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[RP ouvert] Dentelle Bleue et Astre Noir

Aktarion
L'homme soupira et se gratta machinalement le menton.
Une seule commande en un mois, une belle commande certes, une magnifique houppelande, mais tout de même...

Aktarion avait le désir depuis longtemps d'ouvrir une forge et vu les circonstances, il se demandait si ce n'était pas le moment.

Mais la Dentelle Bleue représentait tellement pour lui.... pour elle...

Il se demanda si...

Un léger sourire en coin, il repartit faire sa ronde de policier avec une nouvelle idée derrière la tête.
Aktarion
Aktarion avait pris sa décision, il avait alors écrit un pigeon bien particulier et attendait dans son atelier, tranquillement, travaillant doucement avec ses outils pour une probable dernière fois.

De temps à autre, il jetait un coup d'oeil vers la porte d'entrée...
Arylis
Arylis regarda de nouveau le parchemin. Puis la porte de la Dentelle Bleue. Le parchemin, la porte, le parchemin, la porte, une mésange qui passait par là. L'oiseau à poitrine jaune se posa sur l'enseigne de la boutique. La brodeuse décida que c'était un signe de bonne augure, quoique veuille lui dire le maître tisserand ce ne serait rien de grave.
La blonde monta donc les trois marches et poussa la porte.

L'odeur à l'intérieur était caractéristique. Un parfum chaud de laine mélangé à l'âpreté de la teinture ainsi qu'à la note animale du cuir travaillé. La brodeuse inspira profondément et un sentiment de bien-être l'envahit. La Dentelle était décidément un endroit qu'elle appréciait particulièrement, et elle était ravie qu'Aktarion l'est rouverte.
En parlant du loup, elle entendit du bruit dans l'atelier et aperçu la silhouette de l'artisan. Elle s'avança discrètement, encore un peu ensauvagée par l'isolement du deuil et rendue timide par le temps de séparation.

Maître-tisserand ?
Aktarion
Bonjour Arylis !

La voix sonore d'Aktarion résonna dans la grande échoppe.
Il s'avanca doucement de la jeune femme, un petit sourire aux lèvres.


Je suis content de vous voir, j'imagine que ma missive vous a rendue un peu curieuse ?

Aktarion s'assit face à la jeune femme sur un haut tabouret utilisé d'ordinaire dans l'atelier.

Je ne sais plus si j'ai abordé un jour le sujet avec vous mais... depuis très longtemps j'avais le projet, après avoir travaillé comme tisserand pendant un moment, d'ouvrir une forge.
Et puis, cette échoppe, ouverte avec ma promise... je m'y suis attaché pour des raisons que vous comprendrez aisément.


Les yeux de l'homme prirent une teinte verte plus brillante qu'à l'ordinaire.

Je me suis retrouvé face à un vrai dilemme, l'envie d'ouvrir une forge mais pas le coeur de fermer la Dentelle Bleue.
Et puis...

J'ai pensé à quelque chose.
Je me suis dit que je pourrais former quelqu'un afin de reprendre la Dentelle Bleue auprès de Noelia.
Et puis je reviendrais de temps en temps pour le plaisir de concevoir encore quelques effets, à l'occasion.


Il sourit à la jeune femme, se demandant si son esprit volatil cernait néanmoins ses intentions.

Or....
Il se trouve que j'ai déjà commencé à former une personne.
Il est donc logique que je pense à elle et lui fasse cette proposition.




Il regarda Arylis, un brin amusé, et attendit une réaction de sa part.
Arylis
Le sourire d'Aktarion avait rendu sa confiance à la brodeuse. C'était sûr à présent tout allait bien.
Elle l'écouta parler de sa forge, souriant et hochant la tête à tour de rôle. Le ton calme de l'artisan lui avait manqué. Aussi nota-t-elle immédiatement la légère excitation dans sa voix quand il évoqua l'avenir de la Dentelle Bleue.

Or....
Il se trouve que j'ai déjà commencé à former une personne.
Il est donc logique que je pense à elle et lui fasse cette proposition.


