre chose et ça lui suffisait.
Vrai qu'elle devait plus ressembler à un chat des ruelles qu'à une noceuse princière. Bah... Elle s'attiferait donc, même si ronchon. Pas pratique pour courir, ces houppelandes, et ça traîne dans les flaques, et ça montre sa poitrine, et sa taille, et on allait l'inviter à danser, le cauchemar, en somme.
La donzelle aux allure d'amazone n'en déméritait pas en matière d'atouts féminins, si seulement elle concédait à en faire spectacle, ce qui n'arrivait jamais.
L'Aveugle lui avait pourtant dit que la Claaaaasssse, c'était important. Mais bon, l'aveugle n'était plus là, sa faute aussi, au grand manquant de sa vie.
Quoi qu'il en était, les présents, elle n'allait pas leur faire honte, donc... Costumage de rigueur, hop ! Suffit, les caprices d'ado attardée.


Ha, l'Diabolo tordu a causé d'moi ? j'le croyais parti avec une donzelle, moi...Plus tard, l'Vauvert, elle verrait ça plus tard. Palpitant encore fragile, et surtout rien dans l'estomac. Manquerait plus qu'elle tourne de l'oeil...
Heu.. Delfia... j'dois vraiment tout v'dire ? Tout ? nan parce que.. enfin bon... Alors seulement si z'êtes bourrée comme un coing !

Elle n'avait jamais vu un coing bourré, mais bon.

Ceronnie, mais... j'fais pas ta taille, ç'va être moche sur moi, si !
Ha, y aura couturière ?


Pas moyen d'y échapper...

Ça commençait à affluer sérieusement, et elle devait bien admettre qu'elle faisait tâche. Elle manqua s'étouffer de rire à la vue de son Paternel si tendu, presque on aurait dit que c'était son mariage.
Salutations, risettes, re-salutations...

Bon... on mange quand ?
Deux heures d'église, trois de discours, une de procession, dix de blablate avant l'arrivée des petits fours, et ça grouillait dans son p'tit ventre. Un casse-dalle, elle avait besoin d'un casse-dalle, avant tout.


On a l'temps d'se faire un cassoulet ?

Elle avait beau pépiter de parlottes à tout va, comme d'hab, elle était surtout heureuse de les revoir, ça tambourinait dans le poitrail que ça en faisait un raouff du diable.
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Ceronnie
Les invités arrivaient en nombre et une foule commençait à se masser à l’entrée de la Cathédrale. La jeune femme avait aperçu pas mal de visages du passé ainsi que de nouveaux, comme l'inconnu que son parrain Makcimus était en train de saluer, gratifiant chacun d’un gracieux sourire.

Il était temps pour elle de se faufiler pour aller revêtir une robe qui la changerait de son éternelle tenue de combat. On a beau être une guerrière, on n'en est pas moins une femme. Il lui faut avouer que lorsqu’en de rares occasions elle avait porté une belle toilette, elle avait aimé voir les yeux de son époux briller d’admiration.

Fort heureusement, les mariés n’étaient pas encore arrivés, il leur fallait, avec Mara, se rendre à l’Auberge où son amour devait être arrivé avec l’attelage qui amenait les enfants, la nourrice et les malles.

Jeanne, la jeune nourrice, avait des doigts de fée et nul doute qu’elle allait faire encore des miracles sur les deux jeunes femmes.

Se tournant vers la plus jeune fille de son parrain


Mara il faudrait nous hâter que nous revenions à temps !

Comment ? Que dis-tu ? Manger un cassoulet ? Là ? Maintenant ?

Alors laisse-moi te dire ma jolie, nous allons être avec du beau monde, du moins beau aussi mais il faut quand même savoir se tenir, or tu connais les conséquences des haricots et du désagrément qu’il pourrait s’ensuivre. Je suis sûre que l’aubergiste va bien nous trouver de quoi nous sustenter et peut-être même que Charpente aura déjà organisé pour nous. C’est un coquin tu sais et comme l’idée que je sois là ne lui plait guère, il aura fait préparer du solide pour le cas où cela pourrait m’endormir et me retenir auprès de lui. Allez viens !

[UN PEU PLUS TARD À L’AUBERGE]


Son amour était déjà attablé dans la grande salle de l’auberge et d’agréables odeurs vinrent leur chatouiller les narines, de belles volailles étaient en train de rôtir. Se tournant en riant vers Mara

Tu vois ! Qu’est-ce que je te disais ?

