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[RP]Mariage:Laure de Troy d'Orsenac & Namaycush Salmo Sa

Thibali
L'automne avait fait place à l'été. La luminosité s'affaiblissait, le temps se faisait de plus en plus froid. La nature se préparait pour la dormance de l’hiver alors que la Mandra, tout au contraire se réveillait peu a peu.
Un long temps de ressourcement et d'introspection qui lui avait fait le plus grand bien.

Quelqu'un lui avait dit qu'elle était devenue recluse et elle avait rit avant de le rassurer.
Depuis quelques temps, elle sortait régulièrement et justement au retour d'une de ces promenades, elle avait découvert un pli laissé sur la table à son attention.

Faisant sauter le scel de son pouce, elle prit connaissance de l'invitation avec stupéfaction et perplexité.
Et ben, quel revirement de situation.

Laissant le mot sur la table pendant quelque temps , elle prit le temps de réfléchir.
Mais finalement, elle réalisa qu'elle avait fait sortir une de ces robes et fait préparer ces bagages.....Ainsi donc la décision s'était prise sans même qu'elle ne le réalise.

On organisa le voyage , direction Paris.

Le jour du 13 octobre, déjà installée en la capitale, elle se rendit a Notre-Dame pour assister au mariage qui déliait les langues dans tout le royaume.

Grimpant les marches du parvis, saluant au passage d'un signe de tête les visages connus. Elle afficha un sourire taquin. Que réservait cette cérémonie, sa curiosité légendaire était des plus titillée.

Elle entra dans la cathédrale et prit place parmi les invités en cherchant du regard les visages amicaux.



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en refonte
Nadieja
Nad sortait d'une très très longue retraite.

Suite aux blessures multiples reçues lors de son retour chez elle, les médicastres s'étaient bien occupé d'elle, et l'avait obligé à faire de longues marches tout les jours... Elle était donc revenu à une pleine forme... et avait bien envie pour le coup de faire le tour du monde

L'invitation qu'elle avait reçu l'avait un peu surpris, elle ne s'attendait pas à ça après ce qu'il s'était passé ...

Elle qui était devenu l'ennemi de tout le monde ne comprenait plus rien à ce qui se passait...

Elle avait donc fait au plus vite son baluchon pour venir à Paris

Une auberge avait été vite trouvé pour l'hébergement...

En arrivant elle pris donc possession de ce nouveau domaine, et s'empressa de commander un baquet d'eau chaude afin d'enlever la fatigue de ce si long voyage..

Une fois bien reposée, elle se glissa dans une de ses plus belles robes




puis elle se précipita vers la cathédrale ou le mariage devait être célébré.

Arrivée sur le parvis, il y avait déjà énormément de monde, mais au milieu de toutes les personnes présente, elle reconnu Thib, et se dirigea vers elle
Killian.
Dans la cathédrale :

Assis confortablement le jeune homme songeait à mille et une chose, petit à petit il se sentait moins oppressé par cette cérémonie. Son angoisse de la croiser baissait, après tout, peut être exagérait il un petit peu. Soudain il entendit une personne s'assoir à coté de lui, une odeur de rat crevé lui indiqua que ce n'était pas Jiveli. Coup d'oeil vers l'inconnu....

"Je t'ai entendu cette nuit... Je suis la pour toi, nous sommes la pour toi..."

Ses yeux s'écarquillèrent...



Mais qu'est ce que c'est que ce cinglé !!! comment pouvait il savoir pour le rêve ? D'ailleurs il parlait peut être même pas de ça !! ça se trouve il le confondait. Oui forcément. Ça ne pouvait être que ça !!

Doit y'avoir erreur sur la personne. Je euh... ne vous connais pas.

Puis, après une courte réflexion, il pensa qu'il vallait mieux placer une petite ruse. Sait on jamais qu'il était vraiment l'homme que cette chose cherchait...

J'me nomme Jacqui Michel, de Trouperdu. Devez m'confondre je vous dis ! Mais vous pouvez me dire merci de vous prévenir ! on dit merci qui ?

