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[RP] Eglise de l'Air de Castres - Volume 2

Neyco
Petite Ney dégustait ses biscuits avec Fufu et Pentha quand un grincement léger de porte se fit entendre. On lui piquait les fut des pauvres? Ah non juste un fidèle, ce visage Spart?

Finissant son biscuit elle laissa le père aller vers l'ami de tous, sa mine était bien triste et Erwine sa coupine Kaya était presque plus la depuis quand ne l'avait elle vu? Trop longtemps.

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En construction pour ajout blason de nobliau et tout.
Spartan134
Spartan s'attendait à trouver l'Église vide, comme elle l'était habituellement en semaine ... enfin, comme elle l'avait été à une époque. Il s'installa sur un banc afin de se recueillir, ne penser à rien d'autre qu'à sa foi et aux prières qu'il récitait intérieurement, où seul le Très-Haut pouvait l'entendre et partager ses craintes. Une voix s'éleva alors à l'intérieur du lieu de culte, une voix qui lui était familière mais qu'il n'avait plus entendu depuis bien trop longtemps. Il regrettait de n'avoir pu être présent aux dernières célébrations, Spartan savait pertinemment bien que les messes étaient souvent dénuées de fidèles.

Il releva la tête et vit Pentha s'approcher, un léger sourire se dessina sur le visage de Spart, il était réellement ravi de la voir en bonne santé et avec toujours la même pêche pour accueillir les fidèles.


Bonjour mon ami, eh oui c'est bien moi, en chair et en os. Ça me fait vraiment plaisir de te voir, tu vas bien ?

Je ne peux pas vraiment dire que je suis de retour, je viens d'arriver ce matin de ma petite escapade et je repars demain soir.
Je ne sais pas si tu as vu, mais l'université est actuellement assiégée par les marins, je vais donc retourner dans ma ville de jeunesse en Languedoc afin de parfaire mes connaissances médicales là-bas. Surtout que lundi commence une quinzaine réservée à l'État ainsi qu'à la Médecine. Et puis retourner de temps en temps parmi les miens m'est toujours agréable, vois-tu ?


Bien qu'il ne restait que deux jours à Castres, Spartan était ravi de voir quelques uns de ses amis, les personnes qui comptaient réellement pour lui dans cette cité. Il cacha sa mélancolie au profit de la joie de le revoir et tenta de ne pas quitter ce sourire qu'il arborait.

Pentha a écrit:
Et ben, mon gars. Ça n'a pas l'air d'aller ...


Oh si ne t'inquiète pas, c'est juste une façade, ça doit être l'ambiance qui règne habituellement ici qui doit me faire ça, mais sinon je vais bien.

Et toi, tu arrives à rameuter quelques brebis égarées ?
Toujours autant de monde aux messes ?


Spartan posait un peu trop de questions, il s'arrêta là bien qu'il en ait d'autres afin de laisser le temps au padre de répondre.
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L'encyclopédie des RR
Penthagruel
Pentha ecouta son ami avec attention et fut rassuré de son ton et de sa mine.
Il fut un peu attristé de son départ proche.

Je reconnais que l'université est bien engagée dans la formation des marins pur le moment. Peut être es-ce un bien, pour le comté. L'avenir nous le dira.
Pour ma part, je prends mon temps pour les études. La paroisse reste ma priorité et je n'ai guère le temps pour les bouquins. Et non, pas plus de monde à la messe pour le moment, mais j'ai bon espoir avec ma nouvelle diaconèse.
Je crois que tu connais ses dames, non ?

Dit-il en tournant vers elles.
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Petitfuyant
"Le temps fera son chemin, t'façon Ari doit pas pouvoir donner réponse à tout que je suis sur..."

Elle chopa les même biscuits que Pentha au passage avec des gros bouts de noix et remercia Neyco d'un signe de tête timide.
Fufu se sentait d'un coup trop... entourée, elle prit l'escampette.


"Merci en tout cas à tout les deux et au plaisir de vous revoir..."


Elle passa ensuite devantSpart heureuse de le voir, et lui lacha un zoli sourire rempli d'amitié pour disparaitre en suite et les laisser causer tranquillement.

"Je reviendrais pour la messe et ensuite tout le monde à la course!"

