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[RP] Quand les plumes s'agitent

Chuichianoc
[Taverne d'Olintla, dans la nuit du 2 au 3 Aout de l'Ere Kalamite]

Ce n'est pas les crachats répétés d'Eliania la fougueuse, comme la surnommait désormais Chuichianoc, ni l'échange musclé avec l'Aztèque Totophitopec qui avait marqué sa soirée. Non, Eliania finirait un jour ou l'autre dans son lit, Totophitopec à ses pieds. Non ce fut un bras qui perturba la soirée du guerrier Tlaxcaltèque.

Raffaelh le fourbe tentait de pervertir l'Elue, la détourner de sa destinée: devenir la Déesse Protectrice de l'Orient. Depuis que les Dieux lui avaient parlé dans ses songes, il n'avait pu écarter cette mission de son esprit.
Il avait accepté tout les coups, combattu partout, repoussant la zone d'influence de la Grande Prêtresse.

Mais là, il n'était pas de taille à lutter contre les démons qui la tourmentait. Entre obéir à la Grande Prêtresse et la protéger d'elle même son coeur balançait. Toute la nuit il tourna en rond et au petit matin, alors que le ciel se teintait de couleur chatoyante, une idée lui vint. Qui autre que son père pouvait la recadrer et écarter "l'esprit perfide de la tentation".

Citation:
A toi Ô Sage Azouzis,

Je dois t'informer d'un grand mal qui ronge ta fille, l'Elue des Dieux, Celle qui dirige les corps et guide les âmes, la Grande Prêtresse, Tlatoani de L'Orient, Kalamite.

En effet, hier soir en taverne, alors que son esprit s'embrumait après quelques pulques et graines de peyolt, Raffaelh d'Huamantla a sournoisement placé ta fille sous son aile.
Son désir est loin d'être pas.sé inaperçu et je crains fort qu'il ne la détourne de sa destinée: Devenir l'égale des Dieux.

Je me remet à ta grande sagesse pour que notre guide ne s'éloigne pas trop des temples et de ses charges, pour que les ombres ne s'emparent pas de Tlaxcalla. Ô Grand Azouzis, je te salue.

Chuichianoc,
Garde de Kalamite.


Il appela un messager et lui remit le bout d'écorce gravé. Le message devait parvenir au plus vite entre les mains du père.
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Kalamite
[Olintla,Journée du 3 aout]

Tout le monde le sait, les Tlaxcallans étant les plus forts, les plus beaux, les plus sauvages, etc...Ils ont donc le service de Messagers Pédestres le plus rapide du continent.
La petite Grande Prêtresse a l'habitude de les voir débarquer à toute heure du jour et de la nuit.
Aussi est ce avec un intérêt tout relatif qu'elle commence à parcourir la dernière arrivée.

Son intérêt crut au fur et à mesure de sa lecture. Arrivée à la fin, elle la relut une nouvelle fois, puis une troisième, histoire de voir si les mots n'avaient pas changé de sens entretemps. Elle lissa le papier de sa main, essayant de gagner du temps sur la vague qui la gagnait.
Le messager jetant un œil à son visage recula d'un pas. Il s'apprêtait à en faire un deuxième quand un geste impératif l'arrêta net. Il déglutit nerveusement pendant que Kalamite relisait la lettre une dernière fois.

Citation:
Ma fille,
Dois je te rappeler que tu ne doit pas fricoter avec les hommes?
Ta charge de prétresse ne te donne pas le droit de perdre ta chasteté tu devra resté ainsi pour les dieux car tel était ton choix.

Si tu change d'avis grand bien t'en fasse ma fille mais l'homme qui voudra faire cela devra d'abord me passer sur le corps en arène. Le combat se ferra au sang s'il perd il partira la queue en arrière. Si il gagne il pourra avoir ce que tu veux lui donné.

Passe le message à Raffaelh d'Huamantla.

Ma fille tout se sait tu devrai évité ce genre de dérapage...

Bien a toi ton papzouz qui t'aime.


La prêtresse poussa un profond soupir.
Prenant de quoi écrire, elle commença à griffonner nerveusement.

Citation:

Niltze,Père
J'espère que ce message te trouvera en bonne santé.

Je constate qu'effectivement tout se sait.
Pas la peine de de te demander qui propage ce genre de nouvelles, je m'en doute.

Je te répondrais que ma fonction de prêtresse ne m'a jamais forcé à être chaste et pure. C'était mon choix personnel jusqu'à maintenant.
Si je désire changer ma manière de vivre, cela ne concerne que moi.

Je te rappelle aussi que tu me juges capable de veiller sur l'Orient en tant que Tatlaoni et de mener une campagne guerrière.
Il est bel et bon de me donner des responsabilités, mais ce serait bien aussi que tu acceptes que j'ai grandi et que je ne suis plus une gamine.

D'autre part, je ne vois pas pourquoi je serais la seule de cette fichue famille à ne pas avoir le droit de m'envoyer en l'air.

