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[RP]Mariage:Laure de Troy d'Orsenac & Namaycush Salmo Sa

Ceronnie
Après que l’huissier, à l’entrée de la cathédrale, leur eu indiqué l’emplacement réservé aux invités du futur époux, l’ex Ritterin s’y dirigea en compagnie de son frère. En attendant l’arrivée des mariés, ils s’assirent avec leurs compagnons de la Ruine après avoir salué chacun d’entre eux, en les gratifiant d’un sourire. Elle n’avait pas encore vu Fauve qui était belle, digne femme de son parrain.

Elle commença à faire le point sur cette journée qui avait bien débuté à l’auberge, seul point sombre, elle n’avait pas réussi à convaincre son époux d’être à ses côtés. Cela lui fit penser qu’il lui avait glissé une petite boîte rouge à n’ouvrir qu’à l’église. Elle n’avait pas compris pourquoi et sûrement que si elle ne l’avait pas oublié, elle l’aurait ouverte bien avant, dans l’attelage qui les menait à la cérémonie.

Elle sortit discrètement le petit écrin et l’ouvrit avec précaution… un Oh de surprise lui échappa alors que sous ses yeux un bijou magnifique lui renvoyait des myriades d’étincelles… Elle abaisse rapidement son visage afin de cacher son émotion… Elle comprend soudain les cachotteries de son époux depuis quelques semaines… Il a passé un temps fou dans son atelier et pourtant pas un grain de farine ne se trouvait sur ses vêtements à son retour… Elle serre le bijou entre ses mains… comprend qu’il l’a fabriqué lui-même car elle n’en a jamais vu de semblable… Il s’agit d’un anneau d’or surmonté d’une pierre rouge comme le sang… ce serment qui les a uni au fond d’une forêt… Rouge comme la passion qu’ils ont l’un de l’autre… Rouge comme les émotions les plus intenses… Rouge comme le nom de celui qui va s’unir aujourd’hui…

Elle prend délicatement le bijou qu’elle fait glisser doucement le long de son doigt… il lui va parfaitement et complète sa tenue…


Elle relève les yeux sur le futur marié alors qu’un léger sourire nait sur ses lèvres… un de ceux qu’elle ne réserve qu’à ceux qui sont dans son coeur et aujourd’hui elle réalise qu’elle lui doit cette rencontre improbable…

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𝕮𝖑𝖎𝖖𝖚𝖊𝖟 𝖎𝖈𝖎 !
Gropius
    La procession des clercs parcourait la courte distance entre la sacristie et le presbytère; au milieu, le Cardinal Della Scala défilait, enveloppé dans l'odeur intense de l'encens qui se répandait des recensements de quatre recensements.

    Il atteignit le maître-autel, se pencha pour embrasser le marbre et se leva. Il observait les personnes présentes avec une expression joviale.

    Il attendait que les mariés s'avancent.


Citation:

The procession of clerics travelled the short distance from the sacristy to the presbytery; in the middle, the Cardinal Della Scala paraded, wrapped in the intense scent of incense that spread from the censuses of four censers.

He reached the high altar, bent down to kiss the marble and stood up. He observed those present with a jovial expression.

He waited for the bride and groom to come forward.

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♝Il cielo e la terra♗
Princesselaure
L'azur vogue rapidement de droite à gauche... Oups publicité mensongère ! On avait prévu un Pape... On voit des cardinaux et des évêques... Sa Majesté... Laure doit être la plus haute noble de Notre Dame... Un pincement de lèvres en direction du siège sous le dais royal qui restera malheureusement vide... Puis elle se concentre sur Namay pour ne pas vaciller telle une flamme sous le vent qui se lève !

Plongeant alors dans les émeraudes, y parcourant bien des pensées... Des souvenirs incertains, des projets fous... Des prises de têtes magistrales ! Puis la naissance du Noux... Des retrouvailles et des projets ! Le plaid... Le Weekend à Rome ! Puis la conclusion ce jour donnée.

