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[RP] Broceliande et les Légendaires

Nathanael_karine_mcfadyen
*C'est une plaie, une horreur, mais aussi un sacré challenge de devoir habiller et coiffer maman, mais on avait réussi ! Et même far était tout beau ! Ne restait plus pour les deux grumeaux qu'à enfiler l'un son kilt aux couleurs bleu et vert des McFadyen, l'autre la robe bleue qu'elle s'était confectionnée de ses petites mains après avoir taxé des écus à sa mère en toute discrétion pour s'acheter le tissu.

Les deux petits blonds étaient magnifiques en arrivant aux anoblissements. Nathanaël avait gardé à sa ceinture son petit ciseau à bois et d'une petite besace dépassait un morceau de bois au moins partiellement sculpté. Karine tenait dans ses bras la petite Enhtuya, vêtue d'une robe du même bleu que celle de sa sœur ainée.

Ils avaient bien compris qu'ils devaient bien se comporter, que c'était important. Leur mère leur avait dit aussi que leur nouvelle sœur devrait être là et qu'elle comptait sur eux pour bien s'occuper d'elle. C'était étrange de se dire que d'un coup, ils avaient une grande sœur mais qu'ils devaient veiller sur elle.

Mais alors, l'idée de bien se comporter quand on revoit un copain … ça c'était un peu trop pour le petit blond. Ni une ni deux, il se rua vers Amaury en passant à plat ventre entre les jambes de Fra pour l'attraper au niveau des écuries.*


Amauryyyyyyyy !

*La jumelle avait levé les yeux au ciel et était parte installer sa cadette dans le fauteuil spécial baveur en regardant vers Zauzaure sans savoir si ce qu'elle allait faire était permis… Et puis flute à la fin, elle se dirigea droit vers le fauteuil ducal pour faire un gros bisou à Clode et à Ysaure… très protocolaire tout ça.*

Zauzaure ? Il est où Ronan ? Il devait pas être installé ici devant ? Ainsi que tes autres enfants ? Ils sont partis ?
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Amaury_de_plumaugat
- Amauryyyyyyyy !

Le petit garçon sursauta et failli bien faire peur au cheval qu'il caressait. Se retournant, il aperçut Nathanael courir vers lui.

- Nathanael !!!

Il rassura le cheval d'une dernière petite tape sur l'encolure et courut retrouver l'autre petit garçon.

- Ca y est, tu es arrivé ! Oh mais dis donc tu portes un kilt ! Tu sais, j'en ai porté un une fois, pour le mariage d'une amie, Eudoxie, tu la connais ? Eh dis, au fait, tu sais où on doit aller et se mettre ?
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Nathanael_karine_mcfadyen
[Nathanaël]

*Le jeune garçon était si content de revoir son ami qu'il avait bien failli faire détaler la pauvre bête de ses hurlements. Il esquissa une moue embêtée mais elle ne dura pas bien longtemps face au plaisir des retrouvailles. Aux mots de son comparse, il tourna sur lui même et hocha vigoureusement la tête.*

Ben oui, je porte le kilt à toutes les grandes occasions ! Tu sais, tonton Søren, le mari de Tata Eud, c'est le frère de m'man, donc forcément que j'la connais ! Et puis en plus, ben m'man a eu un bébé avec Kag et y z'ont été mariés et Kag c'est frère de Tata Eud ... donc c'est une double Tata j'crois ! Mais on l'a pas vue d'puis très très longtemps !

*Il attrapa la main de mini chevalier et l'entraîna en courant vers la grande salle et les fauteuils.*

Viens ! Je sais où c'qu'on doit s'mettre ! C'est m'man qui a fait tout préparer ! T'as une super dague ! M'man, elle voulait pas que j'prenne ma mienne mais elle a pas pu m'faire me séparer d'mon ciseau !