Ta fille respectueuse qui t'aime


Elle plia la lettre et la confia au messager, toujours sans un mot. Celui-ci, blême après avoir croisé le regard de la prêtresse, s'enfuit sans demander son reste.

Elle le regarda repartir sans un mot. Elle resta immobile un moment , puis se dirigea d'un pas rageur vers l'intérieur du campement.
Une seule personne avait pu écrire à son père. Tous les guerriers étant plus ou moins au courant de son petit manège qui durait maintenant depuis une semaine. Si quelques uns avaient lancé des regards réprobateurs, la tendance était plutôt aux sourires amusés et aux plaisanteries taquines.

Un hurlement soudain fit s'envoler tous les oiseaux environnants.

Nooooooooc, , espèce de chien puant d'Aztèque
Tu te caches où?
Nooooooooc, ramènes ta carcasse putride tout de suite que je t'arrache le cœur avant de te le faire avaler.

La Tatloani se tenait au centre du campement, toutes plumes frémissantes, poings serrés et yeux lançant des éclairs.
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Tlaxcallane avant tout, obsédée par les plumes surtout
Pas de réponse au HRP dans les sujets RP
Chuichianoc
Un cri qui aurait fait trembler les 9 enfers réveilla 'Noc qui avait finalement trouvé le sommeil. Apaisé. Etait-ce la fin du 5ème Monde?
Il se précipita dehors, à peine vétu d'un pagne, et de quelques peinture de guerre qu'il n'avait pas encore enlevé.

Il trouva alors Kalamite, rageuse, soufflant comme un buffle (oui un buffle, on fait avec). Avait-elle perdu une plume? Ou bien était-ce la réponse à son courrier qui avait fait bondir tel un jaguar, celle que les Dieux avaient dotés d'une voix transperçante.

Oui Ô Grande Prêtresse, que puis-je pour ta divine personne?

Il savait que lui passer la pommade n'arrangerait rien, mais il était ainsi, elle était l'Elue, la mission de Chu en ce monde. Lutter contre les tentations était du ressort de Chu, même si il devait y laisser sa vie.
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Kalamite
L'emplumé daigna enfin se présenter, l'œil innocent, détendu.
Le divine fit grincer des dents à la prêtresse furieuse.

Tu ne peux plus rien, Noc.
Tu en as trop fait, cette fois-ci.

Ca, dit-elle en montrant le chiffon de papier serré dans sa main, c'était la goutte d'eau qui met le feu aux poudres.
Tu as écris à mon père!
Tu as osé!
Ca, je ne te le pardonnerais jamais!

Mais, tu te prends pour qui à la fin?
Et, surtout tu me prends pour qui?


Tu n'es qu'un avorton aztèque dégénéré,un pécari mal dégrossi, tu le sais ,ça, espèce d'andouille tortueuse.
C'était bas, petit et mesquin.
Le genre de choses qui ne surprend pas de la part d'une femelle haineuse et jalouse, mais absolument indigne d'un guerrier.

Elle se tut un moment, reprenant sa respiration
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Tlaxcallane avant tout, obsédée par les plumes surtout
Pas de réponse au HRP dans les sujets RP
Chuichianoc
S'incliner devant "la douce" ou bien rester droit et fier? Il sentait que la bataille serait violente et terrible et contre elle, il était désarmé. Ne comprenait-elle pas la mission dont il était investi? Des périls qui guettaient si sa destinée était faussée?
Il ne pouvait révéler ce qu'il savait, c'était expressément interdit: les Dieux étaient joueurs.

Ma Tlatoani, il s'agit là d'une demande de votre père. Il m'a demandé de vous surveiller, et de veiller sur vous. Ce que je fais depuis que nous sommes revenus sur la terre de nos ancêtres.
Je me plierai à vos décisions, et si vous le souhaitez, je m'arracherai le coeur et vous l'offrirez si vous voulez vous en nourrir.

Difficile de rester de marbre devant cette jeune Tlaxcaltèque de 16ans. Ses yeux flamboyaient tels mille brasiers. Il était prêt à affronter n'importe quelle bête sauvage à mains nues si il le fallait, mais elle, il était difficile de la défier. Il se mis à genoux devant elle afin de poursuivre.

Demandez moi d'éliminer n'importe lequel de vos ennemis et je m'y emploierai quitte à y laisser la vie, mais je dois également respecter mon serment aux dieux et vous êtes la mieux placé pour comprendre cela.
La volonté des Cieux ne se discutent pas, l'on s'y plie.
J'implore votre pardon Ô Grande Prêtresse, mais il est de mon rôle de vous protéger. Même si cela doit être contre vous même.

Toujours à genoux il attendit. Il accepterait les conséquences de sa colère, même si il fallait pour cela y laisser la vie.
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Kalamite
Ne m'offre pas ce qui m'appartient déjà, Chuichianoc.

S'approchant de lui, elle sortit son couteau de sa gaine.

Il ne t'est pas venu à l'idée que les dieux pouvaient avoir décidé d'adoucir ma route par instants ou bien es tu devenu tellement fanatique que tu es persuadé d'être le seul à entendre leurs voix? Crois tu vraiment pouvoir déchiffrer leurs desseins?

