Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, ..., 30, 31, 32   >   >>

[RP] Eglise de l'Air de Castres - Volume 2

Maïryan
Tout aussi concentrée qu'elle puisse être par des chiffres qui n'en finissaient pas dans son nouveau et ancien bureau de CaC, elle ne put résister à la main douce qui prit la sienne et l'emporta loin du château Toulousain pour rejoindre la douce église de leur ville où allait se dérouler les baptêmes de leurs amies. Sans qu'il soit venu la chercher elle aurai surement oublier et elle aurai eu ça sur la conscience toute sa vie ou presque... C'est ainsi qu'avant d'entrer dans l'enceinte sainte (quelle rime de fou hihi) Maï ne put s'empêcher de voler un baiser à son époux qui, malgré ses charges, continuait à penser à tout...ou presque ^^.

L'imitant, elle se signa en entrant et sourit en voyant ses amis alignés en rangs d'oignons attendant le prêche d'ODL qui semblait, pour une fois, un peu dans la lune... Que de travail pour cet homme qui ne lésinait pourtant pas sur son énergie...

Valou et Lab étaient toutes deux éblouissantes... comme à l'accoutumée faut dire... mais la petite flamme qui traversait les yeux de ses deux amies voulaient dire beaucoup... surtout si on est un peu observateur et qu'on aperçoit dans le public d'autres petites flammes qui scintillent dans les yeux de quelques invités...

Zeide et Philippe étaient les parrains des deux jeunes femmes... Elle gratifia son vieil ami d'un sourire qu'il ne capta peut être pas tant son attention semblait occupée. Que planait il en ce jour dans cette église ?... Comment ne pas le ressentir n'est il pas ? ... En est il que son époux l'abandonna sur un des bancs pour rejoindre les principaux acteurs du baptême et elle chercha des yeux Bri qui avait en garde Trystan pendant ses heures de travail....

_________________
Valou_des_oreades
Valou regardait ses amis rentrer tous les uns après les autres.

Elle les gratifiait d'un grand sourire, heureuse de les voir là.

Elle se leva, prit la main de Phil en faisant un clin d'oeil à Ana et de son autre main prit celle de Lily.

Elle les entraina vers le devant de l'église sans oublier de les bisouiller (of course !) et attendit entre eux deux, que le bon prêtre commence le baptème.
_________________
Labosseuse


lab était très émue de voir autant de monde a son baptême et celui de val. Son parrain était très beau et lab était fier d'être sa fillieule .

Elle regarda en direction de la porte ; sa marraine n'était toujours pas la ;mais elle allait arrivée .

une larme lui piquait les yeux ;c'était des larme de joix elle; s'essuya sans que personne la regarde et attendit la cérémonie'


_________________
Khaarg
Khaarg avait attendu que Valou quitte la demeure pour se préparer. Il n'aimait pas se rendre à l'église pour quelque raison que ce soit. Cependant il avait fait expret de dormir ce matin, il voulait faire la surprise à Valou.

Apres s'etre habiller de son plus beau costume, il avait quitter son domicile et avait prit la direction de l'église.

Il y entra discretement et se plaça dans le fond de la salle et observa. Il apperçu alors Valou. Elle était magnifique dans sa robe. Il était heureux d'etre a ses cotés.

Il se fit tout petit et attendit que le pretre commence la cérémonie.
Oeildelynx
Ils étaient arrivés les uns après les autres dans l'église.
les baptisés d'abord puis les parrains et d'autres, mais comme à leurs habitudes les dames se faisaient attendre, enfin Brigide car Lily était là.

Espérant qu'elles arriveraient bientôt, car c'étaient à elles de et aux parrains de lire un texte au filleul dès qu'il leur aurait fait réciter le pardon. Il leur fit signe de s'installer.
Bon, les deux protagonistes étant là, il retourna vers l'autel, et décida de commencer la cérémonie.


Mes frères et sœurs, nous sommes réunis ce jour car Messire Penthagruel va enfin rejoindre la grande communauté aristotélicienne. C'est un grand jour pour lui, et pour nous qui les accueillons.

