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[RP] La foret de Saintes

Jade...
Je regarde cette nature autour de moi. C'est un bois magnifique où coule une petite rivière. C'est mon endroit préféré. L'odeur de la fin de l'été effleure mes narines. Je peux sentir des odeurs douces comme les champignons, les arbres, les plantes, les végétaux. Le soleil est bien là. Il m'offre ses rayons lumineux au travers des branches et un doux murmure m'accompagne telle une brise fraîche venue me caresser. On dirait que les anges ont prit leur plus beau pinceau pour m'offrir ce spectacle.Aïe, ouille, et voilà je me prends toujours cette racine,c'est une coquine qui se fou de ma gueule à chaque fois, elle aime jouer avec moi. Mais moi, je ne trouve pas ça drôle. Ça fait mal, oui. Drôlement mal. J'éclate de rire. Je trouve ça ridicule et je me relève. Je passe sous une voûte formée de sapins qui respirent la magie. Je m'attend toujours à voir apparaître quelque chose. Du genre, une fée. Oui, une fée. Où bien, entendre un chant merveilleux. Enfin, je revois le cours d'eau où je peux m'asseoir sur le tronc et écouter librement la douce mélodie de la rivière. Mais non, je continue ma balade, le sourire aux lèvres, laissant mon imagination envahir ces bois.
White.snow
Alors qu'elle n'arrivait point à trouver le sommeil , Bella se rendit à la forêt juste avant le lever du soleil. Tourmentée , elle essaya de se détendre un caressant du bout des doigts chaque feuilles que lui offraient les arbres sur son passage. Ce temple de verdure était si calme , si paisible , on pouvait entendre le moindre battement d'aile d'un oiseau , ou encore le doux crissement des feuilles au contact du vent.
Les doux premiers rayons du soleil firent leur apparition , et Bella se mit à grimper au premier arbre qui s'offrait à elle pour contempler ce sublime spectacle offert par la nature. Elle s'assit sur une branche et remplit ses poumons de cet air si frais , si pur , qui lui avait été coupé durant deux semaines , du à son séjour chez les religieuses.
La blonde posa délicatement sa tête contre le tronc de l'arbre , et continua de contempler le lever du soleil accompagné du doux gazouillis des oiseaux , tentant d'oublier ses tourments , ses tracas et ses peines.

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Mortemer
Mortemer est venu replanter le panneau

Hroll_
roro arriva davant un panneau

un assassin rode

cela confirme nos soupcons depuis ce carreau d arbalete , il fallait qu il aille voir plus loin , il etait persuade de trouver quelque chose , il le devait
White.snow
Bella descendit de son perchoir et se mit à chantonner :

Qui est donc cet inconnu
Qui me libérera de cet ennui ,
Désormais je ne tiens plus ,
Je m'ennuie tant ici..
Je m'en vais vous retrouver ,
Ô vous mes chers amis ,
Avec qui j'ai filé une si belle amitié ,
Et sans qui je n'aurai jamais pu vivre jusqu'ici.

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--Chantecoucou
L'entité frissonna, elle venait de recevoir un message.
Message bien informel car il ne reposait pas sur un parchemin, pas besoin de pigeon pour le transporter, ni de mots, ni de phrases pour l'exprimer.
Un être au loin communiquait avec elle. Des pensées traversaient l'espace pour venir se perdre dans cette forêt en souffrance où la vie semblait s'être retirée.
Seule l'entité qui venait parfois contempler tristement ces lieux profanés avait perçu ces infimes signaux. L'espoir... l'espoir allait peut-être refleurir...






NIRGAL
Mortagane en Alençon...

Les arbres lui ont murmuré... Les arbres lui ont raconté... Les arbres lui ont dit...
Car Nirgal comprenait le langage des arbres.
Bien sûr, ce n'était que pour autrui grincements, grognements, froissements de feuillages,
mais pour elle, c'était beaucoup car ils lui racontaient...

Ils lui racontaient que là-bas, au loin, dans le sud-ouest un de ses amis était en grand danger et qu'un autre était accouru pour l'aider.
Les arbres, voyez-vous, savent tout. Ils sont là immobiles, ou agités de frémissement quand la brise passe, ou tordant leurs ramures sous une tempête, ils sont là et écoutent, attentif à tout changement à toute infime modification dans l’atmosphère.
Ils savent... ce qui se passe non seulement dans les bois qui les entourent, mais aussi loin, très loin, dans les autres forêts, dans d'autres coins de la terre... De tronc en tronc, de branches en branches, de taillis en futaies, de buissons en charmilles, avec patience, ils racontent et leur mémoire est immense.

