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[RP] Eglise de l'Air de Castres - Volume 2

Penthagruel
Pentha était affairé derrière l'autel à essayer de réparer ce chandelier sur pied qui lui donnait bien du fil à retordre, quand il entendit des pas. Curieux, il passa la tête pour voir qui c'était. Il avait déjà vu le quidam par ci par la, notamment dans les agitations qui avaient eu lieu ces dernières semaines contre le pouvoir en place. Jaccot de son petit nom, si sa mémoire était bonne. Il se réjouit d'un nouveau venu dans l'église. Décidément, quel changement depuis quelques temps ! L'homme s'était agenouillé en une prière qui semblait bien fervente, vu de loin.
Pour ne pas le déranger, le père pentha s'approcha discrètement et alla l'attendre près de la porte pour lui permettre de finir sa prière spontanée.
Le père était toujours très heureux de ce genre d'initiatives, souvent plus honnette et désintéressée que les prières parfois trop machinalement répétées, sans ferveur.

Il attendit qu'il se relève pour l'aborder :


Salut a toi, Jaccot, soit le bienvenu dans la maison du tout haut.
Je te remercie d'être venu adresser ta prière en ce lieu. Puis-je t'aider de quelques façon ?

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Le.jaccot
Citation:
Salut a toi, Jaccot, soit le bienvenu dans la maison du tout haut.
Je te remercie d'être venu adresser ta prière en ce lieu. Puis-je t'aider de quelques façon ?


Jaccot ne s'attendait pas à une entrevue privée avec le curé. Il avait, à vrai dire, plus besoin d'un forgeron en l'état, mais ce n'était pas le lieu, et à vrai dire, pas vraiment le temps pour ça non-plus.

Il resta bête un moment, ne sachant quoi dire, et puis, faut dire que ça l'intimidait un peu aussi, de mener une discussion "banale" dans un église. Il était surpris de la trouver plus humaine que dans ses souvenirs d'enfance.


B... Bonjour mon père,

Ben... ch'sais pas trop ben si qu'vous pouvez faire quequ'chose pour moi, c'est juste l'monde qu'est pus ben plat, qu'on dirait qu'y est tout cabossé pis que j'y comprends pus grand chose. P'têt ben qu'j'y fais pas ma part, p'têt ben que j'prie pas assez pis que j'viens pas assez souvent à la messe, pis que l'Très Haut y nous abandonne pis qu'les hommes c'est ren qu'des fainéants pis des avares soucieux d'toujours s'faire plus de sous pis qu'c'est pus simp' d'exploiter son frère qu'd'agir avec raison.

J'y comprends pu rien, y a tout qui change, pis c'qu'on nous disait qu'c'était mal avant, on nous dit qu'c'est ça qu'y faut faire maint'nant. Ch'sais ben que l'séculier c'est pas vot' rayon, pis j'devrais pas vous embêter avec ça, mais moi chuis tout perdu pis ch'sais pu à quel saint m'vouer, pis j'voudrais pas faire le mal pis j'voudrais pas qu'on m'en fasse non-plus... 'Sauriez exorciser c'comté, vous, mon père ?


Jaccot tendit un regard plein d'espoir vers le prêtre.
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Le secret... est l'armure de ceux qui font des plans mal rôdés...
Neyco
Petite Ney en train de balayer un peu les ailes de l'église (le sol quoi car ca vole pas une église voyons) vit au loin un visage connu.

Ravie elle voulu s'approcher jusqu'à voir qu'il priait.

Jaccot prier? Y avait plus de bière en taverne? Sa foi serait elle revenue?

Ne voulant déranger elle continua son ménage c'était le mieux a faire, après aller chercher les nouveau cierges vu comment les deux gros avaient diminuer et vu le monde qui passait pour faire jolie voila ca serai parfait.

D'ailleurs après a récurer les porte bougies qui a force on me voyais plus les piques pour faire tenir ses dernières.

Vite on balaye sinon l'aurai pas finir d'ici ce soir.

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En construction pour ajout blason de nobliau et tout.
Penthagruel
Le pauvre Jaccot semblait bien triste de vivre. Quel désespoir dans ces mots !

Sauriez exorciser c'comté, vous, mon père ?


Pentha souris d'un sourire crispé à cette dernière phrase. Lui aussi pensais que les prix ne faisaient que baisser et baisser encore, et toujours sur les petits salaires. Il s'était battu à l'époque pour maintenir des salaires décents pour tous et cette nouvelle loi autorisant un salaire à 14écus pour une dure journée de travail de la terre ne lui plaisait guère.