Mon frère et mes sœurs, il dit

Je vous prie de réciter le pardon avec moi
Citation:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Puis se tournant vers Dame Lab et Valou, Lily, et Messire Philippe et Zeide.
Que les parrains et marraines s'approchent et lisent à leur filleules les textes qu'ils ont choisi pour elles.

Messire Zeide, Philippe...Dame Lily-Jane
Les futurs baptisés approchez


Il se dit cela laissera surement le temps à Bri d'arriver

_________________
Valou_des_oreades
Valou récitait la prière :

Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Puis le prêtre demande à ce qu'ils s'approchent.

Valou se leve, tenant toujours les mains de Phil et Lily.
Elle se retourne vers la sortie de l'église en espérant le voir.
Son visage s'illumine.
Elle retourne la tête vers le prêtre, sourit encore à Lily et à Phil.
Son bonheur est complet.

Penthagruel
Pentha arriva en l'église juste au moment ou le prètre récitai le pardon.
Il venait assiter au baptème de sa camarade de foret et de conseil municipal dame labosseuse qu'il connaisait encore peu. Il faudrai qu'il l'invite à l'occasion boire quelques chopines pour la connaitre mieux. L'autre baptisé n'était pas de ses amis, mais il était heureux de voir la communautée des croyants accueillir en se jour deux nouveaux fidèles.

Il récita le pardon tout en prenant place, et fit un sourire aux connaissances qui le regardaient s'installer. Toujours aussi discret !

Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

_________________
Capoeiriste57
Etait arrivé en surprise et entendis les cloches de l'église, je me dirige donc vers celle ci.

J'ouvre la porte et y pénètre, et quel ne fût ma surprise de voir Valou se faire baptiser avec d'autres, je m'installe dans un banc un peu en retrait, et récite le pardon en même temps.

Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
_________________
Philipe_de_massilia
Phil récita donc le « pardon ».

Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Puis, à l’appel du prêtre, Phil s’approcha et se plaça à coté de Valou, tout heureux.
Il avait son texte en main et attendit que tout le monde soit prêt.
Lily-jane


Lily chassa ses sombres pensées et sourit à Valou. Elle était superbe et avait l'air vraiment heureuse. Elle s'avança avec elle et à la demande de ODL récita le pardon

Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Elle eut un petit sourire amusé en songeant qu'en ce moment elle n'arrêtait pas de confesser ses "péchés"... Des péchés... Aimer est donc pécher? La vie était vraiment étrange... Enfin...

Elle avait en main le texte qu'elle avait choisi de lire à Valou, et se demanda si elle devait commencer... Elle regarda Philou, qui semblait lui aussi attendre... Bon bah si on se regarde tous dans le blanc des yeux, ça allait pouvoir durer longtemps... Elle sourit à nouveau et prit la main de Valou.

Puis elle parla d'une voix douce et clair.


Valou, voici le texte que j'ai choisi de te lire...

Elle lui sourit, et commença

Citation:
Livre de la Création
Chapitre VII - « L’amour »




1 Dieu ne répondit pas à la créature qui avait fait l’apologie de la domination du fort sur le faible.

2 Il se tourna vers un groupe de créatures. C’était justement celui qui faisait partie de l’espèce humaine et qui avait parcouru le monde. Dieu savait que ce groupe se croyait rejeté par Lui. Ces humains pensaient être privés de tout talent. Ils estimaient être mis à l’écart de la création du fait de leur prétendue infériorité. Mais, parmi eux, l’humain qui portait le nom d’Oane détenait, sans en être sûr, la réponse à la question posée par le Très Haut.

3 Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.

4 Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect.

5 Et Dieu lui demanda: "Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre ? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !" Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: "Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste..." Et Dieu lui ordonna: "Parle et je te le dirai !"

6 Alors, Oane répondit: "Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur."

7 "C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste."

8 "Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour." Alors Dieu dit: "Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes."