La mémoire des arbres conserve tout ce qui s'est passé jadis, profondément inscrit dans les cercles concentriques de leurs troncs. Marqués dans leur chair, ils se souviennent des années de sécheresse ou d'abondance, des guerres et des révoltes, des chasses, des incendies, des promenades amoureuses, de celui qui a inscrit le nom de sa bien-aimée dans l'écorce, de celui qui a planté sa flèche.. .Et de tous les êtres qui ont aimé et choyé la forêt.

C'est pour cela que les arbres parlaient à Nirgal de Gezekell et de Mortemer.

Nirgal tendit sa main et effleura l'échine d'Anakha, la louve blanche. Elle aussi ressentait cette infime modification dans les courants invisibles qui traversaient les bois et haletait auprès d'elle. Dans quelque temps, il allait se produire un événement, un changement et toutes les deux allaient y participer.
Anakha, la louve blanche et sacrée hurla ! Nirgal sourit !

Nannou
Nannou reprenait goût à la vie.

Elle sentait qu'elle arrivait enfin à tourner la page, mais pour cela elle avait besoin d'accomplir une dernière chose.
Il était nécessaire pour elle de retourner dans la forêt. Pas seule, bien sûr, c'était encore trop risqué, mais sans Mortemer. Sans Gez non plus, trop proche de toute l'histoire. Elle avait donc demandé à ce jeune marin fraichement débarqué à Saintes de l'escorter.

Il n'avait pas froid aux yeux, elle avait eu l'occasion de le constater. D'ailleurs, dans ses moments de délires pour régler la situation à sa façon, elle avait failli lui proposer l'embaucher comme tueur à gage pour éliminer l'homme cochon. Mais bon, elle avait renoncé, une Tribun payant un nouvel arrivant pour un meurtre, ça la fichait mal.

Il n'était pas non plus du genre à poser des questions devant certaines étrangetés, et cela aussi, ça comptait.

Elle marchait donc, suivie de Nethel, une hache dans une main et une pelle dans l'autre.
Elle s’arrêta ramasser quelques noisettes qu'elle mit dans sa poche.
Puis retrouvant sans peine le chemin, rejoint le lieu, théâtre d'un tragique événement et où elle n'était pas revenue depuis.

Sans hésitation, se dirigeant à l'emplacement exact, elle commença à creuser.
Nethel
Aïe. Grumblrrrr. Foutue forêt remplie de trucs qui piquent les pieds. S'plein d'aiguilles et d"épines ici. OH PUTAIIIIIN, UN CHARDON ! BORDEEEEEEL !!!!!

Le marin se contente de penser et de grimacer, évidemment il n'allait pas jouer au rabat-joie en se plaignant tout le long du chemin. Après tout le tribun est son premier client, autant le chouchouter un peu.

Quelques heures plus tôt elle lui avait demander de l'accompagner lors d'une escapade forestière. Sur le moment il n'avait pas su quoi répondre, l'annonce qu'il avait déposé il y a quelques jours offrait tant ses services de garde du corps que ceux de gigolo. Il connaissait assez Nannou pour savoir qu'elle ne serait intéressée que par les premiers, mais il l'avait laissé préciser sa demande. Au cas où.

Pioche à l'épaule et main dans la poche de fortune de ses loques, il la suit comme une ombre. Une ombre qui sifflote et qui fait un raffut de tous les diables en marchant, certes.


Quelques minutes plus tard, arrivés à ce qui lui semble être leur destination, il joint sa pioche à la pelle, se contentant d'une seule question.

- On enterre ou on déterre ?
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Nannou
- On enterre ou on déterre ?

Nannou sursauta, pas encore tout à fait détendue non plus la bergère.

- On enterre. Mais pas besoin de creuser trop profond.


En fait elle n'en savait rien. Elle déposa les noisettes dans le trou. Elle n'y connaissait rien, ni comment il fallait faire, ni si c'était la bonne saison mais au fond ça avait peu d'importance. Elle était venue ici comme probablement d'autres vont prier à l'église, exécuter un geste symbolique reprenant une idée soufflée par Mortemer. Ils y reviendraient probablement ensemble, donner a un arbre une réelle chance de pousser. Mais pour une première fois elle savait que ç’aurait été trop dur de voir et la scène et son troubadour.

