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[RP] A la recherche de ses origines....

Oderay




(Dans une taverne de Sémur....)


Elle n'était plus seule, dans son existence et dans son être...Passée de l'état d'individu à l'état de famille...comme ça...d'un claquement de doigt. Un truc poussait doucement mais surement en elle. Même si elle n'arrivait pas à concevoir la chose, elle la ressentait comme une intime conviction.

La vie, elle allait donner la vie, elle qui avait si longtemps donner la mort...
Élevée par et pour le sang, l'argent étant le prétexte de ces tueries organisées.
Élevée pour tuer, ils avaient fait d'elle une guerrière silencieuse et tenace. Ils avaient tentée de la façonner pour en faire une tueuse, une vrai, sans pitié ni morale, laissant les remords et les regrets aux victimes sanguinolentes jonchées sur leur passage.

Le clan Ilta Sercë, clan de mercenaires à la solde de certaines personnes bien attentionnées...enfin c'était ce qu'ils leur laissaient croire, ne se privant pas pour se mettre un bourgeois dodu sous leur lames aiguisées quand bon leur semblaient.

Assise à la taverne, seule, Ode songeait à cette époque sombre et pas si lointaine de sa vie. Une main posée sur son ventre a peine bossé, elle essayait de se remémorer les gestes qu'avait eu sa mère pour elle petite... Mais à part une froideur intense et une espèce d'indifférence à son égard, elle ne se rappelait de rien.

..Allait-elle réussir à l'aimer ce truc? allait -elle réussir à s'en occuper? Se prenant la tête entre les mains, elle pleura doucement....
Della


Waaaaaaaa...la journée avait été rude mais elle s'achevait, enfin !
Quoique...elle n'était pas prête d'être vraiment finie. Il y avait, maintenant le paquetage à faire. C'est que c'était sérieux...J'allais partir en patrouille pour la première fois ! Héhé...j'étais impatiente et puis, un peu fière aussi. Oui, mon orgueil était un peu beaucoup important pour moi. Mais j'étais ainsi et je n'en pouvais rien. La fierté était la nourriture de mon courage.

Tiens, avant de rentrer faire mon sac, j'irais bien boire un p'tit coup !

Je jetai un oeil à travers la fenêtre de la taverne et y vis Ode, seule.
Je n'hésitai pas un instant et entrai.

Bonjour Ode !

Je vins m'asseoir près d'elle et remarquai alors qu'elle semblait triste.
Oui, à y regarder de plus près, elle pleurait...
Ben, ça va pas, ma belle ?

Je lui souris, espérant ne pas la déranger.
Je peux t'aider ? Ou tu préfères être seule ?

Par expérience, je savais que parfois, la solitude avait du bon...mais aussi que savoir que quelqu'un était là, ça aidait...

_________________
Oderay


Toute plongée dans ses pensées, elle n'entendit la présence de cette voix familière qu'une fois que Della eu parlé

Citation:
Bonjour Ode ! Ben, ça va pas, ma belle ?

Relever la tête, sécher ses larmes discrètement et tenter un sourire...Pas assez vite, son amie a déjà vu que c'était pas la grande forme....

Citation:
Je peux t'aider ? Ou tu préfères être seule ?
lui dit elle en souriant

Que lui répondre? Quoi lui dire?

Bah ça va....une journée fatigante surement.. lui adresse un petit sourire

Et peut être ...une crainte de ne pas y arriver...correctement aussi... regard discret vers le truc.









Della


Hum...moi, ça, les enfants...ceux des autres, je pouvais assurer mais donner des conseils à une future mère, je n'en étais pas capable.
Jamais, je n'avais eu à m'intriguer de cela puisque jamais je n'avais dépasser les échanges de regards avec un individu du sexe masculin. La maternité me semblait à des milliers de lieues de ma personne.
Bien sûr, grâce à des amis de Toul, j'avais appris que les bébés, c'était comme pour les moutons qui dorment ensemble dans la bergerie mais à part ça...le néant !

Je tentai donc de chercher quelques mots de réconfort, malgré tout.