Fufu avait pas encore l'habitude de parler doucement en ses lieux elle apprendra avec le temps.
Spartan134
Spartan pouvait déblatérer pendant des heures au sujet des études, de l’université, de sa gestion ou de tout ce qui s’en rapprochait de près ou de loin. Au fil du temps, c’était devenu comme une passion pour lui et il était souvent nécessaire de faire dévier discrètement le sujet pour lui faire comprendre que les explications devenaient un peu longues. Mais le point de la navigation était un sujet sensible pour lui, Spartan aimait la terre ferme et ne se sentait pas à l’aise sur l’eau. Bien qu’il soit plutôt bon nageur, s’éloigner de trop du rivage l’inquiétait quelques peu, c’était en partie la raison pour laquelle il n’étudiait pas comme les autres la navigation.

Tu as certainement raison, le Comté est devenu assez prestigieux dans le domaine puisque nous avons des étudiants plutôt doués. C’est pour cela que je vais suivre le conseil de Guilhem pour aller me perfectionner ailleurs. Et puis grâce au recteur, les cours de navigation ont déjà été restreints par rapport à la demande, c’est un point non négligeable.

Spartan fut sincèrement navré que les Castrais ne se mobilisent pas plus pour venir écouter les saintes paroles du curé qui de plus se donnait un mal de chien afin d’animer le plus possible les cérémonies bien souvent ennuyeuses.

Il vit alors passer Fufu, Spartan lui sourit à son tour en lui faisant un petit signe de la main pour la saluer.
Les traits de son visage ne montrèrent pas l’étonnement de voir son amie dans ce lieu, à croire qu’en un mois d’absence tout pouvait changer dans une ville.


J’en suis navré mon ami, je ne suis actuellement pas assez présent à Castres pour assister à tes messes mais je t’assure que si je reviens un jour définitivement, je serai toujours présent au premier banc pour écouter ton sermon.

Pentha a écrit:
Je crois que tu connais ses dames, non ?


Spartan n’avait pas fait attention aux personnes déjà présentes lors de son entrée dans l’Eglise et ne voulait pas les déranger. Il avait bien évidemment reconnu Fufu qui venait de passer il y a quelques instants mais n’avait pas encore cherché à savoir qui était la seconde personne. Un petit regard en plissant les yeux pour essayer de reconnaître le visage, il ne mit pas longtemps à reconnaître Neyco.

Ah mais bien sur, nous nous sommes déjà croisés plusieurs fois.
Il est vrai que j’oublie souvent les gens et parfois il y en a même qui sont vexé que je ne les reconnaisse pas, m’enfin là pas de risque que je l’oublie.


Il avait presque envie de rire à ses paroles, mais étant dans un lieu saint, il se contenta d’un grand sourire.
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L'encyclopédie des RR
Penthagruel
D'un coup pentha se rappela de ses futs bien au frais dans sa cave, et proposa à brule pourpoint :
Et si nous allions profiter de ta courte présence autour d'un bon verre ? J'ai installé le presbytère dans ma cave, juste de l'autre côté de la place, et ma diaconèse n'a pas encore eu loisir d'y prendre ses aises. Allez suivez-moi.

la cognée fringante : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1206082&sid=W3fOqBhEbFIoeg1zgGV8meB0Q

hrp: j'ai besoin de l'église pour la messe avant ce soir, désolé...
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Neyco
Fut? Donnant un petit coup de coude a Fufu en espérant qu'elle est entendu.

Se levant et s'approchant de Spart et Pentha.


Coucou Spartan ca fait un bail. Prête a la visite mon père.

Sa boite de biscuit dans ses bras pour accompagner le contenu des fut du père Pentha.
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En construction pour ajout blason de nobliau et tout.
Penthagruel
Après l'avoir fait rouler entre ses doigts en un petit rituel préparateur, pentha tira vaillament sur le chanvre pour faire tourner....les cloches sur leur axe de bois. La fibre de la corde en chanvre crissait sous la tension. Après quelques efforts, les premiers coups de cloches retentirent et se fut bientot toutes ses dames qui sonnèrent en coeur pour appeler les fidèles à la prière dominicale. Quelques minutes plus tard, le père pentha accueillait les premiers fidèles d'un sourire et d'un hochement de tête. Il laissa les gens s'installer avant de lever les bras pour commencer la cérémonie.

Chers amis et autres inconnus, bienvenue en ce jour dans la maison du seigneur. Je vais continuer ma série de messes sur les Archanges, et je vous parlerai donc de Miguaël et de son frère jumeau Belial, qui représentent respectivement la vertu du don de soi et le péché d'orgueil.