*Cheveux au vent, le gamin était radieux et souriant.*

Tu sais quoi ! Ben j'apprends à sculpter 'vec far ! Même que j'lui prépare une surprise pour la nouvelle maison quand qu'on y s'ra ! Et m'man a dit qu'on s'rait voisins ! C'est trop super !
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Domdille
Elle était arrivée du mauvais côté, forcément aux écuries. Pas grave elle ferait mine de rien, elle arriverait dans le bon sens et dans le dépit du bon sens.

Elle rebroussa donc chemin et leva les yeux vers le ciel, tout annonçait l'orage, un ciel de plomb, une lumière jaune rasante au loin, au premier plan, un bouquet de bouleaux sur lequel tombait un rayon si blanc qu'on aurait cru les arbres éclairés par la lune. Feuillages inertes, air croupi....Et elle, accablée de chaleur à courir ainsi n'avait qu'une envie, c'était d'offrir son corps à la pluie, de sentir le tissu de sa robe s'enrouler autour de ses bras telle une caresse, sauf qu'il ne pleuvait pas et qu'elle se devait d'être présentable.

Autant on pouvait changer la fin des contes mais certainement pas le cours du destin, ces derniers jours, il fallait bien se l'avouer, la catastrophe s'était éloignée, adieu perspectives et tourments d'avant, adieu les offenses, adieu aux ombres du passé et bonjour à la nouvelle vie qui se profilait.

Elle parvint à restituer un bout du parcours correctement, seulement un bout, elle ne savait quelle entrée était la bonne.
Elle faisait un belle brebis égarée la Dom!!!

Et là y'avait une porte juste devant elle, une porte qui méritait qu'on s'y arrête assurément, au vu du bonhomme qui se trouvait planté devant. Il était vêtu de rouge..rouge de la tête aux pieds, même ses yeux étaient injectés de sang, on aurait dit un sauvage tatoué...alors Dom n'était pas trouillarde mais là, il y eut un moment de flottement tout de même.

Elle retint son souffle et réfléchit à ce qu'elle allait dire. Comme elle n'était pas à une contradiction près, au lieu de simplement se présenter, elle choisit le mensonge éhonté.
Dom prit son air le plus affolé possible.


- Vite vite!!!!! il y a un homme qui agonise juste là-bas, il est couvert de sang!!!!

Elle désigna du doigt l'endroit le plus sombre.

L'homme hésita légèrement mais devant son air alarmé partit en direction du doigt.

Dom sifflota très légèrement et poussa la porte avec un air faussement innocent, elle était au bon endroit, ça fourmillait de monde, dodelinant la tête de droite à gauche, elle repéra des visages connus, elle sourit avec un dernier regard vers la porte.

Certes, elle était en retard, mais n'avait-elle pas toutes les bonnes raisons du monde?

Si on lui en faisait le reproche, ni plus ni moins, elle expliquerait un truc abracadabrant, certainement pas qu'elle s'était perdue aux abords des écuries. Trop simpliste, trop frustrant!





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Celeste.rosenthals
Il était l’heure. L’heure d’un retour sur les terres de Brocéliande. Cela faisait des mois qu’elle n’y avait plus mis les pieds. Penchée sur le berceau de sa fille, un baiser délicat est offert, tendre et maternel, les lunaires protecteurs posés sur le petit ange encore endormi.

Vous allez la réveiller Votre Grandeur.
Je sais mais elle est tellement belle… c’est toujours un déchirement de me séparer d’elle…
Il ne s’agit que d’une journée.
Je sais mais tout de même.


Quittant la pièce avec ce même pincement au cœur que devait certainement ressentir toutes les mères, elle rejoignit son bureau, vérifia que l’ensemble des patentes étaient là avant de les glisser dans un petit coffre. Il serait tout de même désagréable d’en oublier une le jour de la cérémonie. Rejoignant son époux pour l’échange d’un baiser, elle lui rappela son départ pour Brocéliande. Puis, rapidement, la Comtesse de Bourg-Blanc rejoignit le coche qui déjà patientait depuis plusieurs minutes.

Nous pouvons y aller.

