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[RP] ~ Flaviuce ~ 2, rue des godets

Flaviuce
2, rue des godets à Saintes !


Flaviuce regardait sa maison en songeant à moult choses... C'était son troisième village ! Tout d'abord il y avait Saint Bertrand de Comminges ! Mais il n'avait jamais trop eu de maison là-bas... il préférait à l'époque dormir à la taverne municipale ou dans le vergers lorsque le beau temps le permettait.

Ensuite, il aménagea une vraie maison à Brignole avec sa femme, RIP. C'était tout nouveau à l'époque pour lui d'aménager une maison avec une femme ! Mais c'était sa femme, ils étaient mariés donc c'était tout à fait normal... malheureusement cela ne se passa pas comme il l'espérait... Et après le départ de cette ville maudite, sa propre femme l'abandonna pour finir on ne sait où et laisser la rumeur qu'elle était morte.

Mais voilà, toutes ces histoires étaient bien loin maintenant ! Et cela faisait plus d'un an qu'il avait aménagé à Saintes avec ses meilleures amis, dont la meilleure de toute n'était autre que la propriétaire de la taverne voisine : Chataigne ! D'ailleurs, il n'avait pas toujours habité 2, rue des godets ! Non non ! Il avait d'abord aménagé une petit bicoque loin de tous dans un coin, prêt du bosquet de l'avarice ! Allez savoir pourquoi ! Moi même je me le demande encore ! Des fois même nous, maître du jeu, on ne fait pas ce qu'on veut ! C'est comme si nos créations nous dirigeaient... Mais je m'égare !

Il est temps d'entrer et de voir l'intérieur ! D'ailleurs la pluie qui commençait à tomber avait pousser notre petit héros à se rentrer ! Dès l'entrée on tombait sur une grande salle avec une lourde table en chêne ! De la fabrication pure locale car faite avec passion et amour par son ami Malik, berger et en second lieu époux de Cha'. Pourquoi en second lieu ? Et bien... Sans aucun doute il dirait que Cha' sait se défendre seule alors que ses pelotes sur patte non !

La pièce était meublée par de belles armoires et une très belle cheminée ouverte ! Pas de superflus mais quelques plantes d'intérieures servant également de tisane pour avoir un sommeil bien calme !

Flav' ne s'attarda pas dans cette pièce et fila dans un pièce attenante. C'était une sorte de petit bureau, avec une trappe donnant directement sur un mini pigeonnier privé. Faut dire qu'il aimait une chose le Flav' ! Recevoir des pigeons, mais aussi en écrire !! En écrire beaucoup beaucoup pour tout et n'importe quoi ! Et à tout le monde ! Il pris une chaise et s'installa entre le bureau et un petit coffre. Il sortit de sa besace quelques lettres et les posa sur la table. Puis il commença à les relire.

Le premier poème fut celui de Noélia... un très beau texte ! Il lui avait beaucoup plu et l'avait conservé bien rangé. Mais il était temps d'organiser tout sa et de se servir de ce coffre.



A mon phare

Au Sommet de la côte, à ma vue surprise,
Un Phare d'un seul bloc s'impose, apparition
Au point culminant de la grande aspiration.
Et la monotonie sur l'infini se brise.

Le Phare comme un bloc de pierre précieuse
parfois frivole et souvent turbulente
Qui se dresse et dompte une marée pétulante.
Ô pierre peu sérieuse mais si gracieuse!

Tu es le Phare que je veux, pour qui je pleure
Toute la nuit , et sa saveur amère
Est comme l'océan, ma source de lumière
Où puiser la beauté, jusqu'au bout, d'heure en heure.


-Bien beau poème.... Toi, je te range ici !

Puis prenant le suivant il sourit. C'était la première fois qu'il avait ce genre de lettre et elle était réussie.



