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[RP] La foret de Saintes

Spartacus60
Spartacus resta bloquer sur la scène qui s'était dérouler sous ces yeux un nudiste avait osé lui piquer ces légumes qui cuisait tranquillement sur le feu .

Spartacus se gratta la tête et se leva allant rechercher une bouteille de vin à la rivière et se rassied .Il se tourna vers sa belle et lui dit .


Y a vraiment de drôles de spécimens ici tu ne trouves pas mon cœur .

Spartacus avait bien fait de prendre beaucoup légume il en remit une poignée à chauffer et en proposa à sa belle
Mortemer
La forêt était muette, trop muette, inhabituellement muette !
A part les coups de hache des deux bûcherons et leurs ahanements, le silence oppressant, l'ambiance opaque était difficile à respirer.
Dans ce vide, Mortemer sentit une présence... une présence malsaine, vulgaire.
Une présence qui faisait partie intrinsèquement de la forêt mais qui en brisait l'harmonie,
qui en rompait son fragile équilibre pour la plonger dans le chaos le plus sordide. Il frémit et son cœur se serra.

Ce concours de bûcheronnage n'était pas une très bonne idée !
A chaque coup de hache, le cœur de Mortemer saignait un peu et chaque coulée de sève étaient comme son propre sang.
Il ne disait rien car l'un des protagonistes n'était autre que sa bien-aimée !
Mais un pressentiment obscur envahissait peu à peu son âme. A forêt allait bientôt se venger !

Un cri hallucinant confirma ses doutes. Spartacus semblait prendre la chose à la légère et Mortemer en fut d'autant plus alarmé.
Il fallait, à lui seul, conjurer cette malédiction, calmer cette maladie !
Prier pour l'intercession de ses dieux ancestraux, des esprits de la nature, faire appel à ses anciens pouvoirs,
ceux qu'il avait acquis jadis lorsqu'il vivait enfant dans les bois profonds.
Il trempa ses yeux dans le vert de la forêt, le visage pâle et les idées un peu folles.
Il ne donnait plus de nom à ce qu'il allait faire ! La magie de la forêt devrait répondre !
Il accrocha à sa chevelure blonde des bois de cerf, et dénuda son torse, y traçant avec de la terre quelques symboles secrets.
Puis se mettant à genoux, Il joua longtemps de sa flûte et les sons qui en sortaient étaient étranges, inhabituels, dis-harmoniques.
Ensuite le tambour ! Une mélopée lancinante, enveloppante, envoûtante, longue et sinueuse comme un serpent.
Il psalmodiait dans une langue ancienne, d'une voix âpre et gutturale.


Cernunnos, Cernunnos, Cernunnos, Cernunnos, Cernunnos, Cernunnos,
On croit fermement que cil qui fait traffique
De Licorne & Forêt, & tels autres fatras,
S’il sçavoit bien que c’est, il n’en feroit un pas,
Et se garderoit bien d’en remplir sa boutique.

Moins encor’voudroit il, comme bon politique,
Abuser ses voisins, qui en font si grand cas,
Que si un leur amy tombe du haut en bas,
Soudain ils ont recours à la forêt runique.

Et s’ils sentent en l’air quelque malignité,
La Licorne est en bruit, nonobstant sa cherté :
Tant le peuple est aisé à tromper & séduire...


Divinit
Divinit regarda spart et lui répondit....

Non merci mon ange, juste cette tranche de viande me suffit.
Et pour le Bordeaux je préfère ne pas boire avec cette chaleur.


Tout à coup un homme bizarre est passé devant nous, en criant et en gesticulant comme un fou.
je suis resté figer sans rien dire, car il était nue et il y avait pas grand chose à voir sur lui.

Spartacus60
Tout en mangeant Spartacus entendit tomber des branches dans son sceau .



10/08/1462 02:33 : Vous avez coupé 6 stères de bois.
--Chantecoucou
L'entité soupira légèrement, balbutia des mots vites envolés, s'accrochant aux branches, aux troncs rugueux, aux lichens...
Des mots pour rien et pour quiconque où il n'y est question que de l'amour.