Repensant machinalement à Constance... Au fond d'elle, elle rage ! Elle aurait voulu autre choses... Elle aurait voulu tant de choses... Mais demain le soleil se lèvera à nouveau et il annoncera le renouveau. Un sentiment alors l'envahit, elle la Princesse de France... Si Namay est entouré de mille et une personnes, ce jour elle se sent abandonnée par les siens... A quelques exceptions prés, les sangs bleus ont refusé en masse l'invitation... Au final... Au delà de sa passion, de ses titres, de sa vie... Faisait elle vraiment partie de ce monde, Elle la petite Duchesse d'Auvergne devenue Reine ! Paradoxe de certains félons, traîtres ou âmes perdues qui saluent le mariage possible entre La Belle et La Bête ! La Princesse et l'Ex Félon ! Le sang bleu et le sang rouge... Fin de la pensée qui sera sans réponse !

Un sourire illumine alors le visage de la Castelfortaine, quand sa main se pose dans la sienne, sentant la moiteur, la chaleur... Elle le fixe ainsi agenouillé devant elle, l'homme de guerre, l'homme de conviction, parfois maladroit mais toujours débout ! Prenant appui, elle remonte alors les trois marches et relève doucement la main pour qu'il en fasse de même ! Genre lévitation... Lèves toi et marches ! Comme à Lourdes quoi ! Une légère brise lui foule le faciès; alors qu'elle regarde tour à tour les témoins du Marié, Un frère... Mack... Qu'elle a appris à connaitre et qu'elle apprécie ce jour... Un régnant ... Raoul, hôte hors pair en PA... Elle apprécie sa vision, ses convictions, sa fougue ! Puis il y a Ursu... Euh qui est ce jeune homme ?! Regard interrogateur vers le Carmin, mais il est tout petit et moins roux qu'il y a 3 mois ton suzerain ! Puis l'azur taille à l'opposé... Elles sont là... Les drôles de Dames ! Deux Duchesses pour une Une Vicomtesse ! Trois amies... Deux âmes sœurs ! Elles qui ont su voir tout le désespoir de Laure alors qu'elle vivait au Mans... Elles qui n'ont pas hésité un instant pour la ramener en BA ! Chez elle... Son Bourbonnais Auvergne !! Puisqu'il faut se concentrer sérieusement là... Elle chasse toutes les pensées de son esprit, les bonnes comme les mauvaises, les éphémères comme les tenaces !

Puis posant la main sur le bras du Carmin, un dernier sourire et un murmure, les voici qui se dirigent vers l'autel... Se tenant debout devant leurs sièges respectifs ! Regard sur le coté et clin d’œil discret à ses témoins... Droits, fiers... Faisant face à leur destin ! Main dans la main, couronnés d'étoiles saintes... Bercés par les lueurs colorées des vitraux... Une cloche sonne...



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Alric.de.rochebaron
le teint verdatre d'un lendemain de biture mémorable avait sans nul doute attiré l'attention d'une nobliote habillée comme un paon en rut .Pour passer le temps,Alric entame la discution pour passer le temps .

Vous savez que la future mariée, j'la connais bien avant qu'elle devienne Altesse !!!! On habitait Polignac .....HIPS!!!! Excusez !!! je disais donc ,Polignac et on étaient tous des "gamins".Le soir,on sortaient tous en taverne !!! HIPS!!!! Excusez mais le pinard de Paris n'est pas bon et j'ai des remontées .....!!!!! Je disais donc qu'on sortaient en taverne et souvent j'ai moi meme ramené ma Laurette en brouette jusque chez elle tellement elle était .........BLURP!!!!.... xusez ..... elle etait bourrée !!

La paonne devisage Alric en le prenant sans aucun doute pour un moins que rien un miserable ,malgré son bel habit qu'il s'etait payé pour la circonstance .
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Makcimus.
De sa lourde démarche il avancera en l’édifice, souriant au passage à son épouse et aux siens, qui ont majoritairement répondu présent. Ces fiers combattants qui ne lâchent rien.
Il a demandé qu’ils soient présent, et évidemment ils sont la. Seul tu n’es rien, ils sont sa fierté, sa famille, il est tellement fier d’être, en l’absence de Gorborenne, à leur tête.


Devant lui se tenait Son Eminence Gropius. Il l’avait rencontré lors de la cérémonie d’hommage à Son Eminence Eloin. Il avait un peu râlé car Son Eminence Gropius, avait officié en une langue étrangère. La grande carcasse espérait, que celle ci de cérémonie, serait en Français. Il ne comprenait strictement rien à l’Anglois et ne les aimait pas. Aller savoir pourquoi.