Alors que je n'espérais plus rien dans ma vie
Belle rencontre j'ai fait un jour à Nevers
Charmant et souriant je l'ai découvert
Drôle et bavard il l'était assurément
Et sans réfléchir je l'ai suivi jusqu'à Saintes
Flaviuce était son nom, fossoyeur de son état
Grand coupaing de Chataigne dit Chat
Homme au grand cœur et attentionné
Il était tel que je l'avais imaginé
Jour après jour je me suis attachée à ce
Kéké saintais qui amusait tous et toutes
Le secret était au fond de mon cœur
Mystérieuse je souhaitais le rester
Ne voulant pas lui déclarer ma flamme
Or désormais il a découvert mon secret
Partageant ce que je ressens pour lui
Qui est un amour fort et complice
Rêve que j’avais espérer en secret
Savourant chacun de ses baisers
Tous plus passionnés et fougueux
Unis et heureux nous le sommes
Voyageant ensemble jusqu’à Saintes
Whisky nous partagerons peut-être
Xerès aussi qui peut le dire vraiment
Yeux dans les yeux nous trinquerons
Zéro retenue affective entre nous deux...

Je t'aime Flav !

Rhadia


- Héhé !! Toi aussi je te garde précieusement !



De toi je suis tombée amoureuse
Je suis sûrement la plus chanceuse
J'aime ce destin qui est le notre
Je n'en souhaiterai aucun autre

Ta Rhadia


Encore un autre petit poème de ce nouvel idylle qu'il appréciait par dessus tout en ce moment . Le rangeant il pris une autre lettre. Et parlant tout seul à haute voix :

- Oh Cha' !! Ma Cha'lentine du 14 février !! Héhé ! il est vrai que je t'avais bien surpris par ma lettre !



Flav', alors là,
Je suis sur le baba!
C'est l'un des plus gentils poèmes,
J'en suis devenue toute blème.

Il va me falloir du temps
Pour être à ta hauteur,
Trouver des rimes et des vers excitants,
Pour te procurer autant de bonheur.

Dis? Une petite précision.
Qui est ce "On"?
Peux-tu le remplacer par "Je"?
Auquel cas, cela deviendrait tendancieux...

Je t'aime aussi, Coupaing.

Chat'


Hop ! la lettre fut elle aussi glissée dans le coffre !



Nous sommes à Thouars,
Cette ville fiche le cafard.
J'en ai marre de ne pas te vous voir,
Que ce soir, on part!

Ta fausse amante


- Allez ! Toi aussi je te mets !

En fait, sans le savoir Flav' avait résolu d'y mettre dès à présent tous les poèmes ou lettres s'y approchant dans ce coffre pour ne plus en perdre un seul !!

Se levant, il alla alors dans la pièce principale et se prépara une belle tartine de pâté de lapin !
Rhadia
Petite visite impromptue !


Après avoir séjourné un sacré temps à Saintes, Rhadia avait décidé de s'y installer définitivement pour y écrire une nouvelle page de sa vie comme elle l'avait déjà fait par le passé. Aucun bon souvenir de la vie d'avant n'était effacé car ces souvenirs faisaient d'elle ce qu'elle était aujourd'hui. Cependant elle avait choisi d'être de celles et ceux qui allaient de l'avant, refusant de rester à pleurer sur son sort et sur les différents malheurs qui avaient jalonné sa vie. Entourée de ses nouveaux et anciens amis, elle passait désormais bien du temps en taverne à boire et à rire, appréciant simplement l'instant présent avec l'insouciance qui avait toujours été sienne. Avec Flaviuce, elle partageait ce goût de l'amusement et de ce fait ils s'étaient beaucoup rapprochés l'un de l'autre. Elle avait alors réalisé qu'il était celui qui faisait à nouveau battre son coeur et avec qui elle voulait croire à un nouvel avenir qui serait peut-être cette fois moins funeste.

Invitée par ce dernier à venir visiter sa demeure, Rhadia avait préparé un bon repas qu'elle avait glissé dans un panier d'osier recouvert d'un torchon propre. Elle emprunta alors le chemin de sa demeure pour se rendre jusqu'à la rue du Godet où s'était récemment installé l'élu de son coeur. Vérifiant d'un coup d'œil rapide sa tenue, elle lissa les pans de sa robe, tenta sans succès de dompter une mèche rebelle qui s'était échappée de son chignon puis frappa à la porte. Un sourire s'afficha sur ses lèvres, attendant patiemment que Flaviuce vienne lui ouvrir.

_________________
Flaviuce
Flaviuce était attablé une bouteille de rouge ouverte, un verre à demi-vide (ou rempli selon la philosophie de chacun) et il croquait à pleine dent une belle tartine de pâtée ! C'est qu'il était proche de midi et un petit encart avant le déjeuné c'était bien agréable. Mais soudain un bruit venant de la porte l'arrêta !