Roulage des yeux, apparemment ça n'avait pas l'air de changer grand chose à l'air cannibale de la chose assise à coté de lui. Et si c'était un piège de la bête-blonde ? un sbire ? Impossible de prendre le risque. Killian se leva et alla se faufiler sur un autre siège, en prenant soin de se mettre entre deux personnes pour être certain que le rat crevé ne reviendrait pas l'ennuyer. Non mais oh !!!

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Killian de Montfort-Balmyr
*~*~**~*~**~*~**~*~**~*~*
Herra
Un peu avant le mariage.

Herra ayant reçu une invitation de son ami pour son mariage, prit ses dispositions pour être là, à ses cotés, le moment venu. Pour rien au monde, elle n’aurait voulu manquer le mariage son ami qui lui est très cher. Aussi, elle fit préparer ses bagages pour partir sur Paris. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas rendu à la capitale.

Le jour J

Après une bonne nuit de sommeil, Herra se senti bien reposée. Il était temps de se préparer. Elle s'habilla puis prit la direction de la cathédrale.

Une fois arrivée sur le parvis de Notre Dame, où il y avait déja beaucoup de monde, elle se glissa au milieu des invités. Elle vit sa vassale et amie Lora. Ravie, elle se faufila pour la rejoindre, l'embrassa et resta à ses cotés.

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Laureen
Matin du jour J

Repus de câlins, nous, nous étions endormis dans les bras l'un de l'autre pour une nuit sans ombres.
Le petit matin nous trouvas en pleine forme, affamés comme des louveteaux, je fis monter une pleine panière de brioches aussi moelleuses que celle que j'avais pris l'habitude de consommer en Bretagne.
Pandragon avait déjà pris possession de la salle d'eau.


Mon cœur le petit déjeuner est servi, je vais tout manger.

Un coup d'œil a la fenêtre , le monde se rassemblait sur le parvis, il y avait foule, tous en grande pompes quelques Dames parée comme des sapins de Noël pour sur ce serait le mariage du siècle.

Chéri regarde la Dame là qui viens d'arriver, je crois que c'est mon amie Herra enfin ... je crois c'est pas moi qui ai un œil de Lynx.

Herra m'avait souvent parlé de vassalité et puis cela ne c’était pas fait,, tombé dans l'oubli très certainement et c’était bien.
Garder ma liberté de parole et d'action était a mes yeux plus important qu'un titre fuse t'il ronflant, c’était donc sans rancune.

L'aubergiste m'avait aimablement proposé les services de son épouse pour défroisser nos tenues qu'elle vint un peu plus tard déposer sur le lit.
Brioches avalée, un passage par la salle d'eau, un coup de peigne pour discipliner un peu ma crinière, il ne restait plus qu'a nous habiller.
Au sortir de la salle d'eau je fut éblouie par l’élégance de mon amour


Monsieur mon amour vous êtes plus beau que le soleil lui dit je en riant.

Peux tu remplacer Ingrid et m'aider a lacer ma robe? mission bien délicate et presque impossible que je lui confiais là car habituellement, il préférais la délacer avec dextérité.

Fin prêt, habillés de pied en cape, il ne nous restais plus qu'a descendre et traverser le pont qui menait a Notre-Dame

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Chacun a la responsabilité morale de désobéir aux lois injustes. » ML -King-
Isabelle.sorel
Isabelle avait reçu une invitation, elle était conviée au mariage de Namay. Il devait être célébrer à Paris à notre Dame. Certes elle n’était pas une amie mais il avait été Gascon et Duc. Le Pape allait célébrer cette union alors pour quelles raisons elle n’irait pas ? La blonde avait des principes mais elle était plutôt large d’esprit. Elle avait des ennemis mais à l’heure présente ils étaient plutôt en Gascogne. Marc et Isabelle prirent la direction de Paris, une escorte et en carrosse aux armoiries du Duché du Labourd d'Ustaritz.
Avec son fiancé, ils firent une partie du voyage sur leur monture, au galop tout en admirant le paysage. Des arrêts dans des auberges au calme avant la tempête. Puis les portes de Paris étaient devant eux, ils étaient arrivés. Une auberge confortable tout à coté de notre Dame où une chambre leur avait été réservée avant leur départ.
Sourire aux lèvres la blonde était ravie de venir à Paris accompagné par l’homme dont elle était follement amoureuse. A l’auberge elle fit décharger leur malle mais il n’était pas question qu’elle reste sur place. Direction la Seine, ils avaient le temps le mariage était le lendemain. Main dans la main les deux amoureux firent une longue promenade sur les berges. Contempler le couché de soleil c’était magique. Une soirée inoubliable pour les deux tourtereaux.


