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[RP]La route du bout du monde

Thyxia.
La blonde avait été interpellé il y a de cela quelques mois par la môme qui tout excitée comme à son habitude vous me dirait ,
agitant les bras , sautillant un peu partout , lui lança des mots tels que "Trésor...aventure...partir...." .


OLAAAAAA!!!! Hé tu as vu l'heure!!! commence par te calmer, respire ,assis toi et reprend calmement!! bah la blonde avait légèrement abusée la veille et ses neurones ne l'avait pas encore suivit jusqu’à la taverne de bon matin!!!

La peste s'exécuta sans lui lancer quand même de petits regard qui voulait tout dire... 'fin , elle se posa et calmement lui expliqua la raison de son excitation , Dragonne
avait découvert l 'oeuf , le fameux Oeuf qui leur manquer lors de leur première tentative de recherche de ce fameux trésor!!!

Là , la blondasse comprit de suite!!! là voilà embarquer a peine revenu dans un autre plan foireux de la pestouille , oui oui on est tellement habituer à ses voyages plein de péripétie que on se doute bien que ca finira en eau de boudin.
Donc les voilà avec leur belle petite compagnie du cercle d'or en route pour l'aventure , ce qui finalement changer de la routine et qui serait une nouvelle expérience.
S'en suivit les préparatifs à la hâte ..et on sait que à la hâte dis bien sur ,quelques oublis que certain regretterons par la suite.


La route fut longue jusqu'au bout du monde , rencontre avec les vadrouilleurs , un peu fou ceux là!!! rester un an à attendre dans ce trou perdu!! la fameuse route est ouverte!!
Bon des jours perdu a chercher un corbac que on ne verra jamais.. et là bas au bout ..nan??!! si!! le camps!!
jubilation , rencontre des plus bizarre avec un chaman , une vendeuse qui nous refuse toute vente... Hum commence à être un peu énervant tout ces trucs qui partent en sucette!!
mais bon , on tente de parler au grand khan , très imposant faut l'avouer... mais il a l'air plus à chercher les embrouilles que la diplomatie.
Le lendemain cela va se confirmer on sera balayer,écraser , laminer comme de simple vers .
Nous voilà en convalescence , les yeux rivés sur les tentatives des autres compagnies qui seront aussi vaine que la notre, mais eux la vendeuse a était plus clémente...

La blonde, faut l'avouer a beaucoup de mal à offrir sa confiance , faut pas lui en vouloir , tellement de gens qui s'en sont emparé pour la blesser par la suite.
Donc elle avance à petits pas, se force à faire connaissance ,enfin plutôt la peste qui lui conseille .
A présent après tous ces jours passés elle sait et ce sans aucun doute que oui , ils devront se serrer les coudes et que seule une belle cohésion entre eux les feront avancer.
Et c'est avec le sourire aux lèvres , le coeur vaillant et l'esprit déterminé qu'elle compte bien rendre les coups à ce fameux Khan!!!

_________________
Ana.
Excalibrute étincelait. Y avait bien qu'elle.
Parce que la brunette était loin d'étinceler elle. Gelée de la tête aux pieds ou vice versa, elle en avait ras la toque de poireauter dans ce désert blanc.

Nom de d'jiou z'étaient pas venus là, si loin de tout pour des parties de boules de neige !
ça va bien 5 minutes. Ben vi passss queu la neige à Monpeul, c'est pas courant donc au début c'est marrant, mais bon on se lasse vite ... surtout que c'est froid.

Ana ne vois tu rien venir ???
Ben non, l'avait beau ouvrir tout grand ses yeux de biche elle voyait personne se pointer, du moins pas d'armée, ça elle l'aurait vu, entendu aussi.
Enfin elle voyait bien un truc venir mais bon dans sa tête uniquement et dans sa tête ils s'en passait des choses

Un pas en avant 12 en arrière.
Pfffffffffffff à cette allure ils seraient encore là l'hiver prochain. Enfin elle avait ses cerises pour tenir et tout est bon dans la cerise.

Donc aujourd'hui petit entrainement autour du campement, pour garder la forme, vu le régime pas de souci pour garder les formes pis elle irait trouver le cap'taine Lephil pour un petit entrainement entre épéistes chevronnés.
Lephil
Le gamin faisait les cent pas et errait comme un p'tit chat perdu.
Car il faut dire que les choses de l'armée lui étaient totalement inconnues et nouvelles.
Dans tout ce fourbi de tentes, de chariots, de cantines, et de feu de camps militaires, il ne se sentait pas vraiment dans son élément.
Et il se sentait soudain inutile depuis qu'ils avaient quitté Snagov.
Là-bas au moins il avait sa taverne.
Il pouvait occuper son attente à grappiller quelques cabosses de maïs aux locaux pour les cuisiner à sa sauce aux collègues en disette.
Trouver de la bière et du tord-boyaux frelaté pour remonter le moral de la troupe.
Bref s'occuper pour ne plus penser à la trouille qui lui vrillait viscéralement les viscères.

