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[RP] La foret de Saintes

Oussri
La forêt. Voilà un lieu dont ne se lassait jamais la Lionne, bien que les lions ne soient pas destinés à y errer. L'odeur du sous-bois, l'écorce des arbres, le tapis de feuilles mortes qui s'affaissait sous ses bottes. L'arc autour du torse, son carquois glissé entre ses omoplates, elle avançait entre les troncs, aussi silencieuse qu'elle pouvait l'être. Hors de sa ville, elle n'avait pas tellement la possibilité de travailler, alors pourquoi se serait-elle privée de s'adonner à ces passe-temps qui lui rappelaient tant les montagnes de son enfance ?

Elle regretta que son brun soit loin d'elle en ces moments-là. Pourquoi avait-il toujours tant de travail ? Elle aurait tellement aimé partager avec lui sa vision de cet environnement qu'elle affectionnait tant.

Elle s'arrêta un instant. En écoutant attentivement, en effaçant de sa mémoire où elle se trouvait, elle pouvait presque avoir cette sensation d'être dans un souvenir, ces souvenirs où elle parcourait seule les flancs des monts alpins, à la recherche d'un ourson orphelin à adopter.

Un bruit, un craquement. Son immobilité avait fini par payer. A l'entendre, elle était persuadée qu'il s'agissait d'un oiseau. Une dinde... Ou un faisan, peut-être. Et, en effet, le plumage roux se détacha alors du bosquet où il se cachait. Ses longues plumes vertes effleuraient le sol tandis qu'il se pavanait, inconscient du danger qui le guettait.

Mais la Lionne n'avait pas le coeur de prendre son arc en main. L'animal lui rappelait sa douce naïveté perdue, l'innocence candide qu'on avait fini par lui arracher. Elle s'accroupit de plus en plus, jusqu'à tomber lentement à genoux dans les feuilles, l'épaule appuyée contre l'écorce qui lui égratignait la peau.

Elle sortit alors son carnet qu'elle avait coincé dans sa ceinture, le bout de charbon qui gisait entre les pages et croqua l'animal avant d'écrire sous l'esquisse :




Je suis la candeur oubliée des enfants grandis
Je suis l'ignorance savoureuse des innocents niais
Je suis la souffrance passive des victimes trahies
Je suis le malheur naïf d'un monde supplicié


Elle resta là, le carnet ouvert sur ses genoux nus, à observer l'animal. Le vent bruissait entre les branches mais sa contemplation continua, encore et encore. Au point même qu'elle finit par apposer sa tête contre le tronc d'arbre qui la soutenait, ses longs cheveux roux la couvrant comme une cape. Malgré le soleil encore haut qui dardait quelques rayons entre les feuilles, elle s'endormit, laissant ses songes vagabonder sur les montagnes alpines à la recherche du faisan qui peut-être, lui rendrait son innocence égarée.
_________________
Max_im_us
Dans un coin de la forêt.

Tant de chose se passait dans sa vie, et le voilà à présent accepter au sein des Phoenix de Saintes, pour pouvoir se trouver près d'elle. Cependant Max avait changé, tiré un trait sur son passé pour devenir un homme respectable et digne de confiance. Beaucoup ne le croit pas capable mais il compte bien le prouver.

Conscient du danger qui peut arriver à tout moment, les différentes maladies avait eu raison de sa force et autres compétences. C'est pourquoi Max_Im_Us reprit un régime dur. De la viande à chaque repas, de la course à pied mais aussi et principalement à l'arrivée de l'hiver, le bucheronnage...

Aidant les personnes plus âgées pour leur réserve de stères avant que le froid ne s'installe, c'était tout les jours à présent que l'homme partait en forêt, tirant une charrette par les mains, découpant pendant deux ou trois heures des stères et les ramenant aux villages ensuite...
Donatien_alphonse
À peine une journée de marche il lui aura fallu de La Rochelle, pour rejoindre la ville de Saintes. Le Donatien était encore (une fois de plus) en vadrouille, sans but précis et bienheureux pour l’heure de pouvoir voyager seul et, sans encombre.
C’est qu’il arrête pas d’y penser en ce moment mais depuis sa dernière entrevue avec Sofy, il regrette de ne pas lui avoir forcé la patte pour voyager en sa compagnie. Voir du pays c’est bien mais pour les grands déplacements, voyager à plusieurs c’est mieux !


