Noelia.
Lorsqu'elle ouvrit la porte communicante entre l’échoppe et la maison, elle tenta de s'accoutumer à l'obscurité. Elle se dirigea à tâtons vers une fenêtre dont elle ouvrit le battant et le volet. Tout semblait endormi, une atmosphère fantomatique régnait avec les draps poussiéreux recouvrant chaque meuble. Elle ouvrit toutes les autres fenêtres afin d'y laisser pénétrer encore plus de lumière, mais également l'air. Mille particules de poussières brillantes voletaient autour d'elle. Elle inspira profondément afin là encore de déclencher ses souvenirs, quête toujours aussi vaine. Elle retira les draps, laissant apparaître ici une table, des chaises, une crédence, un dressoir ou encore deux faudesteuils. L'ensemble était simple ce qui ne l'a surprit pas plus que cela. Elle laissa glisser sa main sur le manteau de la cheminée où pendait encore le chaudron. Qu'avait-elle bien pu vivre ici ? Si son inconscient savait, elle le ressentait au plus profond d'elle-même, les images semblaient perdues à jamais. Elle se dirigea vers une porte qui menait à la chambre. La même ambiance y régnait. En soulevant un drap elle découvrit un coffre qu'elle n'eut aucun mal à ouvrir. Elle s'agenouilla devant et prit la première chose qui lui tomba sous la main. Un paquet en papier de soie entouré d'une ficelle, qu'elle dénoua. D'une main délicate, elle ouvrit le paquet d'où elle sortie une robe de mariage, semblant ne jamais avoir été portée. Se relevant, elle laissa la robe se déplier d'elle-même, une robe à sa taille. Elle ferma les yeux un instant...
Noelia, voulez-vous m'épouser ?
Tourbillonnent ensemble, un cygne bleu, qui n'existe pas mais que j'invente pour vous, et un cygne noir. Ils ne font qu'un en cette valse tendre... Oui je le veux!
Les mots raisonnaient dans sa tête. Elle savait que c'était elle, que c'était lui. Les larmes coulaient sur ses joues. Elle ne le voyait toujours pas. Elle l'entendait seulement. Comme dans le rêve qu'elle faisait toutes les nuits. Ce rêve où ils marchaient ensemble main dans la main. Ce rêve où elle se réveillait tremblante de sueur et où l'image de la tombe d'Ephémédia la hantait encore. Si seulement quelqu'un pouvait lui expliquer de quoi il s'agissait.
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Noelia, voulez-vous m'épouser ?
Tourbillonnent ensemble, un cygne bleu, qui n'existe pas mais que j'invente pour vous, et un cygne noir. Ils ne font qu'un en cette valse tendre... Oui je le veux!
Les mots raisonnaient dans sa tête. Elle savait que c'était elle, que c'était lui. Les larmes coulaient sur ses joues. Elle ne le voyait toujours pas. Elle l'entendait seulement. Comme dans le rêve qu'elle faisait toutes les nuits. Ce rêve où ils marchaient ensemble main dans la main. Ce rêve où elle se réveillait tremblante de sueur et où l'image de la tombe d'Ephémédia la hantait encore. Si seulement quelqu'un pouvait lui expliquer de quoi il s'agissait.
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