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[RP]La route du bout du monde

Labienus
Le jour de la veille du combat tant attendu, Lab fit enfin son testament qu'il donna à la schtroumpfette.
Faire son testament était génial, parce que l'on pouvait hanter les survivants.


Citation:
Moi Labienus, Baron de Machin-Chose, en pleine possession de mes moyens, déclare prendre les mesures suivantes en cas de décès, naturel ou brutal:

-L'ensemble de mes terres, objets, numéraires ainsi que mes bouteilles de chouchen seront donné aux membres de la Compagnie Mystère qui auront survécus.
-Le partage de l'ensemble de mes biens interviendra 6 mois après que mon décès ait été constaté, dans la ville d'Alexandrie
-L'ensemble des bénéficiaires devront être présents lors du partage, sous peine que nul ne touche un fifrelin
-J'ajoute une condition sine qua non. Pour que la présence des membres à la séance de partage soit valide, qui se déroulera à Alexandrie, il faudra que chacun des membres survivants s'y soient rendu à pieds, voir à cheval pour les plus flemmards d'entre eux.


Lab signa son testament en riant de la mauvaise plaisanterie qu'il faisait à ses amis.
_________________
Yohanna.
Au début ce n'était qu'une idée, une folie, un pourquoi pas. Une façon très concrète de passer le temps à avoir des rêves plein la tête plutôt qu'à faire quelque chose d'utile de ses dix doigts. Le faux prince avait parlé de traverser le monde en armée. La juge bleue en bavait déjà, et la H, gardant toujours la tête froide, avait pesé le pour et le contre, à la recherche de concrétisations qui n'étaient jamais venues. Jusqu'à Genève.

Tout avait été joué à Genève. Quelques cours jours après la rencontre de celui qui semblait vouloir dévier le but principal de la brune, mais qui au final l'avait entériné plus que jamais. Mais surtout avec la rencontre de cette poupée, ce démon caché sous un visage d'ange, ce petit être aussi déterminé que ses cinq pieds de haut le lui permettent… D'abord, elle avait demandé s'ils étaient prêts à l'accompagner au bout du monde, et l'eau avait été mise à la bouche de la mercenaire. Puis les informations avaient plu, dru, et avaient plu, brillantes aux yeux de celle qui recherchait une bonne raison de partir.

Mais Genève avait dû être contournée, pour aller en déposer, pour aller en chercher d'autres, et au cours de ce détour, les sentiments avaient été mis à l'épreuve. L'envie d'aboutir. L'envie d'avancer. L'envie d'avancer ensemble, et d'aboutir, ensemble. Puis Montpellier. L'équipe au grand complet. Cette équipe que Baronne n'était pas sûre de voir arriver entière au bout de la route.
Sept. Ils étaient partis à sept. Yohanna avait envisagé une perte d'environ 3 personnes. Elle avait même failli lancer les paris, mais trop superstitieuse, elle s'était plutôt concentrée sur le moyen d'en tenir le plus, le plus longtemps possible.

Et à l'orée de la Roumanie, ils étaient encore tous là. Les Sept. Le Compte n'avait tué personne, grand solitaire prêt à tous les abandonner, il était resté, avait accepté d'attendre deux retardataires, sans doute parce que des sympathies s'étaient créées. Susi, sa chère fille qui avait besoin de fuir la France, le plus loin poissible, mais qui avait douté, en plein désert, qui avait évoqué son envie de faire demi-tour… Son ami-esclave-compagnon, Feratus, qui suivait, parce qu'on lui demandait de suivre, et qui le faisait avec une bonne humeur inflexible et un entrain digne d'être imité par d'autres. Coolmaro, cet angevin qui, dès Genève, avait laissé de grands doutes sur sa capacité à suivre jusqu'au bout. Mais il faut croire que la détermination des angevins va bien plus loin qu'on n'ose l'imaginer. Et puis le couple des A. Andréa et Ansoald. Au début, ils étaient des plus motivés. Mais comme tous bons passionnées, quand la passion est trop dure à assouvir, on abandonne. Vite. Très vite. Trop vite. Et pourtant, ils étaient encore là. Avec un air morne, le visage vide, la drogue ou le manque à travers le crâne, mais ils étaient là.

Et ce matin, ils avaient tous traversés ensemble la frontière de la Roumanie. Et Yohanna ne put s'empêcher de regarder ce petit groupe avec une fierté sans nom. Elle avait traversé le Monde, entier, et c'est uniquement avec ces gens-là qu'elle aurait pu le faire. Uniquement à leurs côtés qu'elle se serait sentie entière de le faire.
Maintenant, il fallait encore se battre. Il fallait encore découvrir le point culminant de cette quête. Mais à leurs côtés, elle savait pouvoir tout affronter. Et pouvoir mourir en paix.

