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[RP] La foret de Saintes

Minouradioactif
Il faisait nuit noire et Minou n'arrivait point à trouver le sommeil. Elle s’enfonça un peu dans la foret, guidée par la lune qui éclairait le lieu, afin de méditer quelques instants et de s'évader quelque peu.

Elle marchait droit devant elle, pour ne pas risquer de se perdre, et pris place au coin d'un grand arbre. L'endroit était, certes, peu éclairé mais lui convenait plutôt bien. Elle s’allongeât sur une pierre humide recouverte de mousse et se mis à fermer les yeux quelques instants, s’imprégnant ainsi du silence et des odeurs de la forêt.

Minou avait légèrement froid à cette heure si tardive et rêvassait, insouciante. Aux travers des branchages des hauts arbres, elle percevait les étoiles. Ses pensées allèrent à ceux qu'elle chérissait et à ceux qui lui manquaient. Fatiguée de sa journée et des émotions qu'elle avait eu, elle se sentit partir lentement et s'endormit.
Salvor
Salvor était arrivé quelques jours plus tôt à Saintes. La région lui plaisait bien. La forêt était un peu plus agréable que le verger qu'il avait eu l'habitude d'arpenter ces derniers mois. L'air était un peu plus pur lui semblait il. Il était entré dans la forêt pour s'entraîner à tirer à l'arc en vu du tournoi. La nouvelle était arrivé à ses oreilles quelques jours auparavant et le charpentier était venu exprès pour ça. Enfin une ville où on voyait l'avantage d'organiser des tournois! Toutes les villes n'avaient pas cette façon de penser et il se felicita d'être arrivé ici.

Cependant le plus dur restait à faire. Il avait déjà été au pas de tir pour observer les participants. L'ambiance était telle qu'il c'était même offert le luxe de quelques tirs et se placer à la seconde place de la compétition. Mais ça ne suffisait pas et il fallait maintenant s'entraîner. Le voyage avait été long et il avait pu retrouver un peu d'endurance. C'était la bonne heure pour s'entraîner. Avec un peu de chance il pourrait aller jusqu'au milieu de la nuit, le vent pousserait les nuages pour laisser la lune éclairer les quelques cibles que le Tres Haut lui permettrait d'abattre.

Le charpentier prit son arc à pleine main et se posa un moment le temps que son ouïe s'habitue aux bruits de la forêt. Il n'était pas pisteur mais il arrivait encore à savoir s'il y avait du gibier dans le coin. Quelques branches cassés sur les arbres et des empreintes lui apprirent que le Roy lui même aurait été jaloux de son terrain de chasse actuel. Il repera un petit sentier, probablement creusé par des lièvres à force de passer. Il aurait pu poser un collet mais pieger n'était pas son fort, il laissait ça aux politiciens. Non il attendrait sagement que la proie vienne vers lui.

Il fallut peu de temps avant de voir arriver un petit lièvre qui s'arrêta net devant lui. Le temps de bander l'arc et de decocha n'aurait même pas suffit à cligner des yeux. La flèche partit directement dans ... l'herbe. L'animal avait rebroussé chemin aussi vite qu'il était arrivé. Salcor sourit et se dit que les prochaines heures risquaient d'être intéressantes.
Isolda.
    Les brindilles au sol craquaient doucement sous mes bottes tandis que je m'enfonçais dans la forêt. Au fur et à mesure que j'avançais, les cimes s'épaississaient et la luminosité s'affaiblissait peu à peu, rendant le décor plutôt sinistre, et j'appréciais cette ambiance aux couleurs ternes. Les seuls bruits qui me parvenaient émanaient des fourrés où des petits bruissements s'échappaient, ça et là, probablement dus à quelques animaux qui rôdaient. J'aimais la forêt, plus que la plage et autant que le verger. Un peu de solitude ne me faisait pas de mal, elle me permettait de souffler et surtout de reprendre mes esprits après ces quelques jours qui m'avaient paru être des semaines. Les événements s'étaient enchaînés avec une telle vitesse que j'avais l'impression que le temps s'était étiré, bien que le retour de Bretagne datait de moins d'une semaine.

    Je soulevai légèrement le bas de ma robe bleue pour ne pas me prendre les pieds dedans, alors que j'enjambais une racine. Malgré un automne bien avancé, le température ambiante était encore douce, rendant la sortie en forêt bien plus agréable que par forte chaleur ou par froid mordant. Après inspection des lieux, je tirai un carré de tissu de ma besace et l'étalai au sol, au pied d'un large chêne, avant de poser mon séant par-dessus. Mes yeux se levèrent vers le ciel, caché par les hauts branchages, et mon regard se fit méfiant.

    - Je croise déjà bien assez de glands… Manquerait plus qu'il m'en tombe un sur la tronche.