Carensa et Edoran veilleraient sur sa fille. Adossée dans le coche, la Comtesse se laissa aller à quelques souvenirs avant de voir un sourire s’étirer sur ses lèvres. La voyage ne fut pas si long et c’est donc avec la grâce qu’on lui connait, aidée de la main du cocher, que la jeune femme descendit de la voiture. Réajustant sa robe, elle se présenta donc à l’entrée de la magnifique propriété :

Demat. Je suis Céleste Rosenthals, Héraut de Bretagne. Je viens pour la cérémonie que doit tenir Sa Grasce de Brocéliande.

Elle attendit patiemment d’être conviée à entrer, toute de vert vêtue, car qui dit Brocéliande dit…


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Gamiel
Les images se bousculaient dans sa tête depuis qu'il avait ouvert le pli et découvert l'invitation. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait revu sa marraine bretonne, mais le souvenir de leur escapade alpine et de leur chasse au dahu était encore bien présent.

Une cérémonie d'anoblissement était un grand évènement dans la vie d'un duché, et connaissant Ysaure, elle allait mettre les petits plats dans les grands. Il allait y avoir des paillettes dans les yeux et des moulures aux plafonds. Des fleurs, des troubadours, un banquet gargantuesque et sans doutes les plus filles de Bretagne. Bref le blond avait hâte d'arriver et de faire la fête.

Son sésame à la main il arriva sans difficulté jusqu'à la grande salle, déjà bien remplit. Un petit coup d'œil autour de lui, peu de têtes connues, mais une décoration à la hauteur. Soudain une voix de stentor recouvre le brouhaha des convives.

Ysaure d'Olon Duchesse de Broceliande!

La duchesse avançait majestueuse, la tête bien droite ...
Perline.
Il y a quelques jours de cela la tavernière de Saint-Brieuc avait reçu une invitation ainsi que son époux . Elle était resté quelque peu interloquée en voyant de qui provenait la missive. Eni.. anoblie!!! Comme quoi tout pouvait arriver.

Elle se souvenait de sa première rencontre avec son amie. Il y a de cela 1 an maintenant , Perline venait de débarquer de Gascogne avec des amis et c'est Eni qui les avaient accueillit dans sa taverne et leur avait fait goûter les spécialité bretonnes . Le fameux "couille à man" elle en riait encore . Ils s'étaient sentit chez eux grâce à elle et son géant danois.

Eni et Half allaient devenir "des prout prout "comme la blonde aimait qualifier les nobles pour les taquiner. De plus leur suzeraine n'était autre qu'Yzaure "la prout prout boulette " Surnom dont elle fut baptisée lors de son escorte jusqu'à Saint-Brieuc pour raccompagner son amie Harjen qui s'était égarée dans les dédales de la mine et avait raté le départ de son groupe.

Quelle ambiance cette soirée là ,Perline en avait encore mal au ventre d'avoir trop rit.

Aujourd'hui le jour se prêtait à plus de sérieux quoi qu'en connaissait Eni et Yzaure elle n'en était pas si sur.


Arrivée devant l'entrée du château , elle montra son invitation et se retrouva bientôt au milieu des autres convives .

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Odo_de_montforzh
Il est des rencontres qui ont le triste privilège de ne laisser aucun souvenir, Des être capables d’être désagréables sans mot dire.Rien que leur silence parle de malheur et offense. Leur présence leur attitude injurie, leur regard seul est une insulte. Leur départ est un soulagement.

D'autres, au contraire, éclairent votre vie dès que vous croisez leur regard dès que vous sentez leur présence, à peine les a-t-on abordés qu'on les aime, leur regard est une bonté, leur sourire une récompense, ils n'ont pas besoin de parler, vous comprenez, vous aimez, vous souriez. Ils emplissent votre vie et étreignent votre cœur, vos pensées aspirent à eux votre vie s’emplie de leur existence.

Quand ils s'éloignent de vous, leur souvenir vous hante et peint le monde en gris. Le goût des choses disparaît, le vocabulaire est amputé de tous les mots qui qualifient le bonheur et la joie de vivre.
La vie n'a plus vraiment de goût.
Mas qu’importe il faut vivre.