Mais avant de commencer, prions ensemble le tout haut.
Que ceux qui ne connaissent pas, ou pas encore, les paroles s'adressent avec honnetteté en pensée au tout puissant ou a l'un de ses prophètes Aristote ou Cristos, nul doute qu'ils vous entendrons.



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Neyco
Petite Ney ayant légèrement nettoyer pour avant l'office entendit cloche sonner aussi rangea tout son matériel de brosse et sceau pour se mettre en place.

Allant au premier rang son poste de Diaconesse lui permettant elle sourit au père Pentha puis récita en cœur le credo.




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Hulki
Hulki revenait du champs de course de mule préparé par Fufu, le départ avait été repoussé, sur la route en pensant à divers sujet entendit les cloches de l'église sonnés, en ce jour ou il avait ordonné torture d'un sorcier, même si bien sur le malin était partout, Hulki n'aimait faire souffrir les gens et avait plus qu'à l'habitude besoin d'ententre l voix du tout puissant. Ce serai à travers la bouche de son amie penth, que passerait donc ce message. Il se rendit en l'église de Castres au moment ou le credo était récité, il s'assit dans le fond et repris avec les gens la prière.
Penthagruel
Lecture de l'hagiographie de St Miguaël.
Citation:

Naissance de Miguaël et Belial
***

1. Dans la ville d’Oanylone vivait Adiguaëlle, femme de Théophile de qui elle attendait deux jumeaux. Ces enfants avaient été conçus dans l’amour le plus grand et n’avaient été entachés d’aucune luxure. Adiguaëlle était une femme généreuse toujours à l’écoute de son entourage. Habituellement, elle s’occupait des plus pauvres mais en ce moment la situation était difficile, les hommes commençaient à se détourner de Dieu, à sombrer dans la paresse et dans l’avarice ce qui créait de plus en plus de rivalités entre les oanyloniens et cette situation n’allait pas pour diminuer la pauvreté, au contraire, le nombre de nécessiteux ne cessait de grandir et ceux-ci étaient méprisés par les plus forts. Ne voulant léser personne, Adiguaëlle s’occupait de chacun d’eux mais déjà, la créature innomée inspirait à ceux-là la jalousie et la soif de vengeance. Epuisée par cette situation et par l’enfant qu’elle attendait, Adiguaëlle ne pouvait plus les maintenir dans le droit chemin. Elle mit au monde deux garçons, l’un nommé Miguaël qui selon une légende signifie « donne et aime » ; l’autre Belial ce qui signifie « donnes et tu recevras ». A ce moment-là, la créature sans nom persuadait les plus pauvres d’aller tuer cette famille, l’amour qui régnait entre eux et l’amour qu’ils portaient au Très-Haut était, selon ses dires, la raison qui forçait les plus forts à mépriser les plus faibles.
Pressentant le danger, Théophile prit Miguaël et son frère des mains de sa mère et après les avoir embrassé les cacha sous une caisse. A peine avait-il reposé la caisse que déjà ceux pour qui Adiguaëlle œuvrait chaque jour entrèrent et les tuèrent de la façon la plus horrible qui soit. Mais les enfants, sous leur caisse furent épargnés car on ne les avait pas vus.


Accueillis
***

2. Ils furent recueillis par Ménopus, un homme âgé et pieux qui ne savait rien de l’origine de ces « amours » comme il aimait à les appeler, et qui ne souhaitait rien en savoir. Il donnait à ces petits du lait qu’il produisait grâce à sa vache Minerva, vache qui deviendra célèbre, bien plus tard, chez les païens pour avoir donné du lait, comme si ses congénères ne le pouvaient pas… Mais revenons à notre histoire, la lumière de la chandelle baisse et il faut que je finisse d’écrire avant que l’on ne me retrouve. Ces deux jeunes garçons grandirent donc sans jamais se séparer ; existait entre eux un lien si grand qu’il allait au-delà de l’amitié et de l’amour fraternel mais malheureusement l’un d’eux allait finir par se détourner.