Il se disait que les huissiers du Louvre, donnaient du « monsieur » aux cardinaux. Une mode issue du Fol, certainement. Makcimus n’était, grâce au Tout Puissant pas un huissier de la couronne reformée de France aussi… Il posa un genou a terre et venant baiser l’anneau Cardinalice …
Dominus Vobiscum Eminence !


Il chercha du regard la place qui lui avait été assigné et constata avec un certain enthousiasme qu’un siège curule lui était destiné. Cela flatta un instant son ego et il en sourit.

Le Carmin s’avança mais c’est avec un intérêt certain, comme bon nombre de Fidèle- il en restait un peu- qu’il observa l’entrée de la mariée. Elle était splendide… Il capta un instant son regard et il la salua d’un hochement de tête.

Carmin genou a terre… Voilà un symbole qu’elle ne manquerait pas de relever.

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Namaycush
Parce que pour bien écrire, il faut savoir effacer. Parce que fort de la souffrance du passé, le chapitre de l’avenir, il faut l’écrire.

A deux, c’est mieux…
Bleu, je te veux !

Alors que les sourires se fondent, que les yeux se noient et que la complicité s’accomplit, honteusement belle, effrontément charmante, Laure, femme de lumière, irradie la nef de sa présence, ramenant à de pâles soleils la lueur de ces vitraux les bénissant d’étoiles…

Fiers et droits, sa petite main sur son avant-bras glisse dans la sienne en mariage de doigts qui s’entremêlent, qui s’unissent à la symbolique puissante.

Tête qui se redresse, battement de cils…



    Monseigneur, « Noux » sommes prêts !



Et les symboles relevés rejoignent toujours le mythe…
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*atalante
Quand j'avais entendu évoquer la chose ça m'avais fait rire, je pensais une fois de plus a une des histoires extravagante de la rouquine, un de ces plans foireux ou elle entraînait son entourage comme d'habitude.
En recevant l'invitation, il y eut un doute, bon, c'était bien dans ses pratiques, si le mariage avait eut lieu à Clermont, ça aurait pu être une bonne blague mais là, à Paris, à la grande Cathédrale, c'est que ça devait être vrai, quoique ça l'avait pas dérangé de m'envoyer promener en Provence et de me poser un beau lapin, me faisant brigander au passage, ben oui, ils étaient cinq, on a beau être vaillante, à un moment, on est dépassé, un peu comme devant Dôle, à un contre cinq, le coup du prince foireux.
Alors bon, le temps de régler les affaires urgentes, de laisser la liste de ce qu'il y avait à faire à Sebhomer vu que mon adjoint Kiki le traître qui sent des pieds montait la maréchaussée chez les voisins et ne pouvait ainsi remplir son rôle, je vous dis, de braves gens, on peut compter sur eux, mais ça dépend pour quoi et du jour........bref, nous voilà en route pour la capitale.....

Mais pourquoi faire cela là bas, Clermont aurait bien été, voir même Montpensier, ce joyaux du BA, que dis je, ville centrale du royaume de France, bon, c'est vrai que la COBA risquait par mégarde de poutrer l'épousateur, ça aurait pas fait bien, mais on aurait bien rit...
Avec un si long voyage, il y a de quoi réfléchir sur divers sujets, Paris, le pape annoncé, alors il y aurait sûrement la reine pour un tel mariage, bonne occasion pour lui causer de Montpensier parce que je suis sûre que Sofio aura mangé la commission et avec l'autre princiblondasse qui soutien le projet également, j'aurai des arguments chocs.


Arrivant à Paris, le temps de me changer, voilà que les cloches sonnaient, on aurait pu croire à une discussion de taverne quand le joyeux trio y traîne avec leur suite.
Les belles robes c'est bien, mais pour se dépêcher voilà le cirque, putain mais quelle idée me voilà encore à la bourre, en plus il faut que je cause à carminou avant..........


Arrivé devant la cathédrale, bon, ça a de la gueule, de la belle pierre, mais c'est qu'il y a du monde à l'entrée, faut montrer patte blanche, erf, chui plus blanche moi, je l'ai été mais bon, je sors l'invitation, ça râle, chui en retard ça va commencer.........et alors Alfred, t'es pas content, ben je m'en fou, je te demande pas l'heure, mais de m'ouvrir la porte, ce qu'il fait sous mon regard inquisiteur, oui, parfois, je sais être impressionnante.