Mais là, dans la morne campagne blanche, rien à faire : il n'y avait rien à faire.
Tout en rodaillant autour du campement, il aperçut son amie Ana qui semblait s’entraîner à des choses guerrières.


« OOOh Anaaaa ??
Qu'est-ce tu fous à t'agiter comme ça ?
Garde tes forces pour la guerre mouahaha !
Dis-moi collègue, tu t'y connais toi en trucs militaires ?
Parce que moi là j'y pige que dalle.
J'croyais qu'c'était mieux organisé l'armée.
Parce que si c'est genre : « OOOh Capitaine ! Ennemis en vue !
-D'acc d'acc demain on sonne le clairon, après-demain on hisse les couleurs, après après-demain on s'met dans l'ordre de la marche et comme ça p'têt que la semaine prochaine on pourra avancer de dix lieues voir c'qui s'passe. »
Tu m'étonnes que les brigands sont peinards !!

Pis t'as vu aussi ?
On est là prêts à s'battre à la vie à la mort cont' le Khaneton, genre LE truc qui va p'têt changer la face du monde et tout c'qui les intéresse c'est quoi ?
La bouffe !!!
« Et qu'est-ce y a à la cantine ?
Est-ce que y'aura assez d'pain pour tout l'monde au moins ? »
C'est bien les françoys ça j'te jure ! »

Puis il jeta un regard circulaire à la ronde sur le campement qui semblait faire paisiblement la sieste.
Il fit un clin d’œil à Ana et lui dit d'un air faraud :

« Dis collègue ?
Tu veux qu'on s'marre un coup pendant qu'ils roupillent ?
Suis-moi !!! »


Et il fila comme un chat prés du comptoir de la cantine de campagne.
Là il sortit une espèce de petite trompe d'oliphant en ivoire, un vieux cadeau de sa Marraine Paquita.
Il connaissait l'art de faire sortir de l'instrument les sonorités les plus dissonament musicales.
Retenant son rire après un dernier regard complice à Ana il prit une longue inspiration.
Soufflant dans la trompe à pleins poumons il en tira de puissantes notes grinçantes, perçantes, stridentes, hurlantes, braillantes, gueulantes, réveillantes, agaçantes et surtout violentes, même aux esgourdes du plus rude guerrier :

« ♪♫TARATATAAAA TATI TATA
TARATATA TATA TATAAAAAAaaaaAAAAaaaaaAAAAAAA !!!!!♪♫»


Puis il se mit à brailler sur le même air majeur :

« ♪♫C'EST PAS D'LA SOUPE C'EST DU RATA,
C'EST PAS D'LA MERDE MAIS CA VIENDRAAAAAAAaaAAAAA !!!♪♫* »


« DEBOUT LES GARS, DEBOUT LES FILLES!!!!
AAAAAAAA LA SOUUUUUUUUUPE!!!!! 
C'est l'chef qui régale !!!!!»


*Vieille ritournelle de caserne
Paquita
[Pendant ce temps là, à Bordeaux, au Banastié, taverne de bon renom]

Paquita emballe les pelures dans de vieux papiers pour aller les porter aux poules. Elle en prend un sur la pile de papiers prévus à cet effet et le lisse du plat de la paume quand ses yeux se posent négligemment sur ledit papier.

La tavernière sursaute


OH Bougredioù !!! J'ai omis de répondre à Dona Boulga !!


Écartant les pelures , elle entreprend de lire tout en lâchant des petits bruits de bouche de temps à autre pour marquer son étonnement et son désaccord. Vrai quoi !!! Ces voyages aventureux la privent de son fillot/employé non rémunéré/associé abusément exploité et d'autres amis.

Sa confusion redouble quand elle s'aperçoit qu'il y avait aussi une lettre de Lephil, le fillot/employé non rémunéré/associé abusément exploité en attente, elle aussi, d'une réponse. La brune énergique allume quelques chandelles et se met en peine de répondre. Pour commencer, quelques petits mensonges qui préservent l'amitié....





Bien chère Dona Boulga

Il faudra nourrir mieux vos porteurs de messages car le vôtre a mis un temps infini avant de me parvenir, la faute sans doute à tous ces voyages que vous faites, là et qui détraquent le temps !
Mais j'y pense avez-vous de quoi vous nourrir décemment ?
La bonne chère doit vous faire cruellement défaut. Té ! je vais acheter un porcelet que j'engraisserai, et un agnelet aussi ! Nous les mangerons pour fêter votre retour.
Néanmoins, ne tardez point de trop car s'ils venaient à atteindre les quatre années, leur chair sera aussi dure que le plus dur des bois que je réserve pour les mâts.

