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[RP ouvert]L'auberge du Trois Mâts de l'Enigme Danoise

Enigma_orsangue
*Sur la plage de la ville, face à une petite chaumière de pierre, s'était échoué un trois-mâts bien des années auparavant. En le voyant, le Danois et l'Enigme l'avaient adopté au même titre que la maisonnette dont ils étaient tombé amoureux presque au premier coup d'oeil. D'un commun accord, ils avaient décidé d'en faire leur taverne et d'y organiser des événements pour réveiller le village.

Un panneau avait été apposé à l'entrée du navire.*



Bienvenue au Trois Mâts de l'Enigme Danoise, bateau échoué transformé en auberge et taverne.

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> Prochain événement : Samedi 6 avril : Inauguration

Ici, vous trouverez toujours un feu par temps froid et une petite cabine où poser vos pénates, dans une ambiance chaleureuse. Les spécialités danoises ne manqueront pas de vous remplir le ventre et la bière et autres alcools coulent à flot !

Ici, on prie la déesse bière et on boit de la Sainte-Illinda !

Notre Bière qui êtes au frais,
Que Ta Chope soit sanctifiée,
Que Ton Ivresse vienne,
Que Ta Volonté soit faite au bar comme au comptoir,
Donne-nous aujourd'hui notre houblon quotidien,
Pardonne-nous nos gueules de bois
Comme nous pardonnons à ceux qui boivent de l'eau,
Soumets-nous à la demi-pression
Et délivre-nous de la Soif,
Car c'est à Toi qu'appartiennent l'ivresse, le plaisir et la fête
Pour les siècles des siècles
AMEN

Plats du jour :

Kransekage : 5,80 écus (2 points de faim) : gâteau danois composés d'anneaux sablés et de pâte d'amande


Stegt flæsk med persillesovs : 17,00 écus (2 points de force et 2 points de faim) : plat traditionnel danois composé de porc croustillant et de sa sauce au persil


Merci de ne pas casser le navire, il peut encore servir !


*En posant le pied sur le pont, les voyageurs et habitants pouvaient découvrir une petite salle dans laquelle des cordages, tissus et petits bateaux sculptés pendaient du plafond. Un comptoir s'étendait le long d'une des parois, déjà garni de bouteilles et de verres. Des tonneaux de Sainte-Illinda étaient déjà prêts à être dégustés. Une table faite d'un morceau de tronc et plusieurs petites tables rondes décoraient la pièces, entourées de tabourets permettant à ceux qui passeraient de s'installer confortablement.

Un escalier descendait vers les cales où des cabines étaient aménagées pour accueillir les voyageurs qui souhaiteraient se reposer.*


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Enigma_orsangue
*Le grand soir était arrivé. Ils avaient beaucoup travaillé pour rendre le navire aussi accueillant que possible. Le Danois avait fait des réserves de petit bois pour entretenir le petit feu qui crépitait toujours dans un gros chaudron pendant que l'Enigme squattait la cuisine avec acharnement pour préparer des spécialités venant directement du pays de son compagnon. Elle avait dû apprendre sur le tas et il était heureux qu'elle ait toujours eu des affinités avec la boulangerie et la cuisine de façon générale.

L'inauguration commencerait seulement à 22h, c'était tard mais il fallait bien avouer qu'elle n'avait aucune habitude à cuisiner danois et qu'elle avait donc reculé l'heure à laquelle elle pensait convier tout le monde à l'origine, mais peu importe. Derrière le bar, des tonneaux de sainte-Illinda étaient déjà alignés, mais la brunette avait fait rajouter de la cervoise, de l'hydromel, de l'hypocras, du cidre, du jus de pomme et de poire et quelques petits vins d'Anjou.

Da la cuisine du navire, de bons effluves se faisaient sentir, embaumant toute la taverne et attirant les jumeaux d'ores et déjà affamés. Les deux têtes blondes se mirent à aider leur mère à mettre les spécialités dans des plats pour aller les poser sur les tables à l'étage, prêtes à être dégustées par ceux qui oseraient pousser la porte.

Dans des coquillages, des Sol over Gudhjem de petites tailles attendaient, petites tartines de pain de seigle décorées de hareng fumé, ciboulette, petits morceaux de tomates et d'un oeuf.



Sur de grandes planches de bois, de jolis smørrebrød de pain de seigle noir avaient été disposés, décorés de crudités, poisson, viande ou fromage.



Enfin, et même si l'on était loin du petit déjeuner, la brunette avait également passé son temps à faire des wienerbrød, viennoiseries faites à partir de pâte feuilletée, garnies de pâte d'amande et épicées à la cannelle, à la cardamone ou à la noix de pécan.



Après avoir longuement hésité su la réaction bretonne, la maigrichonne brunette avait également fait sauter quelques crêpes d'Æro, des crêpes épaisses qu'elle servirait avec du cidre ou du miel et qui changeraient les locaux de celles du coin.*
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Nathanael_karine_mcfadyen
[Le 8 avril au petit matin]

*Maman en faisait toujours des tonnes quand elle avait une idée en tête. C'était pas possible de faire autant à manger pour une petite soirée d'ouverture dans un petit village. On avait vu presque personne depuis qu'on était arrivés dans le village après tout, à croire qu'il y avait surtout des fantômes ! Maman devait être folle d'ouvrir une taverne. Déjà qu'elle savait à peine bouger, mais en plus si elle ne vendait pas ce qu'elle préparait, on allait devenir énormes comme elle et on n'aurait plus d'argent pour des vêtements ! Heureusement que Far avait l'air de pouvoir gérer à côté, sinon ça allait mal aller. Et bien sûr, on nous avait pas demandé notre avis !

Oh bien sûr, ce matin-là, on était plutôt contents d'aller prendre le petit déjeuner pour la deuxième fois à la taverne de maman et far. Pensez bien, les wienerbrød et les crêpes d'Æro, c'était quand même drôlement bon ! On avait même réveillé personne pour s'habiller en silence et courir jusqu'à la taverne sans grand avec nous et on s'était servis tous seuls tous les deux en rajoutant plein de miel sur nos crêpes.*

Pourquoi t'crois qu'm'man elle a fait autant ? Elle croyait qu'tout l'village viendrait ?