Ah, malheureusement, je ne saurai exorciser tout le comté, tu m'en voit désolé. Ah, si seulement c'était si simple de ramener les pécheur dans la voie de la vertu ! Mais le très haut en a décidé autrement. C'est à l'homme et à lui seul de montrer sa bonté. Tout ce que je puis faire c'est porter la bonne parole ou je le peux et montrer l'exemple. Personnellement, je n'embauche pas au dessous de 15 écus, 16 quand j'en ai les moyens. Je ne pense pas que les Nantis toulousains aient voté cette loi dans le but de s'en mettre plein les fouilles. Peut être suis-je naïf, mais j'ai foi en l'homme et j'ose espérer qu'ils ne pensaient pas à mal. Je crois comme toi que cette loi n'est pas bonne pour les petites gens, tu as raison. Mais il faut garder la foi en l'humanité. Mais je suis inquiet comme toi lorsque je les vois se pavaner dans de somptueux hôtels particuliers, traversant le comté sur leurs destriers et s'adressant à leurs semblables avec dédain. Mais rapelle toi que le tout puissant les voie et les jugera quand viendra l'heure de leur trépas. Alors, garde espoir, ami, et continue à montrer l'exemple. Exprime ton mécontentement dans la tempérance et garde toi de juger ton prochain. Seul dieu en a le pouvoir. Non, il ne nous a pas abandonné. Je suis sur qu'il nous regarde et qu'il souffre avec nous lorsque nous souffrons.

Pentha s'interrompit. Il parlait encore trop, comme d'habitude. Le forgeron lui fit un grand sourire qui se voulais rassurant et lui dit :

Mais je parle trop et de sujets trop graves. Pardonne-moi, je m'emballe souvent lorsqu'on parle de dieu et des faiblesses des hommes. Que dirai-tu d'un bonne bière pour continuer cette conversation ? J'ai une paire de futs dans le presbytère qui n'attendent que nous, mmh ?
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Le.jaccot
Citation:
Mais je parle trop et de sujets trop graves. Pardonne-moi, je m'emballe souvent lorsqu'on parle de dieu et des faiblesses des hommes. Que dirai-tu d'un bonne bière pour continuer cette conversation ? J'ai une paire de futs dans le presbytère qui n'attendent que nous, mmh ?


Jaccot regarda autour de lui et apperçut Neyco qui balayait dans son coin. Il acquiesça aux paroles avisées du prêtre et le suivit dans le presbytère avant de continuer :

Chuis ben content d'vous entend', mon père, mais j'crois qu'vous avez pas ben pris mesure d'la situation... c'est même pas tant qu'on nous incite à faire travailler les gens pour une misère, c'est plutôt qu'on nous oblige à l'faire, pis même qu'on a pus l'droit d'prend' les plus miséreux sous notre aile.

J'pensais comme vous, pis j'ai cherché que'qu'un pour v'nir récolter des carottes derrière chez moi pour 16 écus, ben j'ai trouvé un message à m'sieur Hulki sur ma porte, le lend'main, qui m'disait qu'j'avais pas l'droit d'employer des gens à c'prix-là, qu'c'était illégal, pis que j'devais prend' des gens pus compétents à mon service, qu'les pouilleux étaient pas bons à travailler dans les champs...

Z'imaginez un peu, mon père ? On voudrait aider que'qu'un qu'on pourrait pas. Z'auraient annoncé qu'on était forcés d'bosser à la mine, ça aurait pas été différent, sauf que sûr qu'y aurait eu une révolte, alors y s'y sont pris différemment, mais l'résultat est juste pareil : les riches continuent à compter leurs écus, pis les pauvres... y sont juste bon à bêcher à la mine pour l'plaisir des riches.

J'ai rien cont' la mine, m'sieur l'curé, mais y a des gens, y sont tout chétifs, pis les poussières d'cailloux, c'est pas fait pour eux. Y en a qui vont y rester, à la longue, chuis sûr, à moins qu'y trouvent plus avisé d'venir travailler avec vous à l'église, c'que j'leur souhaite...

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Le secret... est l'armure de ceux qui font des plans mal rôdés...
Penthagruel
En voyant Jaccot zieuter du côté de Neyco, pentha fit signe à la diaconèse qu'ils aillaient vider des chopines, puis il mis une main sur l'omoplate du Jaccot pour l'emmener vers l'extérieur tout en l'écoutant "religieusement".
Ils continuaient à discuter en chemin, traversant la place en direction de la forge-presbytère. En chemin, pentha jetta un coup d'œil derrière son épaule pour voir si Neyco les suivaient.