Le 13 octobre à l’auberge

Réveillée par l’agitation Parisienne, Isabelle se blottit dans les bras de Marc. Un doux baiser pour un réveil des plus doux.
Bonjour mon amour ! Un sourire et elle se lève pour commander un somptueux petit déjeuné pour deux. Ouvrir la fenêtre pour contempler la cathédrale quelques minutes ….
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Gropius
Mariage, Paris, Notre-Dame


    Le cardinal était escorté par sa garde du palais de l'archevêque à la cathédrale; il a choisi une chaise à porteurs et a laissé les rideaux de velours rouge ouverts afin de pouvoir voir les gens pendant ce court voyage.

    Ses pieds ne touchaient pas le trottoir de la ville, car la chaise à porteurs le conduisait dans la cathédrale. Il descendit dans l'une des nefs du magnifique édifice sacré.

    L'escorte armée est restée aux portes de la cathédrale, tandis qu'une seconde escorte d'hommes non armés l'accompagnait dans la sacristie où il saluait et bénissait les clercs présents et préparait pour la cérémonie.








Citation:
Wedding day, Paris, Notre-Dame

The cardinal was escorted by his guard from the Archbishop's Palace to the Cathedral; he chose a sedan chair and left the red velvet curtains open so as to be able to see the people on that short journey.

His feet did not touch the city's pavement, as the sedan chair led him into the cathedral. He descended into one of the side aisles of the magnificent sacred building.

The armed escort remained at the doors of the Cathedral, while a second escort of unarmed men accompanied him into the sacristy where he greeted and blessed the clerics present and prepared for the ceremony.

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♝Il cielo e la terra♗
Elienore
[Jour du mariage ~ Hôtel privé de Laure d'Orsenac]


"Belles, belles, belles comme le jour
Belles, belles, belles comme l'amour
Elles te rendront fou de joie,
Fou de douleur, mais, crois-moi... Plus fou
D'elles, d'elles, d'elles de jour en jour"


Confortablement installée dans un fauteuil, elle ne perd pas une miette des préparatifs. Petit à petit l'ivrogne laisse place à la princesse radieuse. La transformation est époustouflante et quand enfin Laure demande son approbation, la brune se lève et la rejoint.

Je valide! Tu es belle comme le jour, belle comme l'amour.

Parce que l'histoire se répète, parce que dix mois plus tôt Laure accomplissait le même geste pour elle. La brune prend les mains de la blonde dans les siennes, les serre doucement pour lui transmettre toute son affection.

Tu as voulu Namay, tu as eu Namay. Ce jour est celui de votre union alors pas de larmes dans tes beaux yeux d'azur, uniquement du bonheur.
Je serai là pour y veiller comme hier, comme aujourd'hui, comme demain. Je t'aime ma Laurette. Sois heureuse!


Parce que l'émotion est aussi présente et qu'elle ne souhaite pas embrumer ses propres yeux, elle se tourne vers Sofie et Karyaan.

Mesdames il est temps de laisser notre amie s'avancer seule vers son destin.
Un carrosse nous attend pour nous mener à Notre Dame.
Sofie non! Pas de doigt fétiche ou autre bizarrerie ce jour.
Laure nous suivra un peu plus tard.


Le temps que chacune s'adresse à leur amie suivant leur envie et c'est dans un bruissement d'étoffes diverses que les trois femmes quittent l'hôtel privé en direction de la Cathédrale.


[Jour du mariage ~ Notre Dame de Paris]



Le trajet est très court, le carrosse s'arrête devant le parvis. Les trois témoins de la mariée en sortent l'une après l'autre. Elie, instinctivement, secoue légèrement la jupe de sa robe couleur lavande pour la défroisser. Comme la veille son regard s'arrête sur l'imposant édifice déjà chargé de temps d'histoire. La pierre laisse transpirer la joie, la peine, les drames...Que sera-t-il de ce jour?