Sa fureur, brulante tout à l'heure, devint glaciale. Le calme l'envahit de nouveau, tandis qu'un sourire froid se peignait sur ses lèvres.

Elle s'approcha à le toucher de l'homme agenouillé.
D'une main elle saisit la natte du guerrier le forçant à lever le visage vers elle.Fantasque, le couteau dessina doucement les plats et les méplats de ce visage si connu.
La lame descendit jusqu'à la gorge qu'elle caressa.
Penchant le visage vers le guerrier, elle l'embrassa à pleine bouche. Doucement, presque tendrement, elle le força à lui répondre. Le baiser se fit passionné et féroce, la lame s'enfonçant doucement dans la gorge, une goutte de sang commença à couler le long du cou.
Quand elle sentit toute réserve l'abandonner, elle lui mordit les lèvres jusqu'au sang, pendant que d'un mouvement preste son couteau tranchait la natte du guerrier.
Elle se redressa,sa main essuyant sa bouche sanglante, le gout métallique du sang dans la gorge,brandissant son trophée sous les yeux de l'homme.

Penses tu que ceci peut me faire oublier cela?
Non seulement, tu as trahi ma confiance, mais tu m'as sous estimé, Chuichianoc.

Je ne peux tuer le cousin du Seigneur et je ne peux t'enlever ton siège de conseiller.
A partir de maintenant, tu n'es plus membre de ma garde et je te défends de t'approcher de moi à moins de cinq mètres.

Elle se détourna et partit sans un mot ou un regard, laissant là l'homme agenouillé.
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Tlaxcallane avant tout, obsédée par les plumes surtout
Pas de réponse au HRP dans les sujets RP
Angelia
Après quelques pulques qui lui permettaient de dormir, Ange avait trouvé un coin paisible prés du verger.
Allongé sur sa natte, écoutant les craquements des branches de l’arbre, Ange commencer à trouver le sommeil, quand soudain un cri terrible retentit.
Ange se leva d’un bond sachant plus où elle se trouvait. Elle commença a courir en direction du Calpulli et cria a gorge déployée

A L’ATTAQUEEEEEEEEEEEEEEEE……

Quand elle compris que c’était pas encore le moment d’attaquer le Calpulli….
Elle s’arrêtât net et grogna.

Mais elle a quoi a crier comme ça la Grande Prêtresse ……

Encore a moitié endormis, Ange commença à courir en direction des cris.

On a dut lui voler une plume je ne vois que cette raison…..
Mais elle n’a pas besoin de crier si fort quand même

Ange arriva pas loin de l’endroit ou se trouvait Kalamite, mais n’osa plus bouger.

Elle se frotta les yeux a plusieurs reprises, se demandant si elle dormait ou si c’était vrai.

Le visage de Kala avait une couleur qu’Ange n’avait vue qu’une seule fois depuis qu’elle la connaissait.
Elle connaissait cette expression, et savait que ce n’était pas bon.

Son regard se portât sur l’homme agenouillé devant Kala, qui n’était autre que Chuichianoc.

Ange plus ou moins rassuré allait repartir se disant que c’était une histoire entre eux,
Quand Kala saisit la natte de l’homme et plaçât un couteau sous sa gorge …
Ange n’osa ni avancer ni reculer ses yeux fixait la lame de Kala

Doucement elle chuchotait

Kala tu vas pas l’égorger quand même ne fait pas ça …

Ange devait la résonner mais en voyant le baiser,
ne savait plus… ne comprenait plus ce spectacle devant elle…

es Aztèques avaient t’ils donc torturé les esprits de tout le monde ….

Quand Kala se releva les lèvres en sang,
Ange remarqua le sang qui coulait de la gorge de l’homme et la natte de celui -ci dans dans la main de la Grande Prêtresse

Ange n’osait plus bouger, ni respirer sur le moment….
Que devait t’elle faire, se recoucher faire comme si elle n’avait rien vu, rien entendu ….
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Palizma
Chaud chaud les tavernes dans ce clan à moitié vide.. Un calpullec fou qui les défiait.. Des femelles aztos qui se ruaient sur les femmes... Et la tlatoani au milieu.. personne ne savait les liens qui unissaient Palizma à Kalamite. Et personne ne le saurait . Promesse faite aux Dieux au retour de la mission en Occident, Palizma s'était offerte à la Grande Prêtresse, porteuse-de-moumoute à Ixta.

Depuis ce jour, Palizma suivait les faits et gestes de l'élue..Discrètement..Jamais trop loin.. ni trop près.. La mission en Aztèquie et une fièvre tenace de deux semaines l'avait éloignée du parcours de la prêtresse toujours vierge devant l'éternel.

Elle avait vu Max la limace baver devant elle et toujours ce même refus obstiné. A croire qu'elle avait un sexe pas comme les autres sa maîtresse et que la vue d'un cactus ne l'émeuvait pas plus qu'un morceau de bois à jeter au feu...