Je trempe mes doigts dans le petit bassin, me frotte un peu les mains, c'est pratique ça, une bonne idée qu'ils ont la dessus les curés, on ne se lave jamais assez les mains au sens propre bien sur car sinon....
J'avance dans l'allée centrale tenant ma robe, ne pas tomber........ils sont au bout là bas......tiens, mais qu'est ce qu'ils font là tout les deux, Kiki et Jiji, ha ben elle est belle la maréchaussée, je peux pas, j'ai garde et tout ça, les fromages se font pas tu comprends, ha ben l'est bien comme ça soeur lui, et elle, pauvre Jiveli, embarquée aux trousses de la flamboyante, bon, on causera du pays après.........j'avance d'un pas décidé......


Arrêtez tout...............

Sourire forcé de circonstance, je continu d'avancer, ha les soeurs binouses sont là bas devant forcément, tiens, du monde que je connais aussi, longtemps que je ne les avais vu les frères d'armes Makcimus, Ongwhu...
Ho, Thibalie, Fauve, Paysan....des souvenirs remontent, soirée au coin du feu et puis journée devant des remparts ici et là ou il y avait besoin, pour le royaume ne l'oublions pas.

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méa clunes non pulus
Marguerite...
    La jeune Princesse Troy-Orsenac avait sourit un peu tristement à Ulysse arrivé peu après elle et lui avait chuchoté "on ne peut point laisser ceci se faire.. ". Elle voit sa mère arriver au dehors, elle a guetté par l'ouverture la discussion entre sa soeur Constance et celle-ci. L'hésitation l'avait saisi quant à aller les rejoindre pour dissuader leur mère d'épouser Namay. Mais elle n'en eut point le temps, sa soeur aînée était déjà repartie. Au pire, elle s'opposerait à ce mariage pendant la cérémonie.. ou pas, elle hésitait encore. La place qui est sienne est rejointe, traversant l'allée centrale avec pépé, la cousine et le frangin princier. Une fois installée sur le premier banc réservé à la famille Troy Orsenac, celui de gauche donc, elle se sent oppressée en le regardant lui. Elle ne veut point de lui comme beau-père, leur mère aurait pu épouser tout autre homme plus respectable, cela aurait été accepté, comme par exemple Henri de Cetzes qu'elle avait côtoyé au conseil ducal d'Alençon et qui semblait avoir nourri quelques sentiments réciproques avec sa mère.

    Certains répondront qu'elle l'épouse par amour, que le coeur a ses raisons que la raison ignore blablabla.. La jeune femme trouve que tout ceci n'est que balivernes, l'amour est pour elle un sentiment désuet, totalement inutile, voir même idiot.. Il faut avouer qu'elle n'a jamais été vraiment amoureuse. Et de plus, comment peut-on passer d'un grand roi que l'on a aimé -référence à son père ce héros qu'elle vénère- à ce genre d'homme ? N'y a t'il plus aucune fierté ? Minérales se lèvent vers les voûtes de la cathédrale et un murmure inaudible est prononcé. "J'ai honte Père. J'ai honte pour toi, pour elle.. pour nous. Aide moi à empêcher cela."

    Les amies de sa mère arrivent, salut neutre, ne comprenant pas comment elles peuvent la laisser faire cette erreur. D'accord elles veulent que Laure soit heureuse, c'est tout à fait normal, mais si celle-ci décidait qu'ouvrir les cuisses dans un bordel tous les soirs ou que se jeter d'une falaise la rendrait heureuse, elles la laisseraient faire ? Il faut savoir empêcher les personnes que l'on aime de faire des âneries plus grosses qu'elles.

    La main droite se glisse sur son front pour essuyer une sueur invisible, pour chasser ce malaise qui s'amplifie alors que tout le monde se lève pour l'entrée de la future peut-être épousée. Elle reste assise, et ne se lèvera pas pour ce mariage dans lequel sa mère a privilégié un félon à ses enfants.

    Puis au moment ou les deux amants se retrouvent cote à cote, elle se lève pour prendre la parole et empêcher cette union sauf que .. rebondissement de dernière minute, une femme débarque dans la cathédrale en hurlant qu'il faut tout arrêter.

    Regard étonné de la jeune Princesse à son frère alors que l'ovale se penche en direction de l'allée vers cette femme venant d'entrer.

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Gropius
    Avant d'arriver au maître-autel, le Cardinal fut rejoint par Makcimus, qui s'agenouilla pour embrasser sa bague. Il se souvenait parfaitement de lui. Il a répondu:

    Et Tecum, dilecto filio!