Ca aurait été chouette ! Il y peut-être d'autres enfants ! On en voit jamais, c'est un peu bizarre quand même !

Ptet qu'l'es vieux ici aiment pas les enfants

Mais si, tu dis encore des bêtises ! Il n'y a peut-être pas assez d'amoureux et du coup comme ils n'ont pas trouvé leur prince ou leur princesse, ben ils n'ont pas pu faire d'enfant !

Tu l'fais exprès ou quoi ? M'm'an elle était pas mariée pour nous et Tonton Kag c'est pas son amoureux mais elle attend quand même un bébé d'lui !

Oui mais ils faisaient des choses tout nus quand même donc ils doivent être un peu amoureux !

Mais non, t'as rien compris Karine ! C'est comme la biquette quand elle s'fait prend' par l'bouc ... ben m'm'an c'est la biquette... et Tonton Kag c'est l'bouc !

Mais t'es dégoutant Nathanaël !

*Le gamin avait la bouche et les mains collantes et barbouillées de miel. Même la table et ses vêtements n'avaient pas été épargnés par sa gourmandise mais ça ne l'empêcha pas de se lever en voyant sa soeur au bord des larmes pour venir l'enlacer et lui glisser ses mains poisseuses dans ses cheveux blonds.*

'rdon Karine, mais c'vrai c'que j'dis j'pense ! mais j'voulais pas t'faire pleurer ! Et pis ça change rien, m'man nous aime, même si p'pa il est parti ou mort ! Et pis moi j's'rai toujours là pour toi !
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Nathanaël - Karine
Enigma_orsangue
[Le 18 avril 1467, après une longue balade]

*Sa balade de découverte de la région avait mené la brunette à la rencontre d'une écossaise volcanique et de son compagnon d'armes. Après une discussion animée avec les deux compères, la petite femme enceinte leur avait proposé de les emmener à la taverne qu'elle avait ouverte avec son compagnon afin de discuter plus avant avec eux de leur projet épique.

En arrivant au bateau réaménagé, elle fut heureuse de voir que les jumeaux n'étaient pas à nouveau foutre le bazar dans la cuisine et les préparations danoises comme ils l'avaient déjà fait en rendant les tables collantes de miel et en jouant à cache-cache de façon si acharnée que la moitié des meubles avaient changé de place ou s'étaient renversés. La brunette poussa discrètement un petit soupir de soulagement.*

Bienvenue au Trois Mâts de l'Enigme Danoise Cammye et Thomasson ! La maison en face est celle de ma famille si besoin !

*Passant derrière le comptoir, elle servit 2 chopes de Sainte-Illinda et un hydromel pour elle-même et vint les poser sur la plus longue des tables faite d'un morceau de tronc.*

Santat ! Je reviens dans 2 minutes !

*Elle sortit un bref instant et gueula un coup vers la plages où deux têtes blondes en tenue d'Adam et Eve couraient à l'assaut des vagues puis reculaient, s'étalant au sol en riant.*

Les ptiots, vous prév'nez Far que j'suis à la taverne avec des amis s'il vous plait !

*Son message délivré à ses jumeaux, elle revint s'asseoir en soufflant aux côtés de ses invités.*

Ici, vous pouvez parler sans crainte. Il n'y a pas encore grand monde qui vient manger, boire ou dormir ici !
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Lazaryus
J'avais suivis, avec ma comparse, cette charmante dame qui nous invitait en un nouveau lieu bien plus discret que là où nous nous trouvions, ce qui était parfait !
Un bateau échouer sur une plage faisait office d'une taverne, cela était tout à fait atypique et à mon goût.
Rien de mieux pour changer un décors de taverne qu'un vieux bateau échoué !
J'admirais avec délectation le décors, n'ayant encore eu la chance de monter sur un navire, j'aurais au moins l'occasion de boire en son sein sans que celui ci ne vogue sur les flots, cela m'évitera peut être un mal de mer que je ne me connais pas encore.
Sans tarder je m'installais autour de la grande table, ce qui faisait très royale pour de simple roturier comme nous qui n'avions guère grande fortune en nos poches, mais un plaisir certain de ce prendre pour un prince.
Mon séant convenablement poser, tout près de mon adorable amie Cammye, j'observais Enigma, nous offrant à boire et allant gueuler aimablement au près de ces marmots qui ce trouvaient à jouer dehors sur le bord de mer, chose que je découvrit en étirant mon cou jusqu'a une fenêtre pour observer la scène amusante.
Ceci fait, la femme nous invita donc à parler sans crainte, ce que je fis sans tarder une minutes de plus, ce sujet me brûlant les lèvres depuis un moment.

Eh bien, eh bien, eh bien ... Comme vous avez pu le remarquer, Cammye est loin d'être une écossaise toute sage...

Je laissais planer volontairement un silence après cette introduction basique et bue une bonne gorgée du liquide qui ce trouvait dans mon godet.
Après une tel matinée, il ce faisait tout de même soif.

ce dont elle essayait de vous expliquer tout à l'heure, avant que nous nous dirigions vers votre ... Sublime taverne...

Je regardais de nouveau le décors, avec ce même émerveillement qu'a notre arrivé, puis reprenais là où je m'étais arrêter.


C'est qu'elle souhaite fondé une compagnie de preux chevaliers, sauvant la veuve et l'orphelin, mais ne faisait parti d'aucun, mais alors j'insiste bien sur le mot AUCUN, duché ou comté quelqu'il soit.
Car bon, je vous passerais l'histoire romanesque de notre amie, mais son vécue fait qu'elle ne souhaite être diriger par personne, mais souhaite surtout, et j'insiste bien sur le SURTOUT, que chacun est son mot à dire dans cette compagnie.

Je repris mon godet en main et le but en une traite lui faisant son affaire sans ménage.