J'ai vendu dernièrement de quoi armer deux navires et je dois récupérer un foncet ainsi qu'une nave de guerre. Nous espérons pouvoir les louer contre bonne somme. Ou les mettre à disposition de l'amirale de France, on ne sait jamais.
Philemon est rentré hier après de longs mois de mer au sanctuaire taurin. J'ai failli ne point le reconnaître tant il est hâlé.
Comment sont les gens là où vous vous trouvez ?
Votre YesweKhan, là ? c’est un noir de peau ? un jaune comme mes serviteurs dévoués ? quoiqu'avec un nom pareil, je parierais que c’est une Khan blanche

En tout cas, faites bien attention à vous. Et veillez sur mes amis Lephil, Merlette et Granvilain, je vous les confie. Cela me peinerait qu'il leur arriva malheur, voyez vous. On ne trouve point si facilement de bons escorteurs de nos jorns.

Pour ma part, j'ai quelques projets. Nous devons nous rendre sans controverse à Valladolid puis un trajet rapide jusqu'à Montpellier. J'espère que je vous y trouverai en bonne santé, une timbale à la main.

D'ici là, portez vous bien et tenez moy au courant

Très cordialement

Paquita


Hop ! Et d'une !!!!

Et sans prendre même le temps de remonter la mèche échappée de son chignon et qui lui chatouille le nez, elle trempe sa plume, saisit une autre feuille et e lance dans ses scribouillages effrénés.



Mon fillot

Vous fîtes bien de m'écrire en ces heures de dilemme.
Car j'ai la solution.
j'ai tojorn la solution d'ailleurs, vous avez remarqué ?
Or donc. Le souci qui vous agite est de ne point avoir l'air d'un poltron dégonflé aux pieds plats tout en préservant vos miches de la baston, surtout si y a du grabuge.
Alors prenez note de ce qui va suivre.
Vous allez vous charger des armes qui encombrent le camp. Quand vous aurez les bras bien pleins, jusqu'à ce que ça monte plus haut que votre tête, voyez ? vous direz... allez y les gars, je m'occupe de l'intendance. Je vous brique tout ça et je vous les apporte.

Plus qu'à les suivre tranquillou en prenant garde de ne pas marcher trop vite. C’est le souci quand on ne voit pas trop ce qui est devant.

Ne me remerciez point. C'est gratuit pour vous parce que je vous aime bien.
J'espère qu'à mon retour de Valladolid, j'aurai de bonnes nouvelles de vous tous et que nous pourrons cuire de bons gros rôtis à partager gaiment

En attendant, soignez bien Owelie et revenez entiers*

Affectueusement

Paquita

* ce n’est point un vœu pieux, c'est un ordre !


et re hop !!! Les pelures sont prestement emballées dans les lettres de Boulga et Lephil puis portées aux poules.
Ana.
Citation:
« Dis collègue ?
Tu veux qu'on s'marre un coup pendant qu'ils roupillent ?
Suis-moi !!! »


Ah mais bien sur qu'elle allait le suivre et plutot deux fois qu'une. C'est qu'il avait toujours d'excellentes idées l'cap'taine et puis au moins on rigolait.

Le voyant emboucher une espèce de chose, genre trompette, enfin mini, un large sourire qui fait craquer ses lèvres gercées, se transformant du fait en rictus, elle s'empare d'une gamelle et d'une cuillère en bois et ni une ni deux l'cap'taine lui explosant les tympans en soufflant dans son truc, il entonne une mélodie de circonstance.


« ♪♫C'EST PAS D'LA SOUPE C'EST DU RATA,
C'EST PAS D'LA MERDE MAIS CA VIENDRAAAAAAAaaAAAAA !!!♪♫* »


« DEBOUT LES GARS, DEBOUT LES FILLES!!!!
AAAAAAAA LA SOUUUUUUUUUPE!!!!!
C'est l'chef qui régale !!!!!»


Riant de bon coeur la brunette tape à son tour sur sa gamelle puis reprenant son souffle, se met à hurler

ALERTEEEEEE ALERTEEEEEEEEEEE GÉNÉRALE
L'ENNEMI EST LA ....... AUX ARMEUUUUUUUUUUUUUUUUUU


puis regardant le cap'taine elle lui dit
Si avec ça on se retrouve pas au trou !
Marcuzzino
ok
Ana.
Ana entend alors une voix, enfin un mot, distingue une silhouette floue, faut dire qu'elle a abusée aussi .... de vin chaud.

LAAAAAAAAAAAA LAAAAAAAAAAAA Cap'taine y a un ennemi vite !!! l'est tout seul
A deux on va pas le louper pis ça nous f'ra de l'entrainement allezzz on fonce.