Arylis resta interloquée. Esprit papillon certes, mais pas idiote. Elle se rendait bien compte que c'était d'elle dont le maître-tisserand parlait. Même si elle ne le réalisait pas encore tout à fait.
Machinalement son regard fit le tour de la pièce. Un flot d'émotions monta de son coeur jusqu'à ses yeux clairs. La blonde n'avait jamais eut honte de laisser transparaître ses sentiments. Son visage était un livre ouvert, elle en avait conscience et l'assumait. Aussi laissa-t-elle un sourire immense fendre ses joues jusqu'à ses oreilles.

Aktarion c'est ...

La brodeuse laissa échapper un éclat de rire.

C'est soudain ! Complètement inattendu, probablement non mérité et incroyablement ... Merveilleux !

Elle essuya prestement une perle salée et, son rire joyeux jaillissant toujours par à-coups de sa poitrine, elle se jeta au coup d'Aktarion. Pour changer, la brodeuse avait mal calculé son élan. Elle manqua de les faire chavirer du tabouret. Quand ils furent rétablis, elle se reprit.

C'est extrêmement généreux. Je suis très touchée par cette marque de confiance. Je serais vraiment ravie de veiller sur la Dentelle.

Arylis laissa passer un bref moment de silence avant de reprendre, un rien moqueuse.

La tête de la vieille Jean quand elle saura !
Alida
Alida était de passage à Saintes, le temps pour Kenneth et elle de clore une période de leurs vies, et par voie de conséquence, d'en ouvrir une autre.C'est donc assez guillerette qu'elle arpentait les rues , très vides au demeurant.Le marché,une ou deux tavernes, quelques échoppes et ahhhhhh la boutique d'Aktarion:
Souriante, elle poussa la porte qui fit drelin-drelin comme par le passé.
Le brun tisserand était en conversation avec une damoiselle, l'air assez chamboulé, et Alida se demanda fugitivement si elle interrompait quelque chose..Fugitivement, car si elle connaissait bien son Akta, et malgré les mois passés loin de Saintes, il n'était point du genre à fleuretter avec une jeunette;pas lui, car c'était jusqu'à preuve du contraire l'homme d'un seul amour, et que cet amour s'appelait Noélia, et pas blondinette...
Elle s'avança donc sans trop de gêne au moment où la jeune femme-qu'elle se souvint vaguement d'avoir croisée par le passé- déclarait
:

La tête de la vieille Jean quand elle saura !


La rouquine salua la compagnie d'un
"bonjour" à la cantonade.
Et attendit son tour comme toute bonne cliente faisant ses courses, souriant à Aktarion, sans cacher le plaisir que lui causaient ces retrouvailles amicales.

_________________
Aktarion
Citation:
C'est extrêmement généreux. Je suis très touchée par cette marque de confiance. Je serais vraiment ravie de veiller sur la Dentelle.


Aktarion sourit.

Vous le méritez largement, et c'est moi qui vous suis extrêmement reconnaissant. Vous n'imaginez pas le soulagement que cela me procure.
J'aurais eu le coeur brisé de devoir fermer la dentelle bleue...


Il mit une main dans une de ses poches et en sorti un trousseau de clefs.

Voilà pour vous, désormais vous êtes la gardienne des lieux !

Citation:
La rouquine salua la compagnie d'un "bonjour" à la cantonade.


Aktarion se retourna, surpris, et son visage s'éclaira grandement.

Alida !!!

Il s'avanca prestement et prit la femme dans ses bras un instant.

Et bien, en voilà une apparition fort agréable !
De retour à la maison ?
Arylis
bonjour

Arylis avait tourné la tête vers la voix féminine, mais un poids dans sa main la ramena vers Aktarion. En même temps que le trousseau, c'est une chape de responsabilités qui se posa sur les épaules de la blonde. Elle accusa le coup, laissant le maître tisserand à ses retrouvailles avec la sulfureuse rousse qu'Arylis se souvenait avoir déjà croisé.
Mais elle n'y pensait pas.
Elle serra les clés et ses yeux clairs firent à nouveau le tour de la pièce.

De petite brodeuse au service d'une mégère, elle devenait gérante d'une boutique de renom. Comment pouvait-on appeler cela ? La Chance ? Le Destin ? Fallait-il seulement mettre un mot sur ce qui lui arrivait et ce qu'elle ressentait ?

Arylis eut une pensée émue pour sa mère qui l'avait quittée quelques mois plus tôt pour d'autres cieux. Elle aurait été fière et heureuse et ... Il fallait qu'elle raconte ça à Marion !!!