La Tentation de Belial
***

3. Ces deux petits, malgré les tentations de la créature sans nom continuaient à grandir pieusement et n’hésitait pas à privilégier les autres par rapport à eux-mêmes. Bien sûr après ce qui était arrivé à leurs parents, dont ils ne savaient rien, mais sur quoi ils furent avertis en songe, ils essayaient d’être discrets jusqu’au jour où la Créature vint parler à Belial :
« Pourquoi privilégier les autres surtout quand ceux-ci n’ont rien à vous offrir, servez donc des riches, eux vous paieront, ainsi vous ne travaillerez pour rien. »
Belial lui répondit :
« Je n’ai jamais travaillé pour rien, ces personnes ont besoin de moi, si nous ne le faisons pas qui le fera ? »
-Personne mais que te donnent-ils en échange, rien, ils pestent contre toi car plus tu leur donnes, plus ils veulent. »
Cette réflexion ne le toucha pas de suite mais au fur et à mesure qu’il grandissait, celle-ci insistait et il fut un moment où il ne put plus faire face. Il commença par demander des sous en échange mais les pauvres déjà sans argent ne purent plus donner. Il arrêta donc là son service et commença lui aussi à entrer dans la paresse et le pêché, se satisfaisant toujours plus de ses actions et ne voyant pas qu’il n’était pas indispensable.

La tentation de Miguaël et sa prière
***

4. La créature sans nom vient ensuite parler à l’oreille de Miguaël mais celui-ci connaissant ses intentions ne voulut pas l’écouter car plus il se laisserait tenter, plus il serait dur de résister.
Entendant en prière, il se mit à genoux et récita la prière suivante qui sera longtemps utilisée par les clercs.
« Ô Dieu Très-Haut,
Père de l’humanité
Et Toute-Puissance divine,
Ferme mes oreilles
Aux tentations
Et ouvre mes yeux
A l’amour sans fin que tu me donnes,
Que je puisse donner à ceux qui doivent recevoir,
Aimer ceux qui doivent l’être,
En sachant toujours,
Que si je n’étais pas là,
Quelqu’un d’autre serait là pour le faire
Car c’est Toi qui parle par ma bouche
Et qui œuvre par mes mains.

Pardonne à mon frère et à tous les autres
Ils ne savent pas ce qu’Ils font. »

Ce jeune homme était béni de Dieu, c’était sûr, il avait été choisi afin qu’il donne sa vie pour ce monde. Devant une telle force et bénédiction la créature sans nom ne pouvait plus rien et même si elle le tenta bien d’autre fois, ne pu jamais convaincre Miguaël, ne serait-ce qu’un peu.

La Punition-Institution des Archanges
***

5. La situation des hommes n’allait pas en s’arrangeant. Ceux-ci ne voyaient plus Dieu et n’agissaient plus qu’en fonction d’eux-mêmes au détriment de leurs frères et même de leur propre famille. Cela menait à des rivalités et même bien souvent la loi du plus fort menait à des crimes sans précédents.
C’est à ce moment-là que la Punition Divine tomba, non pas que le Très-Haut n’aimait plus ce monde mais s’il n’intervenait pas, il courrait à sa perte.
Alors des éclairs se firent et tandis que beaucoup fuyait, les plus déterminés luttaient tant bien que mal et se divisèrent en deux groupes :
Ceux qui incarnent à eux seuls tous les pêchés du monde, les inaudiendis (NDLR : en latin, ceux qui n’entendent pas) étaient dirigés par sept hommes maléfiques : Asmodée dit le gourmand, Azazel le luxurieux, Lucifer l’acédique, Belzébuth l’avare, Léviathan le colérique, Satan le jaloux et bien sûr Belial l’orgueilleux.
Ces sept, croyant l’innommée assuraient que cette punition était la preuve incontestable que Dieu ne les aimait pas.

De l’autre côté, conscient de leurs fautes, un groupe prêchait la repentance. Mené par Gabriel, Georges, Michel, Galadrielle, Sylphaël, Raphaëlle et Miguaë, ils incarnaient respectivement et contrairement aux inaudiendis les sept vertus qu’ils tentaient de défendre : la tempérance, l’amitié, la justice, la conservation, le plaisir, la conviction et le don de soi.


Ces deux groupes avaient chacun leurs adeptes, les Pêcheurs étant les plus nombreux, il fallait aux Vertueux une foi sans faille pour tenir et ne pas se pervertir.

