Blasi
Ce rp est ouvert à la première personne qui veut interagir au courrier.
J'ai eu connu une femme qui avait fait chaviré mon cur, une seule et unique déesse qui à aveuglé mon regard pour toujours, Pernette Soignon, petite demoiselle teinturière, fille d'une tisserande et d'un drapiers, sur d'un homme rêveur. Ce ne fut pas sa beauté qui me frappa en premier lieu, mais son être. La première fois que je l'est rencontré, ce fut sur l'une des rues perdues de Paris, un jour où je n'avais nul lieu où allé et où je suis tombé sur une arrière court qui donnait sur un petit lavoir où plusieurs femmes traitaient les toiles pour les coloré de différentes couleurs. Une seule me frappa, de la délicatesse qu'elle employait dans ses gestes pour manier le lourd tissu qu'elle travaillait, de ce chant qu'elle chantonnait dans un murmure de voix, de ses boucles blondes qui s'échouaient lourdement le long de son visage malgré son chignon qui essayait de les retenir, de ses mains teintés de violet ... Je ne savais plus où je me trouvais, et ce fut les rires des teinturières qui me sortirent de ma léthargie du moment. Ce fut là, ma première rencontre de cet ange céleste. Je me mis à la courtiser sans plus attendre, lui promettant au début, monts et merveilles, mais loin d'être dupe, elle en rigola longuement et me fit bien comprendre qu'elle vivait dans la réalité et non dans un rêve, alors, je me suis mis à la courtiser pour de vrai, avec mon cur, lui avouant presque mes sentiments, mais elle me fit promettre que je les lui avouerais le jour où nous passerions le pas de la porte d'une église unis dans le mariage, chose que je lui promis sur le champ. Nous avons ainsi, passé plusieurs années, elle travaillant à la teinturerie, moi partant guerroyer pour le pays. Mais un jour, à l'un de mes nombreux retours de bataille, j'appris la nouvelle qui me détruisit à jamais, *La maladie l'a emporté...* Elle c'était gardé de me révéler ce secret qu'elle portait en famille, une maladie respiratoire l'avait emporté au Paradis Solaire, je ne pouvais pas croire qu'elle fut ailleurs. Sa mère, m'avait alors annoncé cela, la mort dans l'âme, son enfant chérie partie trop tôt, la femme que j'avais toujours souhaité, partie trop tôt, la sur aimé, partit trop tôt ... On me laissa prendre quelques affaires lui appartenant, en guise de souvenirs me disait on, je ne repartis qu'avec nos échanges épistolaires et un ruban violet que je lui avais jadis offert, enfermant ce trésor dans un coffre qui ne cesse de me suivre partout où je voyage.
Un jour, un intrus avait pénétré dans ma chambre d'auberge, fouillant chaque recoin sans trouver quoi que ce soit d'assez riche pour être profité dans la journée dans un achat utile, mais mon cur s'arrêta de battre lorsque je vis ma boite éventré, les lettres éparpillé dans la pièce, les rassemblant dans un accès de folie, de tristesse et de rage. On venait là d'entrer dans mes profondeurs les plus secrètes de mon cur.
Une lettre avait disparu ...
Ma très chère Pernette,
Ta lettre à eu le bonheur de me soulager de la peine que j'endure de me trouver loin de Paris et de tes ouvrages, de ses odeurs de teintures et de tes mains colorés. Les ordres ont été annoncé bien tardivement, ce que je trouvais étrange sur l'instant, mais au vue des événements aux quels j'assiste, je comprend le pourquoi de ce si court laps de temps.
Tu me dis que dans ta lettre, Georges à été enchantée par une dame ? Mon impatience n'a fait que grimper d'un bond en apprenant cela ! Qui serait la femme, aux charmes certains, qui aurait enjôler le regard de ton frère, lui pourtant si rêveur, toujours plongé dans son monde fantastique, qui à réussit l'exploit de sortir cet être charmant de sa rêverie quotidienne ? Cette femme, possède-t-elle certain pouvoirs ? Comment s'appelle-t-elle, mais surtout, comment a-t-elle rencontré Georges ? Ne prend pas ombrage de mes questions, je suis bien curieux de connaître tout cela et cette charmante demoiselle qui à ravit le cur de notre Georges !
As tu pensé à moi ces derniers jours ? j'ai pensé à toi hier, lorsque nous sommes allé voir le champ de bataille avec le chef de guerre, il était remplit de violette, imagine, une plaine aux milliers de violettes, leur parfums embaumant l'air... Je me suis replonger, plusieurs jours en arrières, dans tes bras, mon visage dans ta chevelure, hument ce même parfum, me berçant de ta mélodie alors que tu travaillais ton ouvrage de couture de tes mains teintés. Ces doux souvenirs que je souhaite revoir de nouveau prochainement ... Les temps sont long là où je suis, incertain, car rien n'est moins sur de l'arrivé de l'ennemis, alors nous attendons, chaque instant sur nos gardes.
Mais toi tu es là, tout près, gardé chaudement par ma tenue de soldat, prêt de cet organe qu'est mon cur palpitant, tu ne me quitte jamais, savourant, chaque soir, tes mots inscrits sur ces papiers, nourrissant ce sentiments que j'éprouve pour toi... Non Ô grand jamais je ne te l'avouerais avant cette demande, je t'en est fait la promesse, celle que je tiendrais, celle au jour où nous nous marierons je te le dirais, pour la première fois, où je contemplerais ce visage brillant lorsque tu entendras ces mots toi aussi pour la première fois.
A toi, à tes beaux yeux, à tes mains teintés, à ma Pernette,
Que s'envole ces mots pour trouver le chemin de ton cur, à toi, à jamais.
Blàsi Sorzanna.
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