Ce soir-là, laissant Alast rejoindre le campement, elle suivit la grande coiffe.. Tapie dans l'ombre sans se faire voir.. Prête à mordre n'importe quel azto qui s'approcherait de trop près. C'est qu'elle était pas grande la Grande.. Et ses plumes, un appât de choix. Elle aurait brandi une feuille de bananier disant " Tuez-moi, suis la tatloani qui vient chercher le calpulli comme cadeau", ça aurait été pareil.

Cachée derrière un mur de pisé, elle assista à une des scènes les plus folles. Kalamite hurlait à la lune avec rage. Regardant l’astre de la nuit, elle la vit pleine.. Et quand la lune est pleine, les femmes suivent.

Nooooooooc, , espèce de chien puant d'Aztèque
Tu te caches où?
Nooooooooc, ramènes ta carcasse putride tout de suite que je t'arrache le cœur avant de te le faire avaler.

Oui ben ça, c’était pas un appel aux Dieux . Foi de mâcheuse de peyoltl en manque. Ouvrant des yeux ronds, Pali se demanda ce qui avait déclenché la foudre tatloanesque contre leur chef en Occident.

Se rencognant dans l’obscurité, le bruit de bracelets et de colliers « bling bling » du garde du corps annonça son arrivée comme à la parade. Pali retint son souffle, déboucha ses tympans congestionnés par le cri de la Grande prêtresse et essaya de comprendre la scène avec délectation . Plus petite que lui, moins musclée, Pali n’hésiterait pas à sauter à sa gorge si il touchait une plume de Kala. Mais c’était quoi cette histoire de serment ?..

Le vermisseau s’agitait à genoux . Retroussant ses lèvres sur ses dents fines et aiguisées, muscles tendus, Pali était prête à bondir. Et pila net. La vierge la plus connue de l’Orient se jettait goulument sur son garde du corps.

Ah ben elle y allait fort Kalamite… Un vrai vampire..

Un sacrifice qu’elle comprenait pas Pali.. Elle tortilla ses plumes .. Et voyant la prêtresse avec la natte coupée entre les mains et du sang sur les lèvres , elle sourit.. L’élue avait jeté son dévolu sur un mâle et ça allait faire très mal..

Un léger bruit lui fit tourner la tête.. Une silhouette connue.. Angie ?

La rejoignant à pas de loup, elle mit le doigt sur la bouche..

« Shuuuuuuuuuuuuuuut ! »

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Mittys
On trotte , On trotte , et on veut taper de l'aztèque , oui Mittys a une passion et ne s'en cache pas , même qu'il s'en vante dès fois ( dès fois seulement ... ). Il avait quitté la taverne quelque heure plus tôt , ce soir s'était séance découverte du clan , il fallait repérer quelque coin qui pourrait être utile à l'avenir. Il avait tout du grand entrepreneur qui regardait l'état du terrain et songeait à ce qu'il pourrait en faire une fois le clan annexé à l'Orient . Chaque cahutte lui offrait de nouvelle idée , entre les sièges des tribus commercial , la halle des guerriers , le rendez-vous de minettes du vendredi soir , tout était prévu , et ses idées défilèrent comme les cactus qui étaient assez nombreux dans ce coin du futur Tlaxcala.

On gambade , on gambade , oui mais on ne rencontre personne , la soirée est étrangement calme , comme le prémisse d'une scène horrible ou magnifique ... tout dépendait des circonstances bien évidemment. Petit regard furtif derrière lui , aucun tueur à la solde du Tlatocan local ne serait venu l'amuser , enfin de tout façon un homme aussi déloyal finirait la tête fendue en deux par la masse du Seigneur jamais très loin du poignet très réactif. D'ailleurs ce poignet ce serra violemment lorsqu'il entendit un cri de femme , un son du même genre que celui qui dévalait dans le vent lors de l'arrivée à Mitzinco. A bien y entendre , c'était sans doute la même voix , la même douceur féminine , serait-ce son ancienne mentor qui hurlerait aux Dieux ? Mittys avait bien connu des façons de s'adresser à ses confrères , mais ainsi , il faut avouer qu'il ne l'avait jamais tenter.

Petit détour par de ci , par de mi et voila qu'il découvre à un coin de hutte , en face de lui la prêtresse naine , en face de son cousin , échange rigoureux , des mains qui gesticule , une natte en main .

Je pensais qu'il la choperait jamais le cousin ...

Et voila qu'un couteau accompagne l'étreinte qui fini en baisé lorsque celle-ci l'embrasse goulument pour ... boire le sang ! C'est qu'elle était plutôt bien atteinte qu'il ne le pensait , elle souffrait presque des mêmes vices que le Seigneur. En parlant de ça voila qu'elle se met à parler de lui : ne pas tuer le fils de Subbuteo car c'est le sang de l'héritier divin . Aurait-elle cru que en Noc' coulerait ce même sang qui fait de Mittys un être unique ? En tout cas , elle n'avait pas fait l'affront final et le jeune homme lui ne bougeait pas . Le rituel et ses découvertes de la vie , lui avaient bien enseigné de ne jamais s'interposer durant une altercation , que le plus honorable ferait tomber le faible d'esprit , et la c'était bien le cas , celle que Mittys avait envoyer sur le trône Oriental mettait à terre celui qui aurait voulu y être . Dans ce geste , le magnifique compris qu'il avait encore une fois fait le bon choix , mais n'en restait qu'il faudrait encore enseigner quelque bribe à sa belle sœur.