Mais comprenez la difficulté que nous avons, entre notre chère amie qui ne parle que peu le français, et moi même qui dois essayer de trouver un nom qui lui conviendrait pour, ENFIN et j'insiste bien sur le mot ENFIN, essayer d'accueillir des recrues de tout horizons.

Je poussais alors mon godet vide vers la femme, pour lui signaler que j'avais toujours soif, surtout pour parler autant, il fallait de quoi rassasier mon gosier qui à tendance à ce dessécher à une vitesse grand V.
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Enigma_orsangue
*Elle avait observé ses invités découvrir avec plaisir l'aménagement atypique des lieux et avait pu constater un certain émerveillement dans les yeux de l'homme d'armes et de l'écossaise. Elle le cachait au mieux, mais ça lui faisait plaisir, elle devait bien l'avouer. Elle n'avait jamais apprécié les gens bien rangés et bien comme il faut qui n'avaient pas cette pointe de folie qui les rendait intéressant. Pour le coup, elle était servie avec ce duo atypique. Ses lippes s'étendirent dans un sourire amusé.*

Mais, si elle était toute sage, elle perdrait de son attrait. Les gens trop sages sont souvent bien ennuyeux !

*Elle se mit à rire avant d'écouter attentivement ce que l'homme lui expliquait, ses yeux plissés par la concentration dont elle faisait preuve. Elle commençait à comprendre le projet et son sourire s'élargissait à mesure qu'elle comprenait les implications et les projets de la volcanique rousse attablée devant sa bière. Ainsi donc, ils voulaient fonder quelque chose dans lequel personne ne les dirigerait ? C'était à peu de chose près son ambition dans une autre matière et ça commençait à l'amuser beaucoup. Cette rencontre était peut-être encore plus intéressante qu'elle l'avait pensé au premier abord finalement !*

Je ne suis pas chevalier, mais votre projet me parle, pour bien des raisons. Il y a trop de faibles qui ne peuvent se défendre et subissent le pire. J'ai moi-même une vengeance à accomplir contre des brigands si je mets un jour la main sur ces enfants d'salaud ! Mais surtout, cette idée d'égalité dans la compagnie et de ne pas être un troufion qui doit fermer son clapet, ça ça me parle... ça rejoint...

*Elle baissa la voix après avoir regardé par la porte si personne n'approchait.*

Ca rejoint un peu mon envie de créer une religion qui se baserait bien plus sur les gens que sur le pouvoir qu'en retire quelques haut-placés ! Les aristotéliciens n'ont pas de mauvaises bases pour tout, mais ce qu'on en fait, les "têtes pensantes", ces règles de ne pas s'aimer sans être marié, clouer au pilori l'amour de ceux de même sexe... tout ça est d'un ridicule si chaque partie est d'accord et que personne ne fait de mal à personne...

*Elle se releva péniblement avec la chope de Thomasson pour aller le resservir au tonneau de Sainte-Illinda, vidant aussi une lampée d'hydromel dans son propre godet avant de se rasseoir.*

Votre projet m'intéresse, même si le côté "chevalier" me parle moins, mais je manque de pratique au combat et je serais plus de l'acabit du spadassin que de ces chevaliers en armure je dois dire...

*Elle laissa vagabonder ses pensées un instant en imaginant ces foutus barbares ayant pourri sa vie il y a bien longtemps, son visage se durcissant et grimaçant à ces souvenirs désagréables.*

Je suis sûre qu'il y a largement la place dans ce coin pour que vous puissiez vous installez et construire une ... base ... à défaut d'un meilleur terme ! Nous sommes seuls à vivre ici sur la plage mon danois et moi, et je n'ai pas de doute sur l'intérêt qu'il pourrait porter au projet, bien qu'il ambitionne surtout son navire et de commercer !
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Lazaryus
Le retour du godet ne ce fit pas attendre longtemps, c'est qu'elle avait de la technique et c'était fort appréciable.
Buvant une nouvelle gorgée, mais cette fois ci sans parler, j'écoutais attentivement ce que m'annonçais Enigma, du faite que notre projet serait bien intéressant, cela je n'en doutais absolument pas, mais qu'il intéresse une femme enceinte jusqu'aux yeux, j'en restais étonné, mais pas moins confiant.
Non pas que l'idée l'intéressait, cela rejoignait un projet qu'elle avait elle même en tête.
La création d'une toute nouvelle religion, qu'elle idée surprenante ... Loin d'être un fervent croyant, l'idée reste délicieusement subtile et incroyablement remarquable, imaginez pouvoir instaurez une nouvelle religion, dans un pays qui prône l'aristotélisme depuis des siècles, ce serait un coup de maître !
Mon esprit fulminait à cette nouvelle, quelques idées nouvelles pointaient leur nez, créer une compagnie était fort sympathique comme projet, mais il fallait quelque chose qui soude tous ses hommes et ses femmes, certes un code d'honneur était une étape, mais cela ce renie bien vite ...
Qu'est ce que l'histoire pouvait nous apprendre sur le faite de réunir autant de personnes vers un même projet ?
La religion, bien entendu ! Comment pouvait on renier quelque chose que tous croyait ?
Cette idée était ingénieuse, magistrale !
Je me grattais le menton, regardant en même temps notre hôtesse, l'idée devint de plus en plus claire de mon esprit et me séduisait d'avantage, le projet devenait moins flou et plus envisageable.
Mais avant de pouvoir procéder à autant de chose il fallait commencer par le début, et le début était de trouver un fichu nom à cette compagnie, et la crée officiellement avec un code d'honneur, où, l'on pourrait inscrire cette nouvelle religion, mais cette partie là prendrais un temps certain, car une nouvelle religion ne s'écrivait pas en une nuit, ni même en une journée !
Comme disais le dicton, qui ne tente rien, n'a rien, et je me sentais pousser des ailes.