On dit que toutes les mamans savent comment faire avec leur bébé...
Oui ben, la mienne, elle avait pas du avoir tout lu le livre...soit, passons.
Je suis certaine que ce sera un bébé très sage.
Hum...tu parles, ça crie, ça chiale...beurkkk.

Tu verras, tout ira bien.
Là, j'adressai rapidos une petite prière au Ciel pour que ce soit vrai. Je vouais que ça le soit...véritablement.
J'avais de l'affection pour Ode, je lui souhaitais tout le bonheur du monde, tout le bonheur du monde, oh oui, tout le bonheur du monde...Oui bon ça va, on aura compris.
Je posai une main amicale sur la sienne, signe de réconfort et de soutien.

Et puis, tu sais bien que tes amis seront là.

_________________
Oderay



Elle l'écoutait parler, sa voix douce arrivant à la calmer.
Oui ses amis seraient là pour l'aider, elle le savait mais...

Citation:
On dit que toutes les mamans savent comment faire avec leur bébé...
Cette phrase allait lui trotter dans la tête un moment.

Ode regarda Della qui la rassurait et se surprit elle même de ce qu'elle allait lui dire

Il faut que je la retrouve, il le faut que je sache pourquoi...pourquoi elle a pas su, pourquoi elle ne m'a pas protégée quand j'en avais besoin....

Sa décision se prends au fur et à mesure qu'elle parle, se redresse et le regard un peu plus dur qu'à l'accoutumée, regarde par la fenêtre.

J'ai entendu des rumeurs à droite et à gauche, ils ne sont pas loin....je pourrais presque en sentir l'odeur.... Marque une pause et regarde Della
je profiterais de notre mission pour mettre la main dessus.

Serrant sa Renaissante dans une main, elle continua le regard dans les yeux de Della

Pourras tu me couvrir lorsque nous camperons le soir avec les autres, qu'ils ne s'aperçoivent pas de mon absence? Je te le demande comme une faveur.... Baissant la voix au fur et à mesure.













Della
Ode se mit à parler, à évoquer sa mère, ses parents, avec une certaine amertume. C'était amusant comme nous avions des points communs, Ode et moi, par rapport à l'attitude de nos mères respectives.

Je l'écoutai bien sûr, avec attention.

Tu crois que c'est prudent de te lancer dans cette recherche, maintenant ? Ca ne peut pas attendre ?
Non, évidemment non, ça ne pouvait pas, je le savais bien mais je m'inquiétait pour Ode. Elle semblait tellement tracassée et perdue. Sans doute le fait d'attendre un enfant...et de se poser des tas de questions.

Ainsi, elle avait décidé de chercher sa famille...et me demandait de l'aide.
Je ne pouvais pas refuser, je n'en avais pas envie non plus.
Je lui souris, le plus chaleureusement possible, serrant sa main dans la mienne.

Mais oui, bien sûr, je t'aiderai. Je m'arrangerai pour que personne ne sache rien mais toi, de ton côté, tu me promets de ne pas commettre d'imprudence !

Pfiouuu...que ça mettait dans des états bizarres, la grossesse !
Une autre petite prière vite fait au Ciel pour demander de m'épargner ça encore longtemps...

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Oderay



C'est donc plus sereine et confiante qu'Ode passa cette fin de soirée en taverne avec Della.
Le soir même elles quittaient Sémur pour une mission. Les paquetages étaient prêts, les armes affutées et le moral au beau fixe.

Pendant leur première journée qu'elles passèrent sur les routes, Ode en profita pour écouter parler les paysans qu'ils rencontraient... et les ragots allaient de bon train, il paraissait en effet que des choses bizarre se tramait dans le bois à coté, des cris des bruits suspects surtout inquiétaient ces braves gens...

A l'heure ou ils montèrent leur camps, Ode prit Della a part et lui dit tout bas :

Je vais aller voir ce soir ce qui se trame dans ce bois, il semblerait que se soit Eux, j'espère être de retour avant l'aube pour que mon escapade reste inaperçue...Pries pour moi que je reviennes tout court en fait lui dit elle avec un petit sourire

Puis elle enfila sa cape, ajusta son épée et sa dague et disparue dans la nuit....
Della
A Sémur, le même soir.