Ana tourbillonne, cherche le cap'taine du regard et l'instant d'après, plus rien.
Etait-ce un effet de son imagination ou bien un guignol qui passait dans le coin et avait préféré fuir devant la terrible menace qu'il avait brusquement sentie peser sur lui ?

Déçue elle range Excalibrute dans son fourreau.

PFFFFFFF pour une fois qu'on pouvait s'entraîner !!!

[QUELQUES JOURS PLUS TARD]

Le ciel était toujours aussi bas. Quelques flocons voltigeaient, Mais ils approchaient....
Lephil
Ambiance pesante de veillée d'arme.
Peut-être la dernière nuit, dont les minutes s'égrenaient avec une lenteur infinie.
Il ne l'aurait avoué pour rien au monde.
Mais il tenait une sacrée trouille, le gamin.
Il ne cessait de donner des petits baisers furtifs à sa médaille d'Aristote.
Il touchait de la main son épée et son bouclier pour se rassurer.
Et surtout il fumait nerveusement pipe sur pipe de la bonne vieille sève de pavot des familles.
Pourtant ce n'était pas la première fois qu'il affrontait le danger.
Des risques il en avait pris plus souvent qu'à son tour dans sa petite vie.
Mais il avait beau fanfaronner tant et plus devant la compagnie, à chaque fois la trouille revenait pour lui vriller viscères et entrailles.
Et il ne tenait pas en place.


"'Tain j'sais pas c'que j'ai bouffé c'matin mais j't'ai un d'ces mal au bide!
R'gardez pas où j'vais... j'reviens!"

Cinq minutes plus tard...

"Mazette z'êtes pas bavards dites!
Z'avez la pétoche ou quoi?
gloups.... euh...bougez pas j'reviens... j'ai oublié un truc derrière l'buisson..."


Cinq minutes plus tard...

"Merde j'ai pus d'parchemin...
Pourriez pas m'en filer un bout?
C'est pour une lettre hein! Pensez bien...
Attendez moi j'va écrire ça au calme... j'reviens de suite..."

Cinq minutes plus tard...

"'Tain qué misère! Faut qu'j'y r'tourne!
Euh ...j'ai oublié ma plume, j'reviens..."

Cinq minutes plus tard...

"Pffffiuuuuu ça m'épuise d'attendre comme ça moi.
J'suis vidé là!"
.....................
Mais allez pas croire qu'j'ai les chocottes hein!
J'ai affronté les pirates et les tempêtes alors pensez bien!
C'est pas le p'tit Khan à riz qui va m'filer la castapiane oooh!"

Puis il se leva d'un bon et saisit sa trompe d'Oliphant en ivoire.

"Oh et puis merde!
J'en peux pus d'attendre là!
Allez zou!
J'sonne le départ!
Rien à foutre on verra bien.
Allez jacter à l'est, comme dit l'autre."

"♪♫TARATATARATATA TATI TATAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA♪♫"


.
Roseau
Roseau pleurait .

Prostré sous sa tente il pleurait son amour qui était dignement morte au combat la nuit passée.

Cette armée était invincible ,même les plus vaillants soldats se faisaient démolir par de petits guerriers.

Il n'y avait rien à espérer , mais Roseau se préparait pour venger sa belle et éliminer toute sa rancœur et sa haine envers ces ennemis venus d'ailleurs.

_________________
Ana.
Allongée sur une.... un.... enfin un truc bizarre, Ana d'un oeil regarde le plafond.
Chose étrange que de ne voir que d'un oeil.
D'ailleurs pourquoi ne voit-elle que d'un oeil ?
Pour comble de malchance, sa vue n'étant pas des meilleures, c'est le mauvais qui examine le plafond.

Elle est comme sur un nuage, à cela près qu'elle ne connait rien de l'effet d'être sur un nuage donc elle imagine. Ana adore les nuages, les gros blancs qui d'une seconde à l'autre se transforme, ils semblent si confortables, si moelleux et puis si légers.... pas comme elle.

Elle ne ressent rien. Faut dire qu'elle n'ose pas bouger non plus, ne serait-ce que le bout d'ongle de son orteil.

TARATATARATATAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA TATI TATAAAAAAAAAAAAAAAA

Le cri du cap'taine, le soir au fond des.... de la steppe froide et gelée.
Elle avait suivi, armée d'Excalibrute étincelante, elle avait foncé dans le tas qui arrivait en face.
Pas longtemps.
Sa première rencontre fut la dernière. Ce fut court, bref, voire instantané.
L'instant qu'elle lève son bras armée, la hache ennemie auréolée d'une étrange lumière bleutée, effleurant son visage avait stoppé dans son épaule. Après .... Bah après il avait du la retirer le malotru ! enfin elle imaginait, une hache pareille on l'égare pas, même dans une épaule.