Maintenant elle ne savait plus que dire et attendait en observant.
Deux hommes allaient s'affronter!
Le premier incarnait la forêt féroce et sauvage, le second représentait la magie des bois et son aspect sacré et rituel.
La dualité en marche.
L'ombre contre la lumière ! L'un, El.beau.rodrigo armé de sa hargne, de sa convoitise et de sa hache,
l'autre, Mortemer, protégé par un bouclier de pureté et de naïveté ! Le mal contre le bien !

Non pas ! Bien et mal n'ont pas d'existence dans la forêt ! Peut-on dire qu'un loup est gentil ? Qu'un arbre est méchant ? Non !
Un loup et un arbre sont, existent, simplement !
Comme tous les éléments de la nature et les deux êtres qui s'affrontaient étaient des éléments de la nature.
Tous deux réunis, ils pouvaient symboliser à eux seuls, la forêt entière, tous ses aspects !

L'entité demeura là longtemps, immobile et invisible, fixant la profondeur.
Elle se souviendrait peut-être de ce qui n'aura jamais eu lieu.
El.beau.rodrigo


Denis Vanier l'avait dit :
« L'espoir est un cochon qui mange le pain de l'âme. »


Mais si vous tuer l'espoir, qu'adviendra t'il du monde?

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Dans d’autres lieux, on l’avait surnommé d’un curieux sobriquet, qui l’avait suivi depuis la Guyenne : "L'homme cochon"
Une vielle histoire, ... Après avoir tenté,... Juste par amour du stupre de forniquer avec une truie.
Il ne s’agissait là, ni de la femme d’un maire véreux, ni d’une femme cureton, la réalité était bien là, ce surnom provenait aussi simplement, de faits réels.
El Beau Rodrigo, après un soir de beuverie, s'en été prit à la virginité d’une truie, dont il avait la garde dans l’un de ces villages d’arriérés de Guyenne.
Cela ne choqua nullement, les passants, qui en avaient ri de bon cœur,... Pour vous dire! Jusqu’à ce dernier mette fin aux souffrances de la bête en l’égorgeant.


Après une convocation à la maréchaussée du coin, il s’en était tiré en expliquant, que tout simplement, il travaillait ce jour en ce lieu pour abattre la bête.
Ce qui était vrai, le paysan en avait témoigné ! Tout cela était donc légal, et nullement punit par les lois du royaume,
au plus critiquable de la part des détenteurs de la foi, qui en font bien plus le soir, dans leur donjon, loin du regard de la population.
... Voilà de quoi le monde est fait!


---
A présent, il observait le musicien, qui s’adonnait à un rituel des plus mystérieux, à poil lui aussi dans la forêt en train de danser comme une femelle.
Une femelle toute soumise, signalant ainsi toute sa disponibilité physique et mentale, pour s’offrir, au premier mâle qui lui aurait plu.

Ce corps remuant nu dans la nature, couronné de bois de cerf, lui faisait penser à un rituel païen qui avait étudié étant enfant, dans la bibliothèque de son grand père.
Tout cela évoqué, le Dieu Pan antique !
Hérésie, pour les bonnes gens de la ville, mais Dieu véritablement craint encore par les autres, restés plus animal, et donc plus vrais, ceux de la forêt.

Ce Dieu, n’était donc pas trop connu, des pauvres esprits, mais il avait donné un mot que tout le monde comprenait clairement. De Pan, vient le mot panique.
Ce mot d’ailleurs, El Beau Rodrigo, l’adorait, il était sa raison même, l’origine de son essentialisme profond. Provoquer la panique dans le regard de l’autre, était la première étape de son développement et de son plaisir égoïste.


Qui était donc cet inconscient, un provocateur, un adorateur, un drogué ?