« Fichtre non d’bord… De… » Et son pied tape volontairement un tronc au sol mais…

« AOUTCH put… AH ! »

Comme à son habitude, son geste aura pris le dessus sur la raison et le voici qui se tord de douleur au beau milieu de cette forêt, aux abords de Saintes. A cloche pied, il avance tant bien que mal, essayant de ne pas hurler de douleur, ce qui ne l’empêche néanmoins pas de jurer et pester encore et encore.

Ses yeux se posèrent alors sur ce qui semble être un feu de camp encore fumant, des braises qui se meurent, tout n’est pas perdu et puis pour l’heure, l’envie de rejoindre une taverne bruyante ne se fait pas vraiment présente. Il ne serait pas contre quelques choppes mais il lui reste encore un peu de calva, de la bouteille offerte par Sofy.
Et c’est un maître fainéant qui agit déjà alors qu’il se jette sur ce feu de camp encore tout chaud, s’empressant d’y remettre des brindilles. Nul besoin de lui souffler dessus que déjà, des premières flammes.


« Ah, et c’est r’partit ! »

Le cul posé confortablement dans l’herbe, dos posé contre un tronc, paumes des mains tournées vers les nouvelles flammes et regard qui se perd dans celles-ci. Il songe, rejoindre la ville de Paris et ses miracles ou rester ici pour finir un projet inachevé. Ou alors, y faire des allés et retours, comme habituellement ce qui pour tout avouer, ne l’enchante que très peu.

Les miracles c’est bien, le plein air c’est mieux mais aux miracles, il est libre, même si Paris l’encercle de ses remparts, jamais il ne se sera sentit aussi bien qu’en la Cour. Et voilà, des pensées, la bouteille de calva, une première gorgée et bientôt qui sait, une sieste improvisée. Même le vent ne saurait venir déranger sa quiétude…
Mortemer
[Deux elfes dans le bois]

Leur deuxième visite fut pour la forêt de Saintes.
Le printemps explosait dans toute sa splendeur et les deux silhouettes, qui marchaient main dans la main, allaient accomplir un mystérieux rituel connu d'eux seul !

Le vert frétillant des jeunes pousses, les animaux sauvages à l’affût, les douces petites bêtes poilues, les oiseaux multicolores, les esprits de la nature, tous étaient attentifs.
Une odeur de fougère de mousse et d'ancolie, mélancolie...

Ils longèrent en silence la grotte de Hroll.
L'ours montait la garde et ces deux-là avaient besoin de face à face ! Ils les retrouveraient plus tard !
Muets et respectueux des lieux, Ils cheminaient lentement.
Ils s’arrêtèrent enfin devant un bel arbuste.
Ici, poussait un joyeux noisetier planté jadis par Nannou.
Sur une branche, un rossignol chantait.

Il chantait le passé des bois, ces événements heureux ou dramatiques qui avaient animé cette belle forêt.
Tout défilait dans leur esprit comme quand un enfant feuillette un livre d'images et ils revirent:
L'Homme-Cochon qui avait failli ravir la vie de Morteme si Nannou ne l'avait pas sauvé ;
La rencontre dans sa grotte avec celui qui allait devenir son frère Hroll ;
La garde d'Ithil et son capitaine/fossoyeur Brenac ;
Nirgal et sa meute ;
La plantation de trois noisettes par Nannou ;
La quête du bosquet perdu qui s'était soldé par un cuisant échec ;
Le carreau empoisonné de l'horrible Bjast qui avait percé le flanc de Hroll et son sauvetage ;
La récolte d'un essaim d'abeilles sauvages pour l'hydromel de Nannou
Le peuple secret de la forêt, les Dykonky qui leur avait offert leurs roulottes.
Tout cela était inscrit dans les reins de la forêt, comme une broderie tantôt chatoyante tantôt sombre.

Nannou et Mortemer écoutaient le chant du rossignol.
Puis Mortemer s'avança et caressa l'arbuste prometteur.
Les yeux fermés et murmurant une prière, il lui ouvrit son âme.

Au retour, Mortemer et Nannou cueillirent des fraises des bois pour leur amie Margauth qui en rêvait !