On venait de frapper à la porte ! Un léger "toc-toc" ! Une visite ? Sans aucun doute un ami voulant prendre un petit verre méridien ! Alors, rangeant rapidement le pâté il alla jeter un coup d’œil à la fenêtre !

- Oh !

Le visiteur était celle qui faisait vibrer, que dis-je ? Celle qui faisait battre son cœur ! Cela faisait des mois qu'il la connaissait, mais bien moins longtemps qu'il avait découvert sa parfaitude ! Surpris de la voir il paniqua un peu ! Il ne pouvait pas la laisser dehors trop longtemps mais il devait se mettre propre ! Alors, se dépêchant d'aller dans une pièce à côté il dit tout haut :

- Oui ! Ouiiii ! J'arrive !!!

Rapidement il se rinça la bouche ! Bah oui... l'odeur du pâté c'est pas super hein ! Puis mâchouilla une feuille de menthe. Il en profita pour prendre une autre poignet et s'en frotta légèrement le cou.

Puis tout en allant vers la porte il rajusta ses habit, prit une grande inspiration et ouvrit la porte !

- Rhadia !!!! Comme je suis heureux de te voir !

Lui tendant la main il l’enjoigne à entrer.

- Entre ! Je t'en prie ! Tu peux entrer sans frapper tu sais !

Il lui vola un baiser tendre et furtif, et ferma la porte. Alors, son visage se décomposa un peu.... Il avait oublié le litron de rouge au milieu de la table avec le verre....
Rhadia
Il lui semblait avoir aperçut un court instant le nez de Flav à la fenêtre et pourtant l'ouverture de la porte se faisait légèrement attendre. Mais que fichait-il ? Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Il devait être sans nul doute en train de tout ranger en quatrième vitesse pour lui faire bonne impression. Voilà qui était plutôt plaisant de sa part.

D'un coup, la porte s'ouvrit, enfin il lui faisait face et elle sourit en grand. Après un baiser échangé, elle entra ravie mais sentit sur ses lèvres un goût de menthe.


Je suis tout aussi heureuse de te voir mais... c'est bizarre... tu sens drôlement la menthe !

Elle le regarda avec curiosité espérant qu'il lui en dise plus sur ce petit mystère puis enchaîna bien vite.

Comme promis je suis passée admirer ta demeure mais je ne saurais venir sans frapper tout de même !

Elle jeta un coup d'œil à l'ensemble de la pièce qui était particulièrement bien rangée et meublée avec goût puis avança vers la table pour y déposer son panier empli de victuailles. C'est alors qu'elle aperçut la bouteille et le verre. Elle prit un air faussement outrée tout en le dévisageant.

Alors comme ça, monsieur boit tout seul ?! Je comprends mieux pour la menthe !!!

Elle ne put se retenir de rire face à son air déconfit.

Allez sers moi un verre au lieu de faire cette tête là ! J'ai apporté de quoi nous restaurer et je crois que le vin rouge s'impose !


A ces mots, elle s'installa sur un des tabourets tout en vidant le contenu de son panier sur la table.
_________________
Flaviuce
A la remarque sur l'odeur de menthe Flaviuce eu un geste de vanité en levant la main de façon légère... décidément l'amour faisait faire n'importe quoi aux hommes !

Puis, pris sur le fait avec la bouteille il ne pu que se gratter la tête...


- Oh oui oui !! Je te sert ! Vas-y installe toi ma chérie !

Joignant le geste à la parole il servit deux verres de rouge.

- OH mais tu as ramené plein de bonne choses !!!

Prenant place à côté d'elle il l'observait comme un chat observe un sourie. Non pour la manger !! Mais pour attiser en lui tous ses sens ! Pour mieux imprimer cet être si fragile et pourtant indispensable à sa vie. Il voulait voir les moindres détails, la connaître par cour, et en même temps, la savourer à chaque fois comme si c'était la première et la dernière fois qu'il le ferait. La connaître tout en savourant d'être surpris par de nouvelles facettes ! Tel un diamant à mille facette reflétant chacune une nouvelle lumière ! Une partie du spectre de la farpaitude !