Il se prit à rêver, un instant, qu’il était fait de la même essence que lui. Un "tueur à chapelet", trainant par là lui aussi pour s’en prendre à des proies, qui le méritaient.
Il imagina un instant, qu’un duo, dans une telle forêt, remplies de mille et une raison pour s’adonner aux vices et à la débauche était envisageable.

Il n’avait pas d’amis, pas de compagnons, et pourtant, le nettoyage des lieux représentait un long et couteux travaille. Bien que ce ne fut jamais son objectif. Empêcher les gens de venir, mais le contraire.

L’impureté morale, est si délicieuse, que l’on veut la garder seulement pour soi, et nullement la partager. Il chassa donc de son esprit cette hypothèse de collaboration,…


Après donc, de longues minutes d’observations, et de rêverie sur ce corps dépourvu de poil ainsi que d’habit, regardant longuement, tous les attributs de ce musicien, l’envie de lui faire du mal se fit.

Une nouvelle fois, il sortit de l’obscurité des bois… Sans un mot cette fois, seulement accompagné de cette hache qui lui avait volé quelques heures plutôt.
Il se plantât nu devant lui, puis, lança simple son nom à la face du danseur !

« Homme cochon » !
Nannou
Nannou cherchait Brenac partout pour lui donner ses résultats. Elle ne l'avait pas trouvé la veille et avait donc un jour de retard.
Elle n'était pas déçue de l'avoir choisi pour arbitre, il prenait son rôle très à cœur.

Sa hache était émoussée depuis la veille et elle utilisait donc celle de la mairie.

Elle n'avait pas vu Mortemer encore. Il avait du aller faire un tour au plus profond de la forêt comme ça lui arrivait parfois. Elle savait maintenant qu'elle ne devait pas s'en inquiéter.

Bon alors




Cher Juge impartial
09/08/1462 06:08 : Vous avez coupé 6 stères de bois.
moins une car utilisation de ma hache personnelle

10/08/1462 07:12 : Vous avez coupé 5 stères de bois.
Là j'ai utilisé une hache de la mairie alors il faut toutes les compter.
Nannou


Elle se mit donc en quête d'en endroit propice pour sa récolte du jour. Elle écoutait, d'abord sans y prendre garde, puis son attention fut attiré par le bruit de la forêt.
Ou plutôt son absence de bruit.
Autant la forêt lui avait semblé agitée dernièrement, autant elle paraissait d'un calme tout aussi inhabituel.

Bon elle n'avait de toute façon pas trop le temps de s'attarder sur ses impressions, elle avait un concours à gagner et ça c'était important.
Brenac
Brenac pas trop d'humeur à en faire des tonnes cette fois ci décida de valider les résultats de la journée du 9 aout.



Deuxième jour:

Nannou: 11 points
Spartacus 10 points
Mortemer
Non loin de là...

Mortemer, battant tambour et psalmodiant ses incantations, accédait peu à peu à la transe.

-Cernunnos, Cernunnos, Cernun... ???

Un homme, nu comme un ver, se présenta devant lui, interrompant sa concentration.
Il se présentait même :


« Homme cochon » !

Il demeura figé quelques instants, immobile et raide, encore escaladant en rêve les branches du bouleau chamanique, entre des lointains qu'il aurait voulu explorer et cet être qui se trouvait devant lui.
Une vague de nausée le submergea, provoquée par cette sordide et malsaine effluve de turpitude qui émanait de ce face à face. Il en mesurait les désirs malsains, le besoin morbide de cruauté.
Il l'observait sans hâte, sachant qu'il venait d'un lieu où plus personne ne dit mot, où nulle touffe d'herbe, nulle idée ne pousse, sachant que sa tête rendrait un son creux après avoir craché son âme.

L'homme tenait une hache et des idées de crime. Mortemer n'avait comme arme que sa flûte, ses bois de cerf (dérisoire) et sa compassion. Si médusé, si frêle devant la hargne de ce...
Qu'avait-il dit ? Homme cochon ? Homme sanglier sanguinaire plutôt !
Il lui faudrait tenir jusqu'à l'aube, après ce sera un autre jour ou une autre nuit !