Une toute nouvelle religion ... Hum

C'était plus une réflexion à voix haute qu'une question, laissant planer l'imagination dans la salle.
Je me tenais alors le menton entre mon indexe et mon pouce, toujours à regarder Enigma, oubliant presque la présence de ma charmante amie Cammye, celle ci ce divertissait en picolant tout son saoul les godets qui ce présentait devant elle, cela me laissait bien le temps de discuter avec notre charmante Enigma du projet, sans l'avoir dans les pattes pour parler traduction, je lui ferais un récit de tout ceci au soir venu lorsque nous nous retrouverions dans notre chambre d'auberge.

L'idée de notre projet vous tenterais donc, de ce que je comprend bien ?

Après la réflexion, il fallait la discutions, et il était maintenant venu de parler choses plus concrète et entrer dans le vif du sujet.

Vous dite aussi parler, quelque peut l'écossai ?

Non je ne la prenais pas pour une andouille, mais faisait un résumé de ces compétences, des notres, et faire un raccord dans tout cela pour débuter le projet de manière claire, net et précise.

De ce que vous aurez compris, une équipe ne peut exister si elle ne possède pas un nom, vous êtes d'accord avec moi ?
Hors, afin que cela fasse plus authentique, mais aussi pour avoir l'avale de notre chère Cammye, posséder un nom à consonance écossais serait un plus pour nous.

Un temps de pause, boire un coup, ce ressaisir le gosier, et réfléchir par la même occasion, mais il fallait le dire, l'inspiration de ce côté là me manquais cruellement.

Si vous pouviez m'aider dans cette besogne là, avec votre expérience de ce langage...
Nous pourrions trouver quelque chose à faire avec votre propre projet...

Je n'allais pas lui avouer directement que son idée était sublime, et que cela accorderait tout à fait nos deux projets commun, il fallait laisser mijoter tout ça, et que chacun y trouve son compte, sinon ce serait une affaire qui ne fonctionnerait guère bien longtemps.
J'observais alors Enigma avec un sourire en coin, l'idée étant déjà bien précise dans mon esprit.
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Enigma_orsangue
*Elle avait lancé sa bombe et elle attendait de voir l'effet qu'elle aurait sur l'homme, un peu moins sur la volcanique écossaise qui ne devait pas comprendre grand chose de ce qu'elle racontait finalement. Elle n'était pas experte pour déchiffrer les expressions, les attitudes ou les mimiques, mais même s'il le planquait bien, elle voyait que l'idée de mêler cette histoire de religion à celle de la protection lui plaisait, et après tout, n'était-ce pas ainsi qu'avaient commencé un grand nombre d'armées de combattants ? Restait à vois si une telle chose était envisageable, mais pour la jeune femme qui était forte intéressée à mettre un coup de pied dans la fourmilière, le projet de Cammye et Thomasson était une aubaine.

Dans son esprit, des connections s'établissaient déjà entre ce qu'il était possible de faire ou non et avec les implications que cela pourrait engendrer. Elle vida son godet d'hydromel sans quitter son interlocuteur du regard, réfléchissant à la façon de mener ce projet qui devenait de plus en plus concret à bien. Elle se fichait bien de la politique ou de l'armée de façon générale ; l’église ne l'intéressait que pour partie sans qu'elle y trouve ce qu'elle recherchait et elle voulait néanmoins l'égalité pour les petits, elle avait envie de leur donner un poids, elle avait envie de sa vengeance, mais pas seulement, elle voulait surtout que plus personne n'ait besoin de se venger parce que des brigands, des curés en soutane ou des fichus culs nobles décideraient pour d'autres ce qui était le mieux pour eux.

La petite soumise qu'elle avait été aurait-elle rendu son dernier souffle en fuyant son bourreau quelques semaines plus tôt ? Oui, peut-être, même si les dégâts qu'elle avait causé étaient, eux, irrémédiables. En attendant, elle pouvait réparer certaines choses, ici, maintenant !*

L'idée doit être creusée, mais je pense que chacun pourrait peut-être y trouver son compte. Il faut effectivement commencer par un nom, ou par coucher sur papier les bases de ce que nous voulons faire et en tirer ce nom. La consonance écossaise pourrait être intéressante, mais sans doute pas trop ou nous perdrons trop de potentiel ici je pense. Notre base étant en Bretagne, peut-être y joindre une consonance bretonne ? En revanche, je vous corrige de suite, je ne connais vraiment que quelques mots d'écossais, raison pour laquelle je voulais l'apprendre d'ailleurs ! Mais si ça peut vous rassurer... j'ai de bonnes bases des langues modernes et je parle couramment 3 langues, assez bien une quatrième et baragouine quelques mots dans deux autres... et surtout j'aime apprendre !

*Elle se mit à rire avant de se crisper en tenant fermement la table un bref moment, la mâchoire serrée et les yeux plissés et un voile de douleur dans le regard, puis elle reporta toute son attention vers l'homme.*

Vous vous rendez bien compte que créer à la fois cette compagnie et cette religion, ce sera un travail de titan et que nous n'y arriverons certainement pas à nous trois ? C'est écrire un certain nombre de règles de base, c'est construire un endroit pour cette compagnie, c'est poser des bases solides à cette religion, c'est recruter des gens et puis pouvoir s'en occuper. Et comment fonctionnerait la compagnie ? En Armée ? Si oui, elle sera interdite dans la majorité des endroits. Elle voyagerait ? Dans quelles limites ?