- Mangeons Rhadia ! Ensuite....
* la regardant dans les yeux* j'aurai une demande à te faire !
Rhadia
Elle appréciait déjà la complicité qui les unissait tous les deux. Une fois leurs deux verres remplis, elle leva le sien et regardant Flav dans les yeux, elle enchaîna.

A nous et au destin ! Qu'il nous soit favorable !

Elle lui servit une grande part de tarte aux légumes qu'elle avait préparée et après lui avoir souhaité un rapide "bon appétit" mangea sa part à une telle vitesse qu'elle faillit bien s'étouffer. Il ne fallait pas lui demander d'attendre quand il y avait une demande à lui faire. Elle était trop impatience et à peine la dernière bouchée avalée, elle le regarda droit dans les yeux.

Alors dis-moi ! C'est quoi cette demande, je veux savoir !!!

Si c'était voyager... ce serait oui bien sûr, il n'irait nul part sans elle. Jusqu'au bout du monde, elle le suivrait. Mais cette demande pouvait être n'importe quoi et au lieu de chercher mille et une demandes différentes, elle voulait savoir et espérait qu'il ne la lui ferait surtout pas sous forme d'énigmes.
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Flaviuce
Il la regardait, ou plutôt la dévorait des yeux ! Il avait une idée derrière la tête et il était bien décidé à lui proposer une chose. Mais il allait falloir qu'elle le mérite ! Qu'elle gagne !!

Toujours souriant et heureux il trinqua avec elle :

- A notre avenir Rhadia ! Qu'il soit le meilleur de tous !

La voyant faire le service il réalisa un peu plus la situation. Quelle situation ? Sa nouvelle situation ! Celle qui le mêlait à Rhadia ! Leur vie, leurs rapports à tous les deux ne sera plus pareil ! Ils seront maintenant comme recouvert d'un voile rouge, celui de l'amour ! Celui qui rend les yeux et l'esprit aveugle mais qui ouvre grand le coeur ! Elle mangeait déjà alors que lui pensait encore à tout cela et se mit à rire doucement.

- Prends ton temps !! * Non... elle n'écoutait pas ! Sa curiosité était en marche, et tout le monde sait que la curiosité féminine et ingérable !*

D'ailleurs elle lui demanda rapidement qu'elle était cette chose dont il voulait parler.

Finissant sa bouche et prenant son temps pour faire durer le plaisir il se leva. Alors marchant vers elle, il pris un air théâtral

- Rhadia ! La vie est dure ! Elle est là un jour ! Et le lendemain nous nous écriions Mais t'es où ? PAs lààà !! * retenant un rire il tournait un peu partout dans la pièce*

- Rhadia, la vie est ainsi ! Nous devons soit nous battre soit nous laisser manger ! *Venant près d'elle, lui prenant une main * Ma farpaite, es-tu prête à écouter ma demande ? * nouveau sourire * Aimerais-tu un cadeau pour nous lier tous les deux ? Et ainsi lutter contre tout, ensemble, et partager ensemble tous les bons moments ?
Rhadia
Impatiente, elle l'était, curieuse comme personne, elle l'était aussi. Et soudain, il se leva et de son regard elle le suivit. Il lui était devenu indispensable, essentiel à ses yeux, son essentiel, sa perle rare, son précieux. Ce précieux qui désormais gesticulait dans toute la pièce prenant sans nul doute un certain plaisir à la faire patienter encore et encore. Mais elle n'arrivait pas à lui en vouloir un seul instant.

Il avait raison, la vie était dure parfois, injuste même et pourtant à chaque fois l'envie de se sentir vivant reprenait tous ses droits. Alors, l'on aimait à nouveau avec la même sincérité et la même insouciance.


Oui je suis toute prête à écouter ta demande… enfin… je crois !

Elle eut un petit rire nerveux.

J'adore les cadeaux, les recevoir comme les offrir !

Elle plongea son regard dans le sien et lui sourit.

Nous les partageons déjà tous ces bons moments mais si cela nous lie encore plusssss, alors je dis ouiiiiiii !