Baissant à nouveau la tête pour leur cacher à tous ses sentiments qui la rendrait vulnérable, elle s'imagina une lettre, plus ou moins variable, qu'elle enverrait, à la veille du combat final, eu peu de monde qui restait encore en France et qui comptait réellement pour elle. Son fils. Léorique. Kyara. Fanette. Samsa. Un dernier adieu, avant le combat.
Puis, elle pensa à ce qui pouvait l'attendre là bas. Celui qui menait une armée. Celle qui troublait son esprit mais qui n'avait pas donné signe de vie depuis….

Sa main chasse l'air devant ses yeux comme on chasse une mouche. L'anxiété n'était pas la bien venue à présent. Il lui faut rester concentrée pour avancer… Avancer et réussir cette quête, ce rêve qu'elle fait depuis déjà de longs mois…

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Labienus
Il s'en était passé des choses depuis la tant attendue veille de la bataille.

De tous les scénarios que Lab avait imaginé, aucun ne s'était réalisé. L'armée s'était rendue au campement du Khan pour parlementer, enfin parlementer est un grand mots, puisque cela n'avait été que dialogue de sourds.

Alors l'armée s'était mis en formation de combat, face à celle du Khan. Les aventuriers faisaient un bruit d'enfer pour les impressionner, en tapant sur leurs boucliers avec leurs épées, voire même pour certains avec des bouteilles vides, enfin fraichement vide pour dire toute la vérité.
Et là avait eu lieu la grande surprise. L'armée du Khan s'était dégonflée. Elle refusait le combat. A la fin de la journée, chacune des armées retournèrent à leur campement respectif.
Le lendemain, rebelote. Les deux armées face-à-face, le boucan d'enfer de la part de l'armée des aventuriers, pas de réactions de l'armée Khanesque. Alors les aventuriers leurs montrèrent leurs séants, en se moquant de ces pleutres. Sans plus de succès.

Les jours passaient en se ressemblant. Sauf que, chaque jour, des toussotements de plus en plus insistants venaient de l'armée des aventuriers. La maladie les frappait, à défaut des épées du Khan et de ses sbires.
Il y avait de plus en plus de malades, cela vomissait de partout, à tel point que ça commençait à puer sévère.
Aussi, après une semaine, ils décidèrent de sonner la retraite, pour aller se ravigorer à Snagov.

A peine arrivé là-bas, des messagers arrivèrent, annoncer l'arrivée imminente de lances d'aventuriers venus les rejoindre, pour pouvoir participer à la distribution générale de baffes qui s'annonçait. Le Khan allait morfler, et cette fois-ci, il ne pourrait plus se terrer dans son campement.

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Lephil
Une fois encore, le gamin avait senti la trouille lui vriller les entrailles en arrivant au camps du terrible Khan.

"Santa Madona, faîtes que j'meure vite et sans souffrance!"

Mais il avait vite retrouvé sa gouaille et son courage en voyant que le redoutable Khan refusait le combat, à la surprise générale.
Ils avaient beau provoquer et agacer et titiller et même montrer leurs culs à la suite du chef Labienus, rien n'y faisait.


"Ouaiîiiis le trouillard hééééé"

Alors tout regaillardi et plein d'assurance le gamin se faufila jusqu'à la tente du Khan pour le narguer:

"Alors? Le Khan a rit?
J't'avais bien dit qu'on s'reverrait!"


Celui ci dans une fureur noire lui jeta tous les objets et animeaux qui lui tombèrent sous la main.
Le gamin ramassa des socs, des lapins, des faucons et des dindes et revint en mettre une couche:


"'T'en pètes de rage là hein Khan à pets!"*

Nouvelle volée d'objets et de volaille.

"T'es au fond du trou là, hein Khan Abysse!"**

Encore des socs et des faucons.

"Tu m'trouves collant? Normal héé, le Khan adhère, mouhahaha!"***

Et il finit par se retrouver avec toute une volière de rapaces et des socs plus qu'il n'en pouvait porter.