*Elle sourit largement en regardant Thomasson qui subissait son avalanche de questions. Le laissant réfléchir un moment, elle se releva et alla chercher le kansekage qui était sur le comptoir et l'amena à leur table, prenant un anneau du gâteau danois pour y plonger ses dents avec plaisir avant de se raidir une nouvelle fois, de grosses gouttes de sueur commençant à lui dégouliner le long des tempes.*
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Lazaryus
Premier débat ouvert, lançons les dés !
J'avais envoyer ma première répartie sur les origines du nom de la compagnie, Enigma les avait pris, lancé et ajouter une tout autre idée, loin d'être absurde, mais loin d'être convaincante non plus.
Si on souhaitait rester anonyme, sans duché de résidence, sans dépendance à quelqu'un ou quelque chose ... Non j'avais tord dans une partie de ma réflexion, il était évident qu'il nous fallait un duché de résidence, et il était déjà tout trouver, ce sera la Bretagne, le pole principale de notre équipe, là où nous formerions nos futurs recrues, jeunes novice en quête d'aventure et de gloire.
Mais ma logique était loin d'être non plus mauvaise, si nous ne souhaitions être rattacher à rien, il fallait un nom qui en fasse ressentir cet effet là.
Que la tâche était complexe, et sincèrement l'inspiration m'échappait totalement ...
L'idée était vraiment de faire comprendre au premier venue que nous nous battions pour notre honneur, pour nos convictions, pas par devoirs envers un membre haut placé.
Je réfléchissais sans cesse sans vraiment trouver la solution ...
La femme me sortit de cette léthargie de réflexion lorsqu'elle m'étala son pedigree, et c'est dans un hochement de tête et une grimace impressionné que j'affirmait que cela était très intéressant.
Si ce ne serait du gaélique, si ce ne serait du breton, le latin était tout prononcé pour être la subtil langue qui parlerait à tout le monde, ou presque, il ne fallait pas oublier que seul les nobles instruit apprenait cette langue, et certain érudit tel que cette femme, mais si nous voulions parler au plus gueux d'entre tous il fallait parler en la langue commune à ce pays et c'était le Français.
Certes, Cammye ronchonnerait certainement, mais loin de là cela ne lui porterait défaut.
J'observait la femme lorsqu'elle ce tordit de douleur, fronçant les sourcils de peur qu'elle ne ponde son dernier né devant nous, ce ne serait pas des plus fantastiques accueille dans sa demeure.

Vous êtes certaines que cela va ?

Les gouttes de sueurs qui perlait sur son visage n'avait rien de rassurant.
Je gardait un œil songeur et inquiet sur elle, observant la moindre réaction qu'elle pouvait avoir au cas où nous devrions prévoir le pire.
Mais elle reprenait la parole, ce qui était plutôt encourageant.
Elle n'avait pas tord, ce qui nous attendait était titanesque, mais il fallait essayer.

Nous sommes encore bien jeune et avons de quoi venir voir devant nous, alors perdrions nous notre temps à rester les moutons d’autrui, ou essayerons nous de nous battre pour nos valeurs ?

Je m’impressionnait moi même d'avoir dit cela, le poète qui sommeillait au fond de moi savait ressortir à de bons moment, un sourire large pour me féliciter moi même s'étira sur mon visage, prenant le buste en avant, l'air fier.
Oui oui, j'avais parfois un ego surdimensionner, moi Thomasson de nul part et de partout à la fois, j'avais une valeur certain dans le parler, à défaut d'être un guerrier né.
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Enigma_orsangue
*Elle n'était pas bien, mais alors pas bien du tout. La douleur commençait à être franchement violente et elle commençait à avoir du mal à mettre deux idées à la suite l'une de l'autre dans son esprit. Elle avait manifestement besoin de repos, c'était nécessaire ! Mais bien entendu, têtue comme une mule comme elle l'était, elle faisait fi de ce que son corps lui disait pour continuer la conversation.

Elle n'était pas convaincue par sa propre idée du breton dans le nom de la compagnie mais le français était-il une meilleure idée ? Ou le latin ? Non, rien à faire, s'ils voulaient être compris par tous, il fallait viser la langue la plus couramment parlée ! Toute à sa réflexion, elle grimaça en entendant Thomasson lui demander si ça allait. Il fallait croire qu'elle n'arrivait pas aussi bien qu'elle le pensait à planquer la douleur qui était la sienne et elle allait probablement devoir penser à prendre congé.*

Vous avez raison, le travail à abattre est gigantesque, mais ça ne m'a jamais fait peur s'il était pour une bonne cause ! Cela étant, je propose qu'on pose quelques idées de base chacun de notre côté et que vous vous installiez tous les deux pendant que je vais me reposer un peu. J'ai bien peur d'en avoir besoin là de suite...

*Elle se leva, un peu pâle et les salua de la tête en se tenant à la table.*

Installez-vous dans une chambre au fond et réfléchissons à un nom, aux bases à poser, repérons le lieu qui serait intéressant et mettons en commun ! Vous avez besoin de vous reposer du voyage, et moi de ce petit je pense !


[Quelques jours plus tard, le 1 mai 1467 au petit matin]

*Elle en avait plein les bottes de ce petit qui ne voulait pas déloger et de ces foutues douleurs qui la paralysaient parfois pendant plusieurs minutes, l'empêchant de réellement travailler comme elle le souhaitait. Elle avait dû plusieurs fois reporter le rendez-vous avec Cammye et Thomasson et en était exaspérée. C'est donc avec plaisir qu'elle les rejoignait ENFIN ce matin-là, relativement en forme malgré la fatigue et la lourdeur qui pesaient sur elle.

Elle avait amené avec elle des wienerbrød aux noix de pécan encore tout chauds et était accompagnée de deux petits blonds de 6 ans et d'un immense Danois. Le gamin était vêtu d'un kilt vert et bleu et tenait un petit morceau de bois qu'il avait commencé à sculpter et un petit couteau dans sa main alors que la fillette était vêtue d'une simple robe du même tissu que le kilt du frangin et elle avait les mains enfoncées dans la poche de son tableur blanc avec un air canaille affiché sur son visage.

La brunette quant à elle avait une de ces longues robes informes - bleue pour changer - dans lesquelles elle arrivait encore à faire passer son ventre énorme. Elle marchait en se dandinant comme un canard lorsqu'elle entra dans la taverne avec sa bande et qu'elle s'assit à la grande table en bois pour y déposer un tas de parchemins et un plateau rempli des pâtisseries danoises encore fumantes.*

Madainn mhath !* Désolée de ne pas avoir pu revenir aussi vite que je le voulais avec les premières ébauches, j'ai un locataire un peu casse-pied !