Il me semblait que Ode était un peu plus sereine, après notre conversation. J'en étais contente. Je me tracassais quand même pour elle, j'avais peur qu'elle ne découvre quelque chose de difficile à accepter. Mais c'était son idée, ce qu'elle avait envie de faire et...je croyais au destin. Je l'aiderai donc dans ses investigations.

Je rentrai chez moi, emballai mes affaires pour la patrouille, sortis mon épée de son fourreau et la fis briller tout en repensant à Ode.


Sur les chemins, le lendemain.

Nous marchions d'un bon pas, en croisant parfois quelques paysans qui nous regardaient passer en nous adressant de grands signes.
Pour eux, sans doute, savoir que l'Ost patrouillait ainsi régulièrement sur les routes devait les rassurer.
A chaque fois que c'était possible, Ode se renseignait sur ce qu'il se passait dans les alentours, toujours à la recherche de son passé.


Au campement, la nuit.

Ode était partie depuis un moment, déjà. Personne n'avait remarqué son absence. Au Capitaine qui la cherchait, j'avais dit qu'elle était un peu malade, à cause de sa grossesse. Il ne chercha pas plus loin...ouf !
Mais je commençai à m'inquiéter. Je n'aurais pas du la laisser partir seule, j'aurais du l'accompagner...C'était pure folie pour une femme, même soldat, de s'aventurer ainsi seule, dans les bois.
Je lui laissai encore une demi-heure, après cela, j'irai à sa recherche !

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Oderay


Dans les bois, la nuit....

Étrange silhouette qui se faufile à travers les branches et les fougères, n'empruntant pas les sentiers afin de ne laisser aucun trace... Sentiment étrange qui l'envahit, souvenir réminiscent d'une époque révolue ou elle était à la poursuite de sa victime...

Ode avançait vite, suivant à la fois son instinct et les quelques signes qui dénotaient une présence en ce lieu. La lune qui jouait à cache cache avec les nuages l'arrangeait.

Un bruit, quelques lueurs, des odeurs de métal à laquelle se mélange celle plus acre d'une chair roussie à peine perceptibles....Elle est sur la bonne piste...Son allure ralentit...ses pas se font velours...Écartant les branches d'un buisson, elle peut enfin apercevoir le clan...son clan devant elle.

Un grand feu brille en son milieu, des tentes autours, des chevaux qui digèrent et des hommes, des femmes et quelques enfants qui discutent et jouent.

De l'extérieur, un banal clan de gitans, pour Ode il en est tout autre.
Derrières ses visages souriant et ses rires illuminés par le rougeoiement des flammes se cache un mal profond, dissonance aigüe entre le paraitre et la réalité.

Son cœur s'arrête de battre, une grande femme aux cheveux long argentés, portant "ses" griffes à la taille vient d'apparaitre dans son champ de vision....la matrice.

Le silence se fait, brisé par des hurlements terrifiés dont elle n'arrive à déterminer la source.

Devant le brasier où un corps inanimé se consume en produisant des petits grésillements , La Mère va commencer son rituel. Sa seule présence impose le respect de ses compères. Malgré sa silhouette frêle, elle dégage une puissance quasi mystique de par son attitude et son regard maléfique. Elle semble les toiser, telle une déesse impie, les regardant tour à tour.
Les hommes massifs s'inclinent et semblent en extase, transcendés par une force qu'ils ne peuvent comprendre. Elle est La Voie... D'un mouvement sec et rapide, elle fait un signe.
Les hurlements reprennent plus intenses et plus terrifiés que jamais...Deux hommes trainent par les cheveux deux silhouettes sanguinolentes tordues par la peur et la souffrance....

Une main devant sa bouche, Ode regarde horrifiée, ce rituel qu'elle ne connait que trop bien.."la Bénédiction de Khorne"....