Il restait la mi émerveillé , mi éhonté , mais il n'interviendrait pas , pas cette nuit , non , ce n'était pas encore l'instant de rentrer en scène. Il attendrait , reviendrait à l'assaut à chacun d'eux , leur faire comprendre les vérités , que leur idéaux se trouvent autre part que dans leur sentiment , car même la naine , bien que considéré comme pur grande prêtresse , ne cherchait toujours que à se libérer de la nature de possession de son père , et pourtant elle le savait , il était dans son droit. le Noc' lui aurait bien plus à apprendre de cette chute , peut être l'instant de lui faire comprendre que son premier rôle est d'être aux cotés de son cousin dans ses conquêtes et à faire partie de la grandeur du Tlaxcala , comme l'est sa destiné. Et il continuait à les regarder , ces deux enfants qui veulent vivre , un jour peut être il le pourront , mais ce soir , c'était une punition pour tout deux.
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Égocentrique , machiavélique , égoïste , acharné , haineux , stratège , perfide , arrogant , surréaliste , mégalomane , fanatique , tortueux , impénétrable , grande gueule , secret , animal politique ... Tout simplement Mittys est exceptionnel.
Chuichianoc
Il est étonnant de voir, de sentir, qu'une lame aussi tranchante soit-elle peut également être d'une effroyable douceur.
Mis à genoux dans l'intimité de la nuit, la Grande Prêtresse sous l'oeil de sa divinité protectrice laissait éclater sa fureur. Sa vie, il le savait ne tenait qu'a un fil, mais ce n'est guère cela qui l'inquiétait: Le Serment qu'il avait fait aux Dieux allait se briser en cette nuit, et la punition qui lui serait infligé serait des plus violentes.

C'est alors que la jeune prêtresse de seize ans embrassa le guerrier Tlaxcaltèque de quelques années son ainé: le gout du pêché divin serait inoubliable, ses lèvres étaient douce, de doux arômes de pulque agrémentait cette union buccale. 'Noc réticent de prime abord ne pu résister aux assauts de Kalamite, la tendre lame se fit ardente, ardente comme la douleur de la pierre polie et taillée dessinant une ouverture dans la chair de sa gorge. Il sentit qu'un filet de sang commençait à descendre le long de son cou mais la Tlatoani ne relachait pas son étreinte. Puis elle planta ses dents dans les lèvres de Chu et serra: le sang afflua dans sa bouche mais il ne poussa pas un cri, assumant la colère de Kala.

Alors qu'elle se relevait, 'Noc cracha le liquide rougeatre au sol. Les paroles de Kala lui parvinrent comme mille flêches. Alors qu'elle tournait les talons elle abandonnait un guerrier qui n'était plus que l'ombre de lui même, une loque disposait au sol, mutique, le regard éteint. Il vit à nouveau la vision divine qui, dans ses songes, lui avait dicté sa mission, il se rappela la rencontre avec la Grande Prêtresse et son serment de placer son corps entre elle et ses ennemis, le visite des clans de la Tlaxcalla primitive: Xaloztoc et les menaces à peines voilés vers celle que les Dieux avaient choisi. Il se souvint du jour où elle avait accepté de prendre la charge du Tlatocan Oriental, du jour où elle l'avait surnommé "le Subtil"... et surtout de tout ces instants passés avec elle.

Sa vision de "celle qui dirige les corps et guide les âmes" avait évolué: d'une apparente faiblesse face à sa lourde charge, elle avait su prendre toute la mesure de sa puissance pour pouvoir impulser à Tlaxcalla l'orientation qu'elle désirait, elle avait muri et elle exprimait à cette instant précis tout ce qu'elle était.

Quand à 'Noc, il subissait le courroux de celle qui finalement avait pris son coeur: aucune femme n'avait cette aura, cette force naturelle mais dont la charge malheureusement ne souffrait aucune tentation. Il était allé au bout de sa mission, dont l'ultime étape avait été d'avoir exécuté la demande d'Azouzis, le père de Kala.

Il aurait mieux fallu qu'elle l'achève ici, que son coeur soit arraché et qu'elle s'en nourrisse: au lieu de le mettre à mort physiquement, elle s'était acharnée à le mettre à mort psychiquement. Il n'était plus qu'une coquille vide maintenant, abandonnée au milieu de ce clan qu'il avait conquis pour l'offrir à Sa Grande Prêtresse en honneur à son début de règne. Son âme semblait errer, alors que la seule chose qui animait Chu s'était envolé.
Après un long moment où il était resté prostré, il porta sa main à sa bouche. D'abord hésitant, elle s'était finalement élevée, provoquant une intense douleur dans ses muscles. Le sang avait coulé et s'était répandu sur le sol où une petite flaque s'était formé.