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"Journal de voyage"
Merlaine
Depuis quelques temps Merlaine arpentait des plages , de La Teste à La Roochelle elle expérimentait le plaisir du sable sous la plante de ses pieds .

Mais ici elle retrovait la forêt , ça elle connaissait depuis toujours . Elle s'approcha de l'orée des bois , tendnat l'oreille , guettant le bruit de cavaliers qui approcheraient ...

Elle se souvint des galopades avec son père , il y avait si longtemps , une éternité ...1 an .

Se secouant pour chasser sa tristesse elle entra dans le sous bois respirant à pleins poumons l'odeur de la mousse , de la seve .

C'aurait été doux de se promener ici à deux , main dans la main ...

Alorss tristement elle rebroussa chemin et regagna sa chambre au dessus de la taverne , autant dormir .
Denehys
Bordel de foret de merde...

Il s'était dit qu'en fuyant la route il eviterait les brigands mais NON !
ils sont partout c'est pas possible...
Attaqué deux fois en deux jours ça commençait à bien faire...

Au moins cette fois la ils l'avaient pas molesté gratuitement...

Bon en même temps le souvenir d'eux se demandant ce qu'ils allaient foutre de cette barque le fit sourire... et puis lui avancerait plus vite.

Allez ! repos dans la première taverne venue et faudra qu'il trouve une rebouteuse un de ces quatre...
Kaghan
L'bruit d'mes pas s'étouffe sur l'terre fraiche d'ent' les arbres. C'calme et bruyant en même temps. J'aime ça. L'bruit du murmure du vent dans les branches, l'bourdonnement de toutes les p'tites bêtes qui volent d'ci et d'là, les piafs qui chantent. Ca change d'l'agressivité des vagues d'la mer. Mains dans les poches, j'marche, longu'ment. Ces sons, ces odeurs, ça m'rappelle pleins d'trucs. Et plus précisément, une voix grave ...

Et ça ? C'quoi ça papa ?
Un Frêne. Et parle correctement. On dit, quel est cet arbre, papa.
Ouais ouais, Han, et c'lui l'bas ?! C'est quoi papa ? L'est grand !
C'est un Saule Pleureur. Et parle correctement je t'ai dis ! Sinon tu vas pleurer comme lui.
Ouais ouais ... Et c'lui là bas papa ? AÏEUH ! Mais pourquoi t'm'en fou une ?!
Je t'ai dis de parler correctement ! Tu n'es pas possible ! Bon aller, tu rentre, ça suffit.
Mais papa !
Pas de "mais" ! Rentre voir ta mère maintenant.
Tu vois Chris, moi je parle bien. Hein papa ?
Pff c'pas juste ...
Tu n'as qu'à obéir un peu plus !
T'façon, elle, c'ta chouchou ! J'vais l'dire à maman, et z'allez encore vous disputer !
C'est pas vrai ! Je suis pas la chouchou ! Hein papa ?
Si t'es la chouchou ! Narine la chouchou euh !
Mais arrêteuh de m'appeler comme ça ! Paaapaaa !!! Christopher il m'embêteuh !
Bon, tout le monde rentre ! Voilà, vous avez gagné !


J'souris, tout seul, entre les arbres. J'me rappelle aussi d'la raclée qu'on s'tait bouffé en rentrant. M'vieille avait péter un cable, et on avait pas pu r'sortir avant trois p'tains jours. Alors qui s'fait bon et tout. J'baille au milieu d'ses souv'nirs. J'vais siester contre un arbre un coup, c'soir, l'route m'attends, pour aller toujours plus loin d'eux ...
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Flamel
En taverne il entendit parler de choses étranges qui se déroulaient la nuit,alors il decida de se rendre sur les lieux pour constater les faits .
Marchant d un pas tranquille il écoutait les différents bruits et bruissements dans les ramures ,les hululements des chouettes et chants d autres oiseaux nocturne .
ses bottes faisaient craquer les branches ,les sens aux aguets il scrutait le moindre espace sombre ,la fraicheur de la nuit commençait a lui tombée sur les épaules ,il alla jusqu a le clairiere et attendit un peu ... inspecta les lieux remarqua qu effectivement des choses devaient se passer ici ... mais quoi ?peut etre y avait il un moment ou tout cela se passait .,apres un moment il rebroussa chemin
--Miliciens_municipaux
Le soleil commençait a se coucher en embrasant derrière lui le ciel qui prenait des couleurs rougeâtres...