    Après cela, il se dirigea vers le maître-autel et fut rejoint par les jeunes mariés. Il pourrait commencer la cérémonie.

    Il fit un grand geste de ses mains, marqua l'air du symbole sacré de l'Aristotelianisme et sourit aux jeunes mariés. Puis il s'adressa à l'assemblée des fidèles:


    Chers amis, nous sommes réunis ici devant Dieu pour nous unir dans le mariage Namaycush et Laure. Les époux, avec un amour pur et désintéressé, sont destinés à former cette amitié parfaite qui est la garantie de la sainteté aristotélicienne. Par cette belle union des époux, c'est Dieu lui-même, source de tout amour, qui est glorifié.
    Par conséquent, s'il y a quelqu'un qui, pour une juste cause, a des raisons de croire que ces deux jeunes jeunes ne peuvent être légalement unis, il leur a permis de parler maintenant, ou de se taire et de vivre éternellement avec sa paix.


    Puis Il se tourna vers Namaycush et dans la langue la plus sacrée et d'une voix audible au bout de la nef dit:

    Namaycush de Salmo Salar dictus Namaycush vis accípere Laure de Troy-d'Orsenac dicta Princesselaure hic prséntem in taum legítimam uxórem justa ritum Sanctæ Matris Ecclésiæ? (Namaycush de Salmo Salar a dit que Namaycush veut prendre Laure de Troy-d'Orsenac dit Princesse Princesselaure ici présente comme votre épouse légitime selon le rite propre de la Sainte Mère Eglise?)


Respondet sponsus: Volo. (Le marié répond : Je veux)

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♝Il cielo e la terra♗
Sabaude
Citation:
    Ne sachant si des oui se sont échappés des gorges ce treize octobre de l’an 1467, c’est à l’attention de Son Altesse Royale Laure de Troy d’Orsenac et du Seigneur Namaycush Salmo Salar que je rédige cette lettre.


    Fait à Vendôme, le 14 octobre 1467


    Il était une fois un homme fait prince. On ne le disait pas charmant, et pourtant…
    Ce diable-là conquérait cœurs et terres.
    L’histoire dit que pour lui tout allait et venait, comme une barque laissée au ressac, ou tel un ivrogne sous les pas duquel le sol se mouvrait à l’image du liquide dans sa bouteille agitée.


    A
    u Carmin je souhaite de ne jamais s’éteindre et de continuer à faire briller au-dessus des têtes courbées la folle lueur de ses désirs.

    À l’ami singulier je confesse le rire qui m’a agité quand l’invitation reçue m’a dévoilé son mariage, et je le recommande tout de même au bonheur de l’union maritale.


    V
    ers son épouse mes vœux de complicité et de délice vont gaiement.
    Puissiez-vous, Princesse, ne jamais nous gâter cette drôle de pomme qui nous cueille autant qu’elle se fait cueillir. Si vous ne deviez goûter ce fruit, rappelez-vous qu’il peut être rouge, jaune, vert, mûr, acide, sure, doux, sucré, tout un poème, un Namaycush Salmo Salar.


    Je vous prie tous deux de pardonner mon absence. Peut-être saurez-vous me faire la grâce d’une invitation quand au comble de l’effervescence de vos sentiments partagés, il vous plaira de convier un Renard.

    M
    a route, alors que je prenais congé d’une Bourge endormie -la ville entendons-nous bien-, s’est emmêlée à celle d’Angevins décidés à croiser le fer sous les fenêtres des établissements où je m’arrêtais pour la nuit. Las de ces cliquetis, cliquètements et caquetages, le quatorze de ce mois d’octobre je n’étais encore qu’à Vendôme ou je serai peut-être toujours au jour de votre lecture de cette lettre. J’ai hésité un instant à proposer aux perturbateurs assoiffés de butins de me porter jusqu’à Paris et de s’improviser taureaux qui pénètrent gaillardement dans Notre-Dame, doux flonflons aux oreilles de l’épousé, puis je me suis ravisé, cela ne pouvait que mal finir. Il faut savoir raison garder.