Quand Jaccot eu fini, pentha le regardait avec étonnement, le sourcil droit relevé. Puis il compris de quoi il retournait.

Je vois ce que tu veux dire. J'ai moi aussi reçu un message de Hulki il y a quelques jours concernant une embauche d'un ouvrier non qualifié. Mais par contre, je suis certain qu'il n'est pas interdit d'embaucher à plus de 14écus, j'ai clairement posé la question. Par contre il est vrai que la loi oblige à recruter des employés quelque peu qualifiés. Cette loi était déjà en place il y a quelques temps. C'est vrai qu'elle est injuste, mais la santé des mines est indispensable à tous. En tant que forgeron, je suis très dépendant de la mine de fer, et c'est un sacré problème quand il en manque. Je crois que tu te trompe quand tu parle de travailler à la mine pour le plaisir des riches. Les mines servent à tous et toutes, mais indirectement. C'est vrai que c'est un travail pénible, et tout le monde ne peut le faire, surtout tous les jours. Il faudrait que chaque villageois donne de son temps pour aller travailler à la mine au moins une ou deux fois par semaine. Comme cela, les politiques ne seraient pas obligés de passer ce genre de loi inégales.
Comme toujours, c'est l'égoïsme et l'indifférence pour le malheur des autres qui est la cause de tous les maux. Mais je ne crois pas qu'il soit justifié pour autant de reporter la faute sur ceux qui font la loi. Bien sur, il faut les surveiller, et veiller à ce que l'argent des mines ne soit pas détourné. Mais je crois que le fonctionnement du comté est assez bien fait pour cela. Tant que plusieurs factions opposées se partagent le pouvoir nous n'avons pas trop de souci à nous faire. Ils se surveillent les uns les autres et tentent de trouver des arguments pour la campagne politique suivante. Ce n'est pas un système parfait, mais il à l'avantage d'utiliser les défauts les homme pour leur propre salut.


La conversation devenait vraiment intéressante, et pentha ne se rendit pas compte qu'ils étaient déjà devant la porte de la forge. Il sortit ses clé, puis se ravisa. Il valait mieux qu'il montre l'entrée donnant sur l'extérieur à Jaccot, pour qu'il puisse revenir si l'envie lui en prenait.

La cognée fringante, forge et presbytère du père pentha :
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=51229248&sid=vYLctVxcvoxca8JKJ4zqA8ZiO#51229248
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Neyco
Finissant de balayer son coin, elle se rendit dans une petite pièce ou elle rangeait tout son bazard pour tout nettoyer et faire de leur jolie petite Église un havre de paix sain et plus propre que n'importe quel écus.

Voyant le père, se lever avec le Jaccot et le signe en sa direction elle réfléchit rapidement apparemment l'ami Jaccot avait besoin de parler se confier dire ce qu'il avait sur le cœur.
L'avait besoin d'un homme pas d'une miss dans les pattes qui était sérieuse que lorsqu'elle était réveiller du bon pied en gros pas souvent.
Aussi un coup d'œil vers les chandeliers pas encore propre pour dire c'est bon vous pouvez y aller il en a besoin moi je m'en vais a récurer mes chandelier. La miss se dit au pire elle irai chercher un petit outil ou deux dans la forge du père pour nettoyer les machin en fer forges. Pentha avait du les forger, faudrait qu'elle lui demande tiens. A Castel c'est ce qu'elle avait fait étant forgerons avec Aru a l'époque.

Les voyant partir la miss s'en alla prendre un petit couteau qui lui servait a gratter tout le temps la cire. Un petit sceau pour la récupérer pour refondre bougie en plus petit au moins histoire de le rien perdre et on ce met au boulot.

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En construction pour ajout blason de nobliau et tout.
Merimerry
Enroulée dans sa cape noire, La jeune casaviécchi avait décidée de sortir hors de ces murs pour se rendre lentement a l'église de l'air de castre. C'était le seul lieu ou elle trouvait un peu de réconfort ayant été élevée à l'intérieur d'une abbaye. Meri espérait que le très haut puisse l'aider dans cette épreuve fâcheuse. Le visage caché et baissé, des pas lourds sur le sol, les mains discrets sur son ventre déjà bien en forme...elle fit son entrée. Ayant l'esprit complètement perdu et ailleurs, la jeune fille n'avait pas vu qu'une présence était dans les lieux et encore moins que c'était sa cousine. la petite s'était renfermée sur elle même depuis qu'elle avait été souillée, ne parlant presque plus et n'ayant qu'un air triste dans le regard..
Meri prit place sur un des bancs et se mit a prier, prier, prier...espérant avoir un signe du très haut..