Ah té ! Rouge couchant, d'main beau temps ! Enfin...C'est c'qu'on dit.

Oui oui...Au lieu d'zieuter l'ciel...Concentres toi sur le marché !


Raaa ! C'que t'es vieux jeu ! Les commerçant plient bagage. Y'aura rien...


Eux, ce sont les gardes champêtres. Iréné pour le premier et Fourmand pour le plus "sage".
Les villageois ont l'habitude de les voir arpenter les ruelles de Saintes afin de veiller a sa tranquillité, ils ne sont pas très dégourdis, pas très courageux, pour ne pas dire peureux et ne se cachent ni des Saintais, ni du Maire pour se reposer.

Ils n'ont pas d'armure, juste un casque en cuir bouillie et une lance, une épée courte et un bouclier, tout ça, prêté par la Mairie. Le bouclier sensé les protéger leur sert de cachette l'été pour trouver de l'ombre et leur lance....Quand ils n'essaient pas de pêcher avec ou retourner les feuilles de la foret a la recherche de champignons leur sert de trépied pour ne pas tomber durant les gardes immobiles sur les remparts.

Une belle équipe de bras cassé qui anime les rues par leur maladresse.

Le rouge du ciel laissa place a un bleu sombre, un bleu qui s'assombrissait de plus en plus et qui faisait se dresser les poils sur les bras de nos compères. Depuis quelques jours il n'était pas simple d'être garde la nuit. Et bien qu'ils aient tous les défauts du monde, ils leur arriver d'avoir des sursaut de conscience et faire les choses bien.
Alors avant de se rentrer rejoindre leurs femmes, Fourmand demanda a Iréné....


Hé dit Iréné. On pourrait quand même allé y j'ter un oeil.


J'ter un oeil a qui ? T'veux qu'j'lui raconte a la Gertude qu'elle va s'voir pousser des cornes parce que son époux s'en va reluquer les gambettes de la crémière ??

Mais non tête d'ail ! J'te parle de j'ter un oeil a la foret ! Histoire d'être sûr que tout va bien !


Et comme un éclair le silence s'imposa faisant ressortir la peur et la surprise dans les yeux du garde...De quoi ?? Qu'entends je ?? T'veux travailler apres le service ?? Tu l'ferai pendant t'aurais pas b'soin d'le faire apres...Dit il avant de rire de son rire bête.

Pffff...Ils ont raison au village...La pauvre Cunégonde a pas épouser le plus courageux...Ni le plus intelligent...Son père l'disait...Tous sauf Iréné...On comprend pourquoi héhé !
Fais ce que tu veux mais moi j'y vais ! On verra ce que tu racontera a la Mairesse quand elle te demandera ton rapport...
Et c'est ainsi que courageusement l'ami Fourmand prit la direction de la foret.

Arrivé a quelques pas d'entrer dans le bois il fut rejoint par son comparse de toujours venu, avec un peu de retard, surement le temps que ca monte, mettre les points sur les " i ".
Ouvrant la marche Fourmand y prêta guère attention et s'engouffra dans la foret laissant son compagnon continuer seul son délire.


Chui p'tet pas l'plus intelligent ni l'plus courageux...Mais moi mes parents, ils m'ont pas laissé d'vant l'église a la naissance a cause de ma sale tronche !

Le Fourmand fronça les sourcils a cette remarque dérangeante, juste, mais douloureuse. Mais autre chose attira bien vite son attention. Alors a voix basse il indiqua a l'autre...Là ! Regardes....Et il pointa du doigt ce qui semblait ressembler a une lueur de bougie.
Irnéné se stoppa net et fit même quelques pas en arrière...Surement a cause de son élan légendaire et repondit d'une voix tremblante.

Quéquéqué.....Quéquéqué.....Qu'est ce que c'est ??? Cherchant une réponse il posa ses yeux sur son ami qui n'avait pas attendu pour aller voir. Une petite foulée plus loin ne voulant rester seul dans un endroit pareil Iréné retrouva Fourmand et le colla comme son ombre...Un peu trop peut être.