On grignote un peu et on fonce dans la chambre prendre un bain et nous parer comme des princesses. Mara tu pourras choisir tout ce que tu veux parmi mes vêtements, Jeanne saura les ajuster à ta taille en un tour de main
.


[DANS LA CHAMBRE]

Mara je vais te montrer une robe que j’ai fait fabriquer, elle n’est pas au goût du jour mais je l’adore. Mon époux m’a bien promis que si je portais ce vêtement il m’occuperait jusqu’au petit matin, je te la prêterais bien mais pas sûre que ton père aimerait. Je la passe pour te montrer.



[QUELQUES HEURES PLUS TARD DE RETOUR À NOTRE DAME]

D’autres invités sont arrivés, le passage pour rejoindre la famille Ruine n’est pas aisé. La jeune femme monte les marches derrière Mara attendant la réaction de Mak et d'Amael.


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𝕮𝖑𝖎𝖖𝖚𝖊𝖟 𝖎𝖈𝖎 !
Rackam

Et pendant ce temps là, la méditerranée qui se trouve a deux pas, joue avec les galets ….

Fouty Languedoc et ses chicaneurs de tôt poil, prêt a s’estriper a la moindre carambouille et a partager le verre de muscat le lendemain …..

P’tin Rack qu’est ce que tu vas foutre sur les stands électoraux ? Fout toi le fessier sur un nid de fourmis ou vs chatouiller un essaim de guêpes …. Mais te mêle pas de ça ….

Réflexion dans le crane du comte barbu au réveil ….. Grattage de tignasse … main tendue pour voir si la drôlesse ramenée la veille est toujours là …. Un sein ferme et un grognement l’assure que oui…

Plongeon dans la bassine d’eau fraiche…. Brouet soupe et charcutaille….

Une enveloppe sur un plateau posée là par la soubrette …

Scel brisé… invitation … Laure de Troy … Namaycush …. Notre Dame …


Foutre Dios … pour le 13 octobre ….


Gueulanteselle ‘’Nuit’’ mon frison, deux hommes avec moi, on va faire la noce ….


Etapes sur la route..
Rodez => le diable rose
Clermont => Cloé
Bourges => Lola de Valence
Orléans => la lanterne rouge

Le 13 au matin ……………… Parvis de Notre Dame sourire sur la face basanée ...


Bou Diou juste a temps …..

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Guiyom
[Parvis le 13]

Renseigné, il s'était remis en route, songeur.

L'histoire de la porte bonne à flanquer des coups de pieds dedans lui rappelait l'histoire d'un producteur de gnôle qui avait finis par calancher des suites d'un coup de pieds malheureux. Mais incapable de remettre le nom...


[Hotel en face, 1er à gauche, devant la porte]

Il avait donc fait demi-tour, s'était dirigé vers l’hôtel, et l'escalier monté sans grande attention, il entrouvit la porte avant de s'écrier, plus par réflexe...

Jack Daniels ! avec cette intense satisfaction que l'on peut ressentir quand d'une pensée qui se faisait la malle, on fétait enfin les retrouvailles.

...
...
...

Et du sentiment de solitude en réalisant qu'il était arrivé, et qu'il ne semblait pas seul...

Enchanté... regard qui se promène d'une tête à l'autre, cherchant le visage glamour qui lui porterait secours

Guiyom... convenance Foutre Dieu!...Prince Guiyom Bleizhmorgan... Seigneur Namaycush Salmo Salar?

En théorie il aurait bien fallu ajouter quelque chose, mais force était de reconnaitre qu'aucune idée ne venait. Une pensée pour maudire son entremetteur préféré...
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Jeypie
Il en revenait pas !
Lui le bleu, le ptit nouveau , en première mission de se retrouver à faire partie de la garde assurant la sécurité du mariage du chef et de sa princesse.
Il était nerveux , les mains tellement moites qu'il avait peur de ne pouvoir tenir en main son arme, si cela s'avérait nécessaire.
Y avait plus qu'à espérer que cela ne soit pas.

Il avait prit soin de sa tenue et de bien paraître, une première mission, surtout celle là, fallait donner bonne impression.
Propre comme un sou neuf, habillé net et droit comme un I , il se pointa à son tour auprès du sergent.
Le pied rata la dernière marche, et il réussi de peine et de misère à se rattraper et recouvrer sa stabilité pour se retrouver nez a nez avec Carminoir.

Comme première bonne impression on repassera, la mine sérieuse il dit du bout des lèvres en gardant attitude raidie.


Jeypie en attente de vos ordres sergent !
Raoul_acheron
Citation:
Jack Daniels !