    Sur ce dernier mot, je profitai de ma solitude pour lâcher un court soupir, tout en calant mon dos contre l'écorce rêche.
    Malgré l'accalmie qui s'était faite dans ma tête, je me doutais que le répit serait peut être de courte durée. Combien de temps avant d'exploser à nouveau ? Un mois ? Une semaine ? Un jour ? Une heure ? J'avais déjà eu l'envie de partir une ou deux fois déjà, poussée par le tumulte ambiant qui se déclenchait par moments dans mon esprit. Mais maintenant, outre le fait d'avoir accepté l'idée que fuir physiquement l'intangible était ridicule, quelque chose de solide me retenait, quelque chose qui m'avait incité à baisser les armes, quelque chose que j'avais redouté, quelque chose qui m'avait eu et qui ne me laisserait plus en paix. Condamnée à la fois à la souffrance et au plaisir, à la tristesse et au bonheur. Et finalement, je fis le constat que l'ennui qui m'avait rendue si terne et éteinte était parti. Pour le moment.


    - Si je retombe, je retombe…

    Puis soudainement, quelque chose se produisit au fond, dans les méandres de mon esprit, au milieu de la gigantesque masse de connerie et de la jugeote qu'il me restait – et qui luttait désespérément pour garder sa place – et une pensée émergea, quelque chose qui me fit finalement sourire.

    - Je boufferais bien des crevettes.

_________________
Nannou
Après une journée et une nuit éprouvante, Nannou avait décidé d'aller faire un tour en forêt, car c'était bien la meilleure décision à prendre.
Elle s'était senti perdre pied et ses anciens penchant refaire surface, se surprenant à fouiller dans les fioles de Mortemer. Heureusement, celui-ci avait noté les étiquettes en langage codé, et elle avait résisté à la tentation d'en avaler une au hasard.

Il était allé une fois de plus aux nouvelles. Elle aurait bien voulu pouvoir l'accompagner, le soutenir mais Gez ne semblait pas souhaiter sa présence.

Bref, un tour en forêt lui permettrait probablement de retrouver un peu de sang froid et d’apaisement.

Elle rejoignait un endroit précis, là où elle venait toujours s'assoir quand elle avait besoin de réfléchir ou qu'elle était triste. Elle s'assit sur sa pierre, adossée à son chêne, enfin "son", non qu'elle considérait qu'il lui appartenait, simplement celui auquel elle était habituée.

Fermant les yeux, elle repensa à ses amis qui tous à leur manière lui avaient apporté leur aide. Elle écoutait les bruits, la forêt était plutôt calme en cette saison, à peine un chant d'oiseau, et le bruit des glands qui tombent des branches.

Un peu de sérénité retrouvée, les sons et les odeurs familiers, épuisée, elle finit par s'endormir.
Mortemer
Une main prit doucement celle de Nannou, la ramenant peu à peu sur terre. Une voix douce qui lui murmurait :

-Nannou, mon cœur, ma Naëlle chérie !

Mortemer s'assit à côté de Nannou et la prit dans ses bras. Il avait envie de la sentir blottie contre elle, de sentir son cœur battre contre le sien, son souffle sur sa poitrine.
Il avait le visage ravagé et les yeux rougis par trop de larmes, trop de fatigue.
Il avait laissé son frère Gezekell auprès de Cynnan.
Celui-ci n'avait toujours pas repris connaissance mais son état était stable.
Les signes vitaux, bien que ténus, témoignaient qu'il luttait toujours contre la mort.

La mort ! Ce cadeau qui vous est donné en même temps que la vie !
Pour Mortemer, la mort faisait partie du cycle éternel de la nature.
Les humains, des animaux ou des plantes, avaient leur printemps, leur été, leur automne, pour arriver chenus ou rabougris à l'hiver, à la mort !
La mort, pour l'âme, un passage vers un autre monde... Une porte qui s'ouvre sur l'inconnu...
Pour le corps, un retour au terreau d'origine qui va engendrer de nouvelles naissances...

Mais quand la mort survient trop tôt, comme pour Cynnan ! L'équilibre s'en trouve alors bouleversé !
Le chagrin de Gezekell ! Le sien ! celui de Nannou ! Le message poignant qu'elle avait accroché à l'arbre des soucis ! Cela ne devait pas être !

Cet accident dramatique arrivait juste au moment de la fête de Samain, la fêtes des morts !
Un fête qui nous rappelait à quel point nous sommes fragiles, à quel point il faut apprécier la vie, le moment présent, vivre dans la joie d'exister, car à tout moment la mort peut nous toucher de son doigt et nous dire : suis-moi !

Les disputes, rancœurs, jalousies de tous les villageois étaient effacées car tous pensaient à Cynnan, à Gezekell, à sa douleur ! Tous, dans leur cœur, émettaient des vœux de guérison !