Une hache magique qu'elle avait dit Dona Boulga qui n'était pas loin d'elle.
Magique la brunette se posait la question mais tranchante surement et d'une redoutable efficacité.

Bref ça c'était mal passé.
Pourtant ..... pourtant ils avaient foi en leur quête, C'était pour la bonne cause ! transmettre le savoir des peuples lointains..... bon ça c'était la raison officielle.
'fin zut quoi ils n'étaient pas venus de si loin pour....... pour se prendre une hache dans l'épaule aussi magique soit-elle ! et les autres ? ils étaient devenus quoi les autres ? Le Cap'taine, sa douce, dona Merlette, Gravilain et tous les autres ...

Peut-être qu'ils avaient réussi !! Peut être qu'ils avaient envoyé ad padre le khan If, ouai c'était de circonstance.

Elle tente un sourire mais un cataclysme s'éveille brusquement en elle et la brunette sombre dans le coma.


25/02/1465 04:08 : Thogrul vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25/02/1465 04:08 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Seven Clan Army" dirigée par Yeswe.
Edit pour évenements
Esposito
Un bruit d'Oliphant enrhumé sortit Espo de sa sieste.
Ni une, ni deux, il se mit à cheval et se lança au pas de charge.
A moitié rêveillé, il prit 10 bonnes minutes avant de réaliser qu'il était le seul à cavaler.
Du moins dans cette direction...Il tournait le dos au camp et se dirigeait vers l'Oasis.


Pfffff!!!ça commence bien cette bataille!


Dans sa hâte il avait aussi oublié de prendre son arme.

Euh!! J'aurai ptet dû écouter le cours d'art martial à l'université de Provence au lieu de jacter avec les èleves du fond de la classe.

10 minutes de perdues pour retourner au camp de l'alliance.
10 autres pour retrouver son épée, pas très courageuse, qui se cachait au milieu de son bazar.
Et enfin 10 autres minutes pour charger dans la bonne direction.

Quand il arriva enfin au campement fortifié du Khan, 40 minutes s'étaient écoulées depuis l'appel à la charge.
Le spectacle faisait peine à voir, la bataille éclair était déjà terminé, des corps gisaient au sol et les portes étaient toujours fermées.
Espo s'approcha du groupe de survivants qui se faisait chambré par les soldats du Khan bien à l'abri derrière leur muraille.
Peu de Khaneux étaient sortis pour montrer leur bravoure, la plupart étaient restés derrière les fortifications et avaient décoché des volés de flèches sur les aventuriers.

Cependant parmi les Khaneux qui etaient sortis du camp deux fameux guerriers ne purent resister a la determination des aventuriers :
* Delger le plus réputé de tous n'avait pas fait long feu car Victor Colin l'avait tué d'un seul coup d'épée.
* Doshin avait d'abord pris un coup d'épée de Lephil et un second de Arnautpantagon qui l'avait achevé.

Espo regarda autour de lui et il retint ses larmes pour ne pas décourager les survivants.
Huit des leurs étaient tombés courageusement au combat.
Des amis qu'il connaissait de longue date et de nouveaux amis auxquels il tenait tout autant.

Espo leva sa flissa vers le ciel pour promettre de faire de son mieux pour les venger.
Cette nuit il ne dormira pas, il se tiendra prêt au combat et suivra l'armée des compagnies jusqu'aux portes de l'enfer.
Lephil
On raconte que les gens du sud de la France sont menteurs.
Ça n'est pas tout à fait vrai.
C'est plutôt qu'ils ne se contentent jamais d'énoncer froidement les faits.
Pour eux toute histoire ne mérite d'être racontée que si elle est convenablement enrobée, enjolivée, égayée, quitte à exagérer un poil la morne réalité.
Ainsi après son douloureux réveil en l'état de mourant à Snagov, le gamin aurait pu se contenter d'annoncer platement:
« J'en ai blessé un légèrement et suis mort au combat juste après. »
Mais il n'était pas natif du Midi pour rien...

Pourtant, son combat avait été bref.
Il se rappelait avoir couru avec les autres vers le camps Khan.
Quelques coups lancés à tort et à travers.
A peine le temps de comprendre ce qu'il se passait.
Puis le ciel multicolore
Les étoiles.
Un doigt d'ange se posant sur son front et la résurrection à Snagov.
Et sitôt après un rapide état des lieux pour constater qu'il avait encore ses cinq membres entiers quoique salement amochés, un besoin impérieux l'avait traîné clopin-clopant vers sa taverne pour conter d'une voix faible à qui voulait l'entendre :