Allons ! C'est seul qu'Odo se rendit à l'invitation,il ne fendit pas la foule, il saluerait la duchesse plus tard...
Il alla se placer au coté de Lanaelle.


Demat baronne puis me tenir là ?

Il essaya un sourire.
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Arthur_de_monmouth
Loyat, un certain matin.


C'est le branle-bas de combat ici. En fait, entre une chipie qui fait des bêtises, la petite, la grande qui est bien partie pour faire comme Ysaure, me surveiller, je ne peux vous dire qu'une chose : je suis bien entouré. Parfois un peu trop. Et le pire dans l'histoire, c'est qu'un petit malin a fait passer une fausse annonce à la gazette Rohannaise ! Ne voila pas que j'ai même reçu des propositions ! Pas une ! Plusieurs ! Si je tiens le bougre de cochon qui m'a fait cette blague ...

Tant pis, ce n'est pas l'heure de réfléchir à ça. Le plus important c'est l'anoblissement.

Je me lève d'un bond de mon bureau.


"NONDIDIOU ! Mais je vais être en retard ! Elle est où Ambre ?"

Je furette un peu partout, oui, elle a pris ses quartiers pendant quelques jours ici à Loyat le temps que je lui trouve une bicoque pour elle. D'ailleurs, je me suis gentiment vengé. Elle voulait des terres simple à retenir. Je lui ai octroyé Sant Maloù Teir Feunteun. Facile à retenir non ?

"INTENDANTE ! Vous allez me suivre, je vais avoir besoin de vous. C'est un moment d'une importance capitale ! Nous allons à Trécesson pour des anoblissements. Je pars devant, je vais être en retard, vous me suivez."

Bon, pas le temps d'attendre la réponse. Et d'ailleurs, pourquoi je la vouvoie ? D'habitude je ne fais pas ça. Je saute sur mon cheval et direction Trécesson.

Le voyage fut rapide et déjà il y avait bien du monde. Mais ici non plus, pas d'Ambre en vue, ni de paternel non plus d'ailleurs.


"Zut de zut ... Mais où qu'ils sont ?"

Et j'attends à l'entrée qu'ils arrivent. Décidément, les Monmouth ne sont pas des plus habitués à être à l'heure.
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Lanaelle.du.chastel
Les invités arrivaient de plus en plus et la rousse n'en
conanissait aucun à part Fra et le duc de Montfort...

Elle était perdue dans ses pensées, se demandant ce qu'elle
faisait là, elle n'était pas à l'aise dans ce genre de réunion,
elle entendit une voix à côté d'elle et tourna la tête...

Demat baronne puis me tenir là ?

Bien sûr messire Odo, mais je vous préviens si vous
continuez à faire une tête d'enterrement je vous pince
le bras jusqu'à ce que vous metitez sur votre visage un sourire,
un vrai pas un demi ou un trois quart...



elle le regarda en souriant, elle savait qu'il n'était pas bien pour
le moment et en tant qu'amie, elle essayait de le soutenir du mieux
possible mais ce n'est pas toujours facile si l'autre ne peut pas surmonter
l'abscence pour quelques temps de l'être aimé....
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Enigma_orsangue
*Le stress n'était pas une habitude de la brunette, mais là … engoncée dans sa robe qui lui serait la taille et tentait de faire ressortir une poitrine inexistante, sous une jupe qu'elle devait relever pour ne pas marcher dessus tant elle avait peu l'habitude de se mouvoir là-dedans, les yeux volant d'un invité à l'autre en espérant ne pas devoir commencer à courir pour que tout soit parfait… là, elle l'avait bien l'anxiété ! Le danois ne serait pas d'un grand soutien, il était encore moins habitué qu'elle !