*Elle sourit gentiment aux deux compères, se demandant s'ils étaient ensemble ou non. Elle avait bien l'impression qu'ils dormaient ensemble en tout cas et elle trouvait cet attachement plutôt agréable. Montrant sa smala, elle les présenta tour à tour.*

Je vous présente mes jumeaux Nathanaël et Karine McFadyen, et mon compagnon Halfdaan ... les amours de ma vie ! Et je vous présente Cammye et Thomasson dont je vous ai déjà un peu parlés.

*Souriant à son noiraud, elle continua sur sa lancée.*

Si tu peux nous mettre deux Sainte-Illinda et un hydromel ... enfin deux avec le tien, ainsi que deux laits de biquette pour les petits, nous pourrons prendre un petit déjeuner de wienerbrød tous les 6 min kærlighed !

* Bonjour en gaélique

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Lazaryus
La voir pâlir me rendait tout aussi pâle, et surtout malade à sa place, je sentais mon estomac qui me remontait doucement.
Une raison de plus qui m'accordait sur le faite qu'il était préférable d'être célibataire, je n'aurais jamais le courage de soutenir une femme lors d'une tel épreuve ...
Lorsqu'elle signala qu'il fallait que chacun ce repose et réfléchisse au sujet, elle venait d'établir une excellente idée qui nous escompterait d'un accouchement prématuré.
Lorsqu'elle ce leva, je me levait d'un bond, essayant de soutenir au mieux la pauvre femme en pleine crise de quelque chose dont j'ignorait totalement les symptômes.
Cherchant à la retenir d'une chute certaine, je l'accompagnais jusqu'a sa chambrée, tandis que Cammye, toute aussi inquiète que moi imitait mes geste, à deux nous serions certain de la retenir et l'aider à remonter le chemin jusqu'a chez elle.
Quelque heures plus tard, après avoir été certain qu'Enigma était rentrer saine et sauve, nous nous établissions dans une seule et unique chambre, quel chance que de me retrouver au plus près de l'intimité de ma rousse flamboyante.
Certes je ne fais que rêver, mais tout de même, un beau rêve éveiller dont je savoure chaque courbes chaque jour.
Nous avons plancher toute la nuit sur notre feuille pour y noter des idées, des noms, et établir une organisation d'idées principales, ce n'était pas une mince à faire, mais au bout d'un temps nous avons réussis à noircir la feuille.
Je du prendre un peut de temps pour faire quelques leçons de langage français à ma charmante amie pour qu'elle puisse être plus présente dans notre organisation militaire, qui était à la base son idée.
Quelque jours passèrent tranquillement, ce qui nous as permis d'établir un peut plus clairement la liste de la compagnie, et ce fut fort bénéfique car les idées finissaient par ce bousculer, ce fut un magnifique tas de feuille que nous avons remplit d'idées, parfois farfelues, parfois lucides, parfois gastronomiques... tout un tas d'idées !

[ 1 Mai 1467, le matin]


Enigma nous rendit visite en ça taverne, et c'était attablé sur la grande table, les feuillets éparpiller partout, qu'elle nous trouva.
Je me retournait et l'accueillait avec un grand sourire de satisfaction, observant par la suite le bidon qui était toujours plein, de crainte que le bébé ne veuille s'y échappé de nouveau sans crié gare.
Sans même Prévenir, Cammye partit saluer d'une franche poignée de bras Enigma et son compagnon, pour ma part j'ébouriffait les petites têtes blondes qui me paraissait bien sympathique.

Bien ravie de rencontrer la troupe familiale de notre chère Enigma !

Après que la maîtresse de maison eu donner ses directive, je me ré-attablais à la grande table, et invitait Cammye et s'y installer mas plus proche de moi afin que je puisse lui expliquer un peut mieux nos idées.
Réunissant toutes les feuilles en un tas plus ordonner que je posait en face de nous, je relevais ensuite le nez sur notre hôte.

Alors, après ces quelques jours de repos et de réflexion nous avons réussis à mettre en place quelques idées, maintenant ce sera à réfléchir ensemble ce que nous garderions ou non...

Je tournais par la suite le paquet à notre charmante Enigma.

Je vous laisse prendre connaissance de celle ci sans plus tarder, car, vous nous en excuserez, nous avons été quelque peu inspirer !

Je riais doucement au vue du tas qui l'attendait, certes tout n'était pas bon à prendre, mais ça faisait un peut de lecture.
Je me tournais sur les têtes blondes qui avaient déjà trouver une occupation en cette matinée, un sourire tendre s'afficha sur mon visage, chose rare lorsqu'on me connaissait.




Feuillets


- Noms :
- La voie du peuple
- L'angélique Flamboyante
- L'ombre obscure
- Défense, honneur, resistance
- Lame sanglante
- Terreur nocturne
- Les blasons blancs
- Gloire et fortune
- Chance heureuse

- Idées en vrac :

- Lorsqu'une personne souhaite intégrer la compagnie, ce sera en tant qu'homme ou femme neuf, il laissera son passé derrière lui et viendra écrire un nouveau livre de son histoire.

- Au moment de l'intégration du nouveau membre il devra plié genoux et honnorer la nouvelle religion de la compagnie et son code d'honneur.

- Des entrainements réguliers seront mise en place pour ne pas perdre la forme

- Des banquets, ou repas familiaux seront à l'honneur chaque semaine pour souder les membres.

- Des tournois seront proposer à nos vaillants membres pour tester leur forces et leur capacités entre eux.

- Des catégories spécifiques seront instauré, tel que les archers, les épéistes, les armes lourdes, les armes légères.

- Les cavaliers seront proscrit, aucun afficha de noblesse sera tolérer, car nous nous battons pour les plus démunis.

- Une citadelle devra être construite pour loger tout ce beau monde.

- Si un membre déshonneur la compagnie, il ce verra expédier en enfer par ceux et radier de la troupe.