« Mazette qué carnage !
Z'auriez du voir ça héééé !!
J'ai donné, donné, tout c'que j'ai pu.
A dix contre moi j'te jure parole !
Et même pas que j'me dégonfle tu parles !.
Et vas-y que j'te cogne, et vas-y que j'te fracasse.
Et vas-y que j'me démène que t'aurais dit le taureau dans la Reyne.
Même que de colère j'en ai pété épée et bouclier comme ça paf !
Mais qu'est-ce vous voulez que j'fasse moi avec du mauvais matos pareil ?
N'empêche !
Y'en a un je te l'ai escagassé quelque chose de terrible !
J'étais là à hésiter à l'achever, tu vois, le pied sur sa tronche et tout, grand seigneur quoi...
Quand y'a eu c'grand lâche qu'en a profité pour m'attaquer dans l'dos.*
Bah bah bah...C'est pas des manières ça !
T'es bien d'accord que j'pouvais rien faire là pas vrai ?
En tout cas faut dire c'qui est et être honneste :
J'ai p'têt pas gagné mais j'ai pas été ridicule ! 
Même que ça mérit'rai bien une médaille té!»


Puis il finit par s'écrouler sur le comptoir en demandant tout haut :

« Où sont les autres ?
Y'a des survivants ?
Quelqu'un aurait vu ma femme Owelie ?
Une beauté terrible que ça s'rait grand pitié d'me l'esquinter.
Et Ana et Boulga et Merlette et Tysquia la blonde bavarde ?
Et le Roseau et le Esposito et le Granvilain et le Lucio et tous les autres collègues ?
P'têt y sont encore là-bas ?
Pourvu qu'ils arrivent à passer!
Que le camps Khan soit français, macarel! »


25/02/1465 07:38 : Félicitations ! Vous avez débloqué le trophée Try again.
25/02/1465 04:08 : Félicitations ! Vous avez débloqué le trophée Chair à canon.
25/02/1465 04:08 : Votre bouclier a été détruit.
25/02/1465 04:08 : Votre arme a été détruite.
25/02/1465 04:08 : Chengelai vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
25/02/1465 04:08 : Vous avez frappé Doshin. Vous l'avez légèrement blessé.
25/02/1465 04:08 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Seven Clan Army" dirigée par Yeswe.

(*Sur la fiche RP de Chengelai y'a marqué: "S'il doit vous tuer, ce sera par derrière et certainement pas rapidement. Dommage pour vous. "
Voyez que j'invente rien! )


.
Ana.
L'épaule rafistolée, les chairs recollées beurkkkkkkkk... vi mais bon c'est préférable, la brunette avait passé sa convalescence à la pêche... d'une main.

Pas toujours facile dans les débuts elle avait su s'adapter et un peu lasse de pêcher, sans barque surtout vu que sur ce marché c'était la... dèche OUIIIIIIIII faut pas avoir peur de le dire, de le crier, la dèche totale, complète du coup sa silhouette rondouillette en avait pris un sacré coup et elle n'avait plus l'air de rien.
Un grand échalas tout maigre, tout bof, couturée, cicatrisé et du coup cela lui avait donné des idées.

Ayant abandonné ses études de médecine pour aller "quêter" elle avait décidé de les reprendre. Au moins elle saurait se débrouiller lors d'une nouvelle rencontre avec le Khan, 'fin s'il lui en laissait le temps.

Sauf s'il était mortibus depuis leur dernière rencontre, mais aucun écho à ce sujet.

Ils ne restaient pas là parce que c'était joli hein ! même le soleil qui des fois apparaissait, n'arrivait pas à les sortir de la grisaille du pays, enfin elle tout du moins. Ils comptaient bien y retourner un jour et le pulvériser.

Bon p'tit coup de mou aujourd'hui. Allez hop un p'tit courrier à sa cop's




Ma Jalo

J'suis toujours vivante !!! S'en est fallu d'peu hein mais j'avais ma médaille.... juste à coté de la hache plantée dans mon épaule !
Ils devraient les faire plus grosses, j'pense.... je parle des médailles hein parce que les haches elles ont la bonne taille.
'fin bon, j'suis toujours là.
Là bas quoi ! dans c'trou du.... perdu.

J'espère que ma bicoque s'est pas écroulée ou qu'un raz de marée l'a pas emportée avec la chance que j'ai ...
meuh nonnnn j'suis pas dépressive, pas tout à fait encore, je me fabrique des potions pour garder l'moral et pas me pendre au grand chêne du village.
Une chance j'ai plus d'épée...

Bon tu viens quand ? tu verras c'est super ici, pis pas besoin de bateau pour venir.
J'te filerai mes potions magiques....
Puis on est plein encore.... un petit plein, deux, trois, quatre dans les grands moments.

J'te bisouille tout plein ma chérie et c'est quand tu veux pour venir, je te ferai un plan.
Mes amitiés à ton Martin.