Heureusement, l'arrivée de la polonaise et de son sourire, la mémoire de sa folie lors de leurs quelques rencontres plus ou moins alcoolisées, voilà qui pouvait détendre quelque peu la maigrichonne.*


Dembeii, j'suis ravie d'te voir ! J'crois qu'l'alcool d'patate s'ra pas d'trop en plus des autres pour nous ! Ca d'vrait êt' bien détendant !

*Elle salua Lanaelle d'un signe de tête et d'un sourire. Elle l'avait croisées quelques fois mais ne la connaissait toujours pas réellement. Elle salua la petite Lyli en cherchant son promis des yeux. Était-il aller se planquer lui aussi ? Un salut au Duc d'Aven, un signe de main de retour vers Fra … Quoiiii ? Tu parles, elle se dirigea vers le Monfort et lui plaqua une bise d'autorité ! Et pis quoi encore ? Et … surtout elle huma l'odeur … *

Mazette Fra … Tu t'es lâché sur la bibine en ch'min ! Toi nan plus t'es pas à ton aise ?

*Et v'là t'y pas la Zauzaure en grandes pompes ? Bon, on l'avait pas épargnée non plus ce jour-là et la brunette savait qu'elle avait couru aussi la dudu, mais ça ne se voyait pas… Ca devait être tout un art de débarquer aussi … discrètement sans avoir l'air tarte ! L'énigme pouffa de rire en la voyant faire et se glissa jusqu'à elle et à Clode en voyant sa fille rejoindre le fauteuil ducal où elle n'avait rien à faire.*

Karine, va t'asseoir chérie. Et où est passé ton frère ? Il devrait être assis aussi !
Demat Clode, Zauzaure !


*Comment ça, y'a des protocoles à respecter ?*

Bon, l'est passé où Tutur ? Son intendante est pas fichue d'lui foutre un pied au cul pour qu'il soit présent quand il faut ? Gast ! Va falloir tout lui apprendre !

*Des yeux levés au ciel, un regard vers l'entrée et les sourcils froncés.*

Ben … l'est passé où Paulin ? V'là qu'il annonce plus les arrivants !

*Et à l'intendante de soulever ses jupes sur des bottes noires un peu crottées pour courir jusqu'à l'entrée, saluant Dory la rousse d'une bise au passage, et se retrouver face à Dame Céleste.*

Mes excuses, chais pas où est passé l'abruti qui faisait les annonces !

*Elle allait lui remettre la main dessus, mais en attendant, elle avait de bons poumons heureusement !*

Sa … ~merde, c'est quoi déjà ? Grâce ? Grandeur ? Gast, j'y ai jamais rien pigé… bon au pif !~ Grandeur, Céleste Rosenthals, Héraut d'Bretagne !

J'vous en prie, entrez, pîs moi , j'vais chercher l'aut' gland par la peau des couilles !


*Et la revoilà partie, dans l'autre sens que son fils et Amaury qui rejoignent la salle qui se remplit doucement.*

Vous deux, z'avez pas vu l'crétin en rouge qui f'sait les annonces ? Si j'le trouve, j'm'en vais l'castrer, il oubliera plus d'faire son d'voir !

*Et de croiser un beau blond avec une voix qui porte, le saluant d'un sourire en se disant qu'elle devrait ptet le prendre avec pour gueule un coup dehors après le Paulin disparu tiens ! Mhhh, nan, ça s'fait pas sans doute ! Et hop, une bise à une Perline au passage, les jupes toujours à moitié retroussées sur ses bottes, les cheveux qui commencent à se mettre en bataille.*

Ma jolie Perline, chuis heureuse d'te voir ! Mais pardon, j'reviens !

*Un sourire poli à Odo qu'elle ne connait guère, et voilà qu'elle tombe nez à nez avec Tutur en cherchant le gaillard en rouge.*

Gast Tutur, t'vas t'faire mettre en miette à arriver qu'maint'nant ! Alors là tu vois, tu prends ton joli p'tit cul qui fait fureur chez les blondes, les rousses et compagnie et tu vas l'poser à côté d'celui-ci d'Zauzaure tout d'suite ! *regard sévère de dragon comme elle est capable de les faire et qui rendent muets les enfants* Pis j'aurais deux mots à dire à ton intendante dans la foulée ! Oh, et l'annonceur a disparu, tu l'as pas vu sur le ch'min ?