Quelques jours plus tard, après une brève escapade en Valahia, le gamin revint retrouver la clique de Snagov avec un sourire triomphant:

"Hey les collègues!
J'vous ramene des renforts.
D'abord, y'a la bande à la Yohanna et sa smala.
Des gensses du Sud-Oueste.
'Achement chouettes!
Des gensses qui causent normal quoi... genre pas breton.
'Tain qu'ça fait du bien!
Pis aussi y'a la mayresse de Targsor qu'arrive avec tout un groupe de valachiens et d'la bouffe.
A force d'y causer aventure j'ai réussi à l'embringuer dans l'histoire.
Que j'me d'mande même si l'en pince pas un peu pour moi la mayresse.
Et surtout on a r'trouvé ma grande amie Dona Boulga que ça m'aurait emmerdé qu'elle soit pas dans l'coup depuis l'temps qu'on est en quête avec elle.
Alors, z'avez vu un peu comment que j'm'arrache la couenne pour grossir l'armée?
Té! Moi j'dis qu'avec tout c'monde on va s'le faire le Khaneton!
Et même que ça s'ra grâce à qui?
Mézigue pardi!"




*Celle-là je l'ai piquée à Merlette.
**Celle-là je l'ai déjà faite plus haut mais je l'aime bien.
***Celle-là je ne me souviens plus si quelqu'un l'a déjà faite.
Si oui qu'il me le dise, je la lui rendrai c'est promis.
Williamss
Snagov, petite ville perdue au fin fond de la Roumanie, avait accueilli la compagnie depuis quelques jours déjà. Sur place, de nombreux aventuriers les avaient devancés et accueillis pour se joindre à eux dans cette quête un peu folle.
Pour nos sept, la route pour ce trou du c*l du monde avait était éprouvante, aussi bien physiquement que mentalement, et ce qui les attendait après, en promettait tout autant... Alors ces quelques jours de repos avant de poursuivre avaient été plutôt bien accueilli par leur meneur colérique.
Depuis le début, jamais le Comte n'avait caché à ses compagnons ce trait d'humeur caractéristique de sa sombre facette. Mais croyez moi ou non, le voyage semblait lui en avoir infligé un autre, qui peu à peu, était de plus en plus marqué...
Loin de ce qu'il avait toujours était, la folie de l'homme et son amour pour l'or poussaient notre homme vers l'avarice.
Un comble tout de même pour lui qui avait toujours dépensé sans compter!

Pourtant, il n'y avait plus vraiment de doute à avoir sur le sujet. Il suffisait de voir comme il s'était empressé de cacher ses réserves de nourriture dans sa chambre d'auberge. A vu d'nez, pour l'homme seul, y en avait bien pour deux mois au bas mot...
Egoïstement, il s'empiffrait même en compagnie de la Baronne, allongé sur leur lit douillé, des quelques fruits locaux que le brun avait pu négocier sur le marché.
Visiblement, peu lui importait que ceux qui marcheraient avec lui vers ce grand Kahn crèvent la dalle. De toute manière, la plupart d'entre eux périraient au combat pour des trésors qu'ils ne verraient jamais...
Aveuglés par leur soif de richesses, ces idiots n'avaient aucune idée du véritable enjeu...

Gilly était déjà riche lui, et s'il n'avait rien contre l'être encore plus, son esprit détraqué avait développé un tout autre intérêt pour cette expédition.
S'il parvenait a atteindre ce prince si puissant que lui décrivait le marchand Alain, chaque jour depuis leur arrivée, en le tuant, il lui paraissait logique de se retrouver calife à la place du calife!
Et une fois grand Kahn à son tour, notre homme ne se contenterait pas d'un campement pour occuper ses hommes. Il mettrait en marche ses guerriers réputés indestructibles et avancerait vers l'ouest et les richesses de ses terres moins hostiles. Les villes tomberaient sur son passage, les duchés trembleraient à l'évocation de son nom et son empire ne connaîtrait aucune limite, car tel était son destin !


Son plan était déjà tout tracé et pour lui infaillible si la chance continuait à lui sourire.
Rien de vraiment étonnant qu'il ait choisi Poisse pour ce grand combat. L'épée était avant tout sa spécialité, mais l'arme était certainement arrivée dans ses mains dans ce seul et unique but. Après tout, elle avait été la possession d'un prêcheur aveugle entendant les voix de Déos lui même! Dans les mains du bon porteur, la lame et ses mystérieux pouvoirs prenaient maintenant tout son sens.
Le Comte n'avait plus maintenant qu'à attendre... Et même si la patience n'était pas non plus son fort, la H avait, elle, le don de lui faire passer le temps sans qu'on ne l'entende râler.
Alors, pourquoi ne pas profiter de ces derniers jours d'intimité et de confort, avant la promiscuité et la rude vie en armée?
Après la colère et l'avarice, la luxure n'était pas le plus désagréable des péchés...