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Neyco
Petite Ney dans sa mission perpétuelle de maniaquerie incessante, son petit couteau en main elle récurait tout ce qui était bougeoir depuis deux ou trois jour. Impossible a deviner.

Elle avait finit de nettoyer ceux ce trouvant sur les coter, il ne manquait plus qu'a nettoyer ceux proche de l'autel.

Enfin tant pis pour ce jour Dimanche était le jour du Tres Haut vite qu'on prépare la messe.

Se dépêchant de revêtir un habit plus propice, elle rangea le tout et se rendit en le centre de l'Église. Le livre des vertus en main, elle le posa sur l'autel puis replaça tout les cierges qui manquaient après son nettoyage intense. Les alluma et attendit le père Pentha pour le début de messe.

Étrange déjà un fidèle. Un fidèle cacher bon pourquoi pas. Surtout que les cloches n'avaient point été sonnée. Dans sa série de folie ménagère elle n'avait point entendu qui que ce soit entrer.

Devinant plus que n'entendant des prières elle attendit un peu. Si besoin de quoi que ce soit, la personne relèverai tête a un moment ou un autre.

On hésite une fois, puis deux. Rha sa curiosité la tuera. S'approchant doucement, une jeune femme apparemment vu la tenue.


Bonjour ma sœur puis je vous aider?

S'asseyant a ses coter elle attendit doucement.

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Merimerry
Repliée sur elle même, la jeune fille entendit une voix proche qui la fit sortir quelques peu de ses pensées et prières. D'un geste lent, celle ci releva la tête légèrement et un visage pâle, triste, et fatiguée se dévoila face à la personne. Meri posa son regard vide sur Neyco ne la reconnaissant pas aussitôt..
la jeune casaviecchi resta silencieuse un moment avant de laisser quelques mots sortir ..


je...venais chercher du réconfort ..
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Neyco
Ouvrant grand ses yeux.

Merry? Ma toute belle dit moi tout voyons tu sais que je suis la et le Tres Haut aussi jamais il ne te quittera.


Sortant un mouchoir, elle essuya doucement le visage de Merry.

Ne pleure plus petite cousine ici tu es en sécurité et personne ne te jugera quoi que tu fasse ou ai pu faire voyons.

Souriante chaleureusement ravie tout de même d'avoir retrouver sa petite cousine, elle regarda rapidement en arrière afin de voir si le Pere Pentha arriverai ou si elle se devait de commencer cérémonie.
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Merimerry
Meri garda son regard vide sur Neyco ne sachant comment lui annoncer et lui dire l'épreuve qu'elle avait subit. Honte et déshonneur pour la famille, comment allait t'elle réagir ? La jeune fille raconta d'une voix basses et tremblante la chose qui la rongeait de l'intérieur...

Neyco...

Elle lui montra de sa main son ventre arrondit, une chance que sa fine silhouette faisait cacher sous sa cape ce batard...qui grandissait.

Cet homme que père voulait me marier...il m'a souillée...il m'a forcé a avoir une relation avec lui avant le mariage.. je ne pouvais résister cousine..il était trop fort...il m'a plaqué au sol...je...
je porte son enfant maintenant...je lui ai annonçé la nouvelle mais il refuse désormais le mariage et ne veut pas reconnaitre l'enfant...
je.. me sens perdu...


Elle baissa son regard ne sachant que faire de cet enfant non désiré et savait aussi que sans mariage, elle ne pourrait retrouver son honneur...mais qui voudrait d'un batard ?
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Neyco
Tant de tristesse dans le doux regard de sa douce cousine. Qui avait pu lui faire autant de mal.
Écoutant doucement l'histoire les visions d'un homme écarteler et pendue lui vinrent rapidement a l'esprit. Si seulement elle était procureur sur place il n'aurai pas fait un pas de plus.

Posant sa main sur le ventre rond de Merry.


Ne t'en fait pas crois moi il ne s'en sortira pas si facilement. Le Tres Haut le jugera si jamais la justice temporelle le peut.

Faisant un sourire encourageant.

En tout cas avec la famille nous sommes la pour toi. Notre maison t'es ouverte si lorsque le petit naitra on fera venir un homme de soin et une sage femme.

J'ai une amie qui a déjà eu un petit si besoin elle t'aidera.