Mortemer se pencha sur Nannou et lui murmura :


-Il ne faut pas perdre espoir !
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"Journal de voyage"
--Enky
S'il vous plaît, cliquez sur le loup et écoutez, c'est magnifique !

Prés de la grotte de RoroOO
Enky rêvait...



L'endroit que leur avait choisi le Viking était splendide et calme. Nirgal était partie parler aux arbres
et les jeunes loups s’ébattaient avec fougue, faisant leurs premiers pas dans ces lieux encore inconnus.
Soudain, La meute se figea, les poils se hérissement, les oreilles se rabattirent, les babines se retroussèrent,
les crocs sortirent, un long grognement sourd se fit entendre.
Seule, Anakha, la louve blanche demeurait immobile, attentive et tremblante.
Enky se dressa et observa la lisière. Au bout d'un long moment, il étendit la main pour calmer les loups et leur murmura d'une voix rauque :

-Nos amis arrivent !

Nannou, Gezekell et Mortemer apparurent au détour du sentier, chargé d’instruments divers en osiers ou paille, en écorce, en poterie...
Frémissant de joie, la louve blanche en trois bonds fut dans les bras de Gezekell, le léchant et le mordillant.
Les deux autres louveteaux faisaient une sarabande effrénée autour des nouveaux venus en signe de bienvenue.
Enky les salua en tournant la paume de sa main vers le ciel.
Gezekell
Conversant tranquillement, ses amis et Gezekell pénétraient plus avant dans la forêt.
Dans son milieu finalement, Gezekell se laissait bercer par les bruits de la forêt. Une véritable symphonie se jouait : chants d'oiseaux, bruits de fourrés mouvementés, cris d'amphibien et autres purs moments de bonheur se répondaient, s'enlaçaient selon une partition qui s'écrivait à l'instant présent.
Les piafs volaient ou dandinaient à proximité, se posant par moment sur une épaule ou se frottant sur une jambe, quémandant une petite caresse, une de ces petites marques d'affection qui embellissaient la vie.

Au détour d'un sentier, pas très loin de la grotte de Roro00, Gezekell eut à peine le temps de réagir qu'il recevait la jeune louvette blanche dans les bras, était léchouillé de partout et mordillé gentiment par l'adorable Anakha. C'était un plaisir dont il ne se lassait pas.

A côté, les deux autres louveteaux faisaient une fête à ses compagnons.

A grand peine, il parvint à répondre au salut d'Enky, tendant comme il l'avait vu faire, la main, paume tournée vers le haut.

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Nannou
Même si elle avait été prévenue, Nannou était un peu impressionnée par l'activité énergique des louveteaux.
Instinctivement, elle se protégea de sa ruche, dérisoire bouclier...

Bon... elle avait fréquenté un faucon, approché une serpente, caressé un ours...
Mais Toto était nettement plus calme et elle connaissait Roro ce qui l'avait mise en confiance...

Elle regardait stupéfaite la louve sauter dans les bras de Gez. Cela aussi, elle le savait, mais le voir de ses propre yeux...

Collé à Mortemer, elle attendait que le calme revienne, si il devait revenir, et fit un signe discret en direction du mari de Nirgal.
Mortemer
Mortemer posa à terre son barda et répondit au salut d'Enky.
Il savait qu'ils ne verraient pas Nirgal, déjà partie dans les profondeurs de la forêt à la recherche du passage...
Il avait reçu son appel, ou plutôt l'avait senti. Bientôt, elle aurait besoin d'eux. Besoin de Mortemer, mais aussi de Nannou et de Gezekell.
Il ne savait pourquoi. Les pensées de Nirgal sont souvent impénétrables
Quand ils auraient récolté l’essaim et installé la ruche au Moulin Bleu. Ils partiraient la rejoindre tous les trois, avec les oiseaux et Isop.

Mais pour l'instant, ils étaient à la joie des retrouvailles avec la meute.
Anakha était accolée aux jambes de Gezekell, lui témoignant toute sa tendresse.
Les deux jeunes louveteaux, dont seule la couleur plus foncée du poil permettait de différencier
LoupNoir de GrandLoup, après avoir mordillé les mollets des nouveaux venus, étaient en train de courser la jeune Liesel.
La mère loup se dressa, poussant un soupir que l'on pouvait imaginer d'exaspération et d'un coup de patte brutal, ramena ses fils à la raison.
Les jeunes loups gémissants, se cachèrent derrière la protection des grandes jambes d'Enky.
Enky, contrairement à Nirgal, était un rustre.
Il ne proposa aux nouveaux venus, ni de s'asseoir, ni de se désaltérer, certain que les laisser contempler sa meute suffisait à leur bonheur.