Spyosu


Une fois finit, elle ne lacha pas la main de Valou, mais regarda un instant ODL. Un sourire désolé se dessina sur ses lèvres, puis elle fixa à nouveau Valou, et attendit la suite de la cérémonie, émue.

_________________














Erwine77
Erwine entra discrètement dans l’église, elle était légèrement en retard, mais elle venait tout juste d’arriver sur Castres.
Elle était revenu de Castel où elle avait à faire spécialement pour assister au baptême des ses deux amies.

Elle aperçu son frère au fond de l’église bien cacher par l’ombre des haute colonnes.
Il n’était pas vraiment perceptible, mais Erwine ne le connaissait que trop bien et l’avait remarqué dés son entré.

Les deux femmes étaient magnifiques dans leur robe de Baptême, elle n’avait pas l’habitude de les voir habillées ainsi et en était tout excitée.

Elle les saluât de la main ne voulant pas se faire remarquer et alla rejoindre son frère qu’elle bisouillât très fort.

Elle assista silencieuse et très émue à la cérémonie qui consacrait le baptême de ses deux amies.

_________________
Zeide
Zeide s'approcha donc avec les autres et récita le pardon...

Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Fouillant dans ses poches à la recherche du texte qu'il avait choisi pour sa future filleule, Zeide laissa les autres parrains et marraine lire leurs textes tout en écoutant attentivement...
_________________
Labosseuse


lab reitat le pardon tout en pensant que sa marraine etait toujour pas la .


Citation:
Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

_________________
Philipe_de_massilia
Phil écouta attentivement le joli texte lu par Lily.
Avec un sourire qui ne quittait plus ses lèvres, Phil s'avança à son tour, une main dans celle de Valou, l'autre..tenant son texte.

Regardant tour à tour Valou, puis Lily, Puis ODL, puis toute l'assemblée présente, il dit:

Chère Valou, chers amis ici présent, j'ai choisi un texte sur l'amitié. Je pense qu'il devrait vous plaire.

Ses yeux se fixèrent sur le texte, essayant de ne pas trop bégailler.

Ce texte est tiré du Livre des vertus, Livre 2 le Duo Prophétique, La Vita d'Aristote, Livre premier Dialogue, Chap XIII La Réception chez Polyphilos.

Phil reprit sa respiration, manquant de s'étouffer. Petit sourire en coin espérant que personne n'ait remarqué quoi que se soit, il lut donc:

Citation:
Aristote avait été invité à une réception chez un riche marchand athénien exerçant également les fonctions d'archonte. Il s'appelait Polyphilos. C'était un homme riche et puissant, passionné par la philosophie. Il venait souvent écouter Aristote, aussi souvent que ses charges et son statut le lui permettaient. Sa maison était pleine à craquer, et les tables regorgeaient de victuailles.

Aristote tenait une coupe de vin qu'il venait de remplir au cratère. Il prit une feuille de vigne farcie quand Polyphilos s'approcha de lui.

Polyphilos : Aristote, cher maître. Comment trouvez-vous cette réception ?

Aristote : Je vous avoue que je préfère les plus petits comités, on ne s'entend pas, ici. Mais votre maison est splendide et le banquet est digne des plus grands rois.

Polyphilos : Merci pour ces compliments. Mais rien n'est trop beau pour mes amis et j'aime à les avoir tous autour de moi.

Aristote : Tous ces gens ici, sont donc vos amis ?

Polyphilos : Bien entendu. Nul n'entre ici qui ne soit mon ami.

Aristote : Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité.

Polyphilos : Et alors ? Je ne suis pas hautain. Je laisse ça aux nouveaux riches.

Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.

Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.

Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.

Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociales et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.

Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?

Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.

Polyphilos et Eumónos hochèrent la tête pour marquer leur accord. Aristote s'éloigna de quelques pas avant de se retourner.

Aristote : Ces feuilles de vigne sont délicieuses, aussi délicieuses que le conseil d'un ami, vous ne trouvez pas ?

