Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, ..., 18, 19, 20   >   >>

[RP] La foret de Saintes

--Falco.
Se laissant porter par une colonne d'air chaud, les ailes déployées, les rémiges distales légérement écartées, Falco tournoyait, ne perdant pas de vue le combat qui s'était engagé au sol.

Son ami humain était en prise avec un de ses semblables. Enfin, à vue de faucon, tels semblaient être la scène et ses protagonistes.

Soudain, un sifflement ...

A l'aide de quelques mouvements d'ailes de grande envergure, énergiques et cadencés, Falco, qui avait bien enregistré la position de l'agresseur de son ami humain, alla se placer pour la suite des événements. Ainsi, il disparut du champs de vision des terrestres.
Après être monté en altitude et avoir soigneusement choisi, quoique inconsciemment, son angle d'attaque, il entama une chute en piqué, les ailes rabattues en arrière et plaquées le long du corps. Afin de maintenir sa vitesse élevée et le silence du vol, il ne prit pas le risque de décaler sa tête légérement sur le côté. Vu la taille de sa proie, il pouvait se permettre de ne pas corriger l'angle de la chute.
Arrivé à quelques mètres de l'agresseur, il freina brutalement, déployant au maximum ses ailes, et bascula son corps en arrière afin que les serres fermées en poing atteignent la tête et encaissent le choc qui serait violent. Cette position avait également l'avantage de faire ressortir la griffe du doigt postérieur qui était maintenant pointée comme un poignard.
Il ne s'agissait pas, cette fois, de repartir avec une proie décapitée ou assomée, mais uniquement de la "buffeter", de la percuter.
Après avoir violemment heurté le crâne de l'assaillant, il entreprit une chandelle verticale. Après un virage très court, volontairement très bruyant, il reprit de l'altitude et enchaîna une série de piqués secondaires. Martelant la tête de l'étrange personnage de ses serres, laissant la marque de sa griffe à chaque passage.
La solidarité aviaire n'était pas une vague idée et d'autres avaient répondu à son appel. Ainsi, les vagues d'attaque se succédaient à un rythme effréné, dans une sorte de ballet aérien, improvisé mais efficace.

Falco savait bien que la bête était trop corpulente pour qu'ils puissent arriver à la mettre définitivement à terre et les yeux n'étaient pas accessibles. En s'y heurtant, il avait failli se retrouver à terre et ne devait son salut qu'à une pirouette dont il ne se savait pas capable.
Au moins, cela permettrait peut-être à Mortemer de donner le coup de grâce ou de prendre l'avantage sur son adversaire. quoiqu'il en soit, ils continueraient leurs vagues d'attaque jusqu'à un nouveau signal ou jusqu'à l'épuisement.
El.beau.rodrigo


Quoi c'est quoi çà un oiseau maintenant!??!!! ... Mais attends!

Espèce d’obturé de la mort ! Il est temps pour toi, d’avoir droit à ma surprise,… Je vais t’ouvrir à l’univers Solaire, … ainsi tu auras tout le loisir de voir à quel point tu te trompes sur la réalité Aristotélicienne et sur les choses de ce monde. Repends toi !

Tu feras moins le fier, quand tu seras, devant ton avenir prochain,… Ton créateur va te juger! .... Dis pardon à ton maître, dit pardon à genoux!

Prenant, un outil de travaille qui l’avez l’habitude d’avoir toujours avec lui. Petit discret, et périodique, il vous protège toute la journée, vous pouvez faire du sport avec plus de confort ! Tout en lui balançant dans la gueule… Et, lui marqua le visage de l'empreinte de l'objet.

Tiens! Ca s'est pour l’œil!



Les gesticulations de ce pauvre homme, habitué sans doute à faire le gandin en société, n’était à vrai dire plus utiles dans cet espace si reculé de la forêt, loin du monde. Car personne vraiment personne ne risquait de passer par là pour venir sauver ses os.
Mortemer
Paroles … Paroles... Paroles... Le langage de l'Homme Cochon n'était pas des plus poétique, il commençait même à être lassant, insipide !

Mortemer reçut l'instrument de plein fouet. Une fleur née de son précieux sang naquit sur son arcade sourcilière.
Une plainte inaudible sortit de sa bouche. Il demeura un instant sonné.
Puis ses coups repartirent de plus belle, avec l'acharnement du désespoir !
Mais, il sentait qu'il fléchissait, qu'il ne pourrait encore tenir longtemps.
Sa vie brusquement défila devant lui à une allure vertigineuse.
Son enfance en forêt envoûtée par le chamanisme... Isop, son ami le serpent... Sa vie libre de baladin... Mélinée, la prison et la mort...
Fécamp et la lutte contre les Fatums... Mortagne, son échoppe de tisserand, Fanny, Fedorus et le Coquelicot...
Les deux êtres qu'il aimait le plus au monde mais différemment : Gezekell son frère-ami et Nannou, son délicieux amour...
Saintes... Le moulin bleu... La soule... La momie... La rune... et Falco... Falco... Falco...