Les émeraudes se posent ensuite sur le foule présente qui se masse sur le parvis. Petit froncement de sourcils. Pourquoi sont-ils encore tous à l'extérieur? Non loin des grandes portes largement ouvertes elle avise le futur époux. Sourire accroché aux lèvres pulpeuses, elle s'en approche et laisse simplement tomber.

Elle arrive...

Avec le Carmin inutile de se lancer dans des grands discoures, elle a vite compris que le droit à l'essentiel était de mise. Un petit signe de tête et passe son chemin vers son intendant qui a pris le rôle d'huissier pour cette journée exceptionnelle.

Gaubert! Tout se passe pour le mieux? Aucun incident a déplorer, aucun trublion en vue?

La Duchesse n'est en effet pas rassurée à ce niveau. Ce mariage faisait polémique à bien des niveaux. Le mélange hétéroclite des invités risquait bien d'être explosif et elle n'avait aucune envie que le "Mariage à Notre Dame" se transforme en le "Drame à Notre Dame".

Que font encore toutes ces personnes sur le parvis? Il faut les faire entrer, la mariée ne va pas tarder.

Aussitôt Gaubert se conforme à ses ordres. Franchissant l'huis centrale, elle s'y arrête. Comme elle s'en doutait bien peu de monde était déjà installé. Son sourire devient radieux en apercevant son jeune frère et Maylodie plus rayonnante que jamais. Sa futur maternité lui allait à ravir. Ils venaient certainement d'arriver car ils n'étaient pas encore installés.

Bonjour vous deux...ou trois.
Comment allez-vous? Le voyage n'a pas été trop fatiguant depuis l'Auvergne?


Tout en discutant, Elie les mène aux places réservées pour les amis dans les premiers rangs de la partie gauche. Elle prend le temps de veiller à ce que sa belle soeur soit en tout confort puis les laisse pour rejoindre Kiki un peu plus loin.

Ben alors mon Killian, tu sembles tout retourné.
C'est le mariage qui te met dans cet état? On dirait que tu as vu un fantôme.


Elie le laisse avec Sofie, sa soeur de coeur. En bonne organisatrice, la jeune femme n'a pas manqué d'apercevoir deux des enfants de Laure, Ulysse-Joseph et Marguerite qu'elle a déjà rencontré et tient à les saluer. Ceux-ci sont en compagnie d'un Cardinal et d'une toute jeune fille qui lui est inconnue.

Vos Altesses Royales, Votre Eminence, Damoiselle...Mes salutations.

Un sourire chaleureux aux enfants. Elie sait que ce n'est pas facile pour eux et qu'être présents ce jour doit leur coûter. Pouvait-on le leur reprocher? Certainement pas de sa part. Elle même nourrissait quelques craintes pour des raisons probablement fort différentes mais elle était là, veillant à ce que tout se passe bien. Seule l'avenir pourrait dire si leur défiance serait fondée ou pas.

Je vous remercie infiniment d'être présents pour elle.
Je sais que Laure y tenait particulièrement.


Un petit signe de tête bienveillant et de la main elle les invites à se diriger vers l'avant de la rangée senestre.

Je vous en prie prenez place au premier rang réservé aux enfants et la famille.
La mariée ne devrait plus tarder à présent.


En effet les invités commençaient enfin a prendre place. Elle s'éloigne vers son siège, se promettant, malgré sa bienveillance, de tenir à l'oeil la progéniture royale. Se glissant sur le siège à côté de Sofie, la brune souffle à la rousse:

Au moindre petit signe de rébellion on leur saute dessus, on ficelle et on bâillonne en un tour de main...

Elle plaisante bien entendu...quoi que...
--Gaubert_


Le Gaubert est quelque peu surpris quand le religieux qui est passé devant lui quelques instants plus tôt revient vers lui en compagnie de la dame "Grande Vilaine" pour lui présenter son invitation. Il n'en laisse toutefois rien paraître et répond à sa question de bonne grâce.

Vous pouvez vous installer sur les sièges réservés aux invités de marque mon Père, tout comme cette dame à qui j'ai déjà indiqué les places.