Elle lui sourit. Indéniablement, ils étaient tous deux atteints de la même folitude et pour lui elle était prête à accepter tout et n'importe quoi venant de sa part. Mais de quoi voulait-il parler exactement ? Une idée fusait dans son esprit, aussitôt chassée par une autre. Elle était désormais suspendue à ses lèvres qu'elle avait d'ailleurs terriblement envie d'embrasser en cet instant.
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Flaviuce
Flaviuce n'avait pas du tout prévu d'offrir son cadeau ce jour là, on s'en rappelle la visite est impromptue ! Mais ce dernier était tout de même prêt. A un détail près... Il n'était pas ici...

Alors, prenant une chaise, il la place près de la cheminée, puis prenant Rhadia par le bras il la convia à s’asseoir.

- Reste ici Rhadia ! Je reviens !! Trèèèès rapidement !!

Lui déposant un baiser tendre et amoureux il fila sans même lui faire d'autres explication.


[Quelques minutes, 10... non... 15 minutes plus tard]

C'était lourd ! Encombrant ! La caisse qu'il traînait portait fût déposer devant la porte extérieur et le brun-clair pris pour lui quelques secondes pour respirer.

Alors, ouvrant la porte il découvrit sa belle "farpaite" comme il aimait à l'appeler. Elle n'avait pas bougé ! Ou du moins en apparence ! Car il avait un peu de mal à la croise assez sage pour rester assise sur une chaise ! Mais soit !

- Et voilà ! J'ai ton euuuhh notre alliance entre les mains !

Lui souriant il lui tendis une main pour l'approcher de la fameuse caisse. Pour lui épargner le désagrément de déclouer la fameuse caisse en bois il l'ouvrit pour elle et la laissa découvrir l'épée en sautoir qui y était rangée !

- C'est pour toi et moi ! Le bouclier est là en signe de protection ! Nous nous protégerons mutuellement et nous nous porterons ! Quant aux épées, ils y en a deux ! Pour représenter nos différences qui nous aident chacun !

Lui souriant il l'observait ! Il aurait pu garder les yeux fermer car il savait qu'elle serait heureuse !
Rhadia
Rhadia écarquilla les yeux quand il lui intima de s'asseoir et d'attendre là sagement son retour. A peine la porte s'était elle refermée sur lui, qu'elle courut bien vite à la fenêtre. Mais où pouvait-il bien courir ? Elle resta là à le regarder faire, changeant de fenêtre pour finir par le voir traîner une caisse qui semblait peser son poids. Elle sourit amusée car il y mettait toute sa force. Ce serait un sacré concurrent au tir à la corde et les femmes avaient tout intérêt à se méfier de lui.

Dès qu'il s'approcha de l'entrée de sa demeure, elle fila s'asseoir à nouveau sur sa chaise et lorsque la porte s'ouvrit, elle esquissa son sourire innocent hésitant presque à lever les yeux vers son auréole pour voir si elle était toujours aussi correctement posée au dessus de sa tête d'ange.


Je n'ai pas bougé d'un cil !

A l'ouverture de la caisse, Rhadia ne put réprimer un cri de joie. Elle sauta au cou de Flav et l'embrassa amoureusement.

Comment as-tu fait pour trouver cette épée en sautoir ? C'est si rare !

J'adore ! Merci, merci, merci ! La symbolique me touche vraiment !


Elle espérait plus que personne que ce bouclier puisse les protéger tous deux car malgré leurs différences, leur complicité et leur attachement mutuel étaient une évidence.
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Flaviuce
Il pris Rhadia dans ses bras en même temps qu'elle se jetait dans les siens. Elle était heureuse ! Pas un cri de joie forcé mais vraiment venu du fond de son coeur ! Flaviuce était aux anges ! C'était la première fois de sa vie qu'il partageait et échangeait autant de joies, de cadeaux, de rires, bref, de moments forts avec une femme à qui il avait offert son coeur comme son corps ! Bon, y avait bien Cha' avec qui il avait partager énormément de choses et plus même car ils se connaissaient depuis maintenant longtemps, mais là, c'était différent ! Ce sentiment était vraiment différent, il allait jusqu'à mettre des papillons dans le ventre !