Au bout du septième jour, de grands vents destructeurs vinrent du centre de la Terre et fissurant la terre en de nombreux abysses, envoyèrent les inaudiendis au plus profond de celles-ci.
Mais parmi ce carnage, une nuée céleste vint et amena les sept bons au plus haut de la voûte céleste.
Là, une douce lumière rayonnait. Ne sachant pas encore où ils étaient, la peur aurait pu les prendre mais cet endroit était si doux et apaisant qu’ils s’y sentaient bien et éprouvaient une immense sensation de chaleur, une sensation d’amour.
C’est alors qu’une voie forte et tendre ce fit entendre :
« Mes enfants, vous voici devant moi car vous avez compris que je ne punissais ni par jalousie ni par plaisir mais parce que la race humaine avait atteint un point où seule la Punition pouvait la remettre sur Mon droit chemin. Je vous nomme pour cela Archanges, vous incarnerez les sept vertus que vous défendiez en bas et vous serez dorénavant les inspirateurs de toutes vertus. Je vous donne trois paires d’ailes, signe de votre pouvoir et de votre rang
Allez maintenant, le paradis vous attend. »

Damnation éternelle
***

6. Les inaudiendis, furent envoyés au plus profond des abysses, là où le feu gronde et où les pêcheurs sont suppliciés.
Si l’on regarde, tous les êtres de la création sont pêcheurs mais le Très-Haut, dans sa grande bonté à proposé le pardon, qui n’accepte de le recevoir garde son pêché et le subira jusqu’à la fin des temps.

Belial et l’orgueil de détourner à nouveau les hommes de Dieu
Institution de l’exorcisme
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7. Au commencement de l’Eglise, celle-ci était encore frêle et Belial se dit que pour mieux la détruire il fallait agir de l’intérieur. Toujours aussi orgueilleux, il décida de prendre possession du corps du plus haut dignitaire de l’Eglise : le Pape. En ce temps-là, le pape Hygin était touché par une grave maladie, Bélial, empli de lâcheté en pris possession et dès ce moment, les traits du Saint-Père commencèrent à changer. Un servant, Mirall s’en rendit compte et supplia le Très-Haut d’envoyer quelqu’un. L’archange Miguaël, saint patron de la contre possession, nommée plus tard exorciste fut envoyé.
Il fusa aussi vite qu’il lui était possible, ses six ailes battant à perdre le souffle, si l’église tombait maintenant le résultat serait atroce. Il entra dans le corps d’Hygin, ses pensées vertueuses devaient ressortir, mais euuuhhhhhh, de son côté Bélial luttait aussi.

« Tu oses intervenir contre ton propre frère Miguaël ?
Tu ne voies pas que ton Dieu se sert de toi ?

-Tu n’es plus mon frère Bélial.
Je te renie, repars d’où tu viens, repars peupler les abysses, seul Dieu est souverain, seul Dieu est le maître. Que seules les vertus de cet homme surgissent ! »

Pendant que se déroulait cet affrontement, le ciel et la terre semblaient eux aussi s’affronter dans un combat décisif.

« Repars d’où tu viens, prince des démons et laisse l’âme de cet homme en paix, tu entends ??
Vade retro Belias ! Repars d’où tu viens !!!!!!! ».

A ce moment-là, une flamme surgis de la bouche du possédé et parti s’écraser au loin sur l’astre dominant la Nuit pendant que le ciel reprenait sa teinture normale.

Saint Miguaël monta aux cieux en gloire assis sur une nuée et accompagné de mille voies célestes chantant la gloire de Dieu car seul Dieu est souverain.

Ceci arriva en l’an de grâce 140.


Pentha reprit sa réspiration et commenca son sermon :
Mes biens chers amis, j’espère vous convaincre en ce jour que la recherche de la vertu est un combat et un travail de chaque instant. Le péché d’orgueil est à mon avis le plus dangereux et le plus détestable de tous. L’histoire de Bélial est un exemple typique de la perversion de la créature sans nom. Bélial était tout comme son frère, généreux et prodiguait ses services gratuitement aux pauvres et aux démunis. Mais la bête vint un jour le tenter et le poussa à aider contre rétribution. Cette idée peut sembler anodine, après tout, il est normal d’être payé pour un travail. C’est la manière logique de vivre en bonne intelligence avec les autres membres de la communauté. Et pourtant, c’est le moyen que trouva l’immonde pour s’insinuer dans l’esprit de Belial. Il finit par ne plus aider que les riches, et se félicitait de l’aide qu’il apportait. Aider son prochain est une vertu, certes, mais uniquement si on n’attend rien en retour. Voila le véritable don de soi.