Une autre silhouette féminine prend place à coté de La Mère portant une grande urne. Elle la dépose en s'inclinant devant celle çi et retourne chercher cinq coupes.

Ode les reconnait de loin, l'urne, la fameuse Urne remplit d'os réduits en poudre et les coupes, cranes scalpés de suppliciés aux orifices bouchés ...

Commençant son incantation, La Mère se saisit d'une poignée de poudre, la lançant dans les flammes, s'en suit un sifflement aigu provoqué par l'embrassement du feu, illuminant davantage la scène. Les regards de l'assemblée sont extatiques, a contrario des suppliciés qui sont révulsés.

Se tournant vers eux, froide comme le marbre, La mère sort de son fourreau la Lame Ecarlate, dague sacrificielle au reflet noir. Poursuivant son incantation plus fort, elle s'entaille l'avant bras gauche puis léchant son propre sang sur la lame, la brandit haut devant elle. L'assemblée commence à pousser des cris bestiaux, indescriptibles

L'odeur du sang se fait plus tenace, plus acre que jamais, la lame s'est réveillée...
Paralysés par la terreur, les deux suppliciés ont cessé de bouger, ils semblent comme envoutés par l'arme et se prosternent face à elle, réclamant son contact froid et salvateur. D'un geste fluide et rapide, La Mère égorge la première victime, la vie qui s'échappe dans d'horribles gargouillis est aussitôt recueilli dans les cranes tenus par Crystal. La dépouille à peine vidée de son sang est immédiatement trainée dans les flammes provoquant une puanteur sans nom.
Les cranes circulent dans l'assemblée, chacun se badigeonnant le visage et le corps. Les enfants sont aussi marqués.

Les yeux suppliants, le deuxième sacrifié tend son cou vers la lame dont la soif n'est pas encore apaisée. La Mère exécute à nouveau le même mouvement ample et précis et le sang recueilli est cette fois mélangé à de la poudre d'os.

A la grande horreur de Ode, ils commencent à le boire, Hommes, femmes et enfants goutant avec délectation cet odieux breuvage. Elle se retient avec peine de ne pas vomir, et détourne le regard.

Le breuvage rendant les hommes frénétiques, ils partent alors vers leur terrain de chasse....

Serrant son épée dans sa main, Ode attends le bon moment pour surgir et s'attaquer à La Mère, sa mère..
Della
Et pendant ce temps-là...

A chaque nouvelle minute écoulée, l'anxiété montait en moi.
La pointe du jour n'était plus très loin, les quarts de garde s'étaient relayés les uns après les autres et toujours pas de Ode sur le retour !
Je jouais machinalement avec ma dague, la faisant tournoyer sur elle-même, point d'appui sur une pierre plate, pour tenter de calmer mon angoisse.
Je craignais deux choses. La pire, bien sûr, était qu'il ne soit arrivé quelque chose à Ode. La seconde était que le Capitaine se rende compte de son absence.

Il fallait qu'elle revienne et vite !

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Oderay


Au clan de Ilta Sercë

Les hommes sont partis, les quelques femmes qui restent partent coucher les enfants.

La mère quant à elle se dirige vers le buisson de Ode...L'as t'elle vu? La sent elle? est ce une simple coïncidence?

Ode se terre davantage, prête à bondir, l'épée sortie et la dague dans son autre main.
Retenant sa respiration, elle la regarde avancer lentement, sa haine augmentant à chaque pas qu'elle fait....

La mère arrive juste à coté de Ode, elle semble sereine, on a même presque l'impression qu'elle sait se qui va se passer...

Ode la voit passer juste à coté d'elle, silence et agile, elle passe la lame contre le cou et la dague dans le dos de sa mère et lui chuchote à l'oreille :

Tu le savais que je reviendrais...tu sais aussi que tu ne reverra pas la lumière du jour?
Mais avant de te tuer et débarrasser notre royaume d'une pourriture comme toi, tu va me dire qui je suis vraiment, je ne peux être comme toi...