La question le surpris un peu et le fit sourire :

- Comment j'ai fait ? Et bien... comment t'expliquer ? J'ai eu beaucoup de chance et beaucoup de mal pour l'avoir ! Il a fallut que je traverse toute une forêt de bêtes féroces, puis que j'aille délivrer une princesse dans une tour maléfique et après que je combatte un dragon et puis que j'aille à la forge... euhh bah oui Rhadia ! Je suis forgeron ! C'est mon travail de faire ce genre de chose ! * lui sourit *

J'espère que tu n'espérais pas une alliance ! car je suis pas assez minutieux ! Et je pense que ces épées en sautoirs on la même symbolique !


Bon, il n'avait pas avoué non plus qu'il avait eu peur d'aller chez un bijoutier et de percer un peu trop sa bourse si chère à son coffre ! Oui oui !! c'est le coffre qui veut les écus pas Flav' voyons !!!
Flaviuce_
[ Un jour de septembre...]

Flaviuce était nerveux depuis plusieurs jours... Il avait pris une résolution très dure... Mais il savait que cela lui était obligatoire... Faisant les cent pas dans sa maison il allait et venait entre son lit et la porte de sortie. Puis, regardant d'un pas plus ferme il s'approcha de la porte, l'empoigna, 'louvrit et fit un pas dehors. Son regard était fixe, il regardait l'intérieur de sa maison.... Une larme coulait sur sa joue mais il était décidé... Il devait partir de Saintes, tout quitter pour un moment... pour retrouver l'envie de vivre !

Il pensa à Rhadia en fermant la porte et soupira.. Il allait encore une fois faire du mal à une femme qu'il avait aimé plus que tout... Prenant le chemin en direction de l'est il ne se retourna pas...

Ainsi était parti Flaviuce de Saintes ce matin de septembre 1467


[Dans une taverne à Angoulême]


Assis à une table, la tête entre ses mains le brun-chatain réfléchissait.. Il devait écrire à son Radis Rose... Mais voilà... Comment écrire à une femme pour lui expliquer qu'il allait la quitter ?

Soufflant un coup il pris de quoi écrire et commença sa lettre :



Chère Rhadia,


Comme tu as pu le remarquer, je suis parti précipitemment de Saintes... sans même te prévenir. J'en suis désolé, je suis resté lâche malgré tout l'amour que tu me portes.

Je ne suis pas parti rejoindre une autre femme, non. Je suis parti pour reprendre goût à l'aventure, à l'excitation du voyage, aux rencontres fortuites. Tu l'auras compris, je suis parti reprendre ma liberté d'enfant sauvage tel que je l'ai toujours été et que j'aurais dû toujours garder...

Oh, tu ne m'avais pas enlevé cette liberté, loin de moi de dire une telle chose, mais je ne peux vivre entièrement libre et t'imposer ma liberté d'être seul, de me ressourcer seul, et de ne pas avoir un devoir de te rendre heureuse.

Je t'ai aimé Rhadia, plus que tout et sincèrement. Tu as toujours été là pour moi et si je le peux je t'aiderai à l'avenir, mais il est mieux pour moi de prendre la décision que j'aurais dû prendre en quittant Noé, celle de rester célibataire, libre, sans attaches amoureuses. Je ne suis pas fait pour ce genre de vie... J'y ai cru, et j'ai cru pouvoir fonder cette vie avec toi.

Je sais, c'est abrupt et tu as le droit et sûrement le devoir de m'en vouloir. Tu peux me détester, me haïre, te venger, me poursuivre pour me tuer et m'enterrer. Je ne veux pas te faire souffrir et pourtant je sais que c'est le cas...

Je suis encore à Angoulême mais je partirai bientôt vers l'horizon. Je ne reviendrai pas à Saintes avant longtemps. J'espère que tu pourras me pardonner un jour cette lâcheter de te prévenir par courrier... Je n'ai jamais été doué dans les adieu...

Je te remercie de tous les bons moments que tu m'as fait connaitre. Je ne t'oublierai pas, mais s'il t'est possible oublie moi.... La douleur ne sera que plus facile à soigner.