...S'écria le fils prodigue...Par tous les Saints d'Ecosse, l'ami princier était il déjà cuit ?

S'interposant entre le baigneur et le prince...Un Namay c'est déjà impressionnant mais un Carmin en tenue d'Adam c'est...Quasi insurmontable.
Et de faire les présentations...

Prince Guiyom Bleizhmorgan...Namaycush Salmo Salar...Makcimus de Kersak.
Un sourire à peine contenu
Le Prince est le fils de nostre Reyne et...Mon ami.J'en ai peu, ils me sont précieux...Aussi j'ai souhaité vous le présenter avant la cérémonie...Après...Nous serons ivres ou en nuit de noce pour certain...



*Edit Orthographe Namaucush ça le faisait pas ^^
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Fee_dicioula
Fee fit son entrée elle tait revêtue de sa plus belle robe. Fee était honorée de l'invitation et comptait ben profiter de cette belle journée. Namay qui l'avait mise sous sa protection, elle y pensa avec le sourire cela en a fait tourner le sang de plus d'un en Guyenne.




Elle rentra rangea son ombrelle et se mit a faire un tour pour voir qui elle connaissait ici lieu
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Namaycush
… quasi insurmontable, tu parles oui. Il suffit de la grâce légère d’une amazone redressant son buste, mains derrière la nuque, entremêlant ses doigts en l’océan de boucles blondes, en preuve que le Carmin se surmonte. Mais ceci est une autre histoire dont la profondeur de l’intimité ne se percera jamais…

Entre arrivée et présentation, des yeux, des yeux colère…



    Mais qu’est-ce que c’est !?



Ami, dit-il… pas le sien.


    Carmin m’ira tout autant bien. J’ai à faire, aussi si vous dégagiez de ma chambranle, je vous en serais reconnaissant. Nous nous verrons éventuellement plus tard.



En d’autres temps et situations, il aurait ordonné : « Dégagez de mon champ de tir ! ».
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Fauve_ebene
Jour J dans la chambre de leur auberge

Jamais deux sans trois... Mais la troisième c'est la bonne comme on dit !

Les souvenirs se bousculent dans l'esprit de Fauve. De son arrivée au campement Memento à ce jour, bien des lieues avaient été foulées. Et pour la troisième fois la nièce assisterait à un mariage de son oncle. Mais du triplé voilà qui promettait d'être le plus grandiose !

Quelques semaines plus tôt...

-Votre oncle va se marier.
-Ah bon ? Avec qui ?


La ténébreuse n'hibernait pas, mais cet été d'étude intensive l'avaient retenue a l'ombre d'un châtaignier jusqu'à ce que les premières bogues ne viennent a lui tomber dessus. Lui rappelant qu'elle avait aussi un époux bien patient qui attendait chaque jour qu'elle ne lui reviennent de ses longues journées de contemplation d'un manuel militaire.

-Ha oui, aussi il n'est plus félon.
-Quoi ? Comment c'est possible !
- Il est allé au Plaid.
- C'est tout ?!

Bordel c'est que le tonton n'avait pas fait que batifoler dans les prés...

-Ah et il n'est plus excommunié non plus.
- Hein ?
- Et c'est le Pape en personne qui célébrera les épousailles en Notre-Dame !


Elle avait eu la sensation d avoir délaissé les siens pendant dix ans alors qu'un été avait suffit au Carmin pour encore une fois retourner l'échiquier !

Panique à bord ! Une robe ! Une belle ! Après quelques refus légitimes de couturière débordée, elle avait débusqué la perle.

Une perle qu'elle contemple en l'instant sur son cintre
Visiblement à l'instant T n'est pas que le carmin à poil. En tenue d Eve elle peaufine le chignon avant d'enfiler sa tenue.


Sur le parvis de Notre-Dame

Un peu stressée comme toujours, la noiraude attend le retour de son mari sans doute parti chercher le marié. Elle pourrait rentrer dans l'édifice qui semble déjà bien grouiller de monde, mais elle a terriblement besoin d'un baiser et d'un regard rassurant avant d'oser rentrer. Pourquoi fallait il que le De Kersak soit a chaque fois témoin, ou au bras de la mariée. La laissant affronter seule les longues minutes précédent l'office.
Pourquoi avoir peur, un mariage c'est joyeux ? Oui mais ca grouille de monde, il faut pas faire d'impair, dire bonjour, se présenter comme il faut... Beaucoup trop de tralala pour une femme foncièrement guerrière.
Les années aux côtés de son mari faisant, elle a appris. Mais cela reste encore une épreuve, alors, discrètement elle attend son bisous et pis c'est tout !