    Bien à vous et avec toute ma sympathie,

    Sabaude Renard, duc de Messey





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Sofie.de.valmonte
Perles de souvenirs qui s’estompent car la cérémonie avance et que nul ne peut la troubler, ni princesse de feu ni guerrière princesse, ni illuminatis et encore moins une quelconque femme aigrie qui viendrait faire passer de sombres histoires d’héritages avant le bonheur de la mariée…

Mais remontant l’allée, d’un pas gracieux, elle ne peut voir qu’elle, sa démarche chaloupée, ce balancement des hanches, sensuelle et bienveillante, Atalante enfin arrivée, la cérémonie peut commencer, boucles blonde est présente, le charme et la féminité sont réunis en la personne de Montpensier.

Ses orteils se crispent, mais le sourire s’affiche, il y a-t-il un docteur dans la salle…L’enfermer aurait été prévenant, peut être que c’est le moment de se lever et de la montrer du doigt en criant à tous qu’elle est contagieuse, l’enceinte se viderait en peu de temps et le mariage se ferait en huit clos…Peut être la faire bâillonner par un garde, mais le pauvre homme risquerait gros.

Elle garde la pause noble et l’attitude bienveillante, le regard est vers la blonde de son village, la foudroyer des pupilles est la seule chose qu’elle peut faire. Le mouchoir entre ses mains est trituré et entre ses dents elle grommèle tout bas.


Je parie qu’elle va lancer une revendication, ou sont les oubliettes?
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Namaycush
Le ciel bleu sur nous peut bien s’effondrer…
Et la terre peut bien s'écrouler

Peu m'importe, si tu m'aimes
Je me fous du monde entier…

Il n’a jamais été un rapide ... Parce que l'amour, c'est sérieux...

Marathonien hors pair, il gagna tout ce qu’il obtint, parce que jamais on ne lui fît cadeau de quoi que ce soit.

Un pas de gauche d’engagement, main de cœur levée, paume ouverte, prêt à exacerber le serment de Pâques, serment intime dans lequel ils se promirent devant l’adversité, pour le meilleur et le pire.

Si jusqu’à présent ils ont bouffé le pire, ils aimeraient goûter le meilleur…
Rien ne l’arrêtera, il ne se retournera pas, ses témoins seront là.

Flotte et vole courrier gentil, ami, nous nous croiserons toujours…


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Vera.
    Le chiffre 13 qui ne tombe pas un vendredi, mais qui reste LE synonyme de chance. L'espoir fait donc vivre et il est si bon de le garder, invitation reçue une semaine avant, inutile de réfléchir, la dame marieuse en chômage technique ne peut que se réjouir d'assister à une telle union.

    Surprise, je l'étais assurément, la Princesse Laure dissimulait donc son jeu à la perfection, aussi je n'avais plus besoin de me demander la raison de l'énième disparition du Di Césarini, Ettore avait sans doute succomber à ce râteaux, à cette veste quasi royale. J'y avais cru à cette potentielle union. A croire que je suis aussi naïve que le vieux Chat.

    L'accueil de la noblesse bourbonnaise était toujours un réel plaisir et délice, pourquoi raterais-je l'occasion d'en revoir une partie ? Entre deux serments de "oui pour la vie", peut-être que le Soleil Rouge de Montpensier et Clermont, l'Artiste et plus proche amie de la mariée, Sofie pourrait me conter comment le Carmin carnassier avait réussi à se faire dompter par Laure ? Quoique je divague, la Bête est trop féroce et indépendante pour être gardée en laisse c'est aussi ce qui fait d'elle une icône de ce Royaume de France, qui pour l'heure n'est pas prêt d'avoir un tel souverain.

    C'est donc une comtesse limousine, toilettée , enfarinée ou pas, qui a balancé la bure de nonne pour une tenue plus festive, le mauve par ce qu'elle le vaut bien. Cheveux disciplinée pour l'occasion à part les quelques mèches rebelles qui viennent dissimuler les mirettes qui si on s'approche d'elle, expriment la joie, l'émotion de pouvoir assister à un tel sacrément.

    Elle remerciera sans doute plus tard le couple pour cela, l'automne chez les Von Bretzel est toujours ponctué de méditation, de funérailles et de rappel au deuil, cette année 1467 sort du lot, elle est tout simplement que gaieté et c'est grisant de pouvoir en profiter.

    Si j'étais télépathe, je serais tout à fait d'accord avec la princesse de Montpensier ( Atalante) ou la cuisinière de limaces au miel, Clermont aurait été un choix judicieux, puisque proche du Limousin et du coeur.