La mère bloquée dan les bras de sa fille esquisse un sourire mauvais, son regard devient plus noir et plus dur et répondant à Ode d'une voix glaciale :

Oh que si tu es comme nous, on t'a élevée pour ça! Tu ne te rappelles pas? Petite tu réclamais le sang des victimes, Je t'ai nourri de chair humaine pour te donner ta force! Tu as été baigné dans le sang des suppliciés, ta berceuse favorite l'incantation de la lame sanglante...

Ne pas vomir, cela ne peut être vrai...elle ne se rappelle pas...

Elle se reprend rapidement. Elle ressert davantage son étreinte, la lame commençant à pénétrer dans la chair tendre du cou de sa mère laissant un mince sillon de sang s'échapper...

Sorciere, tu ne me fera pas croire pareille choses, je ne prends aucun plaisir à tuer!
La voix est dure, presque comme celle de sa mère

La Mère laisse échapper un petit rire

Oh mais si, je sens très bien la haine qui t'anime et cette envie folle de me trancher le cou...Parlant plus bas elle ajouta d'ailleurs, tu as bien raison, tu as été enlevé alors que tu venais de naitre à une grande famille, ces couards n'ont pas lever le petit doigt pour te sauver, on les a tué sans aucun soucis et tu as bu le propre sang de ta mère, tu était touchante, le visage plein de cette vie si chaude..

Un grand coup de massue s'abat sur Ode La laissant pantoise

La Mère en profite et se dégage rapidement, se mettant face à Ode, elle sort ses griffes et se met en position de défense

Enlevée? Pas défendue? Personne qui ne soit venue la rechercher? Mais aussi...pas membre de cet horrible clan!

Regardant La mère, elle lève son épée à hauteur de visage et la dague en défense devant elle...

Le temps semble s'arrêter, la tension entre les deux femmes est immense, presque palpable, Ode murmure une prière à son épée puis court vers La Mère silencieusement...

Les griffes sorties prêtent à trancher leur anciennes propriétaires semblent impatiente de faire couler le sang, La Mère voyant Ode arriver esquive et lui donne un coup sur le bras déchirant le tissu de sa chemise

Ode se retourne précipitamment et avec le coté tranchant de son épée vient frapper les cotes de la femme, La dague effectuant un arrondit pour bloquer la deuxième griffe...

La femme toussa du sang et se redressa le regard démoniaque, de sa griffe libre, elle tenta de toucher le ventre de Ode, la touchant légèrement..

Mon dieu, Truc a été touché pensa Ode, Cette simple pensée décupla sa haine et sa force, effectuant un moulinet rapide, elle lui trancha la main...

La femme tombe a genoux se tenant le moignon de l'autre main, puis regarda sa "fille" et lui cracha dessus

Tues moi, prouves moi que tu es une des notres, tues moi! lui crias t'elle

C'est pas l'envie qui manque à cet instant, Oh oui elle aimerait la voir s'écrouler dans son sang, la voir perdre sa superbe, lui arracher les tripes et les jeter dans leur feu, oh comme elle aimerait...Mais elle ne le fera pas, pas comme ça...

Levant son épée face à la lune, elle regarde la femme à ses genoux...puis d'une voix qui se veut calme :

Femme, pour tes péchés, pour tes crimes, pour ton infamie, succombes sous la Renaissante, épée de L'Ost, sent la colère de Aristote s'abattre sur toi...

Épée pourfend l'air, un éclair scintille, du sang gicle, la tête de la femme tombe au sol, son corps la rejoignant peu de temps après...

Ode se penche près du corps de "sa mère" et la regardant étendue se sent plus calme, puis une tache blanche attire son regard.

Se rapprochant, elle constate que c'est un mouchoir, s'en saisissant, elle y découvre brodé dessus en lettre doré un O et un V entremêlé.

Ode reste un moment à le contempler

Serait ce un signe de sa famille? Il faudra le montrer à Della, peut être que ça lui dira quelque chose

Se relavant, elle essuya sa lame dans la robe de la femme, puis s'apercevant qu'elle avait été blessée, elle se mit courir pour rejoindre le camps de L'Ost, elle s'y soignerait...
Della
Du bruit me parvint de là-bas, vers les bosquets. Je tendis l'oreille et plissai les yeux pour tenter de distinguer quelque chose. Etait-ce Ode ou un danger pour le campement ? Il ne fallait pas commettre d'impair.