Esprit-papillon en branle, la blonde mésange fit un volte face vers le brun tisserand et la rousse voyageuse, un immense sourire aux lèvres.

Il faut que j'annonce cette trop bonne nouvelle !

Elle se précipita vers la porte avant de s'arrêter brusquement.

C'est moi qui ai les clés ...
C'est moi qui ai les clés !!!!
Je vous laisse à vos retrouvailles mais je reviens vite d'accord ?


La brodeuse allait de nouveau se sauver, mais elle jeta un regard légèrement anxieux à l'artisan.

Vous reviendrez de temps en temps n'est-ce pas ? Et puis de toute façon je dois finir mon apprentissage !
Arylis
Il pleuvait à verse sur Saintes ce matin là. Arylis évita une flaque d'un rapide écart et franchit les trois marches du perron d'un bond léger. Elle fouilla dans sa besace, en sortit un trousseau de clés et se dépêcha d'en introduire une dans la serrure.
Manqué. Ce n'était pas la bonne ...
Son foulard glissa, découvrant sa tignasse blonde.
Au deuxième essai, la brodeuse parvint à ouvrir la porte. Elle se précipita dans la boutique avec un soupir de soulagement, vite refréné par la tâche de boue qu'elle faisait sur le sol.

Zut de zut de zut ... Quel temps ...

Elle se tourna vers le ciel pour râler après les nuages, mais se retint au dernier moment et choisit de sourire.

Après tout. Ca fait du bien aux légumes !

La blonde ferma la porte, ôta ses bottes qu'elle abandonna dans un coin de l'atelier puis revint avec une serpillière. Après avoir nettoyé ses dégâts, elle laissa le tissu devant l'entrée.

Etrange qu'Aktarion n'ait jamais pensé à un tapis ...

En passant devant le miroir, Arylis grimaça. Les quelques minutes de lutte avec les clés avaient suffit à la pluie pour inonder ses boucles folles. Ses cheveux gouttaient à présent sur son col, tombant de chaque côté de son visage comme les oreilles d'un chien mouillé. Histoire de rendre le tableau définitivement cocasse, elle prit l'air malheureux d'un animal battu. L'image que lui renvoya la glace la fit sourire. Balançant la tête en avant, elle enferma sa crinière dans un foulard de grosse toile afin d'éviter le rhume. Ainsi parée, la brodeuse revint vers le comptoir où elle avait posé sa besace.
Elle en sortit son tambour, ses fils et ses aiguilles. Depuis qu'elle avait quitté Mme Jean, elle devait se contenter de broder des mouchoirs ou des napperons. Mais elle croyait dur comme fer qu'un jour, elle habillerait de nouveau des mariées et de beaux messieurs. Il fallait juste laisser faire le temps.
Marion.alani
Ary !

La Marion poussa la porte de la Dentelle Bleue pour la première fois depuis que son amie en avait eut la garde. Elle n'avait pas sa langue et la timidité n'était pas son principal trait de caractère. Aussi prit-elle à peine le temps de s'essuyer les pieds à l'entrée avant de s'avancer vers le comptoir.

Ary !?

Il y eut un bruit de chute, quelques jurons fleuris puis la tignasse blonde de la mésange apparut dans l'encadrement d'une porte pour la saluer.

Le sourire innocent, un peu naïf de la brodeuse, avait toujours eu le don d'attendrir la brune bouillonnante. Il y eut donc un instant de flottement pendant lequel elle resta à savourer le pétillant des yeux clairs qui ne semblaient voir qu'elle.

Qu'est-ce que tu fais cachée là-bas ? C'est ton placard aux horreurs ?
Arylis
Arylis était ravie de voir enfin quelqu'un franchir le seuil de la Dentelle. C'est que depuis qu'Aktarion avait estimé sa formation terminée, il n'y avait eu personne d'autre qu'elle dans la boutique.

Bonjour Marion !

Qu'est-ce que tu fais cachée là-bas ? C'est ton placard aux horreurs ?

Aux horreurs ? Mais non voyons ! C'est l'atelier. Je m'approprie l'endroit et commence à faire le tri. Pour voir ce que je devrai acheter en priorité lorsque le conseiller m'aura donner son accord pour être artisan.
Marion.alani
L'idée d'être enfin tisserande provoqua chez Arylis une crise d'hystérie et la Marion regarda son amie sautiller dans tous les coins comme une bergeronnette prise de frénésie. La joie de la blonde était communicative et elle se mit à rire.