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Présentation de L'Ordre Ne Craint Que Dieu

Et la porte, c'est par ici...
Elienore
[Jour du mariage ~ Hôtel privé de Laure d'Orsenac
Au grands maux les grands remèdes]


Si la brune avait fait la fête avec ses amies, elle avait soigneusement évité les abus en tout genre et préféré rentrer chez elle, à deux pas de là, alors que la nuit était bien entamée. Il fallait bien qu'il y ait une plus sage dans ce quatuor.

Du bruit dans la chambre, Elie attend qu'on vienne lui ouvrir. Sur ses talons la femme de chambre de Laure et un escadrons de servantes prêtes à répondre à tous les caprices de la Princesse. Quelle n'est pas sa stupeur en découvrant le visage scandalisé de la rousse.


So! Excuse moi je me suis trompée de ch...

Un pas en arrière sous les relents d'alcool. Les yeux de jade scrutent la porte. Mais non c'est bien la chambre de la Laurette. D'ailleurs Sofie l'a fait entrer pour découvrir le spectacle navrant. Laure vautrée dans le lit, la tête enfoncée dans les plumes de l'oreiller qui soudainement se redresse telle une poule affolée qui craint pour sa tête.

Le regard inquisiteur va de l'une à l'autre, se demande si.... La blonde semble retrouver ses esprits. Euh en fait non, elle délire, les serre à les étouffer. Nan mais ma robe merde!
Un grognement vient du coin de la pièce. De derrière un fauteuil émerge une silhouette. La brune retient son souffle "Pas un homme, pas un homme". Un soupir de soulagement en découvrant la tignasse d'ébène qui surmonte le visage chiffonné de Karyaan. Bon au moins elles sont au complet.


Au grands maux les grands remèdes...

Elle se tourne vers la femme de chambre qui affiche un air médusé.

Allons mon petit, on se reprend.
Opération grands travaux. Eau chaude et parfumée dans le baquet. On astique, on frotte bien derrière les oreilles, on shampouine. Ensuite on étrille, on peigne, on tire, on coiffe, on pince les joues pour leur donner une belle coloration. Pour finir on habille.
Que Laure brille comme de l'or.


La femme de chambre réagit de suite et prend la Princesse en main. Elie s'adresse ensuite à une petite servante qui affiche un air plus futé que les autres.

Toi tu files aux cuisines préparer trois grands bols de tisane "Anti gueule de bois" de mémé Cunégonde. Infusion de pissenlit, de fleurs de sureau, d'anis, de mélisse et du jus de citron. Ne pas oublier d'y ajouter un peu de miel pour faire passer le goût...Fissa, fissa, ça urge!

Pour terminer s'adresse aux deux dernières servantes toujours planté comme deux candélabres.

Vous deux vous avez la charge de redonner un peu de grâce à sa Grâce Sofie et de grandeur à sa Grandeur Karyaan.

Alors que tout le monde se met en branle, la Duchesse de Ravel et Vichy se dirige vers un fauteuil libre, faisant voler au passage la dinde Sunny qui n'a rien trouvé de mieux que de venir gambader entre ses pieds.

Punaise elle n'est pas encore passée à la casserole celle-là?

[Titre édité]
Laureen
VEILLE DU JOUR J a l'hostellerie du Parvis

D'étape en étape nous étions arriver a Paris
Pendant que comme toute coquette qui se respecte je me précipitais dans les boutiques proche, Pandragon nous trouvais non loin de notre Dame une chambre confortable avec luxe suprême une salle d'eau attenante

De nos fenêtre donnant sur le parvis, nous pouvions voir arriver le cortège des calèches, carrosse, landau et autres attelages.

Juste bien loger pour ne point arriver ni trop tard, ni trop tôt a la célébration de mariage auquel nous étions conviés.

A ma demande, trois petites bonne nous montèrent de l'eau chaude et des flacons d'huile de bain au Jasmin, un décrassage s'imposait pour nous débarrasser de la poussière de la route.


Mon cœur viens voir, le baquet est assez grand pour nous accueillir tout les deux.

Il ne se fit pas prier pour me rejoindre et le dos appuyé contre son torse , ses doigts jouant dans mes cheveux ,je savourais ce moment de tendre détente a deux.

Une fois propre comme deux écus neuf, partager un repas aux chandelles servit dans la chambre augurait du reste de la soirée , des que les chandelles furent soufflée.

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Chacun a la responsabilité morale de désobéir aux lois injustes. » ML -King-
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