    Ceci-dit, revoir Paris, côté sacré, Notre-Dame, elle vaut le détour et l'occasion est trop belle pour ne pas s'en délecter.

    Pour une fois, je ne suis pas à la bourre.
    Pour une fois, j'ai largué les grelots & clochettes pour assurer un déplacement discret.
    Si des regards croisent les miens, sourire de salutation franc qu'il est !
    Puis par ce que Dieu existe et qu'il ne faut pas en douter, puisqu'une invitation j'ai, une bonne place je trouve au hasard. Là c'est très bien !


    Et comme le souligne si bien la protagoniste de ce show, c'est parti.

    Quand soudain, la cuistot et princesse factice la plus louche des Royaume se met à beugler , on croirait presque que c'est une limousine à ce moment là.

    " Arrêtez tout ....."

    J'avais oublié que même à un mariage on a le droit à cette foutue démocratie.
    Pendant un bref instant, j'ai presque envie de pleurer. Il est hors de question que ça parte en eau de boudin.

    Sofie arrivera-t-elle à arrêter la furie Atalante ?

    Suspens.

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En ce moment Véra c'est ça.
Raoul_acheron
A la suite du Kersak...

Un courtois salut au cardinal fort affairé :

Pax Vobiscum Eminence.
Une génuflexion devant le maistre autel, un sourire en direction du Carmin agenouillé avant de se poser près de Makcimus et d'admirer fort impressionné l'entrée de la future mariée.
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Princesselaure
Confidences pour Confidences... Mon Tout... Dans l'harmonie des regards, les seules choses qui ne trompent pas... Loin des faux semblants aux apparences d'ange délicat se métamorphosant en diable avec les cornes, les hématomes sur le corps... Il est mon Tout... Aussi surprenant que cela puisse paraître, elle s'apprête à devenir son unique, son éternelle ! L'amour donne parfois du courage, tantôt de la persévérance, bien souvent la folie de l'instant ! Je te donnerai mes rêves... Je te confierais ma vie... Protèges moi de ces jalouses... Voleuses de bonheur... Voleuses d'honneur et de fierté !

Tandis que Laure boit les paroles de l'officiant... Oubliant le reste... Se focalisant sur le moment... "Deux jeunes Hommes" ?! Merde Roger t'es démasqué ! Gné ?! Un regard vers Namay, froncement de sourcils... Puis un son aigu vint troubler l'instant des révélations !

Arrêtez tout...............


Gné ?! Oh non par pitié... Fermant les yeux sans se retourner... Un murmure à elle même...

Mais pourquoi l'ai je invitée... Là voilà en voleuse de vedette... J'ai voulu éviter un scandale je vais avoir droit à une scène... Hey berdol... J'ai oublié de lui livrer son carrosse tiré par 57 piafs...

Ouvrant les yeux et fixant Sofie... Mais faites-la taire bondieu ! Osant un geste par dessus son épaule... Hey merde c'est bien elle ! L'autre Princesse ! La vraie fausse... Enfin la fausse vraie... Bref Atalante ! Pensant qu'elle ne viendrait pas préférant veiller sur ses terres, mais non la voilà à Paris ! En chair oh oui bien en chair ! Tu déballes Cousine non ?! Pis elle pour le coup elle porte sa robe rouge... Ainsi Namay a le choix entre la sobre et la ... Ou alors promo ! Une achetée... Une offerte... Payes ton cadeau en voyant la bariolée !

Dans sa contorsion elle croit apercevoir l'ex femme du Corse... La fiancée d'Erandil... Faut dire qu'en fait on s'emmerde jamais en BA ! Vera... Sans doute l'une des seules amies de Sofie qu'elle appréciait... Bon faut dire qu'elle a le don de vous présenter de ces cas ! Ah ben avant de les rencontrer vous ignorez que des gens ainsi puissent exister... Hey oé ! Heureuse de sa présence ! Pis faut dire qu'entre les moches, les fous, le cran du dessus les tarés ! Les chieurs, les radins... Arffff... Les malades du cigare... D'ailleurs elle est encore dans mon dos ?! Hey merde tiens ! Namay ! Réponds à son Éminence on peut faire genre on n'a rien entendu ! Pressant sur sa main pour qu'il comprenne... Roulement de pupilles alors qu'elle profite du visage rassurant des témoins de part et d'autres... Bon on sait toujours pas qui est ce charmant jeune homme !
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