Elle sourit à Nethel


- On rebouche?
Dis il faudrait vraiment songer à t'acheter des bottes!
--Chantecoucou
L'entité leva les yeux pour observer les deux humains. Une femelle et un mâle, mais ils ne semblaient pas venus pour faire ce que font les couples habituellement dans la forêt.
Lui, marchait en sifflotant, pioche sur l'épaule et faisait un bruit affreux, criant parfois.
Il était pieds nus et le regard de l'entité s'attarda sur cette partie d'anatomie qu'elle adorait, surtout chez les hommes.
Elle poussa un léger soupir inaudible de frustration qui se perdit dans la brise, car jamais elle ne pourrait toucher à une telle merveille.
La jeune femelle semblait déterminée, mais aussi recueillie, comme préparant un rituel sacré.

Le vent de fin d’été gonfla par bouffée les feuillages alentour, faisant tanguer ce beau vert qui par endroits commençait à se teinter de jaune.
La sève pulsait au ralenti et les semences s'envolaient ou roulaient sur le sol pour s'enfouir durant le long hiver.
La jeune femelle avait choisi un endroit bien spécial dans la forêt pour y dresser son autel.
L'endroit où le désastre avait été le plus grand, où un acte ignoble avait été accompli.
L'endroit aussi, où déjà, après cet acte, sans le savoir, elle avait perpétré le cycle de la vie et de la mort, ce cycle éternel de la nature, le jour où elle avait sauvé de la mort le poète, le ramenant à la vie.

Aujourd'hui, l'entité comprit que la jeune femelle humaine était venue accomplir un autre cycle, une autre transformation, celle d'un épouvantable cauchemar en vision sereine et limpide.
Elle la vit creuser un trou dans l'humus à un endroit bien précis ; elle la vit déposer les noisettes ; elle la vit recouvrir avec précaution les petits globes...
Bien sûr ce n'était pas la saison la plus propice pour une plantation, mais la terre garderait précieusement ce cadeau et pendant les journées glacées de l'hiver, alors que tous penseraient au repos, que tous imagineraient que rien ne se produisait, le lent, profond et inimaginable mystère de la nature s'accomplirait. Dans les profondeurs obscures de la terre, une frêle et tendre racine chercherait son chemin pour que le germe surgisse au printemps.

Sur la branche d'un buisson voisin, un rossignol chanta.
Nethel
Le trou n'est pas bien grand.
Le marin la regarde y déposer son butin, appuyé sur le manche de sa pioche. Perplexe, il se demande si le tribun se la joue écureuil avant l'hiver. Venir en forêt pour y planter des noisettes lui semblait aussi surréaliste que de pêcher un poisson dans la mer pour l'y rejeter. Mais il ne dit rien. Discuter des motivations profondes d'un employeur ce n'était pas le meilleur moyen pour se faire embaucher à nouveau. Si elle voulait s'expliquer, elle le ferait.

- On rebouche?

Le marin relève la tête, tout sourire entre ses mèches tombantes.

- On dit pas quelques mots avant ?

Une taquinerie, rien de plus. L'ambiance lui semble tendue et dans ces cas-là, il ne pouvait s'empêcher de faire le pitre. Sans attendre de réponse, il repousse la terre de ses pieds nus.

- Ouaip, il va falloir que je m'en trouve une paire. Mais c'est pas faute de chercher.

Comme pour confirmer, un ver de terre s'enroule autour d'un de ses orteils.

- Rhaaa... Dégueu....

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Tess_maria
La Tess vaquait dans la forêt à ses occupations habituelles.Dans l'ordre d'importance: chercher le gamin qui se baladait toujours où il voulait , en dépit des panneaux et autres dangers annoncés de la forêt.Deuzio: chercher des branches bien droites et assez solides , mais pas trop épaisses pour faire des rames pour les plantes grimpantes ou autres haricots Tertio:pour le pur et simple plaisir de la chose.

Elle avait aimé vivre au bord de la forêt, qui était comme un prolongement de sa pépinière, et elle n'avait jamais ressenti la moindre crainte sous ses frondaisons. Les mystères de la forêt n'étaient pas de nature agressive:si ses animaux tuaient, c'était pour se nourrir, et ils fuyaient les hommes , dont l'imagination avait, elle, conçu le plaisir de tuer sans raison.
La Tess était une sauvage, qui savait pertinemment, expérience aidant, que les seuls prédateurs de l'homme sont d'autres hommes, et pas des choses indéterminées errant dans les forêts.On n'était plus aux âges préhistoriques parbleu! Et ça suffisait largement d'être confrontée à la bêtise, la versatilité, ou la méchanceté des gens de sa propre espèce.
Certes, parfois l'un d'eux oubliait les lois humaines et plongeait dans la soi-disant bestialité , comme le fameux homme cochon qui hantait les cauchemars de certains Saintais.Mais ça ne devenait quand même -du moins elle l'espérait- pas une habitude... Ni le seul souci obligé de toute la ville...