Je ne vous encourage pas à ouvrir vos boutiques gratuitement ni à aller couper du bois dans le seul but de le distribuer sans rétribution. Mais si vous pouviez de temps en temps faire don d’un peu de votre temps pour votre communauté, et si vous pouviez parfois offrir un modeste repas à un miséreux dans le besoin, je serai vraiment fier de vous.


Si vous le permettez, nous allons a présent réciter la prière de Miguaël. Ce sont les paroles qu’il à dites alors que la créature innommable tentait de le corrompre.


Citation:
Ô Dieu Très-Haut,
Père de l’humanité
Et Toute-Puissance divine,
Ferme mes oreilles
Aux tentations
Et ouvre mes yeux
A l’amour sans fin que tu me donnes,
Que je puisse donner à ceux qui doivent recevoir,
Aimer ceux qui doivent l’être,
En sachant toujours,
Que si je n’étais pas là,
Quelqu’un d’autre serait là pour le faire
Car c’est Toi qui parle par ma bouche
Et qui œuvre par mes mains.
Pardonne à mon frère et à tous les autres
Ils ne savent pas ce qu’Ils font.


Nous allons a briser le vin pain et partager le vin, heu non, le contraire…


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Petitfuyant
Fufu avait à peu près terminé son travail du jour, elle était passé au champs de course, pis c'était arrêter boire une bière, quand soudain elle entendit les cloches de l'églises claironner, le pas timide elle décida d'aller écouter la messe.
Quand elle poussa la grande porte quelques personne étaient déjà présente elle se signa maladroitement en se foutant de la flotte partout pis les joues rosies salua ces quelques uns pour aller s'assior ensuite sur un banc du fond.

Penthagrel lisait un truc que la Fufu comprennait pas bien, elle elle préférais rêvasser sur les vitraux et noté qu'un mur de l'église s'abimé quelque peu, pourtant ce qu'il lisait était sans doute fort intéressant mais si long pour une impétueuse comme Fufu!


Mes biens chers amis, j’espère vous convaincre en ce jour que la recherche de la vertu est un combat et un travail de chaque instant...................Si vous le permettez, nous allons a présent réciter la prière de Miguaël. Ce sont les paroles qu’il à dites alors que la créature innommable tentait de le corrompre.


Ben la Fufu voulait bien réciter l'affaire avec tout le monde mes le hic c'est qu'elle en connaissait pas la moindre ligne, heureusement à côté d'elle un inconnu de Castres était assis et elle lui chourra le texte, lui adressant un regard de remerciement puis récita à son tour, en canon étant un peu retardataire...
Citation:

Ô Dieu Très-Haut,
Père de l’humanité
Et Toute-Puissance divine,
Ferme mes oreilles
Aux tentations
Et ouvre mes yeux
A l’amour sans fin que tu me donnes,
Que je puisse donner à ceux qui doivent recevoir,
Aimer ceux qui doivent l’être,
En sachant toujours,
Que si je n’étais pas là,
Quelqu’un d’autre serait là pour le faire
Car c’est Toi qui parle par ma bouche
Et qui œuvre par mes mains.
Pardonne à mon frère et à tous les autres
Ils ne savent pas ce qu’Ils font.


"Ah bon le très heut parle par ma bouche? Et oeuvre à ma place? Ben mince pourtant j'pensais pas....."
Ce dit elle d'une petite voix, elle se leva ensuite pour rejoindre le père Pentha et manger le pain qu'il déposé sur le palet de chacun....
Neyco
Récitant doucement la prière en même temps que le père et ceux présent elle priait chaque mot pour qu'il soit entendu aussi loin possible dans son âme.

Citation:
Ô Dieu Très-Haut,
Père de l’humanité
Et Toute-Puissance divine,
Ferme mes oreilles
Aux tentations
Et ouvre mes yeux
A l’amour sans fin que tu me donnes,
Que je puisse donner à ceux qui doivent recevoir,
Aimer ceux qui doivent l’être,
En sachant toujours,
Que si je n’étais pas là,
Quelqu’un d’autre serait là pour le faire
Car c’est Toi qui parle par ma bouche
Et qui œuvre par mes mains.
Pardonne à mon frère et à tous les autres
Ils ne savent pas ce qu’Ils font.


Puis comme tous, elle se leva pour aller a la communion de l'amitié avec le pain et le vin.