Avançant avec prudence n'étant plus très loin, ils commencèrent a entendre des murmures qui se répétaient et le bruit de cailloux qu'on frotte les uns contre les autres. Apeuré les deux gardes n'osèrent s'aventurer d'avantage et quand ils virent ce qu'ils avaient prit pour un buisson bouger et tendre le bras pour écraser la flamme de la bougie du bout des doigts....Et bien ils prirent leurs jambes a leur coup et retournèrent prestement en ville faire leur rapport.
Mortemer
[Un matin très tôt]

Un petit message sur l'oreiller:


Ma Naëlle,
Je vais en forêt chasser avec Hroll, si tu veux nous rejoindre, suis Isop !
Ton troubadour amoureux.


Il écouta l'appel d'un monde du passé et sur les traces de son frère, il s'était avancé.
Entre grand-messe et music-hall, les rêves d'un rôdeur le menèrent vers les bois de Saintes.
Univers recueillant autant de souvenirs qu'on ne peut les conter d'une unique chanson.
On dirait que les nues ont des couleurs d'antan et que les fleurs sont pleines de féeries.
Roucoule l'oiseau, tandis que Mortemer court, court, jarrets tendus, mais quel chant éternel ont ces bois en échos ?
Il y avait ici des secrets bien gardés.
Un étrange mélange de douceur de vivre et de plaintes amères.
On verra trembler quelques feuilles, des traces encore fraîches, un noisetier fragile, quelques gouttes de sang.

Son pas ralentit alors qu'il entra dans une clairière.
Il écoutait en silence, il observait... rien que les murmures habituels.
Une eau de source clapotait son air cristallin, la fontaine où jadis il puisait l'eau avec sa bergère.
Troublé, il s'approcha lentement de la mare et se penchant, crut y voir des fantômes.
Il touchait là au mystère profond. L'eau ondula sous la brise et les reflets disparurent.
Il se redressa et reprit sa course chantant une vieille complainte:


-Je suis née dans une forêt immense
Je suis fait de pierres et de racines
Ma demeure, ces bois...


Soudain l'ambiance changea.
L'air devient plus dense, plus oppressant, le silence se fit, l'âcre odeur de la peur se répandit, mêlée à celle plus musquée de l'ours, puis celle cuivrée du sang.
Dans la forêt de Saintes, la chasse avait commencé !
Les futaies remuaient et un vacarme incertain se faisait entendre.
Il sourit. Il est vrai que Hroll n'avait pas fait beaucoup de progrès en discrétion !
La course de Mortemer avait été plus qu'effrénée, et c'est à bout de souffle, le cœur rompant sa poitrine qu'il arrivait près de Hroll.

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"Journal de voyage"
Morgane_.
(Dans un autre lieu de la forêt)

Morty et Hroll partis à la chasse avec Toto, Morgane avait rangé la grotte, étendant les peaux et entassant les ustensiles de cuisine. Une grotte comme logement avait cet avantage de n'être point un nid à poussière et le balai ne servait qu'à chasser les quelques feuilles que le vent fripon amenait dans son sillage.

Une longue matinée se préparait et Morgane se décida elle aussi à aller à la chasse ... une chasse bien plus calme et délicieuse que celle de Hroll ... la chasse à la fraise des bois. La petite blonde raffolait de ces petites baies rouges et sucrées qu'elle laissait presque fondre entre sa langue et son palais les yeux fermés, presque en extase ... nourriture divine de la nature.


Panier au bout du bras, elle parcourait les sentiers, le nez baissé sur le sol, prête à se jeter sur la moindre tache rouge ... et brusquement un tapis touffu se déploya à ses pieds et la Pie se mit à genoux, cueillant les fraises pour les mettre dans son panier .... même si sa bouche rouge trahissait sa gourmandise ... elle devait bien se l'avouer, elle en mettait plus dans l'estomac que dans son panier . ... quand on aime on ne compte pas ! ... murmura t-elle en s'empiffrant.

Mais un bruit de branches cassées suivi d'un grognement sourd la fit sursauter ... avant qu'un hurlement plaintif d'animal ne se fit entendre. Le hurlement strident ne cessait pas et Morgane suivit le son ... sortant quand même sa fronde qu'elle avait amené.