Mortemer se sentit à la fois acteur et spectateur de tout ce qui s'agitait autour de lui. Une ivresse d'images et de bruits ? le tournis d'une fête foraine ? une partie de cache-cache ? un tour de piste ? un mauvais rêve ? Des hoquets et des spasmes ? Des culbutes ? Voilà ce qui l'attendait !
Il redevenait le matamore, celui qui sur les tréteaux des champs de foire, faisait fuir l'assassin et sauvait la dulcinée !
L'espace d'un éclair, il eut une pensée pour la troupe de théâtre qu'il était en train de constituer. Ha ! Il aurait un acteur comme lui, le succès en serait immédiatement assuré !
Il eut un rire intérieur, de dérision envers lui-même.

Puis, se dressant de toute sa stature, battant du tambour à un rythme frénétique, il hurla un rire dément et lui cria :


-Ha ! Ha! Ha! Ha! Oui ? Homme cochon ? Et moi je suis le MATATMORE !
El.beau.rodrigo


Voltaire, vous avez déjà alerté:
« Et qui pardonne au crime en devient complice. »

Ne venez pas vous plaindre ensuite...!


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C’était sans nul doute un surnom qui faisait bien rire, du moins dans un premier temps…

El beau Rodrigo en était conscient, et trouvait la ruse meurtrière et très utile, pour ce qui est de provoquer le relâchement des boyaux de l’animal, qui généralement lorsqu’il est humain, oublie du coup de se mettre en position de danger, c'est-à-dire, sur ses gardes.

Plusieurs fois, il avait abordé des passantes en agissant de la sorte dans les bois. L’effet,... ne pouvait que faire rire, et ce rire était aussitôt le signe de la fragilité mentale de la proie. Il y a des positions de soumises, qui aveuglent tout au long d’une vie…

Une jouvencelle en avait payé de sa vie justement sur la route entre Blaye et Saintes… Les blessures occasionnées, lors de cette rencontre, étaient à la hauteur d’un écartèlement royal par quatre chevaux,… Pauvre fille,… Si jeune et déjà si éparpillée.

Il se remémorait alors quelques enfants, qui étaient tombés sur son appétit d’ogre, et qui n’avaient pu résister ainsi très longtemps aux violences de ce triste personnage, assoiffé de sang. Qu’avaient ils fait au juste, à part lui jeter des pierres et en rire?... Pauvres enfants,... Leur viande fut excellente.

Ainsi, c’est comme si la future victime disait : « je n’étais pas sur mes gardes, je n’étais pas dans un sentiment générale de crainte, je suis bloqué, je ris, je me drogue aussi ». Le rire peut donc tuer, concluez-le, par vous-même. D’autant, quand il n’est juste que le résultat de l’herbe que vous fumez…

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Le danseur était donc ainsi clouait, …Par cette posture ridicule de « l’homme cochon »! Un homme nu, devant lui, en train de se nommer par un sobriquet ridicule, mais également effrayant, si on se prend un seul instant, le temps de l’analyser.

Faites vous-même, l’exercice, avec votre compagnon, ou votre compagne le soir dans vos maisons : la femme grenouille, la femme crapaud,… Pire, la femme vache ! Nous avons tous un esprit criminel, le votre n’est sans doute pas arrivé à maturité, mais ne vaut pas plus que celui d’El beau Rodrigo.

Il regarda donc cet acteur qualifié, qui venait de se figer, à travers son masque, et encore un instant une hésitation se fit sentir. Cet acteur, était soit fou, ou soit un criminel en puissance lui aussi, mais il était déjà trop tard, pour s’en convaincre!
Mortemer a écrit:


-Ha ! Ha! Ha! Ha! Oui ? Homme cochon ? Et moi je suis le MATATMORE !


Il écouta cette phrase, avec une grande attention, un tas d’idées traversaient son esprit sans vraiment se fixer ; une hache, une pierre, une image de meurtre passée, une culotte, ou encore un tabouret. Car déjà le décalage entre la réalité et le fantasme était en route. ..