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En construction pour ajout blason de nobliau et tout.
Hulki
Hulki avait écouté attentivement le long prèche du père Penthagruel, sensible à ce discours, il aimait à se dire qu'il travaillait chaque jour en ce sens, même si bien sûr les choses n'étaient pas toujours dans la réalité si simple !! Il reprit avec tout le monde la priére lu par le père Pentha.

Citation:

Ô Dieu Très-Haut,
Père de l’humanité
Et Toute-Puissance divine,
Ferme mes oreilles
Aux tentations
Et ouvre mes yeux
A l’amour sans fin que tu me donnes,
Que je puisse donner à ceux qui doivent recevoir,
Aimer ceux qui doivent l’être,
En sachant toujours,
Que si je n’étais pas là,
Quelqu’un d’autre serait là pour le faire
Car c’est Toi qui parle par ma bouche
Et qui œuvre par mes mains.
Pardonne à mon frère et à tous les autres
Ils ne savent pas ce qu’Ils font.
Le.jaccot
Pour la première fois depuis longtemps, Jaccot poussa timidement la lourde porte de l'église de Castres. Les prêches du père Penthagruel semblaient avoir gagné en vigueur puisque de nombreux Castrais semblaient maintenant la fréquenter.

Tant de choses avaient changées durant son absence, les gens aussi. Il avait ouï dire de ce nouvel engouement religieux et il était venu voir, mais surtout, il était venu prier pour l'âme d'Hulki, car elle lui semblait en grand péril.

Hulki était un homme bon, cela ne faisait pas de doute, mais il avait été détourné des chemins de la Vertu par ces iconoclastes incapables du comté, et l'âme d'Hulki semblait désormais destinée à la Géhenne...

Jaccot se mit à genou, la tête posée sur ses mains jointes et récita en silence une prière au Très-Haut, à Aristote et à Christos :


Citation:
Seigneur,

chuis d'ces brebis qui préfèrent épargner au berger le soin de les nourrir et d'les choyer et Vous m'avez certes pas vu souvent en Vot' église, mais c'est pas pour moi qu'chuis-là aujour'd'hui.

L'monde tourne pas rond pis l'mal a mis la main sur not' comtat, z'ont oublié c'que c'était qu'la Vertu pis z'ont succombé à la facilité pis à la luxure. Sont tell'ment plein d'orgueil qu'y croient qu'y peuvent réduire un comtat à l'esclavage pour mieux remplir leurs caisses, sont avares et mesquins pis l'pire, c'est qu'ça semb' suffisemment séduisant pour corromp' d'braves types comme m'sieur Hulki !

Chais ben qu'vous pouvez ren faire pour eux, qu'y sont pourris au plus profond d'leur âme pis qu'y z'auront ben mérité c'qui les attend quand y s'ront morts, mais j'vous d'mande d'êt' pas trop dur ac' m'sieur Hulki. C't'un bon type, au fond, mais y'ont abusé d'sa naïv'té pis y s'est maint'nant tourné vers l'Vice.

Ch'sais ben qu'vous pouvez pas y imposer quoi qu'ce soit, mais ch'sais pas si y m'écout'ra moi-même, alors si l'Berger pouvait r'tourner au secours d'sa brebis égarée et pis tenter d'la ram'ner dans l'droit ch'min comme que j'ai fait ac les miennes du temps où j'en avais...

Chuis sûr qu'm'sieur Hulki saura encore Vous écouter, Seigneur, pis qu'c'est juste qu'y est perdu pis pas franch'ment mauvais, alors si c't'ait possib' qu'son âme s'fasse pas consumer à sa mort... et ben... ch'sais pas... ça s'rait sympa, quoi.

Pis si y faut que j'souffre à sa place pour qu'y soit épargné pis qu'y r'trouve l'droit ch'min d'la Vertu, ben j'veux ben aller leur y dire quoi que j'pense aux mécréants du comtat, pis continuer à embaucher à des prix décents jusqu'à c'qu'on m'foute au trou.

J'Vous r'mercie d'avance pour c'que vous allez p'têt faire, pis j'Vous en voudrais pas si qu'Vous faites rien pass'qu'c'est ben Vous qui savez c'qu'est bon pis c'qui l'est pas, ben plus qu'les juges d'ici bas qui condamnent les gens qui font l'bien.

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Le secret... est l'armure de ceux qui font des plans mal rôdés...
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