Elle en était là de ses réflexions quand elle s'arrêta net: Nannou, en compagnie d'un jeune homme inconnu d'elle.Ils semblaient enterrer quelque chose avec des mines de conspirateurs, et bien sur, elle s'approcha pour voir ça de plus près:

Bonjour Nannou, tu vas mieux? Vous enterrez un trésor?
Nannou
Nannou et Nethel rebouchèrent le trou en silence. Elle voyait bien que le marin avait l'air de se demander ce qu'ils faisaient mais ce n'était pas le moment de lui expliquer l'agression violente, Mortemer sanguinolent, l'homme cochon...

Bonjour Nannou, tu vas mieux? Vous enterrez un trésor?


Nannou releva la tête et sourit à l'herboriste :


Oui je vais mieux, Tess merci. J'ai fini par confier ta potion à Mortemer pour éviter le surdosage et je dors mieux.
Oui dans un sens, on enterre un trésor. Après tout chacun peut considérer ce qu'il veut comme un trésor non? Et la vie est le plus précieux des trésor!


Et la sienne en particulier pensa-t-elle.

Ayant terminé, elle entendit le chant d'un rossignol. Elle sorti alors sa flûte et joua un air en réponse à l'oiseau au risque de vraiment passer pour une dingue aux yeux de ses compagnons de promenade.
Puis rangeant son instrument dans son étui :


Bon je vous paye une chope en taverne?


En se disant qu'elle pourrait ainsi leur expliquer tout ce qu'il voudraient savoir.
Tess_maria
Bon je vous paye une chope en taverne?

Pas de refus pensa Tess en regardant curieusement le jeune homme légèrement ébouriffé qui accompagnait Nannou dans ses opérations d'excavation forestière.
Puis une pensée en entraînant une autre, elle se dit que c'était une bonne idée d'enterrer des trésors ici, sous le riche humus de feuilles qui embaumait d'avoir été remué par les pioches.

Comme les pensées passent vite et légèrement, elle eut le temps d'imaginer ce qu'elle pourrait enterrer ici: Son plus grand trésor, c'était Thierry:bien sur, hors de question de lui réserver à 4 ans un sort aussi funeste..Ensuite ses amis:Colin, Arylis , son frérot et euh... bah c'était tout en fait..Eux aussi attendraient pour les funérailles. Ses économies? Elle rit à y penser:elles étaient si dérisoires qu'il valait mieux dépenser ces quat'sous.
Elle n'avait pas d'autre trésor, réalisa t'elle.Sauf la liberté, mais mise sous terre, elle ne serait plus non plus.

Trois secondes après la Tess relevait la tête radieuse :rien à jeter, rien à mettre en sécurité sous terre, parfait!
Juste le goût de repartir goûter l'ivresse des journées de marche , la route déroulant son long ruban de songes sous les pieds avec au lointain une ville où dormir le soir, dans l'attente de l'aube radieuse, le départ vers ailleurs.


Allons y Nannou! Je suis heureuse de voir que tu vas mieux!je paie la deuxième tournée!
White.snow
De retour pour la dernière fois à Saintes , la jeune blondinette décida de se promener dans ce temple verdure qui l'avait accueillie dès son arrivée.
Les doux chant des oiseaux et le crissement des feuilles lui faisait frissonner de bonheur.
Depuis quelques temps , ça ne tournait plus rond. Tant d'évènements qu'il fallait rayer de sa vie. Elle pensait aux jours qui allaient suivre et cela lui faisait sourire. Au dessus de sa tête , un épervier faisait battre ses ailes , cherchant une proie de ses yeux perçants ; Ausarta lui avait offert ce superbe volatile.. Elle promit qu'elle en prendrait bien soin , ce qu'elle faisait déjà. Puis elle vit de curieuses traces de pas dans le sol , encore toutes fraiches. En levant la tête , elle vit un renardeau , blessé et exténué. Ne sachant pas si la mère était non loin , elle hésita à s'approcher. Puis en l'entendant gémir , elle se dirigea vers lui et découvrit une plaie au flanc de l'animal ; affolée , elle le prit dans ses bras et se mit à courir jusqu'à sa chaumière pour tenter de le sauver.

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