Le cri se faisait gémissement et devenait de plus en plus proche ... et après un taillis touffu, l'image qui s'imprima dans ses yeux la fit s'arrêter net. Devant elle un ourson encore bébé hurlait sa terreur, et Morgane , sans bouger, d'un regard fit le tour de l'endroit. Qui disait ourson voulait dire oursonne adulte et là, si elle surgissait, Morgane savait qu'elle n'échapperait pas à son courroux de s'être tant approchée de sa progéniture.




Mais rien ne bougeait hormis l'ourson et Morgane prit son courage à deux mains pour s'approcher un peu à l'écart de l'animal pour ne pas l'effrayer davantage. Et brusquement Morgane comprit ... un ravin s'ouvrait devant ses pieds et au fond, la mère de l'ourson était étendue. Elle était d'une maigreur effrayante et entourant son museau une sorte de cage d'acier l'empêchait de mordre .... un ours dressé ... murmura Morgane horrifiée par ce qu'elle voyait. L'animal avait dû s'échapper avec son ourson de l'endroit où elle était retenue et avait erré dans la forêt sans pouvoir se nourrir, et sa faiblesse ne lui avait pas fait entrevoir le gouffre qui s'était ouvert sous ses pattes.

Son flanc testait de sa peine à respirer ...elle vivait encore et Morgane tressaillit ..... elle souffre ... elle souffre ... Hrollll !!!

Elle n'avait pas de dague sur elle et même ... aurait elle eu le courage de planter un couteau dans le coeur de l'animal pour abréger ses souffrances ? viser un front du bout d'une fronde était plus "facile" la tactique n'était pas la même.

Sa main lâcha le panier renversant les quelques fraises et saisissant le bas de sa robe, Morgane se mit à courir à traveers la forêt en hurlant elle aussi ..
. HROLLLLLLLLLLLLLLLL !!!! MORTYYYYYYYYYYYYY ! VENEZ VITE !!!!!!!!!!! venez vite ... articula t-elle en se mettant à pleurer.

HROLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL !!!!!
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Hroll_
celui qui s était autoproclamé gardien des forets avant sa rencontre avec Nirgal puis la garde d Ithil dont il en était devenu un rôdeurs avec son frère et sa sœur , était parti en premier ce matin sachant que son frère viendrait le rejoindre.
tout deux connaissait par cœur cette forêt et saurait comment se retrouver .
ainsi débuta sa chasse ou du moins sa ronde comme il aimait le dire quand il vivait jadis a Saintes .
il analysa chaque branches cassée , les empreintes , les bois abattus par les bûcherons et les poils pris dans les broussailles , puis il prit un moment accroupi observant une empreinte ressemblant étrangement a son compagnon aux petits yeux doré ....mais les empreintes sont désordonnées...il est vrai que l ours n est pas un animal gracieux dans sa démarche mais ici rien ne collé.
"ce n est pas toto mais un animal affaibli...surement une femelle pas vraiment en forme" pensa t il.
l ours étant l animal totem de son clan le viking se devait de retrouver vite l animal et c est alors qu il entreprit une cours pas très silencieuse aux travers des ronces et des arbres.
s arrêtant prés d une clairière il décrypta une scène d arbuste couchés et une longue traînée sur le sol .
"l animal est malade et après une chute c est traîné sur le sol avant de continuer sa route"
le Konungur n arrivait pas a comprendre , comment un ours pouvait se trouver ici et que pouvait il avoir....
toto l ours reniflant la trace au sol et les deux corbacs voletant comme souvent au dessus de lui c est a ce moment que son frère fit son apparition.
après l étreinte fraternel habituel il lui fit un petit topo de la situation


Vinur ,nous devont pister un ours .
j ai trouvé plusieurs empreinte et ici il a chuté avant de reprendre sa route .
je pense qu il est malade et il nous faut l aider , mais pour ceci il faut le retrouver


reprenant leurs routes ensemble ils cherchés chaque trace ou indices que l ursidé pouvait laisser et remontant la piste ils entendirent des cris


Citation:
. HROLLLLLLLLLLLLLLLL !!!! MORTYYYYYYYYYYYYY ! VENEZ VITE !!!!!!!!!!!


morgane.....le géant planta son regard glaçant dans celui de son frère et repris sa course en direction de la voix de sa fiancée.....
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Mortemer
Mortemer était heureux de retrouver Hroll mais le visage de celui-ci ne présageait rien de bon.
Il s'était passé bien des drames épouvantables jadis dans cette forêt et cela perdurait !
Il l'écouta attentivement, son visage blêmissait peu à peu.