Il leva les yeux vers le ciel et fixa la lune, Coatlicue, cherchant une réponse, un soutien, une aide. Rien ne lui vint. Il se leva alors doucement et observa autour de lui. Il n'avait plus rien à faire ici, il n'avait d'ailleurs plus à être ici. Quitter Olintla, Tlaxcalla lui semblait être la meilleure solution. Il ne rentrerait pas... son regard s'arrêta sur la forêt avoisinante. Un sentier se perdait dans les broussailles en direction des hautes montagnes. Il tourna les talons et se dirigea vers cette dense végétation pour disparaitre.
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Raffaelh
Le parcours d'une vie peut-il se résumer? Le parcours d'une vie peut-il même se résumer en un seul et unique mot?
Sans doute... Et Raffaelh savait celui qui résumait la sienne.

Il en était venu à cette conclusion lors d'une de ces rondes solitaires, enfermé sur lui-même comme il l'était si souvent, lui, le guerrier aux yeux azurs.

Son esprit se mobilisa à nouveau hors des brumes de ses pensées inlassables lorsqu'il entendit le bruit d'un mouvement non loin de lui, dans la nuit qui étrangement, semblait annonciatrice d'un évènement. Le regard inspecte les horizons, et les jambes s'apprêtent à se diriger vers le lieu d'où le bruit provient, lorsqu'un cri, ou un hurlement - il n'aurait su le définir - lui parvint à ses oreilles.
En temps normal, il n'aurait même pas cillé. Mais cette fois-ci, cela était différent. Même s'il était certain que des gens plus proches iraient sur le lieu du cri, la voix qui se cachait derrière lui était reconnaissable entre toutes. Il s'agissait de la voix de la Grande Prêtresse, de la Tlatoani, et surtout de Kalamite. Seulement de Kalamite.
Son sang ne fît qu'un tour dans son corps, et il abandonna le bruit suspect pour se diriger vers le centre du campement, muscles contractés, prêt à intervenir quel que soit l'évènement qui venait de se produire.

Le guerrier Huamantlèque arriva rapidement aux environs de la scène qui se profilait entre Chuichianoc et Kalamite. Trop vite sans doute, car lorsqu'il posa ses yeux sur elle, et sur 'Noc, la scène de ce baiser passionné et féroce s'ancra dans l'azur de son regard.

Au même instant, revint en sa mémoire leurs baisers échangés l'autre soir. La proximité de son corps contre le sien, ses mains posées sur ses hanches, et leurs baisers brûlants, presque trop... Tout lui revint en mémoire. Même si quelques baisers partagés n'étaient, après tout, que pas grand chose à l'égard d'une vie, à ce moment présent, en la voyant ainsi, la jalousie fit son apparition.
Un éclair de rage traversa ses yeux, et il vit Kalamite, son visage surtout où rester une goute de sang de celui qui était censé la protéger, et la natte dans sa main.

Une étrange sensation s'empara de lui, comme s'il était le témoin obscène d'une scène qu'il n'aurait jamais dû surprendre. Reprenant son souffle qui s'était coupé lorsqu'il avait surpris le moment entre la prêtresse et son garde, il ferma les yeux, espérant qu'elle ne l'ait pas vu, se détourna d'elle, et décida de repartir lentement, comme s'il n'était jamais venu.
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Chuichianoc
Les événements mettant en jeu la vie de 'Noc se feront par choix des dès*.



[Jour et nuit dans la Pampa: Etape 1]

Le soleil s'était levé sans que Chu s'en aperçoive, parcourant la jungle naissante dans la province Tlaxcaltèque de Cuauhtochco. Ni la soif, ni la faim, ni la fatigue n'avaient entamé leurs actions sur ce corps, ce lambeau d'esprit qu'était 'Noc.

Il avait marché jusqu'a la tombé de la nuit, chaque pas devenant plus lourd, chaque foulée devenant plus difficile. Lorsque Coatlicue s'éleva, il ne put s'empêcher de revoir celle qui chaque nuit l'honoré. Restant quelques instant, la bouche grande ouverte en observant l'astre céleste, Chu aperçut un espace qui pourrait l'abrité. Ses yeux ne demandaient qu'a se fermer, ses pieds étaient meurtri par la course folle qu'il avait entreprit.

Il s'allongea et s'endormit aussitôt. Quelques heures passèrent, un craquement de branche par là, un bruit suspect de l'autre, mais le plus inquiétant était 'Noc: s'agitant, ses yeux se révulsant sous les paupières, il était en prise avec ses démons.