Ana


et le pigeon s'envole lentement.... pourvu qu'il soit pas dépressif lui aussi.
Labienus


Snagov, Principat de Valahia


Il y avait tant à dire sur la présence de Lab à Snagov. Tout en contemplant cette ville qui avait eu le meilleur il y a très longtemps de cela, il se remémora.

Tout avait commencé par la découverte d'un oeuf bien étrange. Bien que Baron de Machin Chose, il avait eu la lubie de creuser de nouvelles latrines pour sa maison de résidence de Rieux. Cet acte complètement idiot l'amena donc à la découverte de cet oeuf, qui mit en branle toute une série d'énigmes.
De qui venait cet oeuf? Quelles étaient les mystérieuses inscriptions qui ornaient cet oeuf? Quelqu'un dans ce monde avait-il un intérêt particulier à cet oeuf?
Bref, ces énigmes le mire sur la route lointaine menant au Grand Khan. Il apprit que ce fameux Khan était aussi fou que violent, qualités qui n'avaient d'égales que sa puissance. Et que c'est pas tout seul qu'il lui pèterai la gueule!

Il leur proposa à ses amis du HAB, parti politique breton, de se joindre à lui, et il fut surpris de voir que pratiquement tous étaient partant pour ce voyage qui était, n'ayons pas peur des mots, que une gigantesque folie.

Ils s'étaient mis en route, sous le nom de la Compagnie MYSTERE, une très longue route. Une route qui les avaient emmené en Poitou, Périgord, Guyenne, Rouergue, Languedoc, Lyonnais-Dauphiné, Milano, Modena, Venezia, la Croatie, la Serbie, la Bulgarie et enfin le Valahia. 3 mois de voyage pour atteindre le Valahia!

En cours de route, ils avaient monté un second groupe, qui les rejoindraient par bateau. Bateau très gentiment fourni par Alain d'Ervlan, mais bateau qui allait connaître un destin tragique, comme vous l'apprendrez un peu plus loin.

Dans ce groupe, il y avait des Bretons, des Français, des Hélvètes. Escale à Marseille, et cap pour l'empire Ottoman.

Entretemps, le premier groupe était arrivé à Snagov, ville d'où partait une mystérieuse et très secrète route qui menait au campement de l'armée Khanesque.

Le second groupe arriva alors dans le port de Sarkoy. Sitôt débarqué, le navire fut couler par un autre navire, appartenant à un mystérieux Écossais, qui se trouvait être un concurrent dans cette grande quête. Pour tenter de combler son retard, et voulant jouer la carte solitaire, il avait dû penser qu'il nous porterait un coup fatal.
Heureusement, outre la perte du bateau, il n'y avait eu que une seule victime à déplorer, Colombe. Un grand dommage pour elle, et plus encore pour la Compagnie, qui se trouva privée d'une Dame qui promettait beaucoup de belles choses.

L'heure était au rassemblement. Les groupes étaient en vue de Snagov. Il fallait encore mettre au point le plan d'action qui permettrait de préserver le monde de l'anéantissement causée par la folie destructrice du Khan.

Il avait depuis fort longtemps, bien avant qu'il ne découvre le fameux oeuf, entendu parler de ces compagnies qui accomplissaient de grandes quêtes. L'une d'entre elle, menée par une certaine Dame Boulga, avait attiré son attention. Beaucoup de voyageurs parlaient d'eux, groupe d'aventuriers mi héros mi complètement frapadingue.
Le hasard avait voulu qu'ils poursuivent le même objectif que eux, et que maintenant, il allait pouvoir faire leur connaissance.

Après une bonne toilette, il prit quelques bouteilles de chouchen, monta sur son destrier et se rendit à leur campement. Quand il pénétra dans celui-ci, il aperçut un petit attroupement. Il s'approcha et salua.


Bien l'demat! On m'appelle Lab. Je viens du pays du chouchen.

Il montra l'une de ses bouteilles.

Je parie que vous avez jamais rien bu d'aussi bon que ce divin breuvage!

Ils le regardait d'un regard interrogateur.

Ben quoi, vous avez jamais vu de breton de votre vie? C'est bien ici que se trouve les braves inconscients prêts à s'attaquer à celui qui est probablement le plus puissant des souverains?
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Lephil
De longs mois gelés et engourdis à attendre.
D'abord se refaire une santé après le carnage au camps du Khan.
Et attendre.
Trouver de la viande dans ce pays austère n'était pas si facile.
Attendre.
Pêcher sans barque dans le lac gelé encore moins.
Attendre encore.
Le coma interminable de sa belle Owelie.
Attendre toujours.
Quand enfin un beau matin :


« C'est l'dégel mon gars !
L'est temps d's'agiter un brin et de s'dégourdir les guibolles ! »


Une lettre annonçait l'arrivée prochaine d'un troupe de bretons venus en découdre avec le Khan.