Phil replia doucement son texte, ravis de son choix, puis se replaça aux cotés de sa filleule.
Zeide
Zeide trouva enfin ce parchemin ou était écrit le texte à lire… Il se tourna vers Lab et commença à le reciter…

Je vais lire un passage du livre des vertus, Le Duo Prophétique, Chap. X - La morale - Où Aristote en dit davantage sur la distinction entre le bien et le mal...

Citation:
Par un rude jour d’hiver, un disciple, qui avait atteint le terme de son enseignement, vint trouver Aristote, avant de quitter le lycée.

Le disciple : "Cher maître, maintenant que je vais être livré à moi-même, il y a une chose que j’aimerais savoir."

Aristote : "Je t’écoute, brillant disciple."

Le disciple : "Vous m’avez remarquablement formé à l’art de la logique et à la science métaphysique, mais vous ne m’avez rien dit quant à la morale."

Aristote : "Tu dis vrai, mon ami. C’est en effet une lacune de mon enseignement. Que veux-tu savoir au juste ?"

Le disciple : "Il est important pour un homme, je le crois, de savoir identifier le bien du mal, afin de se conformer aux règles qui conduisent au premier, et qui permettent d’éviter le second."

Aristote : "Certes."

Le disciple : "Ce qui m’amène à cette question simple, maître, qu’est-ce que le bien ?"

Aristote : "C’est un problème tout à la fois vaste et d’une simplicité limpide comme le cristal. Le bien, dans son principe, c’est la perfection de la nature de l’objet, de sa substance."

Le disciple : "Mais pourquoi donc, cher maître ?"

Aristote : "Parce que le bien ultime réside dans le divin, sans nul doute. Et pour identifier le bien, il suffit donc de s’attacher à l’analyse de l’essence du divin. La substance du tout puissant étant intelligibilité pure et parfaite, le bien ne peut être que perfection de la substance, et donc de la nature d’une chose. Comprends-tu ?"

Le disciple : "Oui, cher maître, je comprends."

Aristote : "Je t’ai enseigné, cher disciple, que la nature d’une chose réside dans sa destination, puisque le mouvement révèle la substance de l’objet. Tu sais donc quelle est la nature de l’homme n’est-ce pas ?"

Le disciple : "Certes, maître, la nature de l’homme est de vivre en collectivité, et cette collectivité prend le nom de cité."

Aristote : "Tout à fait. Le bien de l’homme, c’est à dire ce qui tend à réaliser la perfection de sa propre nature, est donc une vie vouée à assurer les conditions de l’harmonie au sein de la cité. Or, le bien de la cité, est tout ce qui participe à son équilibre, puisque la nature de la collectivité est de se perpétuer. Ainsi donc, tu peux le constater, le bien de l’homme conduit au bien de la cité."

Le disciple : "C’est remarquable !"

Aristote : "En effet, ça l’est. Vois-tu, l’homme ne fait le bien qu’en s’intégrant pleinement à la cité, en participant à la politéïa, et en faisant tout son possible pour en maintenir l’harmonie."

Le disciple : "Alors, cher maître, l’homme de bien est donc le citoyen ?"

Aristote : "Je n’ai pas dit cela, cher disciple. Un esclave peut être un homme de bien, s’il a conscience de sa propre nature d’homme, et qu’il sait se satisfaire de sa condition, car ainsi il œuvre au maintien de l’équilibre de la cité. La politéïa n’est pas que la participation aux assemblées."

Le disciple : "Et bien, cher maître, voilà des réponses qui me satisfont."

Aristote : "J’en suis heureux, mon ami."

Et sur ce, Aristote ne revit jamais son disciple qui, selon la légende, vécut une existence exemplaire, inspirée par les principes de la vertu.


Il replia le parchemin et le glissa à nouveau dans une de ses poches.

Te connaissant Lab depuis bien longtemps maintenant, J’ai choisi ce texte sachant que suivra la même route que la légende du disciple, une existence exemplaire, toujours la pour tous. Suivant toujours les principes de la vertu…

Il lui sourit et se replaça à ses cotés
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, ..., 30, 31, 32   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)