Le mauvais jardinier d'un Radis Rose abandonné,

Flaviuce


Pliant la lettre il chargea un garçonnet de l'envoyer par le moyen qu'il voudrait !
Rhadia
[Un jour d'octobre…]

Revenue depuis peu à Saintes, son voyage dans les différentes villes du Poitou ayant été avorté pour aider à la reprise de la mairie, Rhadia passa, après avoir assisté à la messe, devant la demeure de Flav dont les volets étaient restés clos depuis son départ. Son esprit remonta quelque peu le temps et s'arrêta encore sur cette lettre qu'elle avait reçue, signée de la main de celui qu'elle avait tant aimé et qu'elle aimait encore. Elle l'avait tant lue qu'elle en connaissait par coeur le contenu et toute la peine ressentie en la lisant ce jour de septembre remonta en un instant. Elle aurait aimé que les choses se passent autrement, qu'elle apprenne sa décision autrement. Oui, il avait été lâche de ne pas prendre le temps de tout lui annoncer en face, au nom de l'amour qui les avait unis. Alors, elle avait fait le choix de ne pas répondre à cette lettre qui ne méritait que de l'indifférence de sa part.

Elle se sentait désormais profondément triste car abandonnée, elle l'était plus que tout mais elle pouvait encore compter sur la présence de ses amis de toujours Morty et Nannou. C'était vraiment dans ce genre de moment difficile à surmonter que les vrais amis étaient présents et réconfortants. Encore une fois, ils étaient là et elle leur en était profondément reconnaissante. Elle ignorait encore quand elle reverrait Flaviuce puisqu'il annonçait dans sa dernière lettre ne pas avoir l'intention de revenir avant longtemps. C'était peut-être mieux ainsi, cela l'aiderait à se remettre de cette rupture si elle ne le croisait pas.

Les pensées toujours en prise avec ce passé, elle reprit son chemin vers sa demeure. Elle espérait que le voyage initialement prévu dans le Poitou reprendrait bien vite car pour l'instant demeurer à Saintes ne lui faisait absolument aucun bien. Si ce sentiment de mal être continuerait à durer ainsi dans le temps, elle ferait le choix de quitter définitivement le village pour trouver un endroit où elle pourrait recommencer une toute nouvelle vie. Elle entra chez elle, puis après avoir refermé la porte, laissa couler une nouvelle fois les larmes qu'elle retenait.

_________________
Flaviuce
[ Le 7 février 1468 ]


Assis, il attendait. Le regard fixe, l'esprit ailleurs, son corps était comme inoccupé. Inoccupé... ou occupé à autre chose, Flaviuce l'avait été pendant plus d'un an. Cette période fut pour lui, une sorte de passage, une ré-initiation à un sentiment longtemps perdu. Croyant pouvoir le l'attraper un jour, il passait à travers les mailles de l'épuisette tel un papillon trop petit pour être captif. Le lendemain, il pensait l'avoir de nouveau, mais la même scène refaisait surface. Alors, il tentait d'attraper l'unique, le vrai spécimen, mais lorsqu'il pouvait enfin le prendre dans ses mains, il le relâchait, croyant avoir une espèce plus rare dans sa collection. La désillusion était jour après jour maîtresse de vie.


Expirant lentement, le beau brun châtain clair laissait un léger sourire lui parcourir les lèvres. Il était certains de ressentir à nouveau ce sentiment en lui. Cette sensation de chaleur parcourant la poitrine, ses picotements dans le ventre, l’accélération du battement de cœur, sans oublier le domaines de l’intellect. Son esprit était captif lui aussi, captif dans une cage au barreaux d’or certes, mais avec la porte grande ouverte. Il aurait pu dire qu’il avait enfin attraper le papillon rare dans son épuisette pour le chérir jusqu’à la fin de ses jours… mais ce serait fausser la réalité. Il ne l’avait pas trouvé, ni même attrapé, ils s’étaient donnés rendez-vous, et ils étaient fidèles à cette rencontre.

Sortant de sa torpeur, Flaviuce marcha jusqu’à son coffre et y sortit quelques courriers. Ces courriers avaient eu l’effet d’une tempête, balayant tout doute sur leur futur.

Pendant le voyage il en avait perdu quelques uns… abîmés par la pluie torrentielle d’une journée…Il avait perdu les plus belles. Les plus cinglantes, certes, mais celles qui en disait long sur leur amour complexe. Il avait osé finir une lettre de groupe par un petit post scriptum pour Noélia. «  Bien à vous »

Bien à vous… alors que je lui avais déclaré ne plus vouloir être à elle… quel idiot je suis…
« Ne tendez plus ainsi votre flan souverain, en prétendant qu'il est encore mien, vous risqueriez de l'exposer à mes flots courroucés et sur un récif le voir se déchirer. » tes maux ne sont pas restés dans le vide...