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Halfdaan
Halfi entra dans la taverne avec sa moitié et ses... Deux beaux enfants ! Et oui il avait encore du mal à en revenir. Il salua d'un signe de main les deux personnes avant de s’asseoir à coté de sa moitié.
Il alla chercher de quoi se désaltérer pour les déposer sur la table. Il se rapprocha un petit peu plus de sa brune et commença à lire brièvement en diagonal ce que Thomasson lui a donné avant de grimacer...
Il fronça les sourcil et regarda les deux personnes d'un regard dur avant de parler calmement mais sèchement.

Mmmmh... Je dois dire que le coté... Plier le genoux et honnorer la nouvelle religion de la compagnie ainsi que son code d'honneur me fait plus penser aux Lions de Judas qu'à autre chose !

Ensuite vous dites qu'aucun afficha de noblesse ne sera tolérer mais si on s'en réfère au royaume pour construire un édifice de type citadelle l'autorisation n'est faite que pour les personnes portants des titres de noblesse.

Et puis... Comme dirait mon père "Bedre en lille hytte fyldt med ærede mennesker end et slot fuld af rogues" ce qui veut dire en langue française "Mieux vaut une petite cabane remplie de gens honorables qu'un château rempli de fripons"

D'autres points sont... à mon humble avis à revoir mais je préfère ne pas trop en dire pour le moment... Après tout ce n'est pas mon idée cette compagnie.

Il attrapa sa chope et la vida cul sec après son plaidoyer.
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Enigma_orsangue
*Elle était heureuse d'avoir sa famille à ses côtés et de pouvoir les présenter aux deux compères. Elle n'avait pas été étonnée de voir Cammye les prendre presque dans ses bras et avait laissé ses lippes s'étendre dans un sourire amusé en les voyant ainsi. Elle avait visé les papiers de Thomasson d'un œil averti et se mit à les lire en écoutant les commentaires de sa moitié, hochant la tête avant d'éclater d'un rire franchement communicatif.*

J'avais peut-être oublié de vous prévenir que mon danois était aussi franc que moi ! On est pas très doués pour tourner en rond !

Cela étant, il a raison, la citadelle n'est pas le terme approprié, ça me semble un peu trop ambitieux et infaisable... Une caserne plutôt ? On avait mentionné la possibilité de la plage.

Quant à plier le genoux devant la religion ... mhhh,nous parlions d'une religion libertaire, de choix, de liberté, et tu parles de plier le genoux. Ne trouves-tu pas cela contradictoire ?

*Regardant les noms proposés, elle posa son doigt sur "la voie du peuple".*

Et pourquoi pas plutôt "La voix du peuple" ? "Vox Populi" en latin... ça sonne plutôt bien.

Sinon, oui pour les entraînements et des tournois dans un camps ou même en lice ! Et je ne suis pas pour les banquets, c'est beaucoup de nourriture perdue. Ca doit être quelque chose qui fête un événement. Le repas de compagnie oui, mais quelque chose de simple. Je ne pense pas que le faste aille de pair avec la volonté d'être une voix pour le peuple !

*Elle sortit ses propres documents en souriant et leur tendit, se crispant contre la table en tentant de cacher au mieux la pointe de douleur en affichant un masque d'indifférence.*

Bon tout d’abord, pour la partie religion, j'ai un rendez-vous demain avec un homme qui devrait m'éclairer sur bien des choses, mais j'ai déjà jeté quelques réflexions sur papier.



- Religion respectueuse des autres religions et des personnes de toutes origines, sexe, orientation sexuelle
- Religion sans pouvoir suprême, libertaire
- L'humain au coeur de tout et non la divinité
- Pas d'injustice
- Entraide, partage, valeurs !
- Liberté de choix du dieu et respect de la pluralité des choix
- Jugement équitable


*Alors qu'elle montrait ses quelques notes, la petite Karine, devenue une vraie petite chipie, était passée derrière Cammye et Thomasson et avait sorti de la poche de son tablier de longs vers de terre qu'elle glissa dans l'encolure des chemises de l'écossaise et de son ami, faisant faire des yeux ronds de surprise puis de fureur à sa mère en la voyant.*

KARINE MCFADYEN ! CA SUFFIT LES CONN'RIES !

*Elle se leva comme une furie en vidant son hydromel et en reclaquant le godet un peu trop fort sur la table en bois, au point de casser le récipient, et elle fit le tour de la table pour attraper la petite blonde par l'oreille et l’entraîner à sa suite vers la sortie du bateau en vociférant à l'intention des autres.*

On r'met la réunion désolée ! C'plus possible là ! Qu'est-c'qu'il t'a fait ce gamin ?

[2 mai 1467, fin de soirée]

*La veille avait été horrible, désagréable. Elle avait dû punir la blondinette et avait été harcelée par les douleurs du pantin dans le tiroir. C'est avec plaisir qu'elle avait allumé un feu dans le trois mâts en début de soirée pour y travailler un peu puis discuter quelques instants avec un Thomasson qui avait failli lui péter la porte de la taverne et plus longuement avec sa moitié, prenant sa place habituelle sr ses genoux sitôt l'homme d'armes de l'écossaise sorti pour une balade nocturne.

Ce qu'elle n'avait pas prévu en revanche, c'était de perdre les eaux sur les genoux de son danois alors qu'elle se moquait de sa méconnaissance de ce qui se passait au duché alors qu'il avait été élu conseiller ducal. Sa robe était inondée autant que les braies de sa moitié et elle agrippait aux épaules du noiraud en grimaçant de douleur comme si sa vie en dépendait.*

Chéri ... je veux pas t'effrayer... mais j't'ai pas pissé d'ssus !

*La délicatesse, c'est pas son fort, ce n'est pas nouveau, mais là, c'était une telle évidence pour elle que le voir tout paniqué était encore plus énervant et elle avait soudainement envie de le gifler, mais elle tentait de garder son calme pour lui donner des instructions aussi claires que possibles de sa voix, hachée par la douleur.*

Tu vas me porter dans la première chambre, appeler les jumeaux et leur demander d'aller voir si Estre est rentrée et faire chauffer de l'eau. Nath, aller chercher Estre ... Karine ... t'aider !