Remettant une mèche de ses cheveux en place.

Tu n'as pas a te sentir responsable comment aurai tu put l'en empêcher? C'est impossible ici tu ne craindra rien crois moi et ce petit même si pas légitime sera un des nôtres comme nous tous.

En attendant.

Sortant une boite de biscuit.

Tu vas manger ses biscuits je les faits moi même. Ensuite je vais faire sonner les cloches.

Tu me verra faire une messe comme ca.


Se levant elle alla sonner les cloches afin d'appeler les fidèles pour la messe puis se plaça a l'entrée de la porte pour accueillir tout le monde.



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Neyco
Accueillant quelques fidèles sur le parvis de la petite Église de Castres, elle en salua quelques uns puis les guida tous a s'assoir pour cette merveilleuse journée.

Bonjour a vous tous fidèles et âmes en peine en notre bonne Église. Hier en notre bon Comtat notre Comte fut nommer et reconnue par notre bon Roy. Nous ne pouvons que le féliciter et prier pour que son règne soit grand.

Maintenant afin de bien commencer cette cérémonie je vous invite tous a réciter la prière le confession.



Prenant son livre des vertus a la recherche du paragraphe voulut elle continua.

Je vais vous lire un passage du Livre des Vertus, la Vita d'Aristote, livre 1er.




Chapitre II la révélation:

Un jour le jeune Aristote, agé seulement de cinq ans, voulu s'asseoir près du temple du faux dieu Apollon dans sa ville de Stagire. Le temple était sur une petite colline à l'extrémité est de la ville. L'enfant aimait regarder les hautes colonnes de pierre blanche se découpant dans l'azur du ciel.

Alors qu'il s'approchait des marches du temple il s'arrêta, comme immobilisé par une force invisible. Ne comprenant pas ce qui ce passait, il se retourna vers la ville pour appeller sa mère Phaetis, qui était à quelque distance de là. Mais ses lèvres ne produisirent aucun son.
La terreur commencait à inonder son âme, quand un roulement de tonnerre gronda au dessus du temple du faux dieu. Un éclair vint le frapper en son centre et il s'écroula aux pieds de l'enfant.
Puis une voix puissante qui faisait frémir les cieux retentie dans l'esprit d'Aristote; elle disait: "Voilà ce que ma puissance réserve aux idoles qui se font honorer comme des dieux. Cherche le Dieu unique, cherche la Vérité et la Beauté, car un jour viendra celui qui restaurera tout".

Bouleversé l'enfant tomba inanimé sur le sol. Lorsque ses yeux se rouvrirent il était dans la maison de son père, et sa mère était tendrement penchée sur lui: " Mon fils, que t'est'il arrivé? Nous t'avons trouvé près du temple écroulé, le visage tourné vers le ciel. Est-ce le dieu qui t'es apparut? Qui a détruit le temple? "
Mais l'enfant ne répondit rien. Il restait en silence et regardait sa mère avec les yeux de quelqu'un qui voit pour la première fois.
Enfin il pris la parole: " Mère chérie, je vous en prie, dites moi: qu'est ce que la Vérité? "
La pauvre femme était bonne, mais hélas son âme était encore pleine des erreurs paiennes, et elle ne sut répondre à cette question. Elle se pencha sur le front de son fils, l'embrassa et lui ferma les yeux avec douceur.
"Je t'aime mon fils, n'est ce pas la seule chose importante? Dors maintenant; demain ton père revient de guerre et il faut que tu sois reposé pour le recevoir dignement."

Et se levant elle quitta la pièce, l'esprit rempli d'angoisse.


Regardant sa petite assemblée afin de s'assurer que tous aient saisie l'ensemble du texte. Elle les laissa méditer un peu avant de continuer.

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Penthagruel
Pentha entra dans l'église après la sonnée de cloches et prit place comme n'importe quel fidèle. C'était sa diaconèse qui assurait la messe en ce jour, et il était bien content d'avoir un peu de repos. Il allait pouvoir profiter de la parole divine sans avoir à l'expliquer. Suivant la requête, il récita le crédo, puis écouta attentivement la lecture. Elle avait choisi la un excellent passage. Il avait toujours aimé le livre de la vita de Cristos, et cette lecture confirmait ses pensées. Le prêtre laissa son esprit vagabonder, imaginant la scène du temple rasé par la fureur divine et du jeune homme touché par la grâce du message. Il s'installa plus confortablement sur son banc, un petit sourire aux lèvres en attendant la suite...
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