Posant les yeux sur les lettres on pouvait voir par les petits mouvements de lèvres qu’il les relisait une n-ième fois.



Fossoyeur,

Longtemps vous fûtes ce mat enchâssé dans l'océan, comme érigé par les tempêtes et les vents.
Hélas, aujourd'hui colosse minéral, vous ne veillez plus que des squelettes endoloris qui gisent dans les abîmes nocturnes.
Ne tendez plus ainsi votre flan souverain, en prétendant qu'il est encore mien, vous risqueriez de l'exposer à mes flots courroucés et sur un récif le voir se déchirer.
Sur l'autel écumant, point d'étreintes conquérantes, je vous en remets à la tourmente de votre bien aimée ivraie. Qu'elle soit pour toujours votre lente agonie, faiblarde lumière crépusculaire de petite vertu.
Voici donc le seul hommage que j'ai le souhait de rendre, et toute la sympathie que je vous porte, Fossoyeur!

Un texte pour le regretté Tristan suivra. J'espère donc vous avoir éclairé, dans ce monde diurne qui est mien.




Respectueuse Noelia,

J'espère de tout coeur que ma stèle ne sera pas posée avant quelque temps, il me semble qu'il me reste encore un petit bout de chemin à faire pour m'endormir en paix.
Il est vrai que le départ précipité du phare pourrait être mal vu. Malheureusement, il était peu actif et c'est sans décision de sa part qu'il a emboité le pas à une gardienne sans défaut, blonde de son état. Revenu à la vie active, il a décidé de commencer par honorer la disparition de son ami Tristan. C'est en vous sollicitant qu'il en a profité pour prendre de vos nouvelles.
Nous sommes en froid Noélia, et loin de moi de vous jeter la pierre. J'ai mes torts et je ne les cache pas. Pourtant, je n'ai jamais voulu vous dénigrer ou vous regarder comme une étrangère. Ce qui semble être votre cas à mon égard. Seriez-vous éprise de vos titres pour me considérer comme une personne venant d'un monde inférieur ?
"Mais rassurez-vous, comme vous avez pu le constater" j'ai grande joie de vous savoir pencher sur une table à m'écrire, me répondre. Vos lettres, glaciales, certes, sont d'une grande beauté, je dois vous l'avouer... Cela me rappelle un certains poème.

En tant que fossoyeur, mais aussi ami de Tristan, je vous remercie du texte pour l'hommage à Tristan.

Très respectueusement,

Flaviuce.




Le flambeau éteint, l'édifice ne se voit plus d'aussi loin, pourtant, pierre sur pierre, il ne s'est pas écroulé, attendant telle un lice parmi les épines, qu'on le mette au grand jour.
Sachant le vaisseau à l’abri des turbulences nocturnes, aucune lumière ne lui sera donnée, et pourtant il gardera toute sa dignité.
Le fossoyeur, marchant vers l'ouest le soir venu, travaillera, la pierre froide appelle les marins disparus.


Rangeant ses précieuses lettres, il sortit sa plus belle plume, son plus beau parchemin et déposa le tout sur une table. Un sourire franc accompagnait l’éclair joyeux qui illuminait ses yeux. Aujourd’hui, il allait demander à Noélia de sceller leur amour. Tout était prêt. Il ne restait plus qu’à choisir ses habits pour un tel jour.

Quelques minutes après, portant sa main à la besace pour vérifier un détail il pris la direction de la forêt de Saintes. Un rendez-vous l’attendait.
Mamie_molette
Mamie Molette n'est pas très connue pour être quelqu'un de discrète et de patiente. Aussi quand elle reçut un pli par erreur à l'attention de Flaviuce, elle s'empresse de le lire, puis de lui rendre visite et de tambouriner à sa porte.

Flav'uce! Flav'uce! FLAV'UCE!!

BOUM BOUM BOUM! Plat de la vieille paluche contre le bois de la porte.

Ouvrez mon petit! J'ai une missive pou' vous! Vous allez aimer!
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