. -.- .Un énorme coyote s'approchait de lui, pris au piège sur un haut promontoire, il n'avait comme seule issue que l'incertain plongeon vers le lac plusieurs dizaine de mètre en contrebas qu'agitait un puissant tourbillon. Le coyote stoppa alors et aboya, rameutant ses congénères: l'un d'entre eux croquait encore un fruit en arrivant. La chef de meute, puisqu'il semblait que cela était une femelle, s'avança dans un délicat mouvement qu'un félin aurait pu aisément exécuter.

Toutes dents dehors sa volonté ne faisait guère de doute, refusant de devenir un repas pour vautour il sauta dans le vide espérant ne rien se briser. Quelques secondes plus tard il se retrouvait à un tout autre endroit, rejeté par la bouche de l'inframonde dans un autre lieu. Il se hissa sur la berge et regarda autour de lui. Le ciel était rouge sang les nuages défilaient à une vitesse bien supérieur à la normal. Son rythme cardiaque s'acceléra encore lorsqu'un immense colosse, tel celui de Tlaxcalla**, s'approcha de lui faisant trembler la terre à chaque pas.

Sa tête rappelait vaguement Mittys, et il chercha à l'écraser élaborant à haute voix des plans tout aussi improbable et impensable en cherchant à en faire de la charpie. Au pied d'une falaise, le 'Noc vit sa dernière heure arrivée quand le pied du géant s'approcha de sa tête . -.- .

Il se réveilla en sursaut à ce moment là: le soleil naissant baignait le ciel de rougeoyante couleur. Machinalement il se leva et repartit vers les hautes montagnes qui se dessinaient au loin. Sans savoir pourquoi, sans avoir de but, il "errait" vers une destination inconnue.


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* Chaque fois sera précisé en en-tête les enjeux et les possibilités dont l'issue dépendra du tirage de dès. Le RP sera adapté en fonction de cela.
** coming soon prochainement, Calmecac de Tlaxcalla Orientale
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Kalamite
[Et pendant ce temps là]

As.sise en tailleur sous sa tente, ses yeux fixaient sans la voir la lettre posée sur sa couverture.
Pensive, elle tentait d'analyser les causes de l'abattement qui la submergeait.
En apparence, la Tatloani avait repris son travail sans rien changer à ses habitudes.Elle savait, elle, qu'elle avançait moins vite que d'habitude et sans l'énergie débordante qui la caractérisait. Elle reculait, sans raison, plusieurs taches sans parvenir à s'y concentrer. Lui manquait le soutien auquel elle était habituée, les conseils judicieux de celui qui avait été comme son ombre...
Un soupir lui échappa.
La dernière décision qu'elle avait du prendre lui laisser un goût amer dans la bouche. Certes, l'Orient y gagnait largement et elle n'avait fait qu'avaliser une décision déjà prise, mais delà avait un goût amer, très amer. Ce compromis ressemblait à une compromission, voire une trahison. Grimace qui crispe fugitivement le visage. Ce ne serait certainement pas la dernière qu'elle serait obligée de faire.Ce n'est pas pour autant que ça lui plaisait.
Ses yeux fixèrent le courrier qui la narguait depuis plusieurs heures.
La jeune prêtresse avait reculé le moment de l'ouvrir le plus possible.
Elle tendit une main et l'ouvrit.
Kalamite parcourut les lignes que son géniteur lui avait envoyé:

Citation:
Ma fille,
Il y a bien d'autre façon de s'envoyer en l'air le Chuichianoc est là pour ça. Prend ta mas.sue, tape lui dessus et mare toi! c'est un très bon moyen de prendre du plaisir tu peut aussi tournée la mas.sue une fois imprégné dans son visage et tu verra que ça lui ferra de très jolie joue. Ne touche pas a Raffael je vais m'en occuper et je te montrerai comment prendre beaucoup de plaisir en restant chaste pour les dieux.

Ma fille je te souhaite une bonne continuation et montre aux azteques que vous êtes les plus fort.

Respectueusement.
Ton papzouz a qui tu manque.


Un fou rire nerveux la submergea. Son père était décidément inimitable. Ses épaules étaient secouées par les hoquets d'un rire irrépressible.
Elle se laissa tomber sur sa couche. Au rire, commencèrent à se mêler les premières larmes. Elle se laissa enfin aller. Son chagrin la submergea.
Le corps frêle se roula en boule, secoué par des longs sanglots tels ceux d'un enfant.
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Tlaxcallane avant tout, obsédée par les plumes surtout
Pas de réponse au HRP dans les sujets RP
Raffaelh
[Toujours pendant ce temps là]


Assis contre un rocher non loin du campement, mais assez isolé pour pouvoir ne pas être dérangé par qui que ce soit, Raffaelh réfléchissait.

En apparence, quiconque aurait regardé le guerrier assis à ce moment-là n'aurait vu qu'un homme les yeux clos, l'air impassible sur son visage mate empreint de deux cicatrices verticales sur le côté gauche de son visage - l'une au coin de sa bouche et l'autre commençant à son arcade pour terminer au bas de la joue -, le torse finement musclé et imberbe gonflant et se dégonflant sous la respiration calme et sereine.
Pourtant sous le crâne, un millier de pensées se bousculaient. Et sans aucun doute, une seule et même personne était à l'origine de ces pensées.