Tout en camouflant sa voix, car il connaissait cet homme aussi en dehors de la forêt, et de manière à ce que ce dernier ne puisse pas un instant deviner que leur proxémie ne soit si proche.

Enchanté ! lui dit-il,… Tu vas justement la rejoindre "TA MORE" (ta mort) ! Je suis là pour çà. Mais avant, dis moi qu’es-tu en train de faire nu dans la forêt et en train de danser ? Tu n'as pas honte à ton âge!
Mortemer
Mortemer aurait souri si une étrange inquiétude grandissante, reliquat d'un instinct de survie animal, ne se faisait sentir peu peu en lui.
Beau jeu de mots ! Décidément cet homme ferait furie par son esprit dans un cabaret.
Quel dommage qu'il sente la mort et que ses instincts nocifs l’entraînent ainsi dans cette désespérante solitude !
Côté folie, Mortemer n'avait rien à envier à l'Homme Cochon. Il avait aussi son grain, un grain qu'il cultivait avec amour
et qui l'amenait souvent à faire des bêtises, des bêtises parfois énormes comme celle-ci.
Venir défier un inconnu armé d'une hache tranchante !

Mais il était un acteur. Un acteur qui prenait ses rôles tant à cœur qu'il avait du mal à faire la part entre la vie réelle et la vie de scène.
Il marchait ainsi devant le quatrième mur, faisant abstraction de tout ce qui l'entourait excepté l'homme qui le toisait et lui-même, concentré sur ce moment d’apogée, le point d'orge d'une tragédie que parfois l'on peut appeler une vie.

Le bonheur de vivre ici-bas, puis le coup de hache qui abat et décortique. Une barque qui l'attend sur la rivière, pour traverser, ou simplement se tenir en équilibre... Quelques planches clouées, du bois taillé, mais qui pourrait aussi bien servir de cercueil.
Il faut avoir aimé le souffle du vent dans les branches, le chant de ses feuillages, la tiédeur des nids d'oiseaux... tout est fable qui s'en va...

Il se reprit, toujours battant du tambour, pour cacher les palpitations trop turbulentes de son cœur.
Quelques explications étaient nécessaires et sa voix devait être forte et il devait gagner du temps :


-Ma mort ? Elle ne m'a pas encore touché du doigt ! Elle est là, non loin, et viendra quand il sera l'heure.
Mais peut-être est-ce toi qu'elle prendra en premier !
Tu me demandes ce que je fais ainsi ? Ne sais-tu pas que j'invoquais les dieux de la nature !
Ne sais-tu pas que dans la brume épaisse et vague qui nous entoure, dans chaque recoin d'ombre, il y a ceux qui détiennent les fils de notre destinée !
Il ne t'appartient pas de les dénouer, il pourrait t'en coûter !
Mais une réponse en appelle une autre: pourquoi toi aussi es-tu à poil? et de plus masqué? quel est ton rôle?


Et le rythme du tambour s’amplifia.
El.beau.rodrigo


Le vieux sadique ne répondit pas de suite par les mots.

Non, il laissa agir sa main gauche.... cette dernière, vive, traîtresse et sans aucun avertissement, fusa et cinq doigts acérés par une méchanceté frappèrent et saisirent en poussant le tambour les parties nues, roubignoles, bourses,... où tout autre qualificatif adapté, il sont légions ! De l'acteur et serrèrent de toutes leurs forces.... et ne lâchèrent pas....


Tu est donc une de ces saletés d’hérétiques qui trainent par ici? Réponds! ... Tu mérites mille fois le sort que je vais te réserver.
Mortemer
Que répondre quand on a la bouche qui s'ouvre pour hurler de douleur !
Mortemer suffocant, crispa une main sur son tambour, ne le lâchant pas et de l'autre main libre,
dans un sursaut d'énergie que seule peut provoquer une telle souffrance, saisit sa flûte
et planta en hurlant l'embout biseauté dans l’œil de l'ignoble charogne, la douleur décuplant ses forces.
Oui, il était assez prés et espérait faire beaucoup de dégâts !