La silhouette de la jeune femme se dessina alors, sur fond de lever de soleil.
Ouf, Ode revenait à temps !

Je lui fis signe d'être silencieuse en posant un doigt sur mes lèvres.
Lorsqu'elle fut plus près, je distinguai des taches de sang sur ses vêtements.
Je me précipitai vers elle, angoissée à l'idée qu'elle put être blessée.

Tout va bien ? Tu es blessée ? Que s'est-il passé ?

J'entrainai Ode vers notre tente, là nous serions à l'abri.
Les soldats ne tarderaient pas à faire leur tour de garde.

Viens, ne restons pas là...

Une fois en sécurité, je me donnai le temps de contempler le visage de mon amie. Ses traits étaient marqués, son regard semblait lointain.
Que s'est-il passé ? Tu as l'air fourbue.

J'avais une gourde remplie d'eau. Je la versai dans une petite écuelle et y trempai un linge propre que je passai sur le front d'Ode, espérant qu'elle parle...que je puisse l'aider.
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Oderay



Le soleil qui se lève dans son dos, vite, plus vite retrouver le camps...
Ode aperçoit Della qui l'attendait, un signe pour lui faire faire silence...
Fourbue, oh oui elle est fourbue, perdue aussi, elle se laisse guider par Della qui l'entraine sous leur tente et qui s'occupe d'elle.
Ode essaye de lui sourire, mais ne réussit qu'une petite grimace...

L'eau fraiche sur son front lui fait du bien, elle commence peu à peu à revenir à elle, ce n'était pas un cauchemars, elle sent dans sa poche le fameux mouchoir.
Le pressant, elle le sort de sa manche et le donne à Della...

Ce qu'il s'est passé? Je...euh...j'ai vu ma mère...elle m'a avouée que...marque une pause, chasse l'image de la tête de sa mère s'envolant dans le ciel, le rituel, les enfants buvant le sang...pas facile de se remettre de tout ça...J'ai été enlevée, à une grande famille parait il. Pour le reste..je ..peux pas en parler..pas encore...

j'ai trouvé ce mouchoir sur elle...toi tu t'y connais en armoiries? tu saurais les reconnaitre?
Della
J'imaginais la scène entre Ode et sa mère, en me voyant moi, demander des comptes à ma propre mère. Celle-ci me regardait de haut et me répondait avec sa voix aigüe aux accents énervés sans cesse de me mêler de mes affaires !
Cela me fit sourire, sur le coup.

J'écoutai Ode et devinai que cela n'avait pas du être facile, pour elle non plus.

Le mouchoir que me tendit Ode attira toute mon attention.
Il s'agissait d'un petit mouchoir brodé comme on en brode lors de la naissance d'un enfant, chez les nobles.
Je le dépliai, constatai qu'il portait des armes...je faillis le laisser tomber.


Ode ? C'est à toi, ça ?
Je pouvais voir deux lettres O et V...entourant un blason sur lequel on voyait un...Renart !

Ode, c'est vraiment à toi, ce mouchoir, il t'appartient ?
Je n'osai croire à ce que mon esprit me disait. Si ce mouchoir était bien celui de Ode, cela allait impliquer pas mal de choses chez les de Volvent !
Je regardai Ode, bouche bée, attendant sa réponse.

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Oderay


Ode regardait et écoutait Della. Celle çi parut surprise, tellement même qu'elle faillit le faire tomber...

Citation:
Ode ? C'est à toi, ça ?


Grosse interrogation dans la voix de Della, inquiétude qui pointe pour Ode, se pourrait il qu'elle le reconnaisse bien? Même mieux que ce que ode pensait?

Bin...il semblerait c'était dans les poches de ma mère et je ne connais qu'une O dans mon clan, c'est moi...je ...c'est grave? Della , réponds moi!





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