Il déposa un baiser tendre sur le front de sa belle endormie :

« J'reviens bientôt ma belle.
J'va t'chercher d'la bonne barbaque dans l'bled à côté pour quand tu t'réveilleras. »


Et il avait pris le chemin.
Troqué quelques poissons contre de la viande séchée.
Croisé quelques rares collègues qui tentaient comme lui de garder le moral envers et contre tout.
Mais il fallait bien avouer que l'on se sentait bien seul depuis le départ du Sir Esposito et toute sa bande.
Il avait tenté d'expliquer leur quête aux quelques autochtones des tavernes locales.
Et même fait traduire et poser une annonce sur leur place publique.
Espérant ainsi recruter chez les populations locales des volontaires pour une armée.
Hélas en vain :


« Pffffff c'est comme si j'pissais dans un violoncelle.
C'est quand même dingue.
On dirait qu'ils s'en tamponnent le coquillard de la grande histoire historique qui s'passe juste sous leur pif.
Même que leur Roy nous menace de mort pour qu'on foute le camps... pfffff. 
Finalement y sont guère plus évolués qu'en Languedoc ces estrangers.
M'enfin, on pourra pas dire qu'j'ai pas essayé d'les instruire de l'affaire.»

Ensuite il avait dû galoper pour rattraper sa femme.
Celle-ci s'étant réveillée seule à Snagov, croyant tout le monde parti sans elle, avait subitement pris le chemin du retour.


« Aaaaaah j'vous jure !
Y'a qu'une femme amoureuse pour s'imaginer qu'j'aurais pu filer sans elle!
Ça c'est sûr !
J'vois pas d'autres raison ! 
L'est quand même pas si couillone...»

Finalement leurs retrouvailles avaient été chaudes et chaleureuses.
Maintenant, le gamin se sentait tout ravigoté et plein de la vivifiante vie joyeuse.
Il sentait la sève de ses dix-sept printemps bouillir à nouveau dans ses veines.
Et celle du pavot dans son cerveau.

Il était un soir assis l'estaminet de campagne de Snagov qu'il avait installé pour les collègues de la compagnie.
Celui-ci leur servait de campement d'infortune.
Le gamin s'arrangeait toujours pour trouver de quoi y nourrir les collègues dans la dêche.
La famine n'était pas rare à Snagov, village de quatre habitants perdu aux confins du Grand Est.

Entra alors le sir Labienus que le gamin attendait avec impatience depuis la lettre annonçant leur venue.
Le gamin l'invita aussitôt à s'assoir avec un grand sourire :


« Heeeeey ! Lab ? Le Labienusse ??
Vous voilà enfin !!!
Entrez donc sir, bienv'nu à Snagov !
Alors comme ça z'êtes tous bretons ?
Bon ben... tout l'monde peut pas être du Midi comme nous hein... après tout chacun ses tares...
Z'avez amené du choux-chêne ???
Arf... faut pas être difficile dans c'patelin...
Allez versez donc z'en une chopine qu'on trinque à vot'arrivée à tous.
Comment c'est qu'on dit chez vous ?
Dématte ? Y rematte ? Et Trugaraise et patin cofin...
S'cusez, j'ai pas l'accent mais voyez que j'connais un peu vot'langue. 
Sinon, m'appelle le Phil, de Montpeul.
Pouvez dire à vos collègues qu'y sont tous bienv'nus chez moi que j'leur paye le coup.»


"C'est bien ici que se trouve les braves inconscients prêts à s'attaquer à celui qui est probablement le plus puissant des souverains?"

Le gamin bomba le torse fièrement :
« Tout juste !
Sauf que nous autres on y est d'jà allés au camps du Khaneton.
Et même deux fois.
Et on est même prêts à y r'tourner une troisième pour y essepliquer les bonnes manières à sézigue! 
Alors qu'est-ce voulez que j'vous raconte hein ?
Si c'est vrai le coup du magot de cinq-cent mille ronds planqué dans sa tente ?
Ça s'rait vrai qu'ça m'étonnerait pas!
Si y connaît la recette d'la purée d'chataigne ?
Un peu qu'il la connaît !
Ma collègue Ana a même failli y faire cracher l'secret !
Té ! J'ai même pu récupérer un truc pour labourer les champs sans s'crever la couenne.
Mais j'sais pas encore comment ça marche vu qu'pour moi la terre est un peu basse.
Alors j'va vous dire :
Tout c'qu'y nous faut c'est une armée d'une trentaine de pélos qu'ont pas les chocottes.
Et à nous la richesse et les femmes et la fortune et la gloire !
'Fin... pour les femmes moi j'm'en fous hein, j'ai la mienne... c'était manière de dire hein voyez ? »




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