D'ailleurs en parlant de ça la Jean est dans tous ses états.
Marion repassa dans la boutique et s'assit sur le tabouret derrière le comptoir.

Elle ne se remet pas du fait que tu sois partie. Un coup tu es la pire des ingrates et la seconde qui suit, son affaire va couler parce que tu étais la plus douée. Ca faisait rire les filles au début mais elles commencent à se lasser de ses sautes d'humeur. Surtout qu'elle les traitent pire qu'avant !

Tout en parlant la brune détaillait la pièce avec intérêt. C'était un bel endroit, simple mais élégant. Tout le contraire de la mésange qui la fixait d'un air désolé.
Arylis
Arylis était partagée. Ce que lui racontait Marion la touchait.

Qu'elle puisse manquer à son ancienne patronne, même si ce n'était que pour ses talents, était une reconnaissance qu'elle n'avait jamais eut en presque dix ans de loyaux services. Du coup la brodeuse se sentait coupable d'être partie aussi soudainement, sans vraiment d'explication. Elle avait simplement claqué la porte.

En même temps, elle avait passé tout ce temps à subir les railleries et les caprices de la vieille sans jamais un merci en retour. Arylis estimait qu'elle était à présent en droit de jouir pleinement de l'opportunité qui s'offrait à elle.

Joie. Remords. Fierté. Malaise. Reconnaissance.

C'est ce dernier sentiment qui pris le pas sur le visage de la blonde.
Reconnaissance pour Madame Jean qui lui avait appris tout ce qu'elle savait de la broderie.
Reconnaissance pour ses parents décédés qui avaient encouragé son esprit-papillon a être toujours plus inventif.
Reconnaissance pour Marion qui l'avait soutenue et même bousculée quand c'était nécessaire.
Reconnaissance pour Aktarion, aujourd'hui forgeron, qui lui avait donné sa confiance et offert un autre horizon.
Reconnaissance pour la vie qui avait mis toutes ces personnes sur son chemin.

Ses yeux clairs pétillants, ses boucles blondes l'auréolant, la brodeuse dégageait une aura lumineuse de sérénité et de bien-être. Elle était à sa place, c'était évident.
Petit pas sauté et mélodie fredonnée, elle sourit à son amie.

Tu viens m'aider à ranger ?

Comment résister à autant de légèreté ? La brune ne tenta même pas d'essayer.
Nannou
Nannou arrivait devant la boutique de Arylis avec une idée derrière la tête.
Elle savait qu'elle avait été brodeuse, et d'ailleurs sûrement l'était-elle encore, et qu'elle pourrait sûrement l'aider.

Nannou poussa la porte et entra dans la boutique.


- Arylis?
Ho jolie ta boutique ! c'est un beau métier tisserande! Tu va en faire des belles choses avec tes qualités de brodeuse...
Justement, j'aurais besoin de ton aide... Et de matériel aussi.
Voilà, je sais que tu as été brodeuse et j'ai besoin d'un objet que tu dois certainement utiliser.
Et d'un petit coup de main aussi...
Arylis
Arylis?

La blonde tourna la tête vers l'entrée.

Bonjour Nannou !

Ho jolie ta boutique ! c'est un beau métier tisserande! Tu va en faire des belles choses avec tes qualités de brodeuse...
Justement, j'aurais besoin de ton aide... Et de matériel aussi.
Voilà, je sais que tu as été brodeuse et j'ai besoin d'un objet que tu dois certainement utiliser.
Et d'un petit coup de main aussi...


Arylis avait cessé d'arranger les quelques vêtements qu'Aktarion avait laissé à son départ pour se concentrer sur la nouvelle venue, un sourire aux lèvres et ses yeux clairs plein de curiosité.

Merci ! Je n'y suis pas pour grand chose, c'est en grande partie le travail de l'ancien propriétaire.
Je serais ravie de t'aider ! De quoi s'agit-il et de quoi aurais-tu besoin ?


La brodeuse ne voulait pas s'emballer trop vite, mais un peu d'agitation serait la bienvenue. Elle espérait que la requête de Nannou serait prenante et amusante.
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