~Pensées~

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Harjen
Harjen et Hubert étaient arrivés à Rohan le jour-même des anoblissements de Brocéliande. Ils étaient à Rohan non pas pour l’occasion, mais plutôt de passage puisqu’ils participaient à un voyage jusqu’au Poitou pour déménager des amis. Il faut dire que le hasard fait bien les choses et vu leur présence à Rohan, Ysaure s’empressa de les inviter à la cérémonie. Le temps passé en taverne avec Ysaure et ses administrés confirma à Harjen et Hubert que ceux-là formaient une bien belle bande de tarés, autoproclamés qui plus est. Jamais n’avaient-ils vu des gens aussi assumés dans leurs folies. C’est qu’ils suivaient difficilement, très difficilement le fil de leurs « nobles » conversations, mais au moins elles étaient tout à fait divertissantes. Les paroles d’Ysaure, la Duchesse, résonneraient probablement longtemps dans leurs esprits : « Trop de sérieux tue le sérieux».

Toujours est-il qu’ils profitèrent de leur seule journée à Rohan pour se rendre au domaine de Brocéliande. Heureusement pour Harjen, Hubert lui avait offert une magnifique robe en cadeau, pas plus tard que l’avant-veille. Elle avait donc de beaux habits à porter pour l’occasion et ne détonnerait pas trop du lot parmi les autres nobles dames présentes. Hubert, pour sa part, avait décidé de porter son beau costume blanc et grenat avec de larges manches bouffantes. Par chance, il avait emmené sa garde-robe en prétextant qu’on ne sait jamais ce qui peut arriver. Les évènements lui donnaient raison. Restait à louer un carrosse pour se rendre au domaine ce qu’Hubert fit. A l’heure dite, la voiture se présenta à l’auberge pour les emmener au domaine de Brocéliande.

Arrivés sur place, ils présentèrent leur invitation au garde qui les laissa pénétrer dans le château. En se dirigeant vers la salle de réception, Harjen et Hubert saluèrent les invités qu’ils connaissaient peu ou prou. La maitresse de maison, Ysaure, puis Eni et Half, Fra sans Fanny, Clode, Dom et enfin Arthur. Ils se glissèrent ensuite discrètement en direction d’une tête blonde mieux connue, Perline. Il fallut fendre la foule de tous les convives et Hubert entraîna Harjen dans son sillage. La blonde ne savait plus où donner de la tête tant elle admirait la splendeur et les décors du château, la montagne de vivres constituant l'énorme buffet et la beauté des invités. L’ayant enfin rejointe, Hubert et Harjen saluèrent chaleureusement la Briochine; ils formaient là le trio des fidèles représentants de Saint-Brieuc.


Post rédigé à 4 mains par JD Hubert et Harjen

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Ambre_montfleury
Pour la première fois depuis bien longtemps la nuit de Ambre avait été paisible.
Elle avait rêvé d’une nouvelle famille, de chevaliers, d’un grand château, de licornes et d’une forêt magique.
Tous ces rêves avaient été tellement merveilleux que, ce matin-là, la petite fille ne voulait pas ouvrir les yeux, de peur que tout disparaisse trop vite.

Elle se risqua à ouvrir un œil, puis un deuxième. Un grand sourire illumina son visage. Des voix aimantes, parvinrent à ses oreilles.

Une nouvelle famille, le début d’une nouvelle vie…

Ambre répétait ces 2 phrases dans sa tête.
Tout cela était donc bien réelle !

La journée de la veille lui revint en mémoire. Elle avait trouvé un nouveau papa, une nouvelle maman et de nouveaux amis.
Elle prit quelques minutes pour savourer ces nouveaux instants de bonheur, puis elle se rappela que cette journée était un grand jour.