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Amedee.le.lion
La quête,
il y avait ceux qui en causaient et ceux qui en croquaient. Montjoye, lui, était en ce temps là frustré de ne faire encore partie que de la première catégorie.

Depuis son camp d'été dans les alpages, il correspondait parfois avec les aventuriers de Snagov tout en préparant le départ des Bandes Noires pour la Valachie.

La rumeur prétendait que le Marquis d'Arlon contractait alors alliances de fortune ...

... quand un pli scellé du Lion atteignit le campement sur la route du bout du monde.


Citation:
Salve vaillant Labienus,


Comment vont les affaires à Snagov ? Sans vouloir porter la poisse, j'ai jeté un oeil aux manuscrits de MrGroar et à l'aide de mon astrolabe et quelques calculs rapides j'en ai déduis qu'il vous est impossible de vaincre le Khan en position défensive. Totalement impossible. Il faut une relativement large supériorité numérique, position offensive donc mais compensable avec un agrément solide, et compter encore probablement sur la bonne volonté du divin qui seule nous préserve de l'échec critique à moins de disposer de légions comme on en n'a plus vues depuis la guerre franco-impériale.

Avec le Prince de Montestier, Satyne, et autres volontaires, tentons actuellement de monter prestigieux étendards à Genève, m'est avis qu'il serait bon que vous ayez la foi encore quelques temps.

Amédée de Montjoye

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Nemyt
Des phrases ! des phrases ! rêver l’action et la traduire en phrases, voilà ce qu'était devenue la vie de Nemyt.
Dans un passé pourtant si proche, elle était convaincue de l'importance de ses besognes, elle se tenait en dehors de toute affection, de pitié, réfléchissait peu, ne se demandait jamais où était le juste et l'injuste..., elle était parfaite.
Ici, elle ne s'épanouissait pas !

Ses journées étaient sans fin, de longues heures d'attentes entrecoupées par de brèves somnolences rythmaient sa vie.

La nouvelle du grand rassemblement des armées vint enfin.
Son esprit fut immédiatement transporté dans ce futur ou le Khan croiserait enfin sa lame.

Un garçon approcha,
pas plus de 10 ou 12 ans, probablement l'un des jeunes palefreniers attaché à l'expédition.


"m'dame, un pli pour le sir Labienus. A remettre en main propre !"

Le garçon était fier, souriant, heureux de cette tâche à remplir qui pour lui semblait de grande importance.

"Tu peux me le donner !"
dit-elle, le ton cassant ne laissant pas de place au refus.

Nemyt lut,
Un sourire se dessina sur ses lèvres.
La complainte d'un charognard qui voyant un hypothétique trésor lui échapper tentait bien maladroitement de dissuader Labienus et sa folle entreprise.


Elle donna une poignée d'écus au jeune garçon.

"Vas et fais savoir à cet Amédée qu'il peut aller cuire en enfer !
lorsque que lui et sa bande de miséreux coupe-jarrets seront en valachie, ils pourront admirer les cendres du camp du Khan.
Après ils auront loisir de piller les villages déserts ou de rançonner les paysans. C'est à ce niveau qu'ils sont efficaces".


Le jeune garçon hocha la tête et s'éloigna sans mot dire.
Nemyt, resta un instant sur place, regardant la silhouette du messager s'estomper dans le lointain.


"Allez ! j'ai une section à secouer !"

....
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Jasme
Un soleil coquin qui jouait à cache-cache avec les nuages.

Un soleil digne de cette expédition dans laquelle on ne savait jamais où on allait aboutir. Encore un matin on avait sonné un départ, il reste à voir s'il se fera.

Une fois de plus, elle avait préparé ses baguages, affûté son épée soigneusement et accompli son rituel comme à chaque départ pour la bataille. Elle fonctionnait par habitude, sans peur, sans hâte, comme une automate.

Serait-ce pour aujourd'hui ou encore remis à demain?

Septembre arrivait à sa fin, les mois passaient...

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Lephil
C'est parfois quand on n'y croit plus que les choses arrivent.
A la veille de l'assaut de l'armée du Khan, le gamin traînaillait les mains aux poches et le regard hagard.
Résigné à un sort quasi certain il ne se faisait guère d'illusions.
Et pour lui qui arpentait la route du camp pour la énième fois, l'attrait de la nouveauté ne l’aiguillonnait même plus.
Il fumait sans arrêt sa vieille pipe à pavot et buvait comme un trou pour tenter de se motiver.
Au moment crucial il laissa donc le gros de la troupe partir devant, tout en trottinant nonchalamment derrière sans trop de conviction.
C'est alors qu'il vit un grand guerrier courir droit vers lui.
Le gars avait l'air de fuir quelqu'un et regardait en arrière.
Plus par peur qu'autre chose, le gamin n'eut qu'à faire tournoyer son fléau d'arme pour le cueillir au passage.
POUM ! Fit la tête du gars bien lancé en venant s'écraser pile dessus.
L'homme tomba inanimé aux pieds du gamin.
Il se pencha alors sur lui et s'exclama de surprise :