Un soupir s'échappa tandis qu'il rouvrait ses paupières et se levait, une bourrasque soudaine de vent se brisant sur lui quelques instants. Il tourna la tête vers le campement, le regard déterminé. Le Huamantlèque avait envie de voir Kalamite.
Il ne s'était jamais permis d'aller la voir dans sa tente, ou ailleurs hors d'un endroit plus ou moins public. Pourquoi? Sans doute parce qu'il n'osait pas la troubler, ou alors et surtout, parce qu'il n'osait pas l'approcher ne sachant la réaction qu'elle aurait.
Mais la scène à laquelle il avait assisté l'avait secoué, plus qu'elle ne l'aurait dû, et à peine le temps d'avoir ses réflexions que le voilà déjà devant la tente de la Tlatoani et Prêtresse.

Un grand et profond soupir traversa sa gorge, et Raff' entra dans la tente.

Il s'était préparé à tout, mais pas à cela.

Kalamite dans un moment de faiblesse. Kalamite pleurant sur sa couverture, seule et recroquevillée.
Dès l'instant où il la vit dans cette situation, ces problèmes et pensées qui l'avaient troublé disparurent, tandis qu'il se figeait devant la scène qui s'offrait à lui. Ses yeux azurs l'observèrent un moment alors qu'il se demandait quel comportement adopté.

S'assoir près d'elle et la consoler? Ou alors partir silencieusement sans qu'elle n'ait eu le temps de le remarquer?

Le guerrier jeta un dernier coup d'oeil à celle qui comptait tant pour lui, et lentement, il s'assit auprès d'elle. Une main se posa sur son bras pour le caresser doucement, tandis qu'il déposa un baiser sur sa joue humide.
Il la contempla ainsi, n'ayant aucun mot à lui offrir, attendant simplement sa réaction.
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Mittys
[Les grouillots filent le train]

Les desseins de la nuit dernière laissait dans la gorge du Seigneur ce gout amer du manque de concentration . Tout ceci aurait put être évité , tant de fois ou l'intervention de n'importe quel personne aurait put rafraichir les idées de ces jeunes gens. Il était l'ainé de cette génération doré qui régnait sur l'Orient , c'était lui le grand frère , un peu trop grand au gout de certain , mais il se devait de veiller sur sa famille de loin , toujours . Il n'était pas ce compagnon de route toujours accolé à coté de la famille pour tresser les cheveux ou jouer aux osselets , non Mittys était l'homme dur , presque sage -ouai , faut pas non plus abuser- , mais avait l'œil de guépard et l'oreille du condor. Bref , il se devait d'être la , omniprésent , mais pas écrasant ... ça il le faisait déjà assez dans les pyramides .

La matinée était rarement propices aux bonnes nouvelles , entre les serviteurs qui vous réveil dès l'aurore -même plus le droit de pioncer en paix , Mittys va les planter sur un cactus un jour- et les messagers qui accoure des quatre coins du monde connu - bon sur NK c'est pas loin le bout du monde - pour délivrer des message "de la plus haute importance" comme ils aiment le prononcer. Tu parles la moitié du temps c'est pour annoncer que untel est devenu Calpullec ou que truc muche a lancé un duel à Totocaca -ouai , le prof de Groland- , toujours d'un enivrant. Mais ce matin après le réveil en trompe d'un des gardes pour annoncer qu'il n'y avait aucune attaque sur le calpulli cette nuit -tu parles d'une nouvelle de première importance - , voila que le meneur de sa garde de Olintla venait au rapport annonçant que le Noc' n'était pas revenu dans le clan depuis son départ la nuit dernière. Inquiétude et frustration guettait le Mittyque , que faire ? Comment ? Mais pourquoi n'était-il pas revenu ? Pourquoi lui même n'avait-il rien fait hier soir ? Les questions lui tournaient dans la tête , et les réponses ne venaient pas . Il sortit .

Grande réflexion , l'esprit qui stagne , les idées volent dans tout les sens. Il n'est pas encore habillé , à moitié nue au dehors , le regard vers le soleil en pleine monté . La vérité viendra t'elle de la ? Il se retourne vers la face cache de la pyramide ou habituellement gisait un autel , il la cherchait des yeux mais ne la trouva pas ... quelque seconde plus tard les rayons de soleil le firent apparaitre aux yeux du Seigneur et il comprit . Il faudra rechercher son cousin , ni une , ni deux il ordonna à ses gardes de lever un groupe afin de se mettre à la recherche de l'intrépide guerrier Noc' .

Il retourna s'habiller et s'en alla dans le clan , voir un peu de monde et se remettre les idées en place , bientôt il devra quitter le clan pour effectuer ses autres taches .
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Égocentrique , machiavélique , égoïste , acharné , haineux , stratège , perfide , arrogant , surréaliste , mégalomane , fanatique , tortueux , impénétrable , grande gueule , secret , animal politique ... Tout simplement Mittys est exceptionnel.
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