C’était le jour de l’a-no-blis-sement de la maman de Amaury, un petit garçon rencontré aussi le jour précédent.
Ce mot ne lui parlait pas beaucoup, mais elle se remémora la mine réjouit de Amaury. Ce jour devait donc être très important…

En pensant à la belle journée qui l’attendait et au fait de revoir toutes les personnes qui l’avaient si bien accueillie, la petite fille sortie de ses rêveries et bondit de son lit.

Elle ouvrit des yeux émerveillés en trouvant sur une petite chaise la plus belle robe qu’elle n’avait encore jamais vue, cadeau de bienvenue de son papa et de sa maman.
Après avoir fait un brin de toilette, elle enfila la belle robe et essaya tant bien que mal de mettre de l’ordre dans sa chevelure rebelle, mais elle y renonça rapidement.

Sa maman arriva au bon moment et sourit en la voyant s’acharner sur ses boucles blondes. Après avoir embrassé sa petite fille elle l’aida à se préparer. Elles retrouvèrent le reste de la famille et tous partirent pour la cérémonie.

Arrivée là bas, Ambre eut un petit moment d’hésitation. Elle n’avait pas vu autant de monde depuis longtemps et toute cette foule l’intimidait. Mais elle sentit à ses côtés les présences rassurantes de son papa et de sa maman, qui lui avaient promis la veille de ne jamais l’abandonner. Elle mit donc ses petites mains dans celles de Halfi et de Eni et avança d’un pas décidé.


Amaury_de_plumaugat
Amaury avait l'air malin... Comment avait-il pu oublier les liens qui unissaient Enigma et Eudoxie... Il faut dire qu'il avait rencontré tellement de monde ces derniers temps. Mais ce n'était pas une excuse. Enfin, il essaierait à l'avenir de retenir tout ça.

- Pffff... Ca fait trop longtemps que je l'ai pas vue non plus. Mais tu sais, elle m'a fait un petit cadeau pour que je l'oublie jamais.

Remontant un peu sa manche, il lui montra le petit bracelet rouge qu'il portait au poignet.

- Comme ça, à chaque fois que je le regarde je pense à elle. Mais je pense à elle sans ça hein ! Et à Solveig. Si t'avais vu comment elle a grandi !

Il se laissa entraîner par son ami, tout heureux d'être guidé et de ne plus être seul.

- Han c'est vrai ? C'est ta maman qui a fait tout ça ?

Amaury lança des regards émerveillés de tous les côtés.

- C'est trop beau ! Et en plus c'est pour ma maman à moi...

Il sortit sa dague de sa ceinture et lui tendit :

- Tiens, tu veux la voir ? C'est un cadeau de la Garde, quand j'étais avec les gardes du dauphin. Je voulais prendre mon épée mais je crois qu'on n'a pas le droit... Pourquoi tu pouvais pas prendre la tienne ?

Il le regarda, émerveillé :

- C'est vrai ? Tu fais de la sculpture ? Tu me montreras hein dis ?! Je veux voir ça ! Et p'têtre que tu pourras m'apprendre !

Copains comme cochons, et heureux à la perspective de vivre les uns à côté des autres, ils arrivèrent à leurs places. Amaury donna un coup de coude à son compère :

- Eh dis, c'est pas Ambre là-bas ? Tu sais, la petite fille qui vient d'arriver ! Ah mais tu la connais pas encore...
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Coldtracker
’Tu fais presque deux mètres , tu crois vraiment pouvoir te faire tout petit?’
C’était plus où moins le schéma de pensée du Morrigan-Montfort et il n’etait pas loin du compte.
Une tête de tueur des bras à étrangler un ours et une stature digne de l’animal si ce n’etait un regard de loup affamé...

Signe discret de la tête à qui le saluait...

Sa grande foulée faisait lentement osciller la grande espée bastârde qui lui ceignait la taille presque à l’horizontale.

Le mestre de guerre avait été invité mais la vérité était que le Montfort ne connaissait personne ou presque.

Il s’appuya contre un pilier ou le pilier s’appuya sur lui...
On ne savait pas vraiment....

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