D'autres invités rentrent sans même l'apercevoir mais qu'importe. Ceux là ne semblent pas bien dangereux, quoi que parfois l'habit ne fait pas le moine.
Le problème quand on a un nez aussi large qu'un cor de chasse c'est que les odeurs ne vous échappent pas. Au passage d'un Cardinal, bien dans le ton en rouge carmin, c'est une véritable agression olfactive. Pouha!!! Mais c'est quoi cette infection? L'Eminence avait-elle malencontreusement marché dans une déjection canine oubliée sur le parvis ou était-ce la suffisance qu'il affichait qui donnait à toute sa personne ces effluves putrides de charogne en décomposition? Il plaint ceux et celles qui devront se coltiner toute la cérémonies à ses côtés.
Nouvelle surprise quand il entend soudain son nom prononcé mais en reconnaissant le frère de sa grâce un bon sourire éclaire sa face de lune.


Seigneur Gabriell, Dame Maylodie c'est un plaisir de voir des visages connus venant tout droit de nos volcans.
Bien entendu, entrez. Pour les amis les places sont à l'avant.
Sa Grâce Elienore ne va sans doute plus tarder car j'aperçois le futur époux qui vient d'arriver.


Gaubert ne croyait pas si bien dire. Le couple vient à peine de franchir les hautes portes qu'un carrosse s'arrête et qu'en sort sa Duchesse. Comme toujours il se contente de l'admirer de loin, belle parmi les belles. a son approche il s'incline respectueusement.

Un petit malentendu Votre Grâce mais rien d'important et tout se passe pour le mieux jusqu'à présent.

Il acquiesce à ses ordres et s'avance sur le parvis de Notre Dame pendant que sa maîtresse entre dans la Cathédrale. Il inspire et d'une voix de Stentor annonce.

Oyez, oyez!
Gentes dames et beaux damoiseaux, invités de ce mariage.
Je vous prie d'entrer et de prendre place.
La mariée arrive dans quelques instants.
Suivant le protocole établi, le futur époux l'accueillera devant l'autel.
Sofie.de.valmonte
[Jour du mariage ~ Notre Dame de Paris]

Des apparats et des artifices plus tard. Elle huma l'air de l'extérieur à travers la fenêtre du véhicule et arpenta du regard les alentours. A sa droite ? Un carrosse. A sa gauche ? Un autre mais plus imposant encore Et devant et derrière ? Des coches ! Une ribambelle de véhicules de toute sorte et venant de contrées différentes mais allant tous au même endroit… Du beau monde arrivait, des connaissances, des moins drôles et surement des gens qu’elle ne pouvait pas blairer, d’ailleurs le premier qui lui demanderait si elle était venue accompagnée il serait sur la liste des non gratae d’Auvergne. Il suffisait de ne pas lâcher Elie d’une semelle, pour ne pas se perdre, c’est du rififi dans les jupons, juste le temps de lever les yeux au ciel pour apprécier l’édifice, sur le parvis les retardataires se font enguirlander.



Kilian semble pâlot comme s’il avait vu un revenant, elle lui demandera plus tard ce qui le tracasse, car le mot d’ordre est lancé.

Elle arrive….

A gauche de l’autel les sièges pour les témoins, sur l’autre côté sera ceux du marié, qu’elle aperçoit justement, que peut-il se passer dans la tête de celui qui attend, rêve t’il encore de guerre et de combat ou ce jour serait-t-il celui de la douceur et du romantisme. Pour la mariée qui va arriver, elle connaît ses rêves et ses envies, ses espoirs et ses lubies, d’ailleurs une nuit passée à ses côtés permet de partager le rêve ou le cauchemars et ce n’est pas un envoyé de la lune qui est venu troubler la nuit , mis absinthe et chanvre.. Deux amis pour la vie.
Elle s’assoit sur le siège, dos droit car il paraît que c’est mieux pour le dos… Le coussin est seyant mais s’avachir ne sera pas possible. Quelques sourires aux invités qu’elle reconnait, elle sort son mouchoir le triturant entre ses mains.


Au moindre petit signe de rébellion on leur saute dessus, on ficelle et on bâillonne en un tour de main...