«Milliards de mille dieux !!!
C'est jour de paye bébé !
Le Khan en personne qui m'tombe tout cru dans les pattes!!!
Toi mon gars t'y couperas pas, Khan aux puces!!! »


Il se mit à genoux sur le corps et sorti son châtre-bique à la lame émoussée pour l'achever.
Puis de colère il se mit à lui tailler rageusement le cuir chevelu pour en arracher une bonne touffe de cheveux.
Il se releva alors et voyant ses collègues vainqueurs se rassembler, il brandit fièrement vers le ciel le scalp sanguinolent, tout en laissant échapper un cri de victoire sauvage.


« YIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!! »

Ses yeux pétillèrent à nouveau et la joie débordante reflua dans ses veines :

« Alors c'est qui hein ???
C'est moi ou c'est pas moi ??? 
J'vous avais bien dit qu'j'allais m'le faire le Khan Gourou !!!
Le camp est à nous collègues ! 
ET VIVE NOUS !!!!»


Puis il regarda alentour d'un air paniqué :

« Euh... sinon... quelqu'un aurait vu ma femme ?
Faut qu'j'y raconte ça hééé! »


07/10/1465 04:10 : Vous avez frappé Yeswe. Ce coup l'a probablement tué.
07/10/1465 04:10 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Seven Clan Army" dirigée par Yeswe.
Lephil
Quelques mois plus tard...

La gamin rêvassait en chemin, sur la route vers Snagov.
Trois années d'aventures, de rencontres et de voyages loin de son païs venaient de s'achever.
Il se remémorait le fameux combat victorieux contre l'armée du Khan.
Plus d'une centaine de collègues chargeant ensemble plus remontés que jamais.
Puis, les cris de victoire, les pillages juteux et pleins de surprises, la joie et la fête au camp du Khan.
Lui qui avait été maintes fois tenté de quitter l'aventure pour aller voir ailleurs, il se félicitait aujourd'hui d'avoir tenu jusqu'au bout pour assister à ce dénouement victorieux.
Ils pouvaient désormais rentrer, couverts de gloire et de richesses.


« 'Tain les collègues !!
Enfin on y est !!
Alors c'est nous ou c'est pas nous ?
Z'imaginez un peu ?
Trois ans à vadrouiller dans les déserts et les steppes arides et désertiques.
Les guerres et les famines et les batailles perdues et les hivers terribles dans le froid glacial et gelé à attendre des renforts comme une poignée de pouilleux qu'tout l'monde croyait morts.
Pis aujourd'hui voilà qu'enfin on l'a fait!
J'arrive pas à y croire!
On peut enfin s'rentrer au Païs !
Et pleins aux as en plus!
Comment qu'on va s'la frimer dur dans les tavernes!
Vive nous té !! »


Mais à peine le camps du Khan s'éloignait-il, que l'incertitude douteuse et angoissante du futur proche et lointain s'insinuait déjà dans son esprit désordonné et instable:

« Bon ben...
Y'a plus qu'à s'rentrer chez nous...
Savez quoi ?
Même si j'suis ben jouasse, ça m'fait tout bizarre de quitter c'pays,
J'm'y sentais presque chez moi depuis l'temps.
Chez moi...
Merde, j'sais même pas si j'va r'connaitre Montpeul.
Pis faut dire ici on a un peu pris des manières de sauvages.
J'm'y sentais à l'aise au fond.
Comme des vacances entre potes...
Et v'là qu'on va tous s'éparpiller.
Pas que j'soye triste hein, pensez donc!
Mais bon...
Et qu'est-ce on va foutre chez nous?
Bosser?
Euuurk !!
R'garder not'magot et dev'nir ratagas comme ces vieux riches qui s'emmerdent?
C'est guère mieux...
Les amis, j'sens qu'y va nous falloir du lourd pour pas tourner en rond après tout ça !
Pis surtout faudrait qu'j'occupe bien ma femme pour pas qu'elle pense trop à vouloir un môme.
C'qui nous faudrait c'est trouver un aut'bon vieux coup fumant des familles qui nous emmène encore dans des coins inconnus.
Quelqu'un s'rait partant pour ça ?
Hein dites? »




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