Mortemer posa un genou à terre près de la mère loup. Il l'avait bien connue à Mortagne, confidente de ses désespoirs.
Il plongea son regard clair dans les yeux d'ambre liquide de la louve et un langage s'établit entre eux.
Langage de sons inaudibles, d'expressions de la face, de postures. Enky émit un bref sourire.
Mortemer se releva et prenant la main de Nannou, la fit avancer vers l'animal, lui intimant la confiance.
La louve fit quelques pas vers le couple et s'allongea devant Nannou posant sa belle tête sur ses pieds.
Acceptation, protection, appartenance...
Nannou ne le savait pas encore, mais elle était acceptée dans la meute.

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"Journal de voyage"
Nannou
Stupéfiant….

Guidée par Mortemer, la bergère vivait une fois une fois de plus une expérience hors du commun.

Nannou avait posé son attirail et observait les loups et les humains, cette relation qui les liait tous, dans un langage qui lui échappait pour le moment.

Prenant une grande inspiration, elle avait tendu la main pour caresser la mère louve.
Elle la regardait maintenant, le museau posé sur ses pieds. Nannou qui avait parfois tendance à beaucoup parler ne soufflait mot. Elle pris la main de Mortemer, et lui lança un regard reconnaissant.

Ils prolongeaient l'instant immobile, comme ça leur arrivait parfois, quand tout semblait s'arrêter autour de d'eux et que le temps se figeait.

Que jamais je ne m'habitue, que toujours je reste émerveillée devant une telle scène, pensa-t-elle.
Hroll_
apres avoir vu Nirgal il s avanca vers ses amis tout souriant fier de les voir eux tous....bora aettin.... des choses s avancent et se mettent enplace.
l ours lui emboitant le pas partis en precipitation voir la meute et toute les bestioles presentes ici.
tandis que le viking rigolé en voyant l ours partir en un seul coup pour jouer avec les loups ils fit signes a tout ses amis


bien le bonjour a vous tous amis et frere, et soeur Nannou

on pouvait distingué au pied du une boule de poil, en s approchant de plus pres on distingué un tout petit ourson que le viking avait trouvé peu de temps avant vers la grotte...
Mortemer
Mortemer sourit et donna une tape sur l'épaule de RoroOO
-Salut Hrooll ! Il ne manquait plus que toi ! Nous partons à la recherche du rayon d'or !
Gezekell doit montrer à Nannou un bel essaim d'abeilles qu'on récupérera pour sa ruche.
Mais, si Toto en connaît un autre, je le repèrerai bien pour plus tard, pour la fabrication de mes produits d’apothicaire !


Pendant qu'il parlait les deux louveteaux s'étaient précipités vers Toto, le saluant joyeusement de leurs jappements juvéniles,
mais en cours de route leur attention fut attirée par la petite boule de poils au pied de RoroOO.
Il bifurquèrent et s'avancèrent, un peu craintifs, intrigués et Loupgris le plus téméraire, la renifla, posant sa truffe parmi les poils et de sa patte, délicatement, par des petits coups, cherchait le jeu.

Mère-louve laissait faire car c'était la meilleure façon d'apprendre la vie.

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"Journal de voyage"
Hroll_
Citation:
Mais, si Toto en connaît un autre, je le repèrerai bien pour plus tard, pour la fabrication de mes produits d’apothicaire !


l ours tourna la tete et de repondre le viking dit

tu tes doutes bien que cet ours qui m est cher de se taire sur l endroit d une de ses friandises préférée

tout en souriant le viking regardé les louveteaux cherché le jeu avec Bera l oursonne,
au bout de quelques coups de pattes joueurs bera laissa un petit cris aigue et se mis a courir derriere les loups, elle se jettée dessus et leur mit quelque petits cups de pattes..
le nordique ne pouvait s empecher de sourire sa lui rapleler Toto quand il la recupéré a croire que la legende etait vraie les ours faisait partie integrande de sa vie


alors Brodir pars quelles chemins nous emmenent tu?
Gezekell
Tout au plaisir de voir Anakha lui manifester sa sympathie et Mère Louve rappeler à l'ordre les deux loouveteaux qui chassaient sa tendre Liesel, Gezekell salua son ami Viking.

Hroll ! Et bien, nous allons suivre ce petit sentier, après le grand saule, celui qui longe la rivière. Il y a deux trois essaims, sûrement l'un d'eux devrait convenir à la future apicultrice.

Et d'en prendre la direction en souriant, le pas léger.
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Hroll_
tout en souriant , il continué sa route avec eux


alors Nannou tu veux de mettre a l apiculture?


regardant en coin bera et le troupeau d animaux le viking neput s empecher de rire, heureux d etre avec ses amis.
quelques pas plus tard il se mit a chantonner de vieux chants vikings
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