*A peine déposée sur le lit de la première chambre, elle s'accrocha au lit en remontant sa robe trempée, grognant de douleur et espérant que son danois ferait aussi vite que possible pour trouver du monde. D'ailleurs, Thomasson n'était pas avec Cammye lors de son passage... se pouvait-il ... ?*

CAMMMYYYYEEEEEEEEE ?

*Oh pitié, espérons qu'elle soit là ! Elle ne voulait pas rester seule, pas maintenant ! Et si le bébé se décidait à sortir quand Halfi cherchait les jumeaux ?*
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Estrella__
[St Brieuc, le 2 Mai 1467 ]

Estrella sortait d’une balade avec son chat près du lac et pendant qu’elle rentrait dans sa maison elle vit Half et les jumeaux. Ils semblaient être paniqués et après avoir écouté Half même si elle a eut dû mal à comprendre ce qu’il disait. Sans hésiter l’Espagnole-Bretonne décida de suivre le danois et les jumeaux.

Ils arrivèrent à l’auberge du Trois Mâts de l’Enigme Danoise, l’Espagnole donna un coup de pression.

-Vite, vite elle est où ?!

Elle était stressée en effet, elle n’était pas habituer à accoucher des femmes enceintes du moins elle a réussi à accoucher sa sestra Sorah, alors sans aucun doute qu’elle pouvait accoucher Enigma. Sachant qu’elle n’avait personne d’autre pour l’accoucher, perdue dans ses pensées en visualisant les étapes de l’accouchement, elle monta dans les escaliers pour aller dans la chambre d’Enigma. Les cries de souffrance de la Brune se faisait entendre jusqu’à l’escalier, ce qui donnait des frissons à l’Espagnole qui ne voulait pas imaginer la douleur qu’elle était en train de subir.

Estrella rentra dans la première chambre et regarda Enigma , elle voyait bien la peur et de la souffrance à travers son regard, elle s’approcha vers elle en lui serrant la main tout en essayant de faire en sorte qu’elle se calme.

-Pas de panique je suis là ma belle ! Respire et inspire profondément et essaye de penser à autre chose que la douleur.

Elle lâcha sa main et regarda Half.

-Half, ne lâchez pas les mains de votre belle, elle va avoir besoin de vous…

Puis elle se tourna vers les jumeaux en caressant leurs cheveux.


-Vous allez devoir attendre dehors les jumeaux, je vais m’occuper de votre futur frère ou sœur mais vous n’inquiétez pas, votre maman est forte donc tout ira bien.

L’Espagnole leur fit un sourire en les guidant vers la sortie tout en leur rassurant que tout ira bien, avant de fermer la porte et elle alla allumer la cheminé ainsi mettre des langes à chauffer et se dirigea vers la Brune en posant sa main sur le ventre de Enigma pour essayer de sentir ou se situait la position de l’enfant.

-Ah eh bien on dirait que ton enfant est pressé ! Le travail va commencer, il va falloir que tu écartes tes jambes mais avant tout, faut que tu bois ça, cela va te permettre ou du moins t’aider à t’accoucher.

Elle prit un petit godet avec un tube dans sa besace et lui tendit le godet rempli de la poudre de matrice de lèvre mélangée à du vin, le goût n’était pas très bon mais c'était assez utile. L’Espagnole lui sourit et attendit qu’elle boit afin qu’elle puisse commencer.
Enigma_orsangue
*Autant la peur était loin d'être au rendez-vous, autant la douleur... on pouvait dire aisément qu'elle morflait la brunette, comme si c'était un foutu sac de patate de 10 kilos vivant qui essayait de sortir d'entre ses cuisses. Elle n'avait eu aucune réponse de l'écossaise et les larmes coulaient de ses noisettes alors qu'elle avait la sinistre impression de se faire défoncer de l'intérieur.

Elle avait l'impression qu'Halfi avait fait ses bagages et était parti tant le temps lui semblait long et c'est donc avec un soulagement évident qu'elle vit débarquer l'espagnole, le danois et ses jumeaux. Elle avait sans doute dû leur faire peur en beuglant comme un mouton qu'on était en train d'égorger mais ça lui était bien égal si on pouvait couper cette foutue douleur. Sérieusement, la première fois, elle avait dit plus jamais, la seconde pareil, elle avait bien envie de se frapper, et Kag, n'en parlons même pas, d'avoir remis le couvert, même involontairement. Et elle avait dit à Halfi que peut-être un jour un enfant désiré... Non mais ça va pas la tête ? Encore une fois ce martyr ?*

Palsambleu ... t'en as d'bonnes toi ! Je sens qu'ça ... la douleur ! Apportez-moi d'l'alcool et la tête de ce foutu blond que j'le cogne !!!

*Elle avait vu les jumeaux se faire mettre dehors et était franchement étonnée de les avoir vus obéir, ça ne leur ressemblait pas. Elle était vraiment dans un état si pitoyable ? Elle avait oublié qu'elle avait les cuisses largement ouvertes et que ça pouvait peut-être légèrement perturber ses ouailles, même si on ne voyait pas encore le crâne du bébé.

Crispée comme elle l'était, tout ce qu'elle put faire, c'est attraper le bras d'Halfi et enserrer son poignet avec force, lui enfoncer ses ongles dans la chair au point d'y marquer des demi-lune qui resteraient sans doute visible et deviendraient sanglantes si l'expulsion venait à durer.*

Oublie ton godet, j'pourrai rien avaler sans l'gerber Estre ! Y'a un nerf de boeuf dans ma besace, fourrez le moi dans la bouche et sortez moi ce foutu chiard avant que j'aie envie d'm'ouvrir le bide par pitié !

*Elle en pleurait de douleur et se retenait au lit d'un côté, à son danois de l'autre, ne voyait plus que dans un flou artistique qui ne lui permettait que de distinguer des flaques de couleur relativement indistinctes.*
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