Le regard échangé et les mots d’Elie sont clairs, il est bien évident que rien ni personne ne pourra faire en sorte que ce mariage ne soit pas une réussite, car il est évident que les présents se réjouissent de cette union , que les aigris seront dehors ou à médire .Elle adresse un regard confiant à Elie.

On y est… C’est le grand jour. Note que Laure a échappé à la guerre pour la veille du mariage elle….

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Olivia_w.
Olivia avait vu des têtes plus au moins connues passé devant elle sans même vraiment la voir. Elle s'en fichait un peu, elle était elle même perdu dans ses pensées, se demandant si un jour elle trouverait l'homme qui aurait le courage de tenter de lui demander sa main.

La foule commença a entrer dans la cathédrale, elle s'y dirigea aussi, entre et vient s'installer après de Thibali. Elle lui sourit tendrement en la saluant et en prenant de ses nouvelles.


Bonjour Thabali, comment vas tu ?

Elle attendait d'autre visage amicaux mais pour le moment elle ne les trouvait pas dans cette foule.

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Carminoir
Sur le parvis...





Un regard à crâne d’œuf, le valet de pieds a l’air débordé par la masse. Et dire qu’il fallait attendre le bon vouloir de celui-là. Débordé par la situation, semblait-il.

Le détachement s’était étoffé. Le sergent commençait à sourire. A défaut de rire.
La voix du sous-officier gronda.



    Détachement, garde à vous !



Inspection rapide des hommes des deux côtés de l’escalier…


    Détachement...
    Honneur à l'Officier !



L’armée et ses formels, l’armée et ses formations, l’armée et ses valeurs…
Pas à dire, c’était beau, les armures qui claquent, les hommes qui s’agenouillent de gauche, poing droit sur le cœur, mouvement uniforme…
Raoul_acheron
Citation:
Messieurs, A moi !


Coup de coude au Bleizhmorgan.
A nous...
Et se mestre à la suite du Carmin. Le pas est lent, le regard fixe.
Il monte les marches machinalement, la teste dans le passé, un sourire carnassier déforme sa face, le Namay va se marier...Pour le meilleur et pour...Le meilleur.

Amis réjouissez vous, les autres, pleurez...Qui n'est pas avec eux...Est mort.
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Namaycush
Celui qui grimpe les marches, marié en devenir, est aussi le quatrième prince de France, parce que nul ne peut réécrire l’histoire. Du temps où les princes ne foisonnaient pas, du temps que les officiers de cambrousse étaient plus nombreux que les officiers de salon aux bottes trop luisantes pour être honnête.

Celui qui grimpe les marches, fiancé de son état, n’a rien hérité mais fut aussi comte de France pour hauts-faits d’armes en faveur de la Couronne.

Celui qui grimpe les marches est un féodal pur, deux fois félons, une fois traître, pour s’être opposé à des rois et à des reines, tout autant qu’il en a servis. Modèle unique au destin hors du commun.

Alors il salue, l’officier, sa troupe, à la romaine, poing sur le cœur, yeux minéraux, puis s’apprête à pénétrer en le lieu saint…

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Constance..
Constance regarde le paysage défiler par la fenêtre du coche aux armes Orsenac. Son jeune fils Edouard Lanfeust est avec elle. La main du petit garçon presse celle de sa mère qu'il a vu pleurer plusieurs fois, et elle lui répond de la même façon, tout en douceur. Tout comme les autres enfants Troy-Orsenac, elle ne veut pas de cette union, pourtant dieu sait qu'elle aime sa mère par dessus tout et veut qu'elle soit heureuse, mais pas avec lui. Lui qu'elle a combattu, lui qui a laissé pour mort des amis de l'Orsenac, lui qui n'a aucune parole, lui que le Malemort avait rejoint, comment sa mère peut s'unir à un homme qui a combattu aux côtés de son ex-époux contre la royauté qu'elle représente. Lui en qui elle n'a pas une once de confiance. A t'il seulement cherché à rencontrer les enfants de Laure ? A s'expliquer auprès d'eux ? Jamais.