-OUAAAIIILLL!
El.beau.rodrigo


Le Danseur, ne semblait pas vouloir mourir de suite, comme la plupart des gens honnêtes se rendant à la réalité soudaine. La peur ainsi que la prise de conscience décuple leurs forces aussi rapidement qu’elle fut absente au départ de l’agression.


L’immonde « homme cochon », le savait bien, combien de fois il avait été griffé, mordu ou encore blessé, par toutes sortes d’objets : bâton, épée, tabouret, pioche, il y en avait tant. Son corps était bien couvert des cicatrices. … Un si beau corps…


Combien de victime avait-il fait au juste, dix, trente, quarante, il n’en était plus du tout sur à présent, tel un boucher qui va à son ouvrage chaque jours et oublie de compter le nombre de carcasses qu’il a travaillé.

Car voyez vous quand vous êtes un « tueur à chapelet », vous êtes un peu comme un artiste, vous ne pensez pas à vos toiles passées, mais celles à venir. Ainsi de tableau en tableau, vous accomplissez une œuvre mémorable, inoubliable dont tout le monde parle avec intérêt : Le meurtre.

Soudain, une douleur indicible se fit dans son œil gauche, l’acteur dans un geste rapide lui avait planté son petit instrument !... Pour une fois, on le blessait au visage, sans lui avoir dit au préalable.

Un cri lui aussi de douleur il lança…

Aaaayeeeeeeeeeeeeeee ! Mais ca piqueeeeeeeeeee !
Mais tu vas mourir, ouiiiiiiiiiiiiii ?....

Savoir mourir proprement, …. M’enfin, c’est aussi une question de savoir vivre, non ? Les acteurs,pffff,... Ils ne veulent jamais mourir!

L’œil, n’était pas crevé !... Une grande chance, mais assurément il se retrouverait avec une nouvelle cicatrice, ….Une de plus. Quand on aime on ne compte pas,…. Ne venez pas nous en faire tout un roman ensuite…


Saleté, de suppo de Satan,… Je vais t’envoyez la pire des malédictions solaire ! Je vais t’ouvrir la panse, méchantement et donner tes abats à manger aux animaux de la forêt pendant que tu seras attaché à un arbre…. Couper ta tête, …Et la ramener celle-ci à l’évêque qui la fera empailler et accrocher dans son palais épiscopal. Et me dira mille fois merci, d’avoir dégagé du sol terrestre,…. Un maudit hérétique.


Puis s’en suivi encore, des roulades, des couts, des chocs, et à nouveaux des griffures et des plaies, bref tout ce qu’un couple ordinaire fait chaque jour, sans pour autant aller jusqu’au crime,…. Quoi que ?
Mortemer
Mortemer n'était pas prêt à donner sa vie, mais plutôt à la défendre avec acharnement.
Le coup qu'il avait donné ne semblait pas avoir atteint son but. Il n'avait pas aveuglé l'homme cochon !
Sans doute le masque qu'il portait avait dévié la trajectoire, amoindrit l'impact.
Cependant il pouvait apercevoir le sang couler à travers le trou aménagé pour la vision.
Il avait aussi réussi à faire discourir son adversaire, et quand on parle, on a moins de force !

Bavarde ! Bavarde ! Bravache ! Ha ! Il l'avait traité de suppôt de Satan ! Très bien, il allait voir !
Et Mortemer se démenait comme un beau diable, crachant, griffant, piaffant, le frappant de son tambour,
le piquant avec sa flûte, jouant de ses bois de cerfs comme il avait vu faire ces majestueux animaux
lors des combats en période de rut, cherchant à éventrer son adversaire.

Il n'avait pas encore fait appel à son ultime arme !
Il jeta un bref regard dans les frondaisons et y vit l'ombre majestueuse se déployer.
Il lança un grand sifflement et sourit.
L'attaque était imminente.
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