-Vinur ,nous devont pister un ours .
j ai trouvé plusieurs empreinte et ici il a chuté avant de reprendre sa route .
je pense qu il est malade et il nous faut l aider , mais pour ceci il faut le retrouver

-Je te suis Hroll ! J'ai ma trousse d'urgence médicale dans ma sacoche et sachant soigner les humains, je saurai bien soigner cet ours ! Allons-y vite ! Toto va nous conduire surement!


Ils se mirent en route.
Mortemer pensait à Nannou, l'imaginant délicieusement endormie dans les draps blancs au creux du nid qu'ils s'étaient aménagés dans le fenil du Moulin Bleu.
Image adorable!
Mais celle-ci fut floutée par une autre, atroce et insupportable, celle d'un ours blessé et souffrant !
Quand soudain ! La voix de Morgane !


--HROLLLLLLLLLLLLLLLL !!!! MORTYYYYYYYYYYYYY ! VENEZ VITE !!!!!!!!!!!

Le regard de son frère ! L'angoisse qui le saisit au cœur et leur course effrénée reprit.
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"Journal de voyage"
Morgane_.
Jupe relevée des deux mains, Morgane courait à perdre haleine ... hurlant le prénom aimé, faisant fi des branches qui griffaient ses jambes, et quand une ronce traitresse se prit dans ses cheveux, elle secoua si fort la tête que les épines labourèrent son visage du coin de la lèvre jusqu'à son front.

Elle pleurait toujours, le sang se mêlant aux larmes, la poitrine en feu et quand enfin deux silhouettes bien connues apparurent au détour d'un arbre, elle ne put que bredouiller en pointant son index dans la direction opposée d'où ils arrivaient .
... là bbbas ... elle souffre ... elle souffre, Hrolll, Morty .. elle .. elle souffre !

Elle ne put rien rajouter, ignorant l'apparence qu'elle devait donner, et repartit au galop, devançant même Toto qui pourtant ne tarda pas à la doubler ... et finalement, le cri de l'ourson leur parvint à nouveau, strident, sans une seconde de silence ... il appelait sa mère.

Elle souffre .. elle souffre ! ... dit elle en s'arrêtant devant le ravin, le coeur au bord des lèvres, ne supportant pas la cruauté des hommes contre des animaux qu'ils voulaient dominer.

Elle se mit à genoux contemplant en contrebas le corps de l'ourse qu'une faible respiration tenait encore en vie .... Hroll .... Maour, fais quelque chose !
_________________
Hroll_
après leur course effrénée les deux frère trouvère la fiancée du viking haletante et ensanglantée

Citation:
. là bbbas ... elle souffre ... elle souffre, Hrolll, Morty .. elle .. elle souffre !



puis elle aussi repris sa course et les hommes la suivirent jusqu en haut d un ravin ou les deux corbeaux se posèrent a cotés d une ours la gueule muselée par une cage en fer , maigre de ne rien manger et a la vieille de la mort sous la chute qu elle venait de faire.
et a cotés d eux un ourson hurlait appelant sa mère .
le Konungur prit l ourson pour le donner a Morgane et prenant une qu il attacha a un arbre et la jeta en contrebas puis avant de descendre il fit un signe a son frère de le suivre.
une fois aux cotés de l ourse il détacha la muselière observant le filet de sang qui coule de ses narines.
le souffle était court , désordonnés et quand les deux messagers d Odin se mirent a croasser la femelle ursidé planta son regard dans les yeux de glace qu viking .
il y voyait la peur qu elle avait envers les hommes qui l avait enchaîné et torturé pendant des années pour gagner quelques pièces en prenant et martyrisant un animal.
l ours était le totem de son clan et il ne supportait pas de voir cette animal souffrir , alors il déposa une main calme sur le cou de l animal pour l apaiser



Ég mun hjálpa t svefn systur ætt minni*


Vinur.....son coeur est du mauvais coté....aides moi a la retourner...



*je vais aider a t endormir soeur de mon clan

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