Pourtant, oh que oui elle devrait se réjouir que sa mère soit heureuse, qu'elle aime à nouveau, oh que oui elle le voudrait, de tout son coeur. L'Amour étant un beau sentiment, mais elle n'y parvient pas malgré tous ses efforts pour accepter cette liaison. Sa mère qui est tout pour elle, son modèle, celle qu'elle a toujours placé sur un piédestal, qu'elle a toujours trouvé majestueuse, qu'elle a toujours défendu et protégé contre vents et marées, contre tous, elle qu'elle a toujours soutenu, jamais elle n'a failli pour tout ce qui concernait sa mère. Qui connaît Constance, sait l'amour incommensurable qu'elle a pour sa mère. Elle aurait tout abandonner pour elle, pour SA mère.
Pourtant ces derniers mois, un fossé s'est creusé entre elles, elles si complices autrefois et pourtant si oposées. Sa mère délurée, grandiose, si fantasque ; Constance plus calme, plus posée, plus sérieuse. L'icône maternelle tant adulée par la fille aînée se fissurait. Elle repense à son enfance avec sa mère aimante, celle qu'elle avait toujours trouvé être la plus belle d'entre toutes, celle qu'elle idolâtrait.

Lors des dernières élections royales, Constance a voulu protéger l'honneur de sa mère, certifiant que celle-ci ne s'abaisserait pas à fréquenter Namay, mais elle ne savait pas, elle n'a jamais rien su en vérité. Et pourtant cela était vrai, elle s'était abaissée à cela avec le Carmin. A la vérité dévoilée quelque chose s'était cassé chez la fille aînée de Laure. Sa mère est restée silencieuse, jusqu'à la parution de l'annonce royale. Et maintenant ? Maintenant, elle va se retrouver avec lui comme beau-père. Qu'y peut-elle ? Rien. Sa mère a déjà fait son choix depuis des mois, et ce choixfut Lui. Constance a tout encaissé, sans un mot, s'en rendant malade, c'est con pour un médecin c'est vrai, et s'enfermant chez elle de tristesse, de honte, de désespoir. Elle n'a pas pu écrire à sa mère pour lui dire tout le mal qu'elle lui faisait, combien elle souffrait de cette décision. Non, elle s'est tut, la voulant juste heureuse. Mais là....

L'AAP accusait le Carmin de s'en être pris à une crypte royale se trouvant dans une cathédrale, foulant les promesses faites au Très Haut et à la Royauté. Pour Constance cela ne fait aucune doute que c'est lui, et l'enquête royale le prouverait... Tout finissait toujours par se savoir. Toujours !


Nous allons attendre Grandma, Edouard. Je dois lui parler.

Sur la place devant la cathédrale, elle quitte le carrosse, et se dirige vers le parvis et stoppe ses pas bien avant d'y parvenir. Elle voit au loin Elienore et Sofie, et lui... Elle presse légèrement la main de son fils Edouard et reste là en amont afin de parler à sa mère, avant, juste lui parler. Elle s'est tut durant tous ces mois, encaissant les douleurs en silence. Mais elle doit lui dire ce qu'elle ressent dans son coeur, car elle est sa mère. Personne ne la fera bouger, personne ne l'empêchera de parler à SA mère. Elle Constance, la douce pouvait se montrer tigresse pour protéger celle qu'elle aime plus que tout. Telle n'est pas sa devise depuis toujours ? « caritas eius familia » qui signifie « l'amour de sa famille ». Elle reste donc là, imperturbable malgré les personnes non fréquentables, attendant sa mère, senestre tenant fermement la main d'Edouard, la dextre le papier de l'AAP. Elle ne médit pas, elle patiente, en silence, car si ici il y a bien une personne qui aime Laure, c'est Constance. Même ses soit disant amies devraient la raisonner, plutôt que la laisser gâcher sa vie et devenir ce vers quoi elle se dirige, une femme détestée de tous, qui sera trahie tôt ou tard, qui perdra tout. Est-ce vers ça que sa mère, la grande et majestueuse Laure d'Orsenac veut se diriger ? Elle doit le savoir. Ce ne sont pas elles qui vont avoir un félon pour beau père, un homme qui va faire perdre l'honneur à l'Orsenac mère, car rien ne peut advenir de bon de cet homme là.

Donc, elle patiente....



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