-Falco... Falco... Falco... Falco... Falco... Falco... Falco...

Dans une attitude de défi, Mortemer baissa la tête, présentant en avant les bois de cerfs.
Si cet andouille s'approchait il se perforerait les abatis sur les andouillers !
Spartacus60
Spartacus loin de ce douter de ce qui se déroulait un peu plus loin regarda son sceau et vit 5 nouvelles branches à l'intérieur



11/08/1462 02:33 : Vous avez coupé 5 stères de bois.
Nannou
Nannou était absorbée par sa tâche et ne s'était rendue compte de rien non plus.



11/08/1462 07:04 : Vous avez coupé 6 stères de bois
(avec hache de la mairie)
--Falco.
S'il y avait bien une chose que le monde animal savait reconnaître, c'était bien lorsque l'un des leurs était à l'agonie.

Les coups que portaient Falco et ses compagnons ailés portaient, la tête de l'homme masqué en témoignait. Pourtant celui-ci ne semblait pas s'en rendre compte. Tandis que ses congénères redoublaient d'effort, Falco se posa tant bien que mal sur l'épaule de Mortemer et donnait des coups de bec acéré dès que son adversaire s'approchait. Il murmurait à son ami humain, dans son langage animal, des paroles de réconfort et, plus fort, en appelait aux forces de la forêt.

Après quoi, il reprit son envol et rentra de nouveau dans le ballet des vols piqués, bien décidé à sortir Mortemer de ce mauvais pas. Il regrettait que son autre ami humain soit si loin, pour sûr qu'il aurait accouru sans la moindre hésitation.

Pendant ce temps, son appel avait été entendu et du plus profond de la forêt, des réponses se faisaient entendre. Des hurlements témoignaient que des loups répondaient à l'appel, des grouinements annonçaient des hordes de sangliers, des brâmes retentissaient et tant d'autres cris ... S'il avait été à terre, Falco aurait probablement senti les vibrations sur le sol.

On ne joue pas impunément avec les forces de la forêt, on ne s'en prend pas impunément à l'un de ses membres.

Ce renfort inattendu arriverait-il à temps ?
Brenac
Brenac afficha les le tableau des résultats:



Nannou 16 (+6)
Spartacus 15
Mortemer
Falco qui était là ! qui luttait à ses côtés, au risque de se blesser. Par ses assauts, le faucon tentait d'assommer l'Homme Cochon, il lui plantait des serres dans le crâne, brave Falco !
Mais, l'individu ne semblait pas souffrir des coups, ni des griffures. Sans doute son masque le protégeait-il ? Ou alors, sa grande haine et le désir de meurtre qui le submergeait, le protégeait, lui donnait cette force colossale ?

Un vent fétide s'était mis à souffler, l'air était devenu humide, épais, corrompus et chargé de miasmes. Les oreilles de Mortemer s'emplissaient de bourdonnements, de sifflements, fiévreux, les tempes battantes. La vue troublée par le sang qui coulait de son front, il voyait l'image de Nannou. Pourvu qu'elle ait pu se mettre à l'abri, loin de cet enfer ?
Il sentit ce souffle sur la forêt qui avait cessé de vivre, ce souffle qui passait sur ce lieu enchanteur, autrefois animé de si délicates couleurs, maintenant presque désert !
Un tremblement le saisit, son cœur battait convulsivement et péniblement contre sa poitrine. Il faiblissait. Il tomba à genoux, un abîme s'ouvrait ...

La mort est fragile comme l'amour.
La mort est en nous l'idée la plus belle, l'idée douce et sans bornes,
la seule idée point folle pour laquelle on puisse avoir encore le goût de vivre.
Il se releva et continua le combat avec acharnement !
Nannou
Nannou avait reconnu le cri de Falco, mais son cri était strident, inhabituel. Elle chercha une trouée dans le feuillage pour essayer de l’apercevoir. Elle le vit plongeant plus loin dans la forêt. Cela aussi n’était pas normal, Falco, comme souvent les rapaces ne chassait pas dans la forêt, préférant les endroits dégagés. C’est lorsqu’elle le vit reprendre de l’altitude et replonger, accompagné d’une multitude d’oiseaux qu’elle commença à vraiment s’inquiéter.

Elle attrapa sa hache, interpella Spart qui était un peu plus loin :

- Spart, suis moi il y a un problème

Et sans attendre de voir si il l’avait entendue, rejoint l’endroit où elle avait vu le faucon descendre.
Sur place elle vit Mortemer ensanglanté et vacillant qui faisait face à un homme dénudé et semblait-il masqué et qui s’en prenait à lui avec acharnement.


Nannou ne savait pas se battre mais elle l’avait oublié.
De toute façon un tronc d’homme ne devait pas être bien différent d’un tronc d’arbre.

Nannou était une froussarde mais elle l’avait oublié.
Son cerveau n’obéissait plus à une logique humaine mais à un instinct archaïque qui avait dû sauver la vie à nombre de ses ancêtres.

Il n’est de pire guerrier que celui qui n’a pas peur de mourir. Bien des chefs de guerre l’avait compris qui promettaient le paradis et milles monts et merveilles à celui qui mourrait au combat. Elle n’était pas mue par la promesse d’un paradis mais par celle de l’enfer que deviendrait sa vie sans lui.

Elle s’avança vers l’homme avec détermination et asséna un coup de hache avec la force qu’elle mettait pour abattre un arbre.

Voire plus.
El.beau.rodrigo


Il était enfin l’heure de le finir,… Il commençait à avoir une petite, faim, et son ventre gargouillé. Son jouet, déjà ne l’intéressait plus qu’à moitié, de plus l’homme semblait de plus en plus s’affaiblir, et n’avait rien trouvé de mieux, de dresser un moineau à l’attaque. Qui ne fut pas d’une grande utilité, il faut le reconnaître.

Il prit sa hache par l’embout, qui bien entendu était la lame. Cela peu surprendre mais il avait apprit cette technique chez son grand père mercenaire, pour assommer dans un premier temps par le plat, dans un mouvement rotatif son adversaire. Et ensuite le couper en deux parts égales, l’adversaire…

Premier mouvement, le plat de la hache vient sur la tête du danseur.

Deuxième mouvement, il lui lacéra le corps de haut en bas, et la hache termina sa route dans le tambour, du musicien qu’elle fracassa.

L’homme évanoui, fut ensuite attaché à un arbre dans le but de pratiquer une éviscération.

L’homme cochon était particulièrement étonné que malgré tout ces hurlements, et ces bruits. Aucune personne ne se rapprocha, de cet endroit.

Cela montrait à quel point les gens s’en foutaient royalement de ce qui pouvait se passer juste à côté d’eux… !

Mortemer
Il vit Nannou qui arrivait levant sa hache! Nannou...

Trop tard! Un impact dans la tête et le néant!

......................................................


Le ciel se plaît-il à entendre ce léger bruit du cœur de Mortemer.
Lassé de se battre, il s'étrangla un peu, et s'en alla sans rien y voir.
Il gémit un peu, laisse aller sa tête sur son épaule, et ne comprit pas la nuit qui tout à coup s'était faite,
non plus que la lumière dont il s'absentait.
Son cri n'était pas de souffrance mais de résignation : n'être qu'un homme et s'y tenir.

Maintenant, il était tranquille sous les ombrages verts que la lumière ne traversait pas
et que ne dérangeait aucun désir, là où seul avait raison le silence des arbres et des insectes au cœur cruel.
Sur son œil, la paupière ne battait plus et son corps s'affaissait lentement.
Le bout du monde n'était pas bien loin, là, tout près d'ici derrière la futaie où les bûcherons coupaient encore les arbres,
où criaient les poules et ou aboyaient les chiens entre les murs de maisons du village et des potagers,
là où Nannou montrait son beau visage à la fenêtre et où la statue se décomposait comme son histoire.

De quelle région venait, de quelle origine émanait ce souffle qui, tout à coup, comme une confidence d'en haut,
caressait avec une douceur si persuasive sa joue et son oreille.
Des bandes de floconneux petits nuages blancs semblables à des troupeaux dans les pâturages des dieux.
--Chantecoucou
L'entité frémit et dit quelques paroles inaudibles :

-L'ombre grandit ! L'ombre envahit la forêt mais alors va surgir la lumière, car tel est le cycle.
--Isop
ISOP, la serpente se mordit la queue.
El.beau.rodrigo


Ils évident, que lorsqu’on est sur le point, de pratiquer une éventration dans les règles de l’art, on souhaite rester dans le calme, et la tranquillité pour pouvoir travailler.

L’arrivée de cette courageuse jeune femme, l’aurait sans doute énervé, mais il eut l’instinct de se dire, qu’elle avait pu alerter prudemment avant, d’autres personnes qui étaient dans
la forêt. Peut-être le maire ? Qui sans doute devait être encore en train, soit de s’occuper de préparer une soupe, soit d’embrasser sa copine, comme un adolescent.

Il prit donc la direction de la foret profonde. Avec sa blessure. Sans laisser aucune trace.
Spartacus60
Citation:
Spart, suis moi il y a un problème


Spartacus entendit Nannou qui l'appelait , après un instant de réflexion il chercha l'endroit d'où Nannou l'appelait .
Dans sa recherche de Nannou Spartacus tomba nez à nez avec l'homme qui lui avait piquer ces légumes tout à l'heure .

Spartacus ne réfléchit pas une seconde et se jeta sur lui .
Il le plaqua contre un arbre une main sur sa poitrine , lui assenant plusieurs coups de poing dans le ventre de se mécréant avec sa deuxième main .
Il prit soin également de protéger son entre jambe en cas riposte de son agresseur


Te revoilà coquin je vais t'apprendre se qu'il en coûte de voler mes légumes et mon vin scélérat